11 nominés. Un éliminé. C’est quoi ce pays des bisounours. D’accord, c’est cool pour les deux qui ont eu chaud à leurs fesses, mais en tant que compétitrice, ce n’est pas une bonne nouvelle. Le but, c’est d’éliminer les autres candidats, pas de rester le plus longtemps tout ensemble… Je suis là pour gagner. Et trois éliminés la semaine prochaine, ça ne fait pas mes affaires. Mais bon en tout cas, au moins bonne nouvelle, Ulysse est resté. Pas que j’en doutais mais…On ne savait jamais, quoi. Remarquez je dis que je suis là pour gagner, mais stratégiquement parlant, c’est pas forcément bon pour moi qu’il soit toujours là…C’est une menace, il a tout pour lui. Le physique, l’humour, la sympathie. Sans prise de tête. Quoi que, si je veux aller jusqu’au bout, il faut aussi que je tienne dans cette maison de fou, l’enfermement tout ça, alors c’est dans mon intérêt d’être entouré de gens que j’apprécie. Bref. Maintenant on entame une nouvelle semaine. Et en cette après midi, j’ai justement décidé de la passer avec le blond. On galope dans les arbres, on fait le parcours accrobranche. J’aime bien, c’est plutôt cool. Evidemment on se taquine et se balance des vannes, comme a notre habitude. Cela doit bien faire une heure qu’on joue à Tarzan et Jane. Et là, patatra, on se prend la pluie sur la tronche. Merde. C’est arrivé assez rapidement en plus. J’aperçois la maisonnette perchée. Oh tiens. « Je propose qu’on aille s’abriter là bas ! » Le temps que ça se calme. Je me détache, prends la passerelle et arrive à la maisonnée. Je récupère la clé que j’ai caché sous un pot. « Otes moi d’un doute, t’as le droit d’y entrer non ? » Je ne sais plus si il en a l’accès. Je crois oui. Je ne voudrais pas me faire taper sur les doigts par la production parce que j’y ai laissé entrer quelqu’un qui ne devrait pas. « Au pire, tu me regardes être bien au sec pendant que tu te tapes l’abat d’eau. » Héhé. Bon et sinon, voilà j’ai ouvert, ne pas perdre de temps, et je pénètre à l’intérieur. Je suis quand même pas mal mouillé. Foutue pluie, on est censé être à Hawai, ou il fait tout le temps beau non ? « Normalement j’oterais mes vêtements mouillés en attendant qu’ils sèchent, mais je ne voudrais pas que tu me sautes dessus. D’autant que je suis la candidate la plus sexy… » Et bien oui c’est évident qu’il me sauterait dessus, hm.

Cet après-midi là, tout s'annonçait comme être une bonne journée. Le temps était au beau fixe, peut-être quelque peu nuageux mais tans mieux, il fera moins chaud. Il la passa avec Amy, en toute simplicité. Un peu de footing, d'accrobranche... sachant que les deux candidats étaient assez sportifs, ça part vite en petite compétition et plus une petite promenade de santé. C'est toujours comme ça entre eux de toute façon, ça part toujours en taquineries et espiègleries. Sauf que tout d'un coup, la journée est gâchée par la pluie, et une assez forte. « Je propose qu’on aille s’abriter là bas ! » Ulysse hausse les épaules et se dit que c'est la meilleure solution effectivement. D'autant que le jeune homme n'a jamais vraiment pris le temps de séjourner dans la maisonnette perchée, laissant ce loisir au couple plutôt. Mais oui, il y a accès grâce au téléphone rose. « Au pire, tu me regardes être bien au sec pendant que tu te tapes l’abat d’eau. » « Rêve ! Je rentre et tu te feras engueuler par la prod' pour m'avoir laissé entrer ! » qu'il fait, lui faisant croire qu'il n'y a pas accès. Il la suit à l'intérieur sans qu'elle puisse dire quoi que ce soit et c'est pas non plus avec la force qu'elle aura réussis à l'en dissuader. Il ferma la porte derrière