T’es arrivé pendant la nuit. C’était un peu la surprise, en fait, mais puisque tes soucis se sont apaisés, t’as trouvé ça bon de revenir ici et repasser du temps avec ces personnes avec qui tu vivais tous les jours de la semaine. Du coup, t’as fait ton retour dans la nuit d’hier à aujourd’hui, et ce matin, tu te réveilles tout doucement. Ca t’fait bizarre, d’être dans le nid à nouveau, tu pensais pas que ça arriverait à nouveau un jour. Mais t’es dans le lit dans lequel t’as dormi pendant plusieurs semaines, et avec ces gens que tu connais plus ou moins. Et puisque t’es revenu, tu dois quelques explications à certaines personnes. Parce que oui, t’es parti comme un coup de vent, sans prévenir qui que ce soit et tu te dis que les personnes dont tu étais proche ont du se demander pourquoi t’avais pris cette décision. Si t’avais déjà retrouvé Medhi, la deuxième personne que tu souhaites voir, c’est Tifenn, et t’as déjà ta petite idée d’où la trouver. Alors, tu te lèves, et tu pars prendre une douche, assez rapidement. Tu t’éternises pas sous l’eau, nan. Tu sors, tu t’sèches rapidement, et tu restes de longues minutes pour te coiffer. Tu sais pas pourquoi, mais t’as ce besoin d’être présentable. Du coup, tu t’appliques pour avoir une coiffure parfaite, avant de rejoindre le dressing et t’habiller. Tu mets une petite chemise, ainsi qu’un jean noir. Comme si t’allais à un entretien d’embauche. Mais nan, tu vas juste à la bibliothèque, et une fois devant la porte, tu prends une grande bouffée d’air. Et finalement, tu pénètres dans la pièce, ton regard se baladant dans la pièce avant de se poser sur Tifenn, qui est assise avec un livre. Tu souris. « Je savais que je te trouverai ici. » Tu la regardes, t’as toujours ton sourire figé sur le visage, parce que ça t’fait plaisir de la revoir. Et doucement, tu t’avances, enfonçant tes mains dans les poches, tellement t’es gêné. Tu sais même pas comment elle va réagir. « J’tiens à m’excuser pour mon départ, j’ai pris le temps de m’expliquer à personne et c’est pas bien de ma part, j’espère que tu ne m’en voudras pas.. » Et tu passes ta main dans tes cheveux, nerveusement. Parce que t'as peur de sa réponse.