Mon lit me manque. Je ne vais pas le cacher, mon lit me manque. Beaucoup, même. Ne voyez pas ça comme une sorte d'abandon, et ou du moins de désir d'abandon, loin de là, disons que, là, actuellement, mon dos est mort et je crois que vais pas tarder à en faire de même. Oh je sais que je me plains beaucoup et j'adore ça, en fait. Je pense que le pire n'est pas réellement le manque de confort, je pense plutôt que ma/mon camarade de chambre a été d'une lourdeur assez incroyable et surtout que je n'ai pas l'habitude de dormir avec des fauves. Parce que même si nous ne dormons pas dans le même sac de couchage, il me semble que la personne qui a dormit à mes côtés hier soir en veut à ma peau pour une raison que j'ignore encore et s'est acharné à me détruire les jambes coûte que coûte avec les siennes. Oh, je ne juge pas, je veux dire c'est une bonne idée et puis il l'a eue avant moi. Mais du coup je n'ai pas dormi beaucoup. Mais ça va aller, je pense. Je vais m'en remettre. Au pire, j'ose imaginer que si j'agonise là, au milieu de nulle part, une âme charitable voudrait bien appeler quelqu'un pour me sauver. Alors oui vous aurez remarqué que je me plains beaucoup mais également que j'en fais des tonnes pour pas grand chose, j'adore. Quoi qu'il en soit, je me suis dirigée vers ce qui semble ressembler à une table en bois, confectionnée tout spécialement pour l'occasion. Si ce n'est pas gentil, ça. Constatant qu'aucune chaise n'avait été amenée à cette table - ils ne rigolent pas quand ils disent "pas de confort", ici - j'avais été cherché un tronc d'arbre coupé qui gisait là pour m'en faire une chaise, et assez haut pour que je puisse atteindre le haut de la table. Alors vous imaginez bien que ce n'est pas avec mes bras de deux centimètres de diamètre que j'ai porté la "chose" ou même "fabriqué". Non non j'avais trouvé le tronc déjà dans cet état là et je l'avais poussé avec les pieds pour qu'il roule. En réalité, ce n'était pas si lourd. J'aime juste passer pour la victime. Quoi qu'il en soit, j'avais pris place sur ce large rondin de bois, donc, tout en mettant mon coude sur la table, la tête dans la paume de la main. Mon regard valsait sur le spectacle qui se jouait devant moi... pas grand chose. Au loin, quelques candidats déplaçaient des choses et d'autres faisaient à manger. À un moment donné, tellement claquée, mon regard se fixe sur le coin de la table et je suis dans mes pensées. Je pense à ce qu'ils peuvent bien être occupés de faire à manger parce que Dieu sait que j'ai faim donc je vais pas tarder à aller faire un tour par là-bas moi. J'étais tellement dans mes pensées que je manque de me cogner la tête sur le rebord de la table quand la voix d'un homme sur ma gauche me fait sursauter. « Waaaaaaah ! » on dirait que je me réveille. Oui c'est le bruit que je fais quand je me réveille. Arrêtez de juger, s'il vous plait, c'est vraiment pas sympa. Je me retourne vers la personne qui était à deux doigts de me payer de nouvelles incisives. « Désolée, j'étais dans les vapes. Tu disais ? » En fait je ne sais pas s'il me parlait personnellement mais vaut mieux être sûre, n'est-ce pas?