lui, faisant mine de découvrir pour la première fois l'endroit. « C'est mignon cette endroit. » qu'il fait distraitement, en regardant à gauche à droite. Il s'empêche de sourire et pour une fois, il est assez crédible mine de rien. « Normalement j’ôterais mes vêtements mouillés en attendant qu’ils sèchent, mais je ne voudrais pas que tu me sautes dessus. D’autant que je suis la candidate la plus sexy… » Il lâche un léger rire en la regardant, presque un peu crispé. Hm, elle est peut-être pas loin de la vérité en fait. Après tout, il avait voté pour elle... « Bien, et puisque moi je ne suis arrivé que troisième, je ne risque rien ! » Aussitôt dit, aussitôt fait, il enlève ce tee-shirt blanc qui lui colle à la peau depuis tout à l'heure, se retrouvant désormais torse nu. Il ébouriffe ses cheveux en bataille au passage et pose son tee-shirt sur la table. C'est pas comme si Amy n'avait pas l'habitude de le voir torse nu de toute façon. Il se retourne et revoit Amy, toute mouillée et encore habillée. Il ne peut s'empêcher de la détailler un instant, le regard baladeur avant de retrouver ses yeux. « En fait, je crois que je te trouve encore plus sexy avec des habits mouillés donc... vaut mieux que tu les enlèves si tu ne veux pas que je te saute dessus. » qu'il fait avec un sourire joueur, histoire de faire passer ça pour une blague mais... elle reste quand même super sexy mouillée en réalité. Est-ce qu'il venait de lui avouer qu'il la trouvait sexy en temps normal ? Hm... petite gaffe de sa part, mais faut pas qu'elle le remarque.

La pluie nous prend par surprise. Pas cool. D’autant qu’on est dans les arbres, le temps qu’on refasse tout le parcours à l’envers pour aller s’abriter… Mais je vois une autre solution s’imposer à moi. La maisonnette perchée ! Parfait. Sauf que je viens de me rappeler que tout le monde n’y a pas accès…Et bien qu’il me semble qu’Ulysse a remporté l’accès, j’ai comme un doute. « Rêve ! Je rentre et tu te feras engueuler par la prod' pour m'avoir laissé entrer ! » C’est qu’il en serait capable le bougre. V’la donc qu’il pénètre dans les lieux, semblant les découvrir pour la première fois. Je suis quand même quasi persuadée qu’il a répondu une fois au téléphone et qu’il a obtenu l’autorisation… Mais avec sa petite scène, il me ferait presque douter. « Ouais bah si la production me sanctionne, je te ferais tomber avec moi. » Je l’emporterais dans ma chute, et puis voilà. Bon à priori, pas de voix qui retentit pour dire, Ulysse dégage d’ici tu n’y a pas ta place. C’est que ça devrait être bon alors non ? Ouais probablement. J’ai déjà fini de m’en préoccuper, je me soucis plutôt de ma tenue, et ces vêtements trempés. Sauf que me dévêtir devant Ulysse ? Voyons, il me sauterait dessus à la seconde. « Bien, et puisque moi je ne suis arrivé que troisième, je ne risque rien ! » Et voilà qu’il ôte tranquillement son tshirt. Tss. Rien que je n’ai déjà vu un million de fois pour partager son lit, ou presque lit maintenant. D’autant qu’il aime bien se balader torse nu. Une habitude dont je ne suis pas contre, c’est toujours agréable pour les yeux. « Ouais, toi tu ressembles à rien ! » Pas de danger. Le bonhomme finit par me détailler des pieds à la tête. « En fait, je crois que je te trouve encore plus sexy avec des habits mouillés donc... vaut mieux que tu les enlèves si tu ne veux pas que je te saute dessus. » Ah bah oui la bonne excuse. J’ai un peu de mal à savoir ou est la frontière entre la connerie et la réalité. En temps normal y aurait pas de doute de savoir ce qui traverse l’esprit d’un mec à l’heure actuelle. Mais c’est