Tu n'étais pas bien con, Faust, mais tu étais tête en l'air. Lorsque tu avais vu Archie se ramener avec une valise, ça ne t'était même pas passé par la tête d'en prendre une, toi aussi. Alors tu te retrouvais sans rien à te mettre sur le dos, mis à part ce que tu avais la veille. C'est donc naturellement que tu te rends au dressing pour voir ce que tu pourrais piquer aux derniers candidats. Oh, ils ne t'en voudraient pas, si ? Tu étais certain que non. Une fois que t'y es, tu tombes sur Yityout. Ta Yityout. Tu n'avais malheureusement pas pu aller la consoler la veille, vu qu'elle s'était isolée, et que tu n'étais pas sûr que ta présence soit la bienvenue. Qu'importe, ton sourire restait toujours aussi grand lorsque tu la voyais. Alors... comme ça on fait des cochonneries avec Maxence et on me le dit même pas ? Tu ne peux pas t'empêcher de faire remarquer, avec un sourire taquin aux lèvres. Oh bon, tu ne lui en voulais pas réellement, elle n'allait tout de même pas te sortir ça sur twitter. Ça serait bizarre, hm.

Ce n'est pas la peine de mentir. Titi a beaucoup pleuré: de la sortie du plateau jusqu'à son couché. Elle n'a pas pu s'en empêcher, mais ça lui a fait du bien. C'est surtout un moyen de se lâcher, de se laver de toute sa déception... Alors se matin une fois levée, malgré ses yeux rouges et sa petite mine, elle va mieux. Beaucoup mieux même, parce qu'au final elle n'a pas à rentrer chez elle et qu'en plus Faust est là. Pleins d'anciens sont revenu et c'est marrant de les revoir. D'ailleurs, en parlant du loup, le voilà. Elle tourne sa tête vers Faust, alors qu'elle plie délicatement l'une de ses robes de soirée. Elle n'en a plus besoin maintenant. C'est là qu'il parle de cochonneries, de Maxence, qu'elle ne lui a rien dit. Elle baisse les yeux un instants en souriant, presque rougissant. Mais elle réagit rapidement quand même. Elle lui adresse une grimace en levant les bras. "Quoi ! Tu voulais que je te dis quoi? FAUSTYYYYYY t'es revenu ! Tu sais quoi? J'e me suis envoyée en l'air avec Maxou et c'était vraiment trop la folie !" En disant ça, elle s'était rapprochée de lui et elle l'avait attrapé par les bras pour le secouer. "Ou sur twitter alors? Mais ça aurait pas été très classe tu sais..." Elle lui dit, en se pinçant les lèvres. Déjà que la télé a peut-être tout passé, elle n'allait pas en plus se venter sur internet. Elle ne l'a fait avec personne et pourtant elle en a passé du "bon temps" à l'intérieur du nid. "Et puis non, c'est avec toi que j'ai fais des cochonneries ! Avec Maxence j'ai fais l'amour !" Qu'elle lui dit avec une petite grimace, rieuse, avant de s'éloigner de lui à nouveau. C'est vrai, Maxence n'est pas un pervers, mais Faust... Ca on ne sait pas... "Toi t'es un gros pervers !"

Et bien sûr, tu éclates de rire en entendant Yityish s'exclamer comme ça, à imiter la prétendue réaction qu'elle aurait dû avoir en te voyant. Alors tu hoches la tête, un sourire amusé aux lèvres. Oui, ça, par exemple, ça aurait été une parfaite manière de le dire. Ouais non... pas twitter. Ça serait vraiment bizarre, qu'elle te dise ça sur twitter. Enfin, après tout, pourquoi pas. Tu avais seulement envie d'être au courant de ce qui se passait, toi. Et puis tu finis par lever les yeux aux ciels, comme exaspéré. Oh, excusez-moi, mademoiselle Yityout a fait l'amour. Tu insistes bien sur les derniers mots, rien que pour la taquiner. Mais au fond, tant mieux pour elle, hm. Qu'elle fasse l'amour, qu'elle fasse. Ça ne pouvait lui faire que du bien. Et puis tu prends un air choqué lorsqu'elle dit que tu es un pervers. Mais arrêtez de dire ça, vous tous ! Qu'est-ce que j'ai de pervers, hein ? Rien, à ce que tu saches. Tss. Tu croises finalement les bras sur ton torse, prenant un air boudeur. Mais bon, ça dur même pas quelques seconde. Après tout, tué tais avec Yityish, pas avec Hitler. C'est nul que tu sois éliminée... mais.. .MAIS ! tu t'exclames, comme si tu avais eu une illumination, je suis là, moi ! ça compense, non ?

Il rigole. Elle rigole aussi. Elle se serait bien vu dire ça, vraiment, si ça n’avait pas été Maxence. Mais elle dodeline de la tête en levant le ciel. Comme si elle allait le lui dire comme ça, il est bête. Ce n’est pas parce qu’elle le fait devant des caméras qu’elle veut le crier sur tout le toit. Pas forcément que pour elle, non, Maxence voudrait peut-être pas que ça se sache… Mais elle tient à mettre les points sur les « i » : elle a pas fait de cochonnerie avec le blond. Sauf qu’il se moque. Elle le regarde alors boudeuse, en fronçant les sourcils. Il peut se moquer, mais ça fait une grosse différence, même s’il ne la voit pas. Elle croise les bras, en haussant un sourcil. « Tu te moques toujours en tout cas ! » Pervers ! Oui, un pervers parce qu’au lieu de lui demander un million de choses sur ce qui a pu lui arriver depuis qu’il est parti, il a fallu qu’il lui parle de son batifolage avec le blond. Comme si elle n’avait que ça d’intéressant à dire. Elle ouvre la bouche pour lui répondre, mais en fait elle ne sait pas quoi dire. Il a rien de pervers en soit, mais c’est comme ça. « Bah ! Ah !... Tu penses qu’à ça quand même ! » Elle est assez mal placée pour dire ça en vérité, mais ce n’est pas grave. Elle le dit. Mais la seconde d’après, il lui dit qu’il est en quelque sorte son lot de consolation quoi, pour avoir été éliminé. « Je trouve aussi… » Qu’elle dit, en baissant un peu sa tête. Même si c’est passé, elle ne peut pas s’empêcher de trouver ça un poil injuste. Enfin comparé à Esteban quoi. Mais elle relève immédiatement sa tête. « Oui t’es là, mais nan ! Tu m’as porté malheurs ! Quand t’étais pas là je faisais de bons scores, mais quand t’es là je me fais éliminer ! » Qu’elle dit comme ça, sans vraiment réfléchir. À la base c’était pour rire, parce qu’elle feignait d’être en colère, mais elle se rend compte que c’est assez méchant alors elle pose ses deux mains sur sa bouche. « Je voulais pas dire ça. Je voulais que tu reviennes oui… » Elle fait une petite mine triste qui arrange toujours tout, avant d’aller de nouveau vers lui pour le prendre dans ses bras. « Tu compenses vraiment tout tu sais ! Et du coup je m’en fiche d’être éliminée, parce qu’en plus t’es le plus beau des cadeaux ! » Qu’elle dit avec un petit sourire, en papillonnant des cils. « Et t’es tellement un beau cadeau que quand on va sortir d’ici et que j’aurai revu mes parents et ma famille et mes amis, et bah tu m’inviteras chez toi ! » Elle fait un grand sourire. Obligé.

Et toi, tu lèves les yeux aux ciels quand Yityish te dit que tu te moques toujours. Le pire, c'était que tu ne t'étais jamais moqué d'elle, jamais. Sinon tu l'assumerais, et tu le dirai clairement, qu'on soit clair, hm. Non, tu ne faisais rien de tout ça, toi. Ce n'est pas se moquer, je te taquine, c'est tout. que tu lui expliques en souriant. Qu'elle fasse l'amour ou des cochonneries avec Maxence, tu t'en fichais pas mal, en soi. Tu te rappelais seulement du sale état dans lequel la jolie blonde était lorsqu'il avait dit qu'il ne pourrait pas tomber amoureux d'elle, ou un truc du genre. Apparemment, tout le monde pense que tu es un pervers, et Yityish se rajoute dans le lot. Tu ne voyais vraiment pas en quoi tu étais un pervers, franchement. Alors forcément, tu souffles. Non mais n'importe quoi ! Et puis on parle de toi, hm ? Si tu étais un pervers parce que "tu y pensais tout le temps", alors Yityish était la plus perverse de vous deux.  Qu'importe, t'es triste pour son élimination. Tu voulais qu'elle aille loin, toi. Tu la voyais déjà en final et tout, d'ailleurs. Et puis tu ne sais pas trop comment t'es censé prendre ce qu'elle te dit là. Boh, tu te vexes pas, toi, Faust. Mais ça restait assez méchant quand même. Quoi ? Tu insinues que c'est de ma faute ? tu ouvres grand la bouche, non mais oh. D'abord tu étais un pervers, et ensuite tu engendrais son élimination... non non non. N'importe quoi. Puis finalement elle te prend dans ses bras, tentant de réparer sa gaffe. Ouais c'est ça, rattrape toi... J'ai intérêt à être la plus belle chose qui te soit arrivée. tu finis par dire en riant, et en la serrant un peu plus dans tes bras et tu déposes un baiser dans ses cheveux. Tu verras, tu voudras plus jamais partir de chez moi après ! Enfin de toute façon je te séquestrerai !