GIOANOUCHKACESARLUCYPENNYZIYANSIDKARLAACHANAALYCRISTOPHERRHEA
FAWNGOLSHIFTEHLINADASHRICHARDBASTIANLEONJOAQUIMMAZEJULIETTEULISESTIMEO
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

Partagez
 

 i'm a sinner i'm a saint ~ 03.11, après le prime

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Paloma

Paloma
MESSAGES : 1259
AGE : 37
LOCALISATION : madrid/toulouse
EMPLOI : ex-actrice (porno) en reconversion, diplômée d'histoire de l'art
CITATION : c'est très joli, la vie. Mais cela a un inconvénient, c'est qu'il faut la vivre.
JUKE BOX : sia ~ chandelier ; arctic monkeys ~ do i wanna know ; imagine dragons ~ radioactive ; natalie imbruglia ~ torn ; the kooks ~ naive ; louise attaque ~ j't'emmène au vent ; ghinzu ~ high voltage queen
POINTS : 520

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 148 725 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: (jaheim) (sacha)

i'm a sinner i'm a saint ~ 03.11, après le prime Empty
MessageSujet: i'm a sinner i'm a saint ~ 03.11, après le prime   i'm a sinner i'm a saint ~ 03.11, après le prime EmptyLun 3 Nov 2014 - 23:06

Paloma a l'impression qu'elle va exploser et elle ignore encore pourquoi elle ne l'a pas fait. A quoi ça rime d'être toujours aussi conciliante, d'essayer de voir plus loin que le bout de son nez quand le reste du monde en est parfaitement incapable ? Ça la gonfle, en fait, d'éviter de juger quand les autres s'en donnent à coeur joie et la pilule amère de ce prime a du mal à passer. Elle a couché avec Isaac, d'accord. Ça peut faire s'interroger, très bien. Mais vraiment, est-ce que tout le monde s'affole quand Lou, Aaron ou Percy baisent ? Non. Mais bon, ce qu'elle est naïve, c'est normal ce sont des hommes. Des mecs qui enchaînent les conquêtes en circuit fermé ça fait forcément d'eux des héros, des mâles alpha alors qu'une fille qui a une aventure dans le même laps de temps est plutôt du genre salope sur qui tout le monde est passé sauf le train, pardon. Paloma a halluciné en entendant le bilan détestable de Percy ou les questions débiles d'Alix ou juste la rubrique d'Akela. Y'a ça, y'a les réactions d'Aaron et Percy - ouais encore lui décidément -, y'a l'activité merdique et son choix merveilleux entre distribuer des voix contre - incluant sa propre équipe - ou bien des nominations d'office. Y'a le départ d'Isaac, aussi. Même si elle aurait pu avoir envie de s'époumoner contre lui pour l'ensemble de son oeuvre, elle doit bien reconnaître que même en sachant - depuis le début -, il lui a jamais autant manqué de respect alors qu'on peut pas dire que c'est le plus fin du coin n'est-ce pas. Le prime s'achève et Paloma avise Isaac qui s'avance pour raconter des conneries à coups de bite et queue. Elle a envie de l'engueuler, de le secouer, mais elle maintient la soupape de sécurité encore un peu parce qu'il se barre. Il se barre et c'est même pas contre lui qu'elle qu'elle a la rage, c'est contre un peu tout le monde et surtout contre elle de pas être fichue de les envoyer chier quand ils mériteraient pas mieux. Elle le serre un peu maladroitement dans ses bras dans une étreinte affectueuse qu'elle lui aurait jamais accordé dans le cadre du nid et lui souffle d'arrêter de jouer au con comme seul message d'adieu. C'est pas vraiment Isaac qu'elle étreint, c'est le gosse de huit ans dévoré par le système qu'elle a envie de prévenir qu'il va devenir un gros con et que c'est pas trop tard pour amorcer la marche arrière. C'est pas parce que sa mère l'a jamais aimé qu'il est obligé de se confiner dans ce schéma mais ça, elle le garde pour elle. Paloma se permettrait pas ce genre de réflexions, même si elle est persuadée qu'Isaac pourrait être autre chose, s'il le voulait. Elle le voit parfois, l'éclair de prévenance qui frappe et s'en va. Sauf qu'il en a pas envie. Et c'est pas grave, c'est pas elle, c'est pas sa vie, c'est pas comme si elle comptait le revoir ou qu'ils étaient amis. C'est juste con, en fait. Paloma se dérobe à l'effervescence qui règne toujours après le prime parce que de toute façon, elle brille pas vraiment. Tout le monde tire la gueule, tout le monde a passé un prime merdique et elle a pas envie de retrouver le nid. Elle bifurque vers le jardin et se laisse choir sur une balançoire, comme une môme. Elle a besoin de se calmer, en fait. De relâcher un peu la pression qu'elle emmagasine toujours sans jamais la laisser s'échapper et qui va finir par la rendre inflammable. Par la consumer dans un coup d'éclat mal armé qui fera mal. A elle, mais surtout aux autres alors qu'ils y seront p'têtre pour rien, parce que toutes les colères jamais éclatées ne leur seront pas destinées. Mais c'est comme ça. Paloma n'en est pas encore là. L'air frais lui fait du bien, un peu, et la solitude aussi. Elle se balance doucement, sa robe presque remontée jusqu'aux hanches pour impulser de larges mouvements de jambes, quand elle avise la silhouette de Tilda qui déambule dans son champ de vision. L'espagnole a bien perçu que le prime l'a pas épargnée elle non plus. Elle n'a pas été très attentive aux autres, elle doit bien l'avouer, mais assez pour noter l'absence de son partenaire ou même les traits de l'italienne, fugacement. « Tu fuis l'ambiance merdique du prime ou tes camarades ? » balance sobrement Paloma en posant des prunelles concernées mais plus dures que d'habitude sur Tilda. Entre noujs, elle pigerait les deux raisons.
Tilda