Ulysse dont on parle là. Je ne sais pas trop comment il me voit. Peut être comme la grande sœur. D’autant vous savez, avec mon grand âge hm. « T’as raison, je ne voudrais pas courir le risque. » Sur ses entrefaits, j’entreprends d’ôter mon haut qui me colle à la peau, tout en fredonnant du Joe Cocker. Vous savez, you can leave you hat on. De circonstances. Je le fais en mode sensuel, ça m’amuse. Hop, me vl’a débarrassé de mon tshirt. Je tourne même autours d’Ulysse. Passe une main sur son torse. Avant de faire glisser mon short à mes pieds. J’ai peut être remué du popotin un peu aussi ouais. Non je n’ai honte de rien. Je me retrouve en sous vêtements, assortis, évidemment. Mais bon faut pas rêver, ça n’ira pas plus loin, je compte bien les garder. Le mini streaptease est terminé. Je m’étale finalement sur le lit, de manière beaucoup moins sensuelle. Sur le côté, une main pour soutenir ma tête, je le regarde, amusée. « Ça va ? Je ne t’ai pas traumatisé j’espère. »

« Ouais bah si la production me sanctionne, je te ferais tomber avec moi. » Il ouvre grand la bouche, feintant d'être outré. « Tu oserais ?! » Bien sur qu'elle oserait. Elle va même ne pas se gêner. Elle a la dent dure Amy. Bref, de toute façon la question ne se pose pas puisqu'en réalité, il a accès à la maisonnette perchée. Et s'ils sont là, c'est à cause de cette foutue pluie qui les a complètement trompés. Alors naturellement, Ulysse ôte son tee-shirt, parce que c'est désagréable le tissu mouillé qui colle sa peau. Et s'ils doivent attendre, autant que ce soit dans de bonnes conditions. De toute façon lui il a le droit de se déshabiller vu qu'il n'a finit que troisième dans les mecs les plus sexys. « Ouais, toi tu ressembles à rien ! » Il lui tire la langue, absolument pas vexé. Il s'en fout de ressembler à rien d'abord ! « Je préfère ressembler à rien qu'à... qu'à... un fantôme ! » Bouh la répartie ! C'est pas bien de mentir en plus, mais il a entendu ça une fois. Dior qui comparait Amy à un fantôme, il croit se souvenir donc il l'utilise maintenant. En même temps, qu'est-ce qu'il pouvait dire sur Amy ? C'est la candidate la plus sexy à ce qui parait, donc il peut rien dire. Mais bon, il lui conseille quand même d'enlever ses vêtements parce qu'avec, il risque de lui sauter dessus, et c'est pas ce qu'elle veut n'est-ce pas ? « T’as raison, je ne voudrais pas courir le risque. » Il esquisse un sourire victorieux et la regarde un instant. Sauf qu'elle part dans un délire de strip-tease, auquel il adhère tout de suite évidemment. Il croise les bras, ferme les yeux en bougeant sa tête de haut en bas sur la musique qu'elle fredonne. Elle tourne autour de lui, posant sa main sur son torse et il fait semblant de frissonner, ou peut-être uqe c'est vrai qui sait. Puis lorsqu'il la sent détachée, il rouvre les yeux. Il a raté tout le spectacle, mais c'est peut-être mieux ainsi. « Ça va ? Je ne t’ai pas traumatisé j’espère. » « Bah justement, j'avais un peu peur de cette éventualité donc j'ai fermé les yeux. » qu'il fait avec un sourire taquin. « En fait, tu devrais te rhabiller, t'es plus sexy comme ça ! » qu'il fait avec un léger rire. Bon allez, il va pas lui faire le coup à chaque fois la pauvre. Bon, c'est quand même vrai, il savait pas que ses sous-vêtements seraient comme ça aussi. « Je pensais que t'avais ta vieille culotte de grand-mère et tout le tralala moi ! » qu'il se justifie, l'air penaud. C'est pas sa faute. Puisqu'elle est sur le lit, lui il s'assit une chaise un peu plus loin. « Tu crois qu'il y a un truc à bouffer ici ? » qu'il demande en cherchant dans les placards.