Sa nuit aura été courte, vraiment trop courte. Il n'a aucune idée de l'heure qu'il est mais il est sûr d'une chose malgré tout : c'est pas une heure pour se lever. Lamine n'avait pas prévu d'émerger aussi tôt, d'ailleurs en général quand on le croise au petit matin, il y a d'avantage de chance qu'il soit sur le point de commencer sa nuit que de débuter sa journée. Il va vraiment lui falloir retrouver un semblant de rythme normal, sinon il sera sans cesse en décalage avec ses camarades, et ça va pas le faire. On ne l'a pas respecté ce matin, certains ont trouvé le moyen de faire du bruit alors qu'il dormait, ce qui a évidemment contribué à l'extraire de son sommeil. Sauf qu'il n'aurait pas été contre le fait de dormir une ou deux heures de plus lui, hein, mais ça bien sûr ses camarades s'en fichent pas mal. Lamine est donc d'une humeur de chien, il a très peu dormi et ça risque de se ressentir sur toutes ses prises de parole au cours de la journée. S'il agresse quelqu'un, c'est normal, il ne faudra pas s'en étonner. Tout juste extrait de sa tente, il lui semble avoir repéré près de la table en bois une camarade qui pourrait bien être la principale responsable de son réveil. Il remarque qu'elle vient tout juste de s'installer, mais surtout, qu'elle est assise sur un tronc d'arbre. Or, elle aurait fait un boucan pas possible en ramenant ce dernier que ça ne l'étonnerait pas ! De toute façon, coupable ou non, il va bien falloir que quelqu'un fasse les frais de sa mauvaise humeur. C'est comme ça, quelqu'un doit payer, et ce quelqu'un ce sera donc cette demoiselle dont il ne connait encore rien, pas même le nom à vrai dire. D'un pas déterminé il vient se placer derrière celle-ci, les bras croisés contre son torse. Il se penche légèrement en avant pour formuler à son oreille « merci pour le réveil, hein. » mais sa camarade est de toute évidence dans la lune et ces quelques mots suffisent à la faire sursauter et revenir sur terre. Pire, elle se met à hurler et Lamine se prend tout en pleine tronche, un peu plus et elle le rendait complètement sourd. Elle se dit désolée, ah, encore heureux qu'elle le soit car d'abord le tronc d'arbre, maintenant les cris... ça commence à faire un peu beaucoup, tout de même. « barjot va ! tu m'as déchiré les tympans ! » s'exclame-t-il, et voilà qui risque de ne rien arranger à la mauvaise humeur déjà manifeste de Lamine. Elle lui demande de répéter, allons bon. « j'te disais merci de m'avoir réveillé. c'est bien toi qu'a trainé un truc sur plusieurs mètres par terre y'a quelques minutes, non ? » il n'attend même pas de confirmation en fait, pour lui c'est évident que c'était elle, elle pourra nier tant qu'elle le voudra ça ne changera strictement rien. « de toute façon j'ai décidé que c'était toi. la vérité, t'as trop une tête de coupable. » ajoute-t-il alors, tout en passant une main dans ses cheveux très emmêlés. Elle pourrait se faire pardonner en lui tendant un peigne sinon, ah oui, ça ce serait assez apprécié par contre.

Claquée n'est même pas un mot suffisamment fort pour décrire comment je me sens actuellement. Morte serait plus appropriée. Oui je me plains parce que je trouve que j'ai une vie compliquée. Bon, okay, j'abuse un peu. C'est pas si dramatique de dormir dans une tente. Disons que bon, j'ai un camarade de chambre casse-couilles qui ne me laisse pas dormir et quelque part c'est assez horrible. Mais je ne lui en veux pas, je comprends que ça puisse foutre des cauchemars à certaines personnes de vivre dans une tente alors qu'il peut y avoir des ours, des lions qui sait... juste à côté de nous. Oui des lions dans une forêt à Los Angeles. Normal. Ne jugez pas. Quoi qu'il en soit, maintenant que j'étais levée - bien que pas réveillée, hein, ne vous méprenez pas - et sachant pertinemment que me reposer dans le "lit" pour essayer de rendormir se conclurait pas un échec, je pris plutôt la direction de la table en bois. D'ailleurs, j'avais l'impression que quelqu'un l'avait laissée tomber du ciel et qu'elle avait atterrit là, tellement elle faisait tâche dans le décor. Mais, non, bien sur, je ne juge pas, je suis très contente que cette table soit là parce qu'elle me permet de me reposer légèrement en foutant mon coude dessus et mon menton sur ma main. Au préalable, j'avais été chercher un tronc d'arbre assez important - tellement important que j'ai du le faire rouler avec mes pieds - pour en faire un siège de fortune. Et je suis donc là, maintenant, le regard dans le vide, l'air un peu morte, donc. Je suis tellement dans les vapes que lorsqu'une voix masculine se fait entendre à mes côtés, ma réaction première est de crier un vieux cri du genre réveil difficile. Il m'a fait peur, le con. Enfin je dis le con.. je ne le connais pas mais j'imagine. Parce qu'il m'a fait peur, donc il est con, forcément. Bien. Je me retourne dans sa direction pour lui demander de répéter ce qu'il venait de dire étant donné que j'étais beaucoup trop ailleurs pour avoir compris - je pense qu'il l'aura remarqué en fait. Et là il me sort que je... lui ai déchiré les tympans ? J'arque un sourcil. « T'en fais des manières, toi. » Non mais. Sérieusement. Est-ce une attitude à avoir envers une dame ? Et puis je trouve qu'il abuse. Au pire c'est pas grave, des tympans ça se remplace. Enfin j'imagine. Au pire c'est pas mon problème tu sais. Et donc maintenant Monsieur continue de m'accuser d'actes absolument abominables puisque maintenant il me dit que je l'ai réveillé en déplaçant le tronc d'arbre. Si c'est moi ? Oui... sauf qu'avant même que je me prononce il m'accuse une nouvelle fois. "T'as trop une tête de coupable." J'adore. Il m'a déjà cerné. Il est plutôt malin, j'apprécie et je note, je note. « Yep. C'est moi. De rien au passage. » je souris. Bah quoi il m'a dit merci.. Peut-être s'attendait-il à ce que je m'excuse.. mais non, du coup. Parce qu'encore une fois j'avais essayé d'être le plus douce possible, c'est pas de ma faute s'il a le sommeil léger aussi hein.. Je le regarde, me mords l'intérieur de la joue l'air totalement ennuyée et agacée. Je pourrais aussi l'accuser de m'avoir sorti de mon rêve éveillé mais là tout de suite j'ai pas envie que ça dégénère en conflit parce qu'il est trop tôt. Pas trop tôt dans l'aventure, hein, trop tôt dans la journée. « T'es un mec ronchon mais t'as des trop beaux cheveux. Pas aussi beaux que les miens mais franchement, pour un homme, ça passe, je sais faire des compliments aussi des fois, hein, et c'est quoi ton prénom, sinon ? » Regardez comme j'essaye de me faire des connaissances dans ce jeu..

Faire tout ce bruit de bon matin, c'est un manque de respect pur et simple pour ceux qui aimeraient finir leur nuit. C'est déjà pas le top les tentes pour dormir et faire de bonnes nuits, donc Lamine et probablement d'autres postulants qui ne dorment pas beaucoup ces derniers jours s'en seraient bien passé. Car il ne peut pas avoir été le seul réveillé par ce boucan, c'est impossible à moins que les autres aient tous été shootés et gavés de somnifères. Non mais franchement, même lui qui se soucie rarement des autres, aurait respecté le sommeil de ses camarades et attendu une heure plus convenable pour déménager la moitié du campement. Elle lui confirme qu'elle est bien celle à cause de qui sa nuit a été avortée, et c'est tout sauf une surprise puisque sa culpabilité est écrite sur son visage. Lamine serre les dents, elle semble gentiment le provoquer et qu'on se le dise, c'est pas le jour. Il est d'une humeur massacrante donc, mieux vaut éviter de jouer à ce petit jeu-là avec lui. « j'sais pas encore comment, mais je me vengerai. voilà j'annonce, t'es prévenue. » Lamine, c'est pas franchement un modèle de maturité dans son genre mais il le sait, et l'assume. Pas pour rien que ses proches disent de lui qu'il est encore un vrai adolescent dans sa tête. Et là, il comprend pas trop parce que la nana le complimente sur ses cheveux - ouais, ça tombe comme un cheveu sur la soupe (paye ton jeu de