Tilda
MESSAGES : 1580
AGE : 37
LOCALISATION : CHICAGO, USA.
EMPLOI : INFERMIERA E MAMA.
JUKE BOX : KENDRICK LAMAR - FRANCK OCEAN - CHOPIN - INXS - MJACKSON - BEYONCE - MADONA - THE CLASH - PATTI SMITH
POINTS : 509

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE: (LOULOU 4 EVER) GHIKA.

i'm a sinner i'm a saint ~ 03.11, après le prime Empty
MessageSujet: Re: i'm a sinner i'm a saint ~ 03.11, après le prime   i'm a sinner i'm a saint ~ 03.11, après le prime EmptyMer 5 Nov 2014 - 0:21

Il est partit. Pas vraiment pas physiquement, mais il est parti. Je sens cette barrière qu’il y a déjà entre nous deux à partir du moment où il a décidé de quitter le plateau alors qu'il savait très bien que j'avais besoin qu'il soit là pour le moment fatidique, pour pouvoir enlacer ses doigts quand on apprendra s'il resterait ou pas. J'étais en colère contre lui, contre moi-même et peut être encore un peu contre Percy, mais surtout contre lui. Parce que quand le dénouement se fait attendre et que mon cœur se serre tout de même quand je n'entends pas son prénom dans les premier sauvé et bien je ne trouve sa présence et je me sens tellement seule que j'ai l'impression que tout devient froid autour de moi. Je crois comprendre que c'est lui rendait cette aventure si fun, si chaleureuse, si pleine de vie pour moi. Notre relation est complexe, on est comme des amoureux sans le sexe et le sentiment d'appartenance. On est plus que des amis, plus que de la famille. On est simplement nous, un reflet à sa propre personne, un écho salvateur quand on arrive à un moment de sa vie ou tout nous semble si compliqué. Dès le départ je lui a laissé ma confiance et mon affection. Parce que je savais que c'était entre de bonne mains. C'est Lou, c'est moi, on est pareille. Peut être trop, on est cassé lui et moi et je me rend compte que pensé qu'il pourrait y faire quelque chose était stupide. Les personnes cassé ne peuvent se réparer mutuellement, elle ne font que rendre les dégâts plus important. Il reste, j'entends son prénom qui précède celui d'Isaac éliminé ce soir. C'est égoïste mais je n'arrive même pas à être désolé pour lui, alors que j'appréciais sa présence. Pire encore je ne sais pas si je suis déçut du résultat pour Lou ou soulagé. Une partie de moi se dit que ça aurait été plus simple s'il était partit ce soir, on était peut être pas fait pour se rencontrer. Pas de manière si brutale, pas dans un environnement aseptisé où chaque émotion est multiplié par dix. J'embarque quelques petit fours que j'enroule dans une serviette en papier. Je me tord dans tous les sens pour arrivé à retirer la bride de mes sandales à talon. J'en peux plus de ces chaussures, j'en peux plus de cet endroit fermé où toutes les mauvaises humeurs semble tourné en rond et s'imprégner de chacun d'antre nous. J'aimerais embarqué une bouteille de champagne et me saouler toute seule, mêlant le salé de mes larmes au millésime ambré. Mais je suis enceinte. Et moi qui commençais à m'y faire, moi qui avait décidé que je pouvais le faire que je pouvais avoir cet enfant, que j'en étais capable. Je commence à me dire