« D’après toi ? » Evidemment que j’oserais. Pas question de tomber toute seule, non non. Mais bon de toute façon ça va, il a le droit d’accéder à la pièce. Sinon on se serait déjà fait engueuler. A moins que la production ne dorme, mais bon généralement ils sont le plus réactif dès qu’il s’agit de sanctionner. Monsieur se désappe, je dis que de toute façon il ne ressemble à rien. Mensonge évidemment, m’enfin je ne vais pas dire qu’il est attirant aussi, et puis quoi encore. « Je préfère ressembler à rien qu'à... qu'à... un fantôme ! » Alors ça c’est de la répartie ou je ne m’y connais pas. Un fantôme…Pourquoi il me parle de fantômes ? Aucune idée. Faut croire qu’il a rien trouvé d’autre. « Aaaargh, touché » Que je fais en plaçant ma main sur le cœur, et faisant une grimace de pseudo souffrance. Comme si sa remarque venait de faire mouche, et me blesser. Bref, l’heure est au streaptease, oui oui. Je suis d’humeur joueuse. Mais le bonhomme choisit de fermer les yeux. Petit joueur. Cela en serait presque vexant même. Ou alors il préfère éviter la tentation. « Bah justement, j'avais un peu peur de cette éventualité donc j'ai fermé les yeux. » Tss. « T’as raté le meilleur en plus, j’ai fais un streap intégral. » C’est cela. En attendant, vl’a qui me dit que finalement je ferais mieux de me rhabiller, parce que c’est pire maintenant. Oui bah c’est trop tard. « Je pensais que t'avais ta vieille culotte de grand-mère et tout le tralala moi ! » Non mais genre, il m’a bien regardé ? « T’as cru quoi ? Faut être prête à toute éventualité ! »  Non mais c’est le tue l’amour la culotte de cheval. Je suis même épilée, c’est fou hein. « Mais je comprends que tu sois troublé, c’est pas souvent que tu dois voir une femme à moitié nue » Aussi magnifique que moi encore moins. Il cherche à bouffer. C’est une chambre, pas une cuisine. « Je crois pas, et puis si y avait de la bouffe, les derniers qui sont venus ont du tout rafler. » Je m’enroule finalement dans le drap, recouvrant ainsi mon corps. « Là c’est bon, tu peux de nouveau me regarder sans risques. » J’ai quand même noté qu’il est parti s’installer sur la chaise, éloignée, alors que d’habitude il serait plutôt du genre à faire son chieur et squatter le lit en même temps, prendre toute la place tout ça.