mots) au point qu'il se dit qu'elle cherche peut-être à apaiser les tensions naissantes entre eux. Bon, faut avouer qu'elle a pas tort, ils sont canons ses cheveux à Lamine. Enfin, ça partait bien et puis... « euh t'as craqué toi, les miens sont carrément plus beaux que les tiens. » qu'il s'empresse de rétorquer quand elle lui sort cette énormité, pour reprendre aussitôt plus posément. « merci sinon. mais sois pas jalouse, tu peux pas rivaliser c'est tout. » il la gratifie d'un clin d'oeil au passage, se sentant tellement puissant sur le moment que rien ne semble pouvoir l'atteindre. Là-dessus il se rend compte qu'il ne connaît pas le prénom de sa camarade, mais elle est plus rapide que lui et lui demande le sien d'abord. « Lamine - celui qui hantera bientôt toutes tes nuits. » il a hésité entre ça et " ton futur pire cauchemar ", mais il trouve que ça sonnait moins bien. Là, son sang ne devrait faire qu'un tour normalement, faut dire que tout y est, regard noir compris. « et le tien ? » ben, c'est pas juste si les présentations ne sont faites qu'à moitié, et puis c'est important de pouvoir nommer untel ou untel, notamment lorsqu'il s'agira de nominer et mine de rien, ça va arriver vite. Lamine s'y croit et s'y voit déjà, oui, parfaitement. Et alors, est-ce un crime ?

Je ne vois pas pourquoi ce jeune homme se permet de m'accuser de l'avoir réveillé quand, moi non plus, je n'ai pas dormi des masses. Pour être honnête, je ne sais pas si c'est le fait de dormir dans une tente ou le fait que ma vie soit un peu chamboulée en ce moment. J'ai des problèmes avec le changement soudain. Je ne suis pas une femme routinière pour autant. Enfin qu'importe. Lorsqu'il me demande si c'est moi qui ai déplacé ce tronc pour en faire un siège, je lui dis la vérité, oui c'est bien moi. De toutes façons je ne suis pas le genre de personne à mentir, je dis toujours la vérité et parfois ça peut être un défaut. Enfin là en l'occurrence ce n'est qu'un petit détail insignifiant. Enfin à mes yeux. Aux siens, en revanche... ça a l'air d'être un gros problème puisqu'il me menace de se venger. Je le regarde, souris un peu. « Et là c'est donc le moment où je suis sensée avoir peur, c'est ça ? » Parce que pour être honnête, ça ne marche pas du tout. J'en ai vu des plus coriaces, quand même. Et puis il a une tête de petit garçon il va pas commencer à jouer le gros dur avec moi. J'en profite au passage pour complimenter ses cheveux parce que je les trouve jolis. Gras, mais jolis quand même. Oh qu'il ne voit pas ça commet un genre "d'enterrement de la hache de guerre" parce que de un il n'y a pas conflit et de deux c'est juste que j'ai pensé ça donc je l'ai dit, c'est tout. Bon bien évidemment ils sont moins beaux que les miens mais bien sur il n'est pas d'accord et pense, pour une raison qui m'échappe, que les siens sont mieux. Faut pas abuser non plus. J'ai moins de noeuds et puis ils sont plus soyeux déjà. Mais bon pour un homme c'est déjà pas mal faut l'avouer. Le mec m'annonce quand même que je suis jalouse. S'il savait que je ne suis pas le genre de personne à jalouser les gens... « Je peux pas rivaliser avec ton égo ça c'est sur. » Je le taquine voyons. Bon je le pense vraiment éventuellement mais bon. À côté de ça je trouve le monsieur tout de même assez sympathique même s'il tente à nouveau de me faire peur. Celui qui me hantera donc. Il en fait trop. Lamine, donc. OK. « Tu es sûr que tu vas t'en remettre ? » Je lui souris. C'est moi qui suis le plus à plaindre dans l'histoire. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai juste envie qu'on me plaigne c'est tout. Il me retourne la question. « Samantha. » Je lui souris. J'ai menti, évidemment. Mais bon ça il n'est pas sensé le savoir. « Dis-moi Lamine, pourquoi tu ne t’assiérais pas à mes côtés et me raconterais pourquoi tu as autant de haine en toi ? Hein ? » je joins les gestes à la parole en serrant le poing que je levais légèrement comme pour exprimer tout cette hargne dans ce corps.

