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Khadija

Khadija
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MessageSujet: Re: 8/12 , 18h - bubble bath for us.   8/12 , 18h - bubble bath for us. - Page 2 EmptyVen 11 Déc 2015 - 16:25

Les parents de Naveen ont l’air vraiment spéciaux, songe-t-elle, pensive, en l’écoutant en parler. Elle n’oserait pas juger, ça non, elle se dit seulement que la vie ne doit pas être facile tous les jours avec eux. Ils semblent très respectueux des traditions, très intrusifs dans des vies qui, du moment qu’elles sont celles de leurs progénitures, leur donnent l’impression de leur appartenir, du moins en partie. C’est à la fois rassurant et tendre, d’avoir des parents qui prennent autant à cœur le développement de leurs enfants, à la fois étouffant. Quelle est la marge de manœuvre de Veen, à quelle solitude a-t-il droit ? Jusqu’où a-t-il la possibilité d’être indépendant ? Ils parlent d’amour, et il est évident que Naveen ne l’a jamais connu, ou ne s’est jamais autorisé à le faire sans avoir trouvé l’âme sœur, le karma manquant pour compléter le sien. Elle sourit tendrement à sa réflexion au sujet de ses ex petits-amis. La méritaient-ils ? Sans doute, oui, tous prévenants et amoureux d’elle. Tous profondément heureux de sortir avec. Et elle, les méritait-elle ? — On finit par comprendre qu’on ne saura pas se donner satisfaction en restant ensemble, comme un couple. Que l’amour qu’on partage n’est pas celui qui nous rendra heureux ensemble. Mais on s’aime quand même énormément. On tient l’un à l’autre. Alors on décide d’avoir un lien différent. Un lien de tendresse, de rire, de prévenance, sans jamais d’exclusivité ni de désir, elle essaie d’expliquer tel que c’est, sans savoir si elle met les bons mots sur ses sensations, ses souvenirs. A la question de Veen, elle secoue la tête, dans un sourire résolu. — Je ne le cherche pas. J’espère qu’il naisse un jour, doucement, pas comme… pas comme un coup de foudre, tu vois, pas violemment. Plutôt… comme une fleur qui s’ouvre. Réaliser un jour que j’ai des picotements dans le ventre devant lui, que le voir heureux me rend heureuse, que le voir pleurer me fait pleurer… Comprendre, quand il n’est pas là, que sans lui ma vie n’a pas la même saveur… Rêveuse, elle laisse ses jambes s’étirer dans l’eau – en prenant soin de ne pas toucher Naveen, pour éviter un malaise – sa poitrine se soulever au rythme lent et profond de sa respiration tandis que Naveen l’oblige agréablement à se projeter dans un amour idéal. Naveen la passionne, parler avec lui, dans un moment de pure intimité tel un bain chaud, de la buée qui les entoure, est un moment privilégié. Il est si intéressant, si curieux de tout, tout semble réciproque avec lui, tant le bienêtre que l’intérêt qu’ils se portent, pour eux comme pour leur culture. Ni elle ni lui ne se jugent, leur intérêt ne glisse jamais dans le cliché, dans la réaction violente. Veen l’apaise, lui fait ressