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 and there's always time to change your mind ~ 30/11 | 13h05

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Naveen

Naveen
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CITATION : IL VAUT MIEUX METTRE SON COEUR DANS LA PRIERE SANS TROUVER DE PAROLES, QUE TROUVER DES MOTS SANS Y METTRE SON COEUR ─ MK GANDHI.
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MessageSujet: and there's always time to change your mind ~ 30/11 | 13h05   and there's always time to change your mind ~ 30/11 | 13h05 EmptyLun 30 Nov 2015 - 0:40

AND THERE'S ALWAYS TIME
TO CHANGE YOUR MIND.
W / @ENOLA

Il y avait de nombreuses choses que l'indien n'aurait jamais pensé expérimenter un jour, mais séjourner dans une prison, c'était vraiment on ne peut plus inédit pour lui. A vrai dire, il réfléchissait déjà à la façon dont il pourrait présenter les choses à sa famille, et surtout à ses parents, lorsqu'il rentrerait au pays – que ce soit à la fin de la semaine ou un peu plus tard. Sa mère se décontenancerait assurément si elle savait qu'il avait dormi dans une cellule, et qu'il s'apprêtait à vivre toute une semaine dans des conditions un peu particulières. De son coté, Naveen continuait de voir un bon coté à tout ça, toujours persuadé d'avoir évité le pire dans cette histoire. C'est vrai, après tout, il aimait autant être ici que sous une tente, comme les candidats de la saison passée, ou dans un endroit où ils n'auraient même pas bénéficié d'un confort minimum. Ce n'était clairement pas le lieu qu'il aurait choisi, lui, mais on l'avait tellement angoissé en lui demandant d'imaginer ce que seraient les abysses, qu'au final il ne pouvait qu'être soulagé qu'aucune de ses idées ne se soit vérifiée. Il tâchait alors de rester optimiste quant à la suite de la semaine, et s'acclimatait comme il le pouvait à cet environnement, auquel s’ajoutait le décalage horaire qu'il subissait depuis son arrivée, et qui ne l'aidait pas tellement à prendre ses repères. Alors quand il fut l'heure d'aller déjeuner, il fut retardé de quelques minutes et ne prit la direction du réfectoire qu'aux alentours de treize heures. Sur place, il comprit qu'il était question d'un self-service et attendit que la cuisinière le serve, ce qu'elle fit mais sans grand enthousiasme. Un peu troublé, il finit par s’asseoir à l'une des tables, notant que les autres postulants avaient du déjeuner plus tôt, puisque l'endroit était presque vide. Presque, oui, puisqu'une jeune femme entra finalement dans son champs de vision, un plateau à la main. « Vous, hm … tu peux t’asseoir ici, si tu veux. » S'il avait retenu une chose du prime d'hier soir, c'est qu'il aurait vite fait d'être catalogué comme un ringard s'il s'efforçait de vouvoyer des gens qui, pour la plupart, étaient plus jeunes que lui. « J'ai justement besoin d'un renseignement. Tu peux me confirmer qu'il n'y a aucune trace de viande dans cette purée ? » Il s'en voulait un petit peu de l'embêter avec ça d'entrée de jeu, mais il ne pouvait pas se permettre d'avoir un doute sur ce qu'il s'apprêtait à manger, ou à ingurgiter ne serait-ce qu'un petit morceau de veau. « J'ai bien essayé de le demander à la femme qui m'a servie, mais elle n'était pas très souriante, alors j'ai pensé que je l'embêtais. » Et il évitait toujours autant que possible d'embêter les autres, délibérément du moins, autant parce qu'il s'efforçait d'être agréable avec tout le monde – même ceux qui ne se donnaient pas la même peine de leur coté –  que parce que c'était un moyen comme un autre d'éviter de s'angoisser inutilement entre ses séances de méditation quotidiennes. « Je suis désolé, j'en oublie l'essentiel. Je suis Naveen, et toi ? » Encore une chose qu'il valait mieux que ses parents ignorent, car si l'un ou l'autre apprenait qu'il s'était adressé à une jeune femme sans la saluer au préalable, il risquait d'avoir droit à un sermon en bonne et due forme.
