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 vendredi 11 décembre 2015 à 01h45

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Owen

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MessageSujet: vendredi 11 décembre 2015 à 01h45   vendredi 11 décembre 2015 à 01h45 EmptyLun 7 Déc 2015 - 2:51

@Naveen x  « … Cet étrange d’observer un ciel que je connais bien. Evidemment le ciel est le « même » pour tout le monde, mais j’avais espéré voyager dans un autre pays pour voir ça de mes propres yeux. C’est assez frustrant… » Il se dit qu’il ne faudrait pas le dire à Moïra et bien le cacher pour ne pas risquer une découverte fortuite. Ses affaires à lui ne seraient donc pas une bonne cachette puisqu’elle risque d’aller fouiller dedans à tout instant. Normal, il en fera de même avec elle. En vérité, il ne sait même pas s’il a droit à un appareil électronique. Il ne l’avait pas eu durant la semaine passée et venait de le retrouver. Son petit enregistreur audio : celui dont il ne peut se passer, lors de ses longues nuits de garde à l’observatoire. Plus pratique que de devoir tout coucher par écrit sur l’instant t. Des dizaines d’heures se sont vue défiler sur l’appareil, tout ça pour en retenir parfois qu’une ou deux, grand maximum. Et s’il ne veut pas que Moïra le découvre, c’est bien parce qu’il lui avait promis de ne pas penser boulot. Il se l’était promis à lui-même également, mais casser une promesse faite à soi-même est moins grave… Allongé sur le dos, dans l’immense château gonflable à taille adulte, il observait la nuit noire, d’un air songeur. Quelques pointes scintillantes subsistaient par-ci et par-là. Dans son monde, il lève l’index pour les relier entre elles, vérifié. Peine perdue. « Observation du 11/12/15 à… Une heure et quarante-trois minutes : RAS ». Effectivement rien à signaler… Sauf tout de même le fait qu’il soit dans un château gonflable ! Que pouvait-il bien faire faire là-dedans à une heure pareille ? L’explication est simple : il cherchait un spot pour bien voir le ciel et celui-ci est extra. Il n’avait même pas cherché à fuir ses camarades, la preuve, un de ces derniers venait de le trouver. « Tu te joins à moi ? » Il demande, en baissant les yeux sur une silhouette. Sans savoir à qui elle appartient, sans faire de distinction.
Naveen

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MessageSujet: Re: vendredi 11 décembre 2015 à 01h45   vendredi 11 décembre 2015 à 01h45 EmptyLun 7 Déc 2015 - 15:11


Il faisait nuit noire, et ça n'était probablement pas le meilleur moment qui soit pour se perdre dans les recoins du parc d'attractions, qui une fois la nuit tombée avait inévitablement un coté un peu plus sinistre que pendant la journée. Mais l'indien, qui n'était pas parvenu à trouver le sommeil, avait préféré sortir prendre l'air, emmitouflé dans une veste chaude, plutôt que de rester dans son lit à attendre. Pas encore tout à fait habitué au décalage horaire, il passait de toute façon des nuits assez compliquées, entre insomnies et profonds questionnements. Alors autant saisir cette occasion pour explorer encore davantage le nid, qui lui paraissait chaque jour un peu plus vaste, et plus particulièrement son parc d'attractions, qui n'en finissait pas de le fasciner. A l'entrée de celui-ci, il s'attarda quelques instants devant le château gonflable, qui certes ressortait beaucoup moins à cette heure-ci, mais l'impressionnait toujours autant. Et tandis qu'il s'approcha de quelques pas, il crut bientôt entendre une voix résonner à l'intérieur du château, l'inquiétant dans un premier temps – il faisait déjà sombre, ça n'était pas une voix venue d'on-ne-sait-où qui risquait de le rassurer – avant de l'intriguer profondément lorsqu'il décida d'entrer et qu'il nota la présence d'un candidat, allongé à l'intérieur. Il resta silencieux pour ne pas le couper dans ce qu'il était entrain de faire, bien que ça lui échappe, et l'entendit dire toute sortes de choses assez étranges. Et quand finalement le jeune homme sembla avoir noté sa présence, il esquissa un sourire qu'il ne verrait peut être pas, et entra pour de bon. « Bien sûr, oui. » Il avait alors répondu, autant parce qu'il n'aimait pas décliner une proposition que parce qu'il ne voyait aucune raison de repartir d'où il venait alors que son camarade avait dissipé ses doutes et semblait ne voir aucun inconvénient à ce qu'il lui tienne un peu compagnie. Prenant place près de lui, il osa poser la question qui lui brûlait les lèvres. « A qui est-ce que tu étais entrain de parler ? » Il tendait à penser que ça n'était ni indiscret ni malvenu, dans la mesure où il ne lui avait pas semblé qu'il s'agissait d'une conversation privée ou délicate. Et bien qu'il n'y voit pas grand chose, l'indien finit par identifier ce que son camarade tenait à la main. « A cet engin ? Ça sert à enregistrer sa voix, c'est ça ? » Il avait déjà vu quelques enregistreurs vocales, notamment parce qu'il avait fait toutes sortes de boulots à une certaine époque de sa vie, pour autant il n'était pas sûr de ce qu'il avançait, ni de savoir précisément ce que ce genres de choses permettaient de faire. « Je ne savais pas qu'on pouvait faire cet usage d'un endroit comme celui-ci. Mais ça m'arrange, parce que j'ai moins de chances d'être ridicule de cette façon. » Car tant qu'à faire une première expérience de ce lieu, il aimait autant que ce ne soit pas à coups de rebonds approximatifs qui lui vaudraient certainement de se casser quelque chose, dans le meilleur des cas. Ici, il découvrait cet endroit sous un angle différent, et inattendu, et il s'avérait finalement aussi apaisant que le patio ou la salle de détente.
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MessageSujet: Re: vendredi 11 décembre 2015 à 01h45   vendredi 11 décembre 2015 à 01h45 EmptyLun 7 Déc 2015 - 23:03