qu'à la façon que j'ai dé détruire toutes les personnes qui me rencontre je risque de vraiment lui faire du mal à ce bébé. Alors forcément je me mets à tout reconsidérer et j'ai l'impression de faire un énorme bon en arrière. C'est frustrant parce que je commençais à entrevoir un futur heureux parsemé de couches de tétines et des nombreux cadeaux qu'enverrait tonton Lou. Je quitte ce bâtiment austère pour me rendre je ne sais trop où. Loin, juste loin de cette ambiance morbide, loin du lieu du crime. Mes pieds entre en contacte avec l'herbe et j'ai presque l'impression que ça ira mieux, pourtant tout au fond de moi j'ai la sensation que tout ne fait que commencer. J'ai toujours eu ce genre de certitude, ce genre d’intuition et rarement je me trompe. Je me fraye un chemin jusqu'au jardin, mes petits fours dans une mains et mes chaussures dans l'autre. Mon regard se pose sur la silhouette svelte de Paloma, j'ai souvent l'impression qu'elle va s'envoler quand je la regarde. Elle et son petit corps élancé. J'arrive à sourire à sa remarque. Je crois que j'ai pas été la seule à me faire dézinguer lors du prime. J'avoue que je n'ai pas du tout remarqué ce qui avait pu se passer pour d'autre, j'avais juste eu la sensation que l'ambiance était merdique, comme un nuage qui gronde avant l'orage. Je lance mes chaussures et m'installe sur la balançoire à coté de la sienne. « Les deux. » J'énonce simplement en lui tendant les petits fours que j'ai défait de leur prison de papier. Je la regarde, elle ne va pas bien je le sais, ça se voit. Mais ma capacité à aider les gens quand je me sens mal est nulle. Alors je vais pas lui poser de question. « Je voudrais tellement pouvoir me saouler. » Je lui dis en croquant dans un petit four pas trop dégueulasse. « Pourquoi t'as arrêté le porno ? » Je lui demande sans prévenir, c'est une question qui me trotte dans la tête depuis un moment. Je juge pas, elle fait bien ce qu'elle veut comme métier. Et puis franchement ça me fait bien rire les types qui jugent les nanas qui font ce genre de films, ils la regardent comme si c'était une pute un peu comme Lou tout à l'heure... mais en réalité ils sont bien content qu'il existe des nanas comme Paloma. Ou des nanas comme moi, j'aurais très bien pu me lancer là dedans aussi, ouais j'en aurait été capable.
Paloma

Paloma
MESSAGES : 1259
AGE : 37
LOCALISATION : madrid/toulouse
EMPLOI : ex-actrice (porno) en reconversion, diplômée d'histoire de l'art
CITATION : c'est très joli, la vie. Mais cela a un inconvénient, c'est qu'il faut la vivre.
JUKE BOX : sia ~ chandelier ; arctic monkeys ~ do i wanna know ; imagine dragons ~ radioactive ; natalie imbruglia ~ torn ; the kooks ~ naive ; louise attaque ~ j't'emmène au vent ; ghinzu ~ high voltage queen
POINTS : 520

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 148 725 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: (jaheim) (sacha)

i'm a sinner i'm a saint ~ 03.11, après le prime Empty
MessageSujet: Re: i'm a sinner i'm a saint ~ 03.11, après le prime   i'm a sinner i'm a saint ~ 03.11, après le prime EmptyVen 7 Nov 2014 - 20:42