« D’après toi ? » D'après lui... Oui, elle n'hésiterait mais alors pas une seule seconde. Faut dire ce qui est, Amy a l'esprit vengeur. Lorsqu'on lui fait une crasse, elle, ce qu'elle fait c'est pas juste lui redonner, c'est lui redonner puissance dix. Hm, heureusement pour lui que toute cette histoire est fausse donc. Il enlève ses vêtements, elle lui dit qu'il ne ressemble à rien, en retour il dit qu'elle ressemble à un fantôme. En soi, rien de nouveau sous le soleil, ils se chamaillent comme d'habitude. « Aaaargh, touché » Il prend un air victorieux, puis finit par lâcher un rire. C'est pas comme si elle était du genre à prendre en compte les attaques sur son physique. Pourtant il a déjà essayé hein, la dernière fois il l'a traité de grosse. Finalement, Amy se décide à se déshabiller elle aussi, mais en lui faisant un strip-tease. Strip-tease qu'il ne voit pas puisqu'il ferme les yeux, parce qu'il a peur d'être traumatisé, évidemment. « T’as raté le meilleur en plus, j’ai fais un streap intégral. »« Le meilleur... ou le pire ? Parce que les sous-vêtements, ça aide bien pour les seins et les fesses qui tombent hm. » qu'il lâche en toute innocence. Peut-être bien qu'un jour, il va s'en prendre une qui sait. En parlant de sous-vêtements, il pensait -faussement- qu'elle portait des vieux sous-vêtements de grand-mère, mais non. « T’as cru quoi ? Faut être prête à toute éventualité ! » Ah ben oui, il imagine bien. Bon d'accord, même lui qui ne couche jamais a de beaux sous-vêtements. Faut dire aussi que c'est plus simple pour les mecs, un boxer et c'est réglé hein. . « Mais je comprends que tu sois troublé, c’est pas souvent que tu dois voir une femme à moitié nue » Elle marque un point mais heureusement qu'elle a précisé le "souvent" parce que si elle avait sous-entendu jamais, c'était complètement faux ! Elle le voit vraiment comme quelqu'un de très sage en fait. Bah qu'elle se détrompe ! « J'ai déjà pu détailler toute l'anatomie féminine, chez une ancienne petite-amie et... c'est pas pour m'avancer, mais elle était mieux roulée que toi. » qu'il siffle, d'un air mesquin. Bon, il n'a pas non plus pu détailler Amy comme il a détaillé le corps de sa petite-amie mais de ce qu'il voit... c'est Morgane qui gagne. Ulysse taquine encore et encore son ex-partenaire chéri, pendant qu'il ouvre quelques placards par curiosité. Hm, aucune bouffe. N'y en a t-il pas ici ? « Je crois pas, et puis si y avait de la bouffe, les derniers qui sont venus ont du tout rafler. »« Je pensais que c'était le truc des amants ici, qu'il y aurait du chocolat, des fraises et de la chantilly que j'aurai pu dévorer sur ton magnifique corps... Je suis déçu tiens. » Voilà, il se rattrape comme il peut. Pendant ce temps, elle se couvre du drap. Bon bah ce sera pas aujourd'hui qu'il pourra la dévorer. « Là c’est bon, tu peux de nouveau me regarder sans risques. » Il la regarde donc, avec un sourire puis finalement, vient sauter sur la place d'à côté. Il regarde au plafond, l'air songeur. « Tu veux que je te raconte tout ce que j'ai fais avec une fille pour le moment ? » Il y pense, maintenant qu'il a un peu parlé de ça. Hm, il pense qu'elle va vraiment avoir un regard nouveau sur lui après ses confidences.

« Le meilleur... ou le pire ? Parce que les sous-vêtements, ça aide bien pour les seins et les fesses qui tombent hm. » Le petit saligaud. Mais bon c’est vrai que ça peut aider. M’enfin je n’en suis pas encore au stade de devoir tricher. Je suis jeune, sportive de surcroît, alors tout est encore ferme. Et je compte bien veiller à ce que ça reste ainsi le plus longtemps possible. Tout n’est question que d’entrainement. « Tu peux toujours venir vérifier par toi-même… » Que je dis dans un petit sourire. Je me dis qu’il doit être troublé le petit, ce genre de situation ne doit pas lui arriver souvent. Pas que je pense qu’il n’ait