Owen invite le nouveau venu à ses côtés : il n’est pas sauvage et aime la compagnie des autres. S’il peut avoir l’air froid aux premiers abords voire parfois hautain, ce n’est absolument pas une attitude prémédité de sa part. Bien heureux sont ceux qui inspirent la sympathie dès qu’on les regarde, tout comme ceux qui porte toute leur – extrême – gentillesse sur leur visage. Finalement, il se dit qu’il préfère avoir l’air moins sympa et donner tort à ses détracteurs, même s’il n’en a rien à faire en soi. L’avis des autres l’importe peu, les autres sans inclure sa douche. Il l’accueil donc avec un sourire, élargi parce qu’également amusé par le soudain bercement de la toile gonflée sous lui, provoqué par l’avancement de son camarade. La discrétion n’est pas de mise dans ce genre d’endroit. Owen ne comptait pas non plus être discret et c’est plutôt gagné à en croire la question de son camarade. « Ah ça ! À un fantôme, mais il ne faut le dire ! » Il plaisante. Il ne croit pas aux esprits et aux revenants et il ne pense pas que l’on peut croire à ce genre de légende, exactement parce que lui ne peut pas croire en ce genre de chose. Tout phénomène a une explication rationnelle : il a été à bonne école, il n’est pas scientifique pour rien. Evidemment, si l’on parle extra-terrestre, c’est un autre son de cloche. Levant sa main pour lui montrer à la « lumière » des étoiles son espèce de dictaphone – mais d’une autre marque – tout en acquiesçant d’un mouvement de tête. « Effectivement. » Un silence. Vingt secondes, pas plus. « Tu n’as jamais vu de dictaphone de ta vie ? Vous n’en avez pas en Inde ? » Sans vouloir faire de délit de faciès, il ressemble franchement à un indien… Et pas à un amérindien. Il fronce ses sourcils : il trouve ça étrange qu’à l’heure du tout numérique, du tout high-tech, cela lui soit inconnu. De plus, l’Inde n’est pas en retard sur la formation de ses ingénieurs. Mais il ne juge pas. Tout homme refusant la technologie a droit à son respect. « J’enregistre tout ce que j’observe dans le ciel pour ne rien oublier… S’ils s’agissaient de grandes découvertes ou dans une moindre mesure, des indices pour une avancée, ça serait bête de tout oublier… » Il est astronome, mais spécialiste dans le domaine de la « planétologie » comme on aime l’appeler plus vulgairement. « C’est pour ça que je suis ici, si tu te le demandais. Mon truc à moi c’est les planètes, mais comme ici on n’a pas le matériel qu’il faut, je me contente des étoiles. » Il parle beaucoup quand il s’agit de son domaine. Passionnée, ça il l’est plus que de raison et sans vouloir réellement assommé ses interlocuteurs. Alors il passe à autre chose. « On peut faire usage de ce que l’on veut, de la manière que l’on veut. On a pas besoin de respecter ce que l’ordre des choses nous dicte. » Owen révolutionnaire parle, mais ce tait rapidement. Là n’est pas la question. « Tu es du genre à avoir peur du ridicule alors? » Ils sont beaucoup de spécimen comme lui, écrasé par l’idée de se mettre dans une situation inconfortable. Ils éprouvent une gêne à ce sentiment – celui de se trouve hors des limites – et le rouge qui leur monte aux joues en le faisant. Encore une fois il ne juge pas, lu aussi a été honteux et s’est senti ridicule… Ca doit remonter aux années 90 certainement.
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MessageSujet: Re: vendredi 11 décembre 2015 à 01h45   vendredi 11 décembre 2015 à 01h45 EmptyMar 8 Déc 2015 - 17:18