Enola

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MessageSujet: Re: and there's always time to change your mind ~ 30/11 | 13h05   and there's always time to change your mind ~ 30/11 | 13h05 EmptyMar 1 Déc 2015 - 18:52

Passer une semaine en prison pour le show en voilà une idée saugrenue que seul les plus grands malades mentaux du monde entier auraient pu inventer. Tout compte fait elle était presque certaine qu'elle préférait vivre en forêt à la dure plutôt que de devoir s'endormir dans une cellule avec de parfaits inconnus. Certes, il y avait moins de confort mais elle ne se sentirait pas obligée de devoir faire son procès chaque soir avant de fermer les yeux afin de comprendre ce qu'elle peut bien faire là. Ce n'est pourtant pas faute de chercher mais la brunette n'arrive toujours pas à trouver dans les tréfonds de sa mémoire une faute irréparable qui aurait pu la conduire en ces lieux. Rien, Enola est blanche comme neige, son casier judiciaire est vierge et elle a toujours tout fait dans le respect de la loi. Une bonne citoyenne comme elle ne mérite pas un sort si humiliant. Sans oublier qu'elle a passé la nuit à s'interroger sur le passé de cet édifice. Cette prison étaient-elle habitée avant ? Vivaient-ils aux milieux des fantômes des anciens détenus ? Tant de questions qui l'avaient empêché de passer une nuit paisible peuplée de rêves comme elle en fait souvent depuis quelques années maintenant. Tout dans cet endroit la déprime, elle ne supporte pas de vivre dans un monde fait de gris et d'orange, un environnement fade et sans saveur. Alors elle compte les jours qui la sépare du premier prime où pourra enfin quitter cet endroit lugubre et cette combinaison orange qu'elle déteste tant. Enola traine sa misère toute la matinée passant le plus clair de son temps à l'extérieur malgré la fraîcheur matinale de cette dernière journée de novembre. Elle bénit la production de leur permettre de noyer leur ennui dans la nicotine, c'est le seul petit moment de bonheur qu'elle peut s'accorder dans un environnement où toutes les libertés ont été supprimé. En manque d'interactions sociales elle décide de prendre la direction du réfectoire afin de prendre un repas qui s'annonce plus que délicieux vu les échos de ses camarades. Faire la grève de la faim pendant une semaine est tout à fait exclu étant donné sa silhouette filiforme. C'est à contrecœur qu'elle accepte la purée que la cantinière balance d'une manière nonchalante dans son plateau. La brunette s'en va sans un remerciement ni même un sourire de gratitude, ça lui apprendra. Elle finit par s'installer à la table d'un homme à la peau brunie qui l'invite à prendre place à ses côtés. « Merci, je ne pensais pas qu'on ne serait que deux à cette heure-ci » Elle remarque tout en posant son plateau sur la table. Le réfectoire est étonnement désert, la mine radieuse de la cantinière devait en avoir fait fuir plus d'un dans les alentours. Son interlocuteur lui fait une requête un peu surprenante au premier abord, elle ne saurait dire la consistance de cette purée tant le plat était peu alléchant en apparence. « Je veux bien tester pour toi » Elle consent avant de planter sa fourchette dans la purée et d'en avaler une bouchée. Elle grimace, ce n'est clairement pas le meilleur met de l'année mais elle n'avait pas décelé de trace de viandes. « Ce n'est pas très gastronomique mais ça a l'air 100% safe, tu peux y aller » . Elle annonce fièrement un sourire au coin des lèvres même si elle ne saisit toujours pas les motivations de sa requête. « Tu es végétarien c'est pour ça ? » . Elle demande, c'est une vraie curieuse cette Enola et un bon public puisqu'elle ne peut s'empêcher de sourire lorsqu'il évoque le fait que la serveuse est tout sauf joviale. « Aussi aimable qu'une porte de prison, c'est bien ce qu'on dit ? » . Elle ajoute en lançant un regard mauvais à l'adresse de la dite dame en question. Aussi peu de courtoisie a le don de la mettre dans un état d'inconfort extrême, c'était pourtant si simple d'être courtois. Elle finit enfin par apprendre l'identité de son interlocuteur, Naveen qu'il s'appelle. « C'est joli, ça sonne bien. Moi c'est Enola, enchantée. » . Qu'elle annonce dans la plus pure des courtoisie en plantant une nouvelle fois sa fourchette dans la purée insipide cette fois sans grimacer. « Ça s'améliore avec le temps » . Elle lance ironique, elle a connu mieux Enola la nourriture de prison c'est vraiment pas pour elle.