jamais vu de femme nue, je me doute bien que ça soit le cas. D’autant qu’il avait fait certaines révélations l’autre jour, comme moi il ne serait pas aussi sage que ça. Abstinent oui, mais à un certain point. « J'ai déjà pu détailler toute l'anatomie féminine, chez une ancienne petite-amie et... c'est pas pour m'avancer, mais elle était mieux roulée que toi. » Des baffes se perdent, je vous jure. En attendant, c’était tout à fait possible que sa petite amie soit mieux roulée que moi. Je ne suis pas non plus énormément fournie au balcon, même si je n’ai pas à me plaindre. Je me satisfaits de ce que j’ai, c’est le principal. « Peut etre, mais était elle dôtée de ma merveilleuse personnalité avec ? » Alors là il peut pas en dire autant hein. Je suis la meilleure personne qui puisse exister sur cette Terre, ni plus ni moins. A quelques milliards de personnes près. Bref, le bonhomme cherche de la bouffe. Il se dit déçue de ne pas trouver du chocolat, de la chantilly, ou d’autres conneries dans le genre. Il l’aurait dévoré sur mon magnifique corps. Il essaie de se rattraper ou bien ? « Hm ça sera pour une prochaine fois alors, ce n’est que partie remise. » En y repensant, c’est vrai que ça serait le genre d’aliments auxquels on s’attendrait trouver dans la pièce. Peut être qu’il y en a, en cherchant mieux. Enfin bref, je m’enroule dans le drap, cachant ainsi ma plastique de rêve. Du gachis, je sais. Ulysse finit par me rejoindre du coup. Il me propose de me raconter tout ce qu’il a fait avec une fille jusqu’à présent. Oh bah si ça peut lui faire plaisir, mes oreilles sont loin d’être chastes, alors ce n’est pas ça qui va me gêner. « Vas y. Je suis curieuse de savoir ce que ta religion accepte ou non… » Ou se situe la ligne à ne pas franchir ?

« Tu peux toujours venir vérifier par toi-même… » Il la regarde un instant, se mord la lèvre inférieur avec envie d'un geste bien exagéré. Il préfère en jouer plutôt que la prendre au sérieux. Franchement avec ces deux-là, ça devient vraiment compliqué de savoir quand c'est sérieux et quand ça ne l'est pas ! « Nooon, je préfère fantasmer encore un peu, maintenir le mystère tout ça tout ça... » qu'il fait finalement avec un geste de la main, comme si elle devait remballer tout le matos. Puis en plus, il lui confie qu'il a déjà pu voir le corps d'une femme nue, et bien mieux roulée qu'elle ! « Peut etre, mais était elle dôtée de ma merveilleuse personnalité avec ? » Il serre les dents, balançant sa tête en faisant mine de réfléchir, tant la question est difficile. « Bon allez, j'avoue que de ce côté, elle ne t'arrivait pas à la cheville ! » Pas bien de dire du mal de ses exs Ulysse... surtout que c'est lui qui a mis fin à cette relation. Enfin, elle n'était pas non plus accro à lui de son côté non plus. Pourtant, s'il est sorti avec elle, c'est qu'il pensait à un moment ou un autre qu'elle pouvait être la femme de sa vie. Donc, si on part de ce principe, puisque Amy a une meilleur personnalité que Morgane, est-ce que ça veut dire que Amy pourrait être la femme de sa vie ? Oulààà, raisonnement erroné, y a un truc qui cloche parce que la conclusion est pour le moins bizarre. Il parle ensuite de bouffe, parce qu'il a faim hm. Chocolat, chantilly et compagnie qu'il pourrait manger sur le corps de son ex-partenaire. C'est con, y a plus rien. « Hm ça sera pour une prochaine fois alors, ce n’est que partie remise. » Ah ben oui, ce sera pour une prochaine fois. Finalement il se pose à côté de la candidate, et est prêt à lui confier certaines choses sur ses relations. Disons qu'ainsi, elle le connaitra sur un nouveau jour. « Vas y. Je suis curieuse de savoir ce que ta religion accepte ou non… » Par où commencer ? « J'ai déjà... passer l'étape des préliminaires. » On l'a déjà... Il a déjà... Bref. Silas serait la bienvenue ici, histoire de pouvoir de dire de façon crue tout ce qu'il pense. D'habitude il n'a honte de rien mais ce serait mentir de dire qu'il n'est pas un peu gêné quand même. Bon allez, c'est Amy en même temps, il va pas la choquer. « Cunnilingus et fellation, j'entends. » qu'il fait d'un air détaché. Hm, où il en était donc. « Frotti-frotta... au cinéma, en boite, au lycée. » Et... et il va s'arrêter là en fait. Il pourrait hériter de l'award du plus pervers presque. « Bon, histoire que je sois moins gêné, tu peux me sortir une anecdote toi sur un de tes amants ? »