Paloma s'est isolée pour ne voir personne. En fait, ça fait deux semaines de suite qu'elle ressent le besoin viscéral de fuir après le prime sauf que les raisons divergent. La dernière fois, elle se noyait dans sa tristesse jusqu'au naufrage et cette fois-ci c'est plutôt la colère qui gronde. Pourtant elle accepte relativement bien la présence de Tilda. Elles ne sont pas proches mais pourraient l'être, au fond. Elles se ressemblent un peu, même si l'italienne est plus volcanique qu'elle, plus forte aussi. Semaine après semaine Paloma a l'impression que Tilda se révèle, se fendille et montre qu'elle est bien plus vulnérable que tous le croit – elle la première. C'est un comportement qu'elle peut comprendre et parfois Paloma aimerait bien lui tendre la main sauf qu'elle sait par expérience que quand on va mal on n'a pas envie de le partager parce que souvent ça n'fait qu'empirer. Surtout ici dans un environnement aussi singulier qui fait que tout est amplifié, déformé, plus intense et aussi plus dur. Et puis elle est entourée la Tilda, entourée des personnes que Paloma ne connaît pas vraiment d'ailleurs comme si elles évoluaient dans deux cercles différents, deux réalités parallèles qui se frôlent et s'effleurent mais ne se mélangent pas franchement. C'est peut-être l'occasion, ce soir, si seulement elles tiraient pas autant la tronche en rongeant leur frein. Elle répond à son sourire par un autre, même pas forcé, qui l'invite à s'asseoir près d'elle, qui l'accueille dans sa bulle même s'il y fait froid et qu'on n’y est pas vraiment bien. Paloma détaille avec une délicatesse prévenante le visage de Tilda et ça la calme un peu, de la voir mal. Non pas qu'elle parce qu'elle en tire une quelconque satisfaction ce serait une connerie que de penser ça. C'est juste que se concentrer très fort sur la douleur de quelqu'un, essayer de l'épancher ou de la chasser, ça l'aide à oublier la sienne qui finit par s'enterrer jusqu'à la prochaine fois comme un scorpion dans le sable. Paloma cesse de se balancer comme si chaque impulsion avait le pouvoir de la rendre plus légère, délestée des mots qui font mal et elle attrape entre ses doigts délicats un petit four. Elle grignote, elle picore comme un moineau et s’amuse à découper le feuilleté en dizaines de minuscules morceaux, à la mesure de son estomac noué qui ne laissera pas passer davantage. Absorbée par sa tâche malgré l’obscurité relative des lieux, elle relève la tête seulement quand la voix rauque de l’italienne l’en extirpe. Tilda voudrait se soûler et elle, elle découpe un petit four comme elle aurait aimé en découper certains ; chacun sa méthode. « C’est con j’ai même pas pensé à piquer une bouteille » note sa petite voix feutrée, un peu enrouée à cause de la faible maîtrise que Paloma essaye d’avoir sur elle, sur son timbre tout doux qui se rebiffe et qui lui aussi aimerait gronder, grogner et même mordre un bon coup. Paloma n’a pas le réflexe de l’alcool. Elle n’a jamais été de ces fêtards invétérés qui se mettent minable plusieurs fois par semaine et dans l’aventure, les premières semaines, elle n’a pas bu une seule goutte d’alcool. Parce qu’il le fallait, mais parce qu’elle le voulait bien aussi. L’alcool ne lui manque pas et généralement, Paloma n’a pas besoin de lui pour prendre des mauvaises décisions, laisser exploser sa tristesse ou juste s’oublier sur une piste de danse ou entre des bras accueillants. Tout ça, Paloma le fait très bien sobre. Le silence retombe et ni l’une ni l’autre ne le brise. Ca ne fait rien, ça lui va. La présence de Tilda lui suffit, elle se sent moins seule, moins échouée. Un naufrage, un tremblement de terre, une putain de tornade, c’est flippant quand on n’a personne avec qui la subir mais à deux, c’est moins pire, moins dévastateur aussi. La présence de Tilda, même silencieuse, même triste ou en colère, ça fait l’effet d’un baume au cœur. Sauf que ça dure pas et qu’une question qui lui file l’effet d’une décharge électrique vient s’abattre sur elle comme