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MessageSujet: Re: and there's always time to change your mind ~ 30/11 | 13h05   and there's always time to change your mind ~ 30/11 | 13h05 EmptyMar 1 Déc 2015 - 23:17

Il avait beau être tolérant de nature et avoir composé avec tous les tempéraments possibles et imaginables, autant au sein de sa propre famille – qui comptait son lot de spécimens divers et variés – que lorsqu'il avait été amené à travailler pour toutes sortes d'employeurs, ça n'empêchait pas Naveen de déplorer l'attitude de la cuisinière, qui ne se donnait pas beaucoup de mal pour paraître agréable. Il avait déjà noté qu'elle n'était pas très enthousiaste lorsqu'il était venu prendre son petit déjeuner le matin-même, mais ce midi elle lui avait vraiment donné l'impression de l'embêter. Il tâchait de lui laisser encore une chance de lui prouver qu'elle n'était pas aussi inamicale qu'elle en avait l'air, mais il avait peu d'espoir qu'elle se montre beaucoup plus chaleureuse les jours suivants. Et ça ne lui paraissait pas être une attitude très adaptée à un rôle comme le sien, qui la mettait en contact direct avec les postulants, qui d'après lui étaient déjà assez mal lotis pour ne pas subir sa mauvaise humeur avant chacun de leurs repas. Le sien, de repas, il le partagerait visiblement avec une jeune femme, car c'est naturellement qu'il l'invita à prendre place à sa table lorsqu'il la vit entrer dans son champs de vision. Autant déjeuner ensemble, d'autant plus que l'endroit était désert. « Moi non plus. Il faut croire qu'on est soit en avance, soit en retard. » Il aurait plutôt tendance à dire qu'ils étaient en retard, lui, mais dans le fond il n'en savait rien. L'indien profita par ailleurs de la présence de sa camarade pour lui demander si elle pouvait vérifier pour lui que la purée ne présentait aucune trace de viande, ce qu'elle accepta. « Merci » souffla-t-il alors, dans un sourire, parce qu'il aurait compris qu'elle n'ait pas que ça à faire. Et tandis qu'il la vit goûter à la purée, il fut ravi d'apprendre qu'il n'y avait rien là-dedans qu'il ne pourrait pas manger. « Ah, super ! Je crois que tu viens de me faire gagner un temps fou, parce que je ne sais pas comment j'aurais fait si je n'avais trouvé personne à qui demander. » Il aurait probablement passé deux heures à dépiauter sa purée, ou bien il aurait fini par abandonner à défaut d'être sûr de pouvoir la manger. La jeune femme supposa qu'il puisse être végétarien, et il esquissa un sourire tout en hochant la tête. « Oui, je respecte l'Ahimsa, qui prône la non-violence à l'égard des espèces vivantes. » Ce n'était pas le cas de l'ensemble de la population indienne, mais de la quasi totalité des indiens de confession hindouiste. « Il y a quelques exceptions qui autorisent l'usage de certaines plantes, mais la viande est entièrement défendue. » Et il avait toujours fonctionné comme ça, sans manger de viande ou de poisson, si bien que même dans un environnement très différent du sien, il n'était pas concevable qu'il change ses habitudes alimentaires. Spirituellement, ça lui poserait quelques problèmes. Au sujet de la cuisinière, en tout cas, sa camarade fit une réflexion qui l'intrigua. « Ah ? Je ne sais pas, mais le jeu de mots est bien trouvé. » Il maîtrisait aujourd'hui la langue anglaise parce qu'il avait travaillé dur pour ça, mais certaines expressions restaient obscures pour lui, qui comprenait l'idée sans vraiment saisir le sens. L'indien finit par se présenter à la brune, qui fit alors de même. « Merci, et enchanté Enola. C'est aussi un joli prénom. » Il répliqua dans un nouveau sourire, avant de se décider à avaler une bouchée de purée à son tour, constatant en effet qu'il n'y avait aucun arrière goût suspect, mais que l'ensemble n'était pas renversant. « Tu crois ? Moi j'ai plutôt l'intuition que plus la semaine avancera, moins les repas seront ragoutants. Ils doivent vouloir en décourager un maximum. » Et quoi de mieux, en plus de leur avoir choisi une cuisinière pas très aimable, que de leur servir des plats de plus en plus douteux ? Ça aurait son effet sur le moral des troupes. « Cela dit, pire que ça, ça ne doit pas être évident à trouver. » Parce que la purée n'était pas infecte en soi, mais elle était tristement insipide. Lui qui avait l'habitude des épices et des saveurs marquées, il restait sur sa faim. Avalant une nouvelle bouchée, il releva les yeux vers Enola et prit quelques secondes pour l'observer, attentivement, avant de se laisser aller à une question. « Je peux te demander ton âge ? » Elle aurait probablement fini par le lui donner – c'était le genre de détails qu'on échangeait lors d'une rencontre – mais il prenait les devants parce que sa curiosité était attisée. « Et si tu as envie de me parler de toi d'une façon plus générale, je ne suis pas contre. » Il ne la forçait à rien, mais il apprécierait de savoir avec qui il était entrain de partager un repas. S'il avait simplement voulu faire la conversation, il aurait lancé n'importe quel autre sujet. Ici, il était réellement curieux d'apprendre à la connaître.