« Nooon, je préfère fantasmer encore un peu, maintenir le mystère tout ça tout ça... » Oui tout ça tout ça. « Tant pis pour toi. » C’est lui qui y perd. Mais bon je peux comprendre qu’il veuille conserver encore une part de mystère, en grand romantique qu’il est. Il me parle de son ex, décrétant qu’elle était mieux roulée que moi. Cette information n’était pas vitale, il aurait pu s’en passer. « Bon allez, j'avoue que de ce côté, elle ne t'arrivait pas à la cheville ! » A propos du fait que si physiquement elle était soit disant mieux, rien ni personne ne peut égaler ma merveilleuse personnalité. «  Je le savais ! » Que je réplique pseudo victorieuse. Alors que n’importe quoi. D’autant que je m’en fou. Il n’y a pas de comparaison qui tienne. Et je suis très très loin d’être merveilleuse. M’enfin ça vous l’aurez surement compris qu’à chaque fois que je me jette des fleurs, c’est sur la plaisanterie. Parce que la vérité est toute autre. Je serais plus à me dévaloriser que l’inverse. Puis Ulysse veut me parler de ce qu’il a déjà pu entreprendre avec des filles par le passé. C’est un peu étonnant, parce que bon c’est un sujet assez intime, m’enfin si ça peut lui faire plaisir. Moi je ne vois pas d’inconvéniens à cela, et puis je suis curieuse de savoir jusqu’ou il est allé. « J'ai déjà... passé l'étape des préliminaires. Cunnilingus et fellation, j'entends. Frotti-frotta... au cinéma, en boite, au lycée. »   Au lycée…Gosh c’est à se prendre un coup de vieux. « Tu dois être un expert en la matière alors. » Vu qu’il ne peut pas aller plus loin… Et c’est un atout. Même si souvent de mon côté, l’étape préliminaire peut être zappée…Quand il est question de coup rapide, on va droit au but. Puis généralement les mecs que je me tape ne s’embarassent pas de tout ça…Beaucoup sont centrés sur leur propre plaisir, celui de la partenaire étant très secondaire…En même temps quand t’as rencontré la personne depuis 5 minutes t’as tendance à t’en foutre. Mais j’aime ça. Apprendre à découvrir le corps de l’autre, faire monter l’excitation…Sauf que c’est suivi de l’extase, alors que lui, ça doit être suivi de la frustration. « Mais c’est pas un peu hypocrite comme comportement ? Si tu peux te permettre un tel degré d’intimité avec une autre personne, je ne vois pas pourquoi la pénétration serait interdite… » Soit t’es abstinent, soit tu ne l’es pas, mais tu fais pas les choses à moitié. Sa religion accepte une petite pipe de temps en temps, mais le reste ah non tu vas finir en enfer ? « Bon, histoire que je sois moins gêné, tu peux me sortir une anecdote toi sur un de tes amants ? » Je souris. Qu’est ce que je pourrais bien lui raconter ? Euh… Il faut que je trouve quelque chose de racontable, parce que j’en ai beaucoup sinon. « Je suis sortie avec un mec un jour… Magnifique. Un charme fou. Il avait tout pour plaire… Mais quand il a été question de se mettre à poil…Patatra déception. » Je lui fais un geste équivoque, écartant le pouce et l’index pour lui montrer la taille. Tout petit. « Et bah pourtant il s’est révélé être un de mes meilleurs amants... » Comme quoi, tout n’est pas qu’une question de taille. « Tu vois, il faut pas que tu désespères » Que je rajoute, comme s’il en avait une petite lui aussi, et que je voulais le rassurer. Ça va je le taquine. D’autant que je n’en sais rien en vrai.