un orage d’été, violent et inattendu. Paloma déglutit péniblement sa bouchée qui a du mal à se frayer un chemin dans sa gorge sèche et repose sur Tilda des iris un peu déroutées. Non, sur son visage y’a aucune volonté d’enfoncer le clou, juste une curiosité sincère, languide. C’est pas évident pour elle, de parler de ça, c’est une période de sa vie qu’elle occulte délibérément parce qu’elle lui fait encore trop mal. Repenser à ça, à Aslam, à ses premières années de voyante gâchées par un pervers narcissique, ça la brûle, littéralement. Ca ravive une douleur apposée au fer rouge sur sa peau, partout où il a un jour fait glisser ses doigts, sa bouche. C’est dur, de se faire prendre pour une conne. C’est dur de tout offrir pour la première fois et de tomber de haut, d’un coup, sans rien à quoi se rattraper. Paloma, elle a cru toucher le ciel, les nuages et les étoiles. Elle a cru atteindre toutes ces conneries, son idéal et comme Icare, elle s’est brûlée les ailes au soleil de son exigence. Sauf qu’elle est pas tombée dans la mer, elle s’est pulvérisée sur un trottoir et personne n’a pu recoller intégralement son cœur en lambeaux et ses os en miettes. « Parce que j’ai quitté mon copain » qu’elle lance pour seule réponse. Paloma sait bien que ça ne veut rien dire, que ça n’explique rien en soit mais pour elle c’est déjà beaucoup. Parce qu’elle regrette de s’être épanchée dans son casting, sous l’œil intrusif du jury, sur ce genre de détails que personne ne connaît – ou presque – sur elle. A l’époque Aslam, Paloma était isolée. Sa famille ne le tolérait pas, ses rares amis de l’époque l’avaient mis en garde contre lui mais elle n’avait rien écouté, ni personne, allant jusqu’à s’éloigner de tous pour vivre sa passion vivace, son amour dévorant, tous ces sentiments qu’ils ne pouvaient pas comprendre, pas mesurer, pas juger. Il a été son tout et ça lui suffisait. « Je sais qu’en général c’est plutôt le contraire qui se produit, on arrête pour un homme, mais le mien était particulier » Particulier, quel drôle de nom pour le qualifier. Quel euphémisme, aussi. Mais Tilda peut pas lui demander de creuser, de déterrer ce qu’elle a de plus douloureux en elle pour lui servir sur un plateau. Pas maintenant. Pas ce soir. Parce que Paloma n’est pas certaine de supporter de devoir s’arracher le cœur pour lui en livrer toutes les éraflures, toutes les plaies profondes, toutes les crevasses qu’il a créées, entretenues comme autant de dégâts irrémédiables. « C’était pas vraiment une vocation de toute façon, plutôt un concours de circonstances » Elle est vague Paloma, elle élude de sa petite voix caressante tout en essayant de répondre un peu à Tilda, de pas la laisser derrière. C’est pas évident de jongler entre essayer d’ouvrir la porte pour la laisser entrer et cacher tout ce qui doit l’être à l’intérieur : la poussière, les tapisseries décollées, moisies, et les murs qui tombent en ruine. « Il est comment le père de ton bébé ? » qu’elle souffle en glissant sur son visage ses prunelles brillantes, sensibles, mais concernées. Paloma entre dans la ronde, elle lui pose une question qui lui ronge les lèvres depuis longtemps tout en ayant la décence d’éviter les sujets qui fâchent, ce soir. Elle n’évoque pas Percy, ni Lou. Ca lui semble correct, comme deal.

Contenu sponsorisé

i'm a sinner i'm a saint ~ 03.11, après le prime Empty
MessageSujet: Re: i'm a sinner i'm a saint ~ 03.11, après le prime   i'm a sinner i'm a saint ~ 03.11, après le prime Empty

 

i'm a sinner i'm a saint ~ 03.11, après le prime

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» call me a sinner, call me a saint, le 31/10 à 23h41 + (pia)
» still - 6 oct, après le prime
» i'm looking for freedom (04/02 - après le prime)
» BRAND NEW DAY ✗ le 02/07 après le prime.
» We all lose one another (Après prime)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FAKE LOVER :: Les différents chapitres :: Les chapitres :: CHAPITRE CINQ :: Saison 13 :: L'EXTÉRIEUR :: Jardin et terrasse-