Enola

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MessageSujet: Re: and there's always time to change your mind ~ 30/11 | 13h05   and there's always time to change your mind ~ 30/11 | 13h05 EmptyJeu 3 Déc 2015 - 20:49

Depuis la veille, la prison entière est au courant que la cuisinière du réfectoire est tout sauf un rayon de soleil, Enola n'en avait pas encore fait l'expérience puisqu'elle avait volontairement zappé l'étape du petit-déjeuner pour rester sous la couette. Toute la matinée elle a essayé d'accuser le coup en relativisant sur la situation actuellement. Forcément il y avait bien plus mal loti qu'eux, une semaine en prison ce n'était pas si terrible que ça au final, sept petits jours ce n'était rien sur toute une vie. Pourtant, elle avait l'impression que le ciel lui était tombé sur la tête et cette maudite cantinière ne faisait vraiment rien pour arranger les choses. À ce rythme là, elle n'allait pas survivre bien longtemps dans cet environnement hostile surtout si la nourriture était aussi infecte qu'on lui décrivait. La cuisinière lui verse une bonne portion de purée, elle accepte sans rien dire mais se voit obligée de décliner quand on lui propose de la viande tant celle-ci a un aspect peu ragoûtant. Elle ne tient pas à faire une indigestion, elle se contentera d'une purée de pommes de terre, rien de plus. Plateau en main, la brune accepte l'invitation d'un de ses camarades lorsqu'il lui propose de venir s'installer à sa table pour partager ce qui s'annonce comme le repas gastronomique du siècle. Son métabolisme l'a obligé à traîner sa misère jusqu'ici dans un réfectoire étonnamment désert compte tenu de l'heure. Elle trouve ça louche, elle n'a pas l'impression d'être trop en avance ou trop en retard comme l'avance le brun qui lui fait face. « Ou peut être que quelque chose ou quelqu'un a fait fuir tous nos camarades » . Elle poursuit dans un sourire sans désigner qui que ce soit tant la réponse semble évidente. Enola n'a aucun doute que la mine radieuse de la cantinière combinée à l'aspect douteux de certains mets aient dû en faire fuir plus d'un. D'ailleurs cette purée, c'est à elle de la goûter en premier puisque son interlocuteur lui demande si elle peut attester de l'absence de viande dans ce plat. Elle accepte de servir de cobaye pour rendre service. Après une bouchée de son plat, elle peut lui attester qu'il n'y aucune trace de viande dans cette purée même si elle ignore tout de sa consistance. Elle ne savait pas que les pommes de terre avaient ce goût, c'est spécial. Il la remercie, soit disant qu'elle lui a rendu un fier service en testant ce plat pour lui. « J'espère que ce n'était pas une ruse pour vérifier que tu ne risques pas de mourir en mangeant ce plat ? » . Elle demande prenant un air faussement soupçonneux, il a pas une tête de méchant mais c'est plus fort qu'elle. Étant donné sa requête, elle s'interroge sur ses habitudes alimentaires supposant qu'il doit être végétarien et l'explication qu'il lui fournit la conforte dans son idée. « C'est un choix personnel ou quelque chose d'autres du genre spirituel ? » Demande-t-elle curieuse d'apprendre la raison de ce choix de vie qu'elle respecte et qu'elle comprend. « De toute façon tu as bien raison, je ne sais même pas si la viande ici est comestible, j'ai pas pris le risque » . Vu l'aspect de la nourriture, elle se félicite de ne pas avoir pris le risque de s'intoxiquer avec de la viande à la provenance douteuse. Elle ne peut qu'acquiescer lorsqu'il évoque le fait que la cuisinière est tout sauf aimable. Elle finit par plaisanter en faisant le parallèle entre le comportement de la femme et l'amabilité d'une porte de prison. Elle n'est pas encore familière avec toutes les expressions américaines, elle n'y a pas vécu toute sa vie après tout. Il semble encore plus dans le flou qu'elle, Enola en déduit donc qu'il vient d'un pays totalement étranger au folklore local. « Tu ne connaissais pas ? Tu viens d'où ? » . Elle poursuit son