Si l'indien n'avait pas particulièrement l'intention d'entrer dans le château gonflable à une heure pareille, bien qu'il ait pris quelques instants pour l'observer à son entrée dans le parc, la voix qu'il entendit résonner à l'intérieur du château eut tendance à l'intriguer, et dans ces cas-là il avait généralement du mal à continuer sa route sans aller jeter un œil. Certes, c'est d'abord avec quelques appréhensions qu'il s'était approché, n'étant pas certain de ce qu'il trouverait une fois qu'il regarderait à l'intérieur. Mais dès qu'il nota la présence d'un de ses camarades - Owen, s'il se fiait à sa carrure - il comprit qu'il s'était fait peur pour pas grand chose. L'observant sans oser s'annoncer, il l'entendit alors s'adresser à quelqu'un, ou quelque chose, et c'est finalement le jeune homme qui l'invita à le rejoindre avant qu'il n'ait eu le temps de le lui demander. A présent assis à ses cotés, Naveen alors le questionner sur ce qu'il avait cru entendre l'instant d'avant, et la remarque de son interlocuteur le fit sourire. « Tu y crois ? Moi, pas vraiment. » Il avait soufflé, sur un ton absolument pas critique. Il comprendrait que son camarade croit à ce genre de choses, et le respecterait entièrement. Lui, il croyait à une idée contraire à celle qui disait que les esprits des morts hantaient les vivants, mais ça ne l'empêchait pas d'accepter d'autres points de vue que le sien. Supposant finalement que l'appareil que tenait le jeune homme lui permettait d'enregistrer sa voix – ce qui expliquerait qu'il l'ait entendu parler alors qu'il se trouvait a priori seul – il en eut bientôt la confirmation. « Oh si, si. C'est simplement que je n'en ai jamais utilisé, moi, alors je n'étais plus trop sûr de la façon dont on pouvait s'en servir … Je ne savais même pas que ça s'appelait comme ça. » Il était honnête, quand bien même ça ferait de lui un ignorant, il n'avait jamais utilisé un dictaphone. Il avait passé une grande partie de sa vie à Pondichéry, dans un quartier plutôt pauvre, où ce genre de gadgets ne se trouvaient pas en magasin. Son camarade lui confia par la suite qu'il observait le ciel, dans l'hypothèse où il serait témoin de quelque chose d'important. L'indien se redressa alors, fasciné. « Je comprends mieux ce que j'ai entendu en arrivant. Mais … si tu surveilles tout ce qu'il se passe dans le ciel, ça doit te prendre énormément de temps, non ? » Il ne savait pas s'il ne ratait vraiment rien de ce qu'il s'y passait ou s'il ne l'observait qu'à des heures précises, alors ça l'intriguait. Owen reprit ensuite et parla des planètes, sa passion semble-t-il. « Oh, c'est vrai ? Et est-ce que tu t'y connais en astrologie ? » Il avait alors demandé, décidément intrigué. « C'est un domaine qui m'a toujours passionné, mais contrairement à l'une de mes sœurs, je n'ai jamais su me baser sur les planètes et les étoiles pour calculer un horoscope. » Rubina avait quitté la maison assez jeune parce qu'elle avait épousé son amour d'enfance, alors les occasions s'étaient faites de plus en plus rares de lui demander de l'initier à tout ça. Et aujourd'hui, il le regrettait. Par la suite, il acquiesça à la remarque d'Owen. « Tu as raison. Et puis, quand on voit combien cet endroit est apaisant à cette heure-ci, on en oublie que l'ambiance y est assez différente pendant la journée. C'est comme si c'était un autre endroit. » Et c'était agréable, même pour lui qui ne s'était pas encore essayé au château gonflable. Il avait simplement tendance à penser qu'il ne perdait rien à éviter d'être ridicule, et son camarade releva cette information pour chercher à savoir si c'était une idée qui lui faisait peur. Il se pinça les lèvres. « Peur, pas vraiment. Mais je n'ai pas vraiment l'habitude de … lâcher prise, je dirais. » Il avait toujours cette fâcheuse tendance à se demander ce que pourraient penser ses parents s'il faisait telle ou telle chose, que ce soit à Bangalore où il avait déménagé quelques mois auparavant, ou ici, alors ça l'empêchait en quelques sortes d'être spontané dans ce qu'il faisait. « Tu t'es installé ici parce que tu avais repéré les lieux, ou à défaut d'aller ailleurs ? » Peut être qu'il s'était organisé de façon à se rendre dans le château gonflable en pleine nuit, lorsqu'il serait sûr de n'y trouver personne. Ou bien peut être que ça n'avait pas été une évidence, mais simplement une occasion qui s'était présentée et qu'il avait saisit.
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MessageSujet: Re: vendredi 11 décembre 2015 à 01h45   vendredi 11 décembre 2015 à 01h45 EmptyVen 11 Déc 2015 - 1:04