Quand Lamine lui fait savoir qu'il se vengera, bien évidemment il ne faut pas commencer à s'imaginer qu'un de ces soirs il prendra un couteau et assassinera sa camarade dans son sommeil. Premièrement il lui en faut quand même bien plus - et heureusement - pour avoir des envies de meurtre mais surtout, quand il évoque une vengeance à venir, il songe plus à ce que celle-ci survienne dans le cadre du jeu. Car si cette aventure doit se poursuivre pour tous les deux dimanche, il devrait avoir par la suite pas mal d'occasions de lui faire payer ça, c'est en tout cas ce qu'il se dit. À elle d'ici là de lui faire passer cette envie-là... C'est vrai que ça part assez mal entre eux mais bon, vous aurez tout de même compris que Lamine est de très mauvaise humeur et que ses propos se voient grandement influencés par celle-ci. Sa camarade n'a pas l'air de prendre tout ça au sérieux, et au final c'est presque mieux pour lui. « moui, souris tant que tu le peux ! tu vas rien voir venir, et je sens que ça va être très drôle. » difficile de dire pour qui il se prend à ce moment-là, mais c'est évident qu'il n'y croit pas vraiment lui-même. Il en rajoute, c'est voulu, et encore estimez-vous heureux qu'il vous ait épargné le rire machiavélique censé aller avec. Lamine sait que ça n'est pas comme ça qu'il risque de lui faire peur mais si vous croyez que c'est le but, c'est que vous n'avez rien compris. Ah, ça faisait longtemps qu'on ne l'avait pas jugé égocentrique, ça lui avait presque manqué. « quand t'as les plus beaux cheveux de tout le système solaire, c'est normal de prendre le melon non ? » et il doit être tellement crédible, là, coiffé comme un dessous de bras. Plus sérieusement, à part ses cheveux, Lamine est pas fan de grand-chose chez lui et encore, il prend pas trop soin de ses tifs ce qui fait qu'il a l'air d'un vrai sauvage les trois quarts du temps. La flemme de les coiffer, souvent, et malheureusement aussi de les laver... Lamine va se remettre de tout ça oui, c'est une question de minutes à priori, il ne devrait normalement pas rester traumatisé. Sa camarade s'appelle donc Samantha, il se réserve à partir de là le droit de lui attribuer un surnom bien sûr - et pas dit que ce soit un diminutif. Bon par contre, son petit numéro de psy à trois francs, fallait vraiment pas se sentir obligée de le faire hein. « moi, rempli de haine ? tu débloques chérie, j'suis simplement pas du matin et comme environ 95% de la population mondiale, j'apprécie pas trop quand on nique mes nuits en fait, surtout quand j'ai bien besoin de récupérer. ouais, là, j'peux devenir légèrement irritable c'est clair. » et tout ça, débité on ne peut plus calmement. Mais encore une fois, c'est pas franchement le seul dans ce cas-là et à sa place, elle n'aurait probablement pas sauté de joie elle non plus. Il s'en cache pas, il est déglingué avec le décalage horaire, le rythme qu'il doit retrouver... comme beaucoup ses nuits depuis son arrivée sur le campement sont merdiques, et tout ça, ça ne peut que se ressentir sur son humeur, sa façon d'interagir avec les autres. Mais un personnage haineux, non, certainement pas. « là t'as pas trop l'occasion de t'en rendre compte, j'sais bien, mais tu peux me croire je peux être vachement fun comme mec. » et il sait pas trop pourquoi il ajoute ça, en tout cas voilà, c'est dit. Il a aucune raison de raconter des conneries, elle le connait pas encore et il se doute, oui, que jusqu'ici l'impression qu'il lui a faite a pas été des plus fameuses. Maintenant leur rencontre n'a pas non plus eu lieu au meilleur moment, c'est sûr.