questionnement motivée par la curiosité d'apprendre à connaître une nouvelle personnalité de la prison. Il se présente à elle poliment, elle fait de même et ils se congratulent mutuellement sur leurs prénoms respectifs. Une présentation en bonne et due forme qu'elle accompagne d'un généreux coup de fourchette histoire d'avoir fini le plat le plus vite possible et de terminer cette épreuve. La deuxième bouchée passe beaucoup mieux, elle le rassure même s'il semble assez dubitatif et pense même que les repas seront de moins en moins bons au fil de la semaine. « On va serrer les coudes, pas question de renoncer pour de la nourriture infecte. . Elle déclare bien motivée à ne pas laisser cette cuisinière lui pourrir sa semaine. C'est hors de question. La salvadorienne ne peut qu'hocher la tête quand il affirme qu'il ne doit pas exister pire endroit au monde niveau plats cuisinés. Naveen s'interroge sur l'âge de la demoiselle chose à laquelle elle lui répond : « 26 ». Il l'engage à poursuivre sur sa vie, histoire de lui faire une petite description de sa personne. Une situation inévitable surtout pour un première semaine d'aventure. « Bon c'est parti, alors j'habite à Las Vegas mais je suis pas née aux États -Unis. J'ai vécu dix-huit ans de ma vie au Salvador mon pays d'origine et puis je suis partie poursuivre le rêve américain. Je ne savais rien de la langue quand je suis partie et maintenant on peut dire que j'ai réussi ma vie. Je suis wedding planner, j'organise des mariages pour le compte de riches clients qui décident de se marier dans la ville du péché. » . C'est à peu près tout ce qu'elle peut dire sur sa petite personne, elle ne préfère pas s'étendre sur sa situation sentimentale, sur le fait qu'elle ait été marié à une époque, de toute façon ils l'apprendront tous bien assez vite. « À ton tour Naveen » . Elle finit par lui demander en prenant une nouvelle bouchée dans sa purée, grimaçant à nouveau lorsque le goût du plat vient lui chatouiller les papilles.
Naveen

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MessageSujet: Re: and there's always time to change your mind ~ 30/11 | 13h05   and there's always time to change your mind ~ 30/11 | 13h05 EmptyJeu 3 Déc 2015 - 23:44

Si on lui laissait le choix entre faire la conversation à l'aimable cuisinière qui l'avait servi, et continuer sa plaisante discussion avec la jeune femme qu'il avait invitée à le rejoindre, il y avait fort à parier pour qu'il n'hésite pas bien longtemps. Car c'était agréable de pouvoir converser avec quelqu'un de sympathique après avoir été confronté à autant de froideur. Agréable aussi de ne pas déjeuner tout seul, car il s'en était fallu de peu pour qu'il n'y ait personne d'autre que lui dans le réfectoire, or il aimait généralement être entouré lorsqu'il prenait ses repas. De sa famille lorsqu'il était de passage à Pondichéry, de Sunil lorsqu'il restait sur Bangalore pour gérer son affaire, et plus généralement de toute personne qui se montrerait plus chaleureuse que la cuisinière qui, elle, ne risquait pas de recevoir une invitation à dîner, c'est certain. A ce propos, sa camarade semblait penser que quelque chose, ou bien quelqu'un, avait pu dissuader leurs camarades de déjeuner au réfectoire, et expliquait le fait qu'ils n'y soient que deux. « Tu penses à quelqu'un en particulier ? » qu'il demanda alors, d'un ton amusé, et sans réellement se poser la question puisqu'il avait en réalité une vague idée de la personne qu'elle soupçonnait d'avoir pu les faire fuir.  