Owen avait pris le fantôme comme exemple, comme il aurait pris n’importe quelle créature surnaturelle à laquelle il ne croit pas. L’homme rationnel qu’il ne pourrait un jour croire en l’esprit s’échappant de son enveloppe corporel pour hanter les vivants. S’il peut tolérer que l’on puisse croire en ces choses, il ne saurait les accepter comme vérité. Avec bonheur, il voit que Naveen n’y croit pas non plus et réceptionne son avis avec un large sourire. Un sourire qui devint un peu plus curieux lorsque son enregistreur vint sur le tapis. Il ne veut pas dire que l’Inde est en retard, bien au contraire, mais il semblait ne pas en avoir entendu parler. C’est assez étrange dans le tout numérique de leur société. « D’accord. Faut en avoir l’utilité aussi… En fait dictaphone, c’est le nom d’une marque. Je crois que l’on devrait dire enregistreur vocal. » Il sourit. N’importe qui ne pourrait utiliser un enregistreur s’il n’a rien à dire ou rien à conserver. Finalement, Owen finit par tout lui dire : rien de bien croustillant ou secret en soi. Seulement sa passion, son métier : les étoiles, le ciel. Il sait que ça fait rêver : ça l’a fait rêver lui-aussi. Il explique tout enregistrer pour ne rien oublier, il classifie tout également et continue son boulot hors de ses heures de travail. Il exagère. « Oui. » Il avoue ça aussi. Ca lui prend plus de temps qu’il ne faudrait et quand des collègues moins passionnés quittent leur blouse une fois la porte de l’observatoire passé, lui ne la quitte qu’en allant se coucher… Ou quand Moïra l’engueule. Quoique, c’est peut-être l’un des seuls – voire le seul – ou elle ne saurait avoir le dessus. « Oui. C’est pour ça que je suis ici, dans le jeu. C’est censé être les vacances que je ne prends jamais… Mais c’est dur de rester là à ne rien faire… » Il est hyperactif, autant sur le plan intellectuel que physique. « Promets-moi de ne rien raconter… À Moïra… » Il s’était tourné vers lui, sérieusement. Sans même savoir si l’homme à ses côtés connaissait la relation entre la brune et le roux : il ne doit rien lui dire. « C’est aussi pour ça que je suis dégouté d’être en Irlande. J’aime mon pays, mais je ne suis pas chauvin. Tahiti, les îles, l’Asie… ça aurait été mieux. » Il souffle. En référence à son enregistrement qu’il avait dû entendre. Il est déçu de ne pas avoir quitté ses frontières, mais être dans le jeu finalement dissipe un peu l’amertume. Il se console ainsi. Par contre, rien ne pourrait le consoler d’être pris pour un astrologue. Il savait que cette erreur serait abordée un moment ou un autre, mais avec qui ? Et combien de fois ? « Ah ça non ! L’astrologie c’est irrationnel et c’est n’importe quoi. » Il s’emporte. Il déteste vraiment qu’à chaque coin de rue on lui demande l’horoscope du jour. Il baisse un peu la tête, avec un sourire timide. « Désolé, désolé pour ta soeur. Je m’emporte un peu trop sur le sujet. » Il doit avoir l’air sacrément bizarre à ce moment précis de la conversation. En fait, il s’en fout. Vaut mieux mette les points sur les i immédiatement que de laisser la gangrène s’étendre au plus grand nombre. Il est désolé pour sa sœur qui semble croire en ça, encore une fois, il est plutôt ouvert. « On a tellement l’habitude de confondre que je suis un peu à fleur de peau sur le sujet. » Il fait un mouvement de la main, dédramatisant le tout. Ils pourront parler astronomie et astrologie une autre fois. Dans un souffle, il passe sa main derrière sa nuque pour la caler. C’est vrai qu’ils sont bien dans ce château, le détournant de son utilité première pour en faire un havre de paix. Qu’il trahi rapidement. Il n’a pas l’habitude de lâcher prise, quand Owen a tendance à lever la pédale sur ce sujet. « Il va falloir apprendre alors… En te lâchant juste ce qu’il faut, tu verras que tu seras encore plus apprécié ! » Parce qu’il semblait l’être déjà beaucoup. Il parle en se relevant soudainement ; lui qui était allongé quelques secondes plus tôt, range son dictaphone dans l’une de ses poches et se met à sauter dans le château. Il a trente-quatre ans, il mesure un mètre quatre-vingt-dix et a les muscles qui vont avec ; il est ultra diplômé et fait des conférences sur sa spécialité quand on le lui demande. Pourtant, cette nuit, il est en train de sauter comme un gamin dans un château gonflable et s’en amuser et comme à l’accoutumé, sans avoir honte. Si la honte tuait, il n’aurait pas eu une longue vie. « C’est au fil de ma visite des lieux. Je me suis dit qu’il fallait tester. Mais ce n’était pour vous échapper… C’était surtout pour le confort ! » Il parle fort pour se faire entendre, ses pieds nus raisonnant sur la toile tendue. Tout aussi soudainement, il saute moins fort, moins haut, pour lui tendre la main et l’inviter à faire pareil que lui. Non, deux hommes d’une trentaine d’années environs en train de sauter en l’air comme des gamins, main dans la main, n’allait pas sembler bizarre ! « Assez parlé de moi ! Toi tu fais quoi dans la vie ? T’as l’air d’être quelqu’un de plutôt sérieux, tu dois avoir des responsabilités non ? »