Par la suite, il eut l'agréable surprise de la voir accepter de lui rendre servir en goûtant la purée pour lui confirmer qu'il ne s'y trouvait aucune trace de viande. Il avait conscience que ça n'était pas une demande très courante, et que celle-ci aurait pu être mal accueillie, mais ne put que se réjouir du fait d'avoir confirmation qu'il lui était possible de manger cette purée. Aux suspicions de la brune, il joua le même jeu qu'elle et plissa légèrement les yeux. « Je ne sais pas encore, je te dirai ça dans quelques instants ... » Comme ça, dans l'hypothèse où ce serait vrai, il saurait à quoi s'en tenir s'il la voyait perdre connaissance. « Je plaisante, ne t'inquiète pas. » Il avait toutefois repris, supposant qu'elle s'en était doutée, mais préférant que ce soit clair parce qu'il n'était jamais tellement sûr de se faire comprendre quand il s'essayait à un peu d'humour dans une autre langue que celle qu'il maîtrisait le mieux. Son végétarisme, en tout cas, intrigua la jeune femme. « Les deux, à vrai dire. C'est un concept très suivi dans ma religion, mais le respect et la compassion à l'égard de tous les êtres vivants sont aussi des valeurs qui me tiennent personnellement à cœur. » Il était hindouiste de confession, ce qui impliquait beaucoup de choses en matières de croyances et de convictions, mais il avait aussi ses propres valeurs, des choses qui avaient une importance autre que spirituelle pour lui. « Tu as sûrement bien fait. Ce n'est pas la peine d'ajouter une intoxication alimentaire à tout ce qui n'est déjà pas très agréable cette semaine. » Il avait ensuite ajouté, dans un nouveau sourire, quoi que pas très sérieusement. Parce qu'il avait beau constater qu'ils n'auraient pas le droit à des plats très élaborés, il ne pensait pas pour autant que la production mettrait leur santé en danger. Ou du moins, il l'espérait. Quant au jeu de mots qu'utilisa sa camarade et qu'il eut un peu de mal à saisir, il sembla lui indiquer qu'il n'était pas du coin, loin de là même. « De Pondichéry, en Inde. J'ai travaillé mon anglais ces derniers mois, mais il y a encore des choses que je peine à saisir. » Comme les jeux de mots, donc. Le plus souvent, il comprenait quand même de quoi on lui parlait, mais ne saisissait pas le sens de l'expression en lui-même. Ils furent par la suite amenés à se présenter l'un à l'autre, et l'indien fit preuve d'un pessimisme inattendu en laissant entendre que d'après lui, la qualité des repas empirerait à mesure que la semaine avancerait. Enola, de son coté, semblait déterminée à ce qu'ils luttent ensemble pour tenir le coup. « Oui, surtout qu'à présent ce n'est plus que l'affaire de … dix-sept … dix-huit repas ? … Ah, quand même. » Bon, ça paraissait encore beaucoup, mais s'ils restaient dans ce même état d'esprit les fois prochaines, il n'y avait aucune raison pour qu'ils ne tiennent pas jusqu'au bout. C'est en tout cas après l'avoir longuement observée que Naveen osa questionner sa camarade sur son âge, un détail qui pouvait paraître anodin lors d'une première conversation, mais qui lui était loin de l'indifférer. « D'accord. » Il avait alors répondu, dans un sourire, après qu'elle lui ait confié avoir vingt-six ans. Décidé à garder cette information en tête jusqu'au moment où on lui rendrait ses effets personnels – que ce soit parce qu'il intégrait le jeu ou rentrait chez lui – il l'invita à se présenter d'une façon plus générale, curieux de savoir à qui il avait à faire. Et ce qu'il apprit ne manqua pas de le fasciner. Il avait manifestement à faire à une jeune femme ambitieuse et débrouillarde, deux qualités qu'il admirait secrètement. « Tu as du mérite de t'en être sortie dans un pays que tu ne connaissais pas. » Et il devait reconnaître que lui-même aurait peut être songé à tenter sa chance ailleurs si ses proches et lui n'étaient pas aussi fusionnels. « Je ne savais pas qu'on appelait Las Vegas « la ville du péché ». Maintenant que je sais ça, je doute d'y mettre les pieds un jour » ajouta-t-il ensuite, dans un léger rire, parce qu'en réalité il savait déjà plus ou moins quel genre de ville était Las Vegas, et que ce qu'il risquerait d'y trouver ne lui conviendrait pas. Depuis qu'il travaillait par le biais d'internet, il avait l'occasion de s'informer davantage. A ce propos d'ailleurs, Enola manifesta en retour de l'intérêt pour la vie qu'il menait. C'est donc naturellement qu'il lui parla à son tour de sa situation. « Alors comme je te l'ai dit tout à