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MessageSujet: Re: vendredi 11 décembre 2015 à 01h45   vendredi 11 décembre 2015 à 01h45 EmptyVen 11 Déc 2015 - 14:24

L'existence des fantômes faisait sûrement débat dans beaucoup de pays, mais en Inde, une grande majorité de personnes croyaient à une idée opposée : la réincarnation. On aimait effectivement penser que les morts quittaient leur enveloppe corporelle pour se réincarner en un nouvel être, et débuter une nouvelle existence. C'était une façon de surmonter le chagrin, une façon aussi d'espérer que ceux qui avaient souffert dans une vie pourraient connaître le bonheur dans une autre. Naveen, en tout cas, avait toujours cru que la mort n'était qu'un début, et se l'était répété chaque fois qu'il avait perdu quelqu'un. Owen, quant à lui, ne semblait pas accorder beaucoup plus de crédit à cette histoire de fantômes, à la façon qu'il eut d'accueillir la réponse du brun. Ils purent ainsi passer à la suite, et évoquer cet engin que l'indien connaissait vaguement mais n'avait jamais utilisé. Un dictaphone, ou enregistreur vocal plutôt, selon Owen. « Oui, je crois que ça ne me servirait pas beaucoup dans la vie de tous les jours. » Il admit alors, parce qu'il n'en avait effectivement pas besoin pour travailler, ou dans un cadre plus personnel. Owen, lui, disait observer le ciel et enregistrer tout ce qu'il y voyait, ce qui forcément devait lui prendre énormément de temps. Il ne tarda d'ailleurs pas à le lui confirmer, et disait être ici pour s'offrir des vacances. Et tandis qu'il avoua aussi avoir du mal à rester sans rien faire, il évoqua Moïra et le fait qu'il ne faudrait pas que l'indien le lui dise. « Oh, Moïra est ta femme, c'est bien ça ? » Il lui semblait que c'était ce qui se racontait à travers le nid, et puis il lui semblait les avoir aperçus tous les deux, durant la semaine. « Je n'irai rien lui raconter, mais … je suis sûr qu'elle ne t'en voudrait pas, et que tu peux tout lui dire sans être jugé. » Du moins, c'est ce qui d'après lui était tout l'intérêt de la vie de couple. Mais depuis sa discussion avec Clotaire, dans les abysses, il savait que certains couples n'appliquaient pas nécessairement les règles traditionnelles, ce qui en soi n'était pas ses affaires. « Oui, j'imagine que tu aurais préféré être dépaysé. » Il reprit en tout cas, disposé à le comprendre, avant d'ajouter. « Tu le serais si tu venais en Inde, à l'occasion. Il y a de jolies choses à voir, et puis il y a parfois quelques phénomènes optiques assez impressionnants, je pense que ça te plairait. » Il avait évoqué l'Asie à l'instant, alors oui, peut être aurait-il un jour l'occasion de visiter l'Inde, ce qui lui offrirait l'opportunité de voir de belles choses, c'est certain. Finalement, l'indien osa lui demander s'il s'y connaissait du coup en astrologie, puisqu'il disait étudier les planètes et, à défaut, les étoiles. Mais la réaction de son camarade eut tendance à le troubler, car il semblait réfuter catégorie la véracité de ce genre de prédictions. Pire, il semblait leur porter un certain dédain, ce qui amena Naveen à baisser la tête. Owen reprit finalement pour s'excuser, et il tâcha de sourire, un peu difficilement il est vrai. « Non, c'est … ce n'est pas grave. » Ce ne l'était pas parce qu'il respectait son point de vue, mais ça lui faisait un peu de peine, car ça faisait partie des choses auxquelles il croyait fermement, et qui impliquaient un membre de sa famille en plus de ça, alors ce n'était jamais agréable d'entendre quelqu'un les décrier. « Tu as le droit de ne pas croire à ce genre de choses. Je peux comprendre que ça te paraisse … absurde. » Il était ouvert d'esprit, et même si Owen ne comprenait sûrement pas de son coté qu'il leur accorde un véritable crédit, il ne lui en tenait pas rigueur. L'indien se détendit au moment de confier qu'il n'avait pas l'habitude de lâcher prise, tandis qu'Owen semblait dire que ça ne pourrait lui être que profitable. « Tu crois ? Tu penses que les gens apprécieraient de me voir comme ça ? » Il n'avait pas vraiment conscience de l'image qu'il pouvait renvoyer, mais il se savait sérieux et imaginait que dans ce contexte, ce n'était pas forcément ce qui plaisait le plus. Owen se leva en tout cas et il le suivit du regard, les yeux bientôt écarquillés en le voyant commencer à sauter sur le trampoline. « C'est … c'est vrai qu'on est bien ici. » Il admit à ce moment-là, toujours étonné, avant que son camarade ne lui tende la main, visiblement pour l'inciter à le rejoindre. « Oh, euh ... » Il hésita l'espace de quelques secondes, puis finit par attraper sa main et par se laisser tenter, curieux de voir l'effet que ça aurait sur lui. Une fois debout, il commença alors à sauter à son tour, encore un peu hésitant, tandis que son camarade le questionna sur son activité. « Oui, en quelques sortes. Je gère un site matrimonial qui … qui lutte à sa façon contre le mariage arrangé, une chose encore très courante chez moi. » Ce n'était pas simple de parler dans ces conditions, mais c'était au moins la preuve qu'il savait faire deux choses à la fois. « Des jeunes gens s'y inscrivent et peuvent rencontrer quelqu'un qui correspond à leurs attentes, et se marier par la suite s'ils le souhaitent. » Il conclut, parce qu'il était quand même fier de cette initiative et qu'il n'avait aucune honte à parler d'une chose qui chez lui était pourtant très mal vue. « J'espère que Moïra ne sera pas fâchée si elle apprend qu'on a fait du trampoline, et qu'elle ne nous trouvera pas un peu … bêtes à notre âge, de faire ce genre de choses. » Parce qu'ils ne devaient pas avoir l'air très malins, à cet instant. Mais ce qui l'embêterait surtout, ce serait que cet épisode créé un malaise entre Owen et la jeune femme. « Tu … tu pourras lui dire que c'est moi qui ai eu l'idée si tu veux. Enfin, sauf si elle voit les images ... » Parce qu'à ce moment-là, elle verrait forcément qu'Owen était à l'origine de ce moment de solitude. Mais dans le cas contraire, l'indien était d'accord pour endosser le rôle du coupable. Il se ferait moine si ça pouvait éviter à deux conjoints de se disputer.

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