l'heure, je suis indien et originaire de Pondichéry, où vit toute ma famille. Mais depuis quelques mois, j'y passe moins de temps parce que je partage un appartement avec un ami à Bangalore. Ensemble, on y a fondé un site matrimonial qui s'oppose à l'idée du mariage arrangé et qui offre la possibilité à des jeunes gens d'y trouver quelqu'un qui leur correspond, et de s'unir avec notre bénédiction s'ils le souhaitent. » Il aurait pu lui raconter plein d'autres choses, comme le fait qu'il était issu d'une famille nombreuse, qu'il était très proche des siens ou qu'il n'était pas rare qu'on le regarde de travers parce qu'il était toujours célibataire, mais ça ne lui paraissait pas être le meilleur moment pour ça. « Oh, et j'ai vingt-neuf ans. » Il avait finalement ajouté, parce que c'était un détail dont elle n'avait pas encore connaissance. « Je réalise que nos activités sont proches. Tu crois aux promesses et aux valeurs du mariage, ou bien c'est une chose que tu ne te serais pas vu faire il y a quelques années ? » Il lui demandait ça car elle organisait des mariages là où lui faisait à peu près la même chose, et parce qu'il était du coup curieux de savoir si c'était un choix inspiré par ses valeurs, ou non. Un peu comme elle un peu plus tôt, au sujet de son végétarisme.
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MessageSujet: Re: and there's always time to change your mind ~ 30/11 | 13h05   and there's always time to change your mind ~ 30/11 | 13h05 EmptyDim 6 Déc 2015 - 2:01

La perspective de ne pas avoir à manger seule ce midi l'enchante, d'autant plus que la compagnie est plus qu'agréable et que pour une fois elle n'a pas à se forcer à faire la conversation. C'est plutôt plaisant de retrouver un peu de chaleur humaine après s'être heurté à tant de froideur comme cette cuisinière dont le moindre sourire devrait être immortalisé. À cette heure-ci ne croiser personne d'autre dans le réfectoire était surprenant mais la brune avait son avis sur la question qu'elle s'empressa de partager avec son camarade. Quelqu'un ou quelque chose devait avoir fait fuir leurs camarades au point qu'ils n'osent plus poser un pied dans le réfectoire. Si elle pense à quelqu'un en particulier ? Évidemment que oui, il n'y avait aucun doute là dessus. « Est-ce que j'ai vraiment besoin de le dire à voix haute ? » . Elle poursuit d'un ton amusé. Ils se sont compris, ça ne fait aucun doute, en même temps il ne fallait pas chercher la coupable très loin. Son camarade lui fait un requête très étrange, elle essaye d'être sur la défensive lui demandant si elle ne sert pas de cobaye afin de tester la fiabilité de la nourriture de prison. Ce qu'il lui répond la rend livide mais il finit par lui annoncer que ce n'était qu'une vaste plaisanterie. « Dans ce cas ça me rassure sur tes intentions mais pas sur la qualité de la nourriture ici » . Il faut dire que c'est franchement limite niveau saveur, et ce n'est que la purée. « Tant pis je mangerai ce plat toute la semaine, c'est ce qu'il y a de moins effrayant. » . Risquer une intoxication alimentaire était exclu par ces temps. Même si la perspective de rester au lit jusqu'au prime de dimanche soir était tentante elle voulait faire de son mieux pour faire connaissance avec ses camarades. Elle pouvait faire de plaisantes rencontres comme ce midi. Il faut dire que ce jeune homme l'intrigue, il la rend curieuse et n'a pas de mal à lui poser des questions comme sur ses habitudes alimentaires. Il lui confesse qu'il s'agit d'un des préceptes de sa religion qui concorde avec ses valeurs, un choix qu'elle respecte totalement. Enola a longtemps suivi les dogmes de sa religion, priant chaque soir avec sa famille pendant les dix-sept premières années de sa vie et respectant scrupuleusement les préceptes de la Bible. Dieu n'a maintenant plus d'emprise sur elle, il y a bien longtemps qu'elle ne l'écoute plus. « C'est très courageux » . Elle lui concède. Peur être que chez lui c'était différent mais être végétarien aux États-Unis était presque mission impossible, on était jamais sûr de la provenance de la nourriture. Elle essayait de faire attention mais les scandales alimentaires étaient très fréquents dans son pays. « On souffre déjà assez comme ça, je ne tiens pas à passer ma semaine au lit » . C'était déjà assez pénible comme ça, autant ne pas empirer les choses encore une fois. Des conditions de vie inacceptables, d'ailleurs elle n'hésiterait pas à le faire remonter à la production comme la parfaite petite râleuse qu'elle était. Lorsqu'elle lui dit que Margareth la cuisinière est aussi aimable qu'une porte de prison, son camarade a du mal à saisir. Originaire de Pondichéry ses connaissances en anglais devaient être limités et il ne devait pas saisir les allusions de la brune. « C'est déjà pas mal. J'essaierai à l'avenir de ne plus sortir des expressions farfelues. » . Elle lui promet solennellement histoire de ne plus jamais le laisser dans l'incompréhension totale. « Qu'est-ce qui t'amène si loin de chez toi ? » . Elle demande spontanément même si elle se rend bien compte que son idée est stupide, il pourrait très bien lui retourner la question. Les États-Unis n'étaient pas vraiment un pays limitrophe de l'Irlande. « Non laisse tomber, c'est stupide. » . Elle se ressaisit en reposant sa fourchette d'un air dépité. Qu'est-ce qu'elle déteste poser des questions stupides, elle passe pour une fille non éduquée ce qui est loin d'être le cas maintenant. Et voilà qu'il lui mine le moral en lui disant que les repas ne risquent pas d'être meilleurs au fil de la semaine. Surtout qu'il en reste dix-huit avant le prime. « Dix-huit ? Après ça mon estomac sera paré pour toutes les éventualités » . Il fallait avoir l'estomac accroché cette semaine rien n'était moins sûr. Naveen décide de la questionner sur son âge, question à laquelle elle répond instantanément sans expliciter. Mais il poursuit, lui demandant de continuer à lui parler d'elle. Jamais trop à l'aise lorsqu'il s'agit de s'étendre sur des sujets trop personnel. Enola décide donc de lui parler de son métier, la seule chose qui la passionne vraiment. Elle lui raconte son parcours, parti d'un petit village salvadorien pour atterrir dans une métropole telle que Vegas. « Je suis plutôt chanceuse, ce n'est pas le cas de tous mes compatriotes » . Ceux qu'elle a laissé derrière elle et tous ces gens issus de la même culture qu'elle qui ont toutes les peines à trouver leur place dans ce nouveau pays bien plus grand qu'eux. « C'est la ville de toutes les folies, on peut passer une nuit au casino, rencontrer la femme de sa vie et se marier dans l'heure qui suit » . Elle précise vrillant ses prunelles aux siennes. Ce n'est pas elle qui va s'en plaindre, ce genre de comportement est bon pour ses affaires même si elle a plutôt tendance à offrir ses services à de riches clients fortunés de passage à Vegas. Lorsqu'elle lui demande de faire de même il lui apprend qu'il est le fondateur d'un site matrimonial permettant aux jeunes indiens d'échapper aux mariages forcés. Des mots qui font échos à son histoire personnel même si elle ne dit mot, elle se contente de l'écouter patiemment. « Nos métiers sont très proches, c'est plutôt rafraîchissant de se retrouver face à un "collègue" » . Elle remarque enjouée de pouvoir partager une passion avec quelqu'un qui comprenait les ficelles du métier. Il précise son âge, vingt neufs ans, elle répond par un hochement de tête avant qu'il lui demande son avis sur les valeurs du mariage. « C'est quelque chose que j'ai déjà fait à vrai dire. Depuis qu'il n'est plus là, je me suis lancée dans cette activité pour permettre à d'autres de pouvoir vivre un aussi beau mariage que le mien. » . Voilà la raison d'une telle reconversion professionnelle, c'était purement égoïste de vivre à travers le mariage des autres maintenant que son mari n'était plus mais elle n'a trouvé que ce moyen là pour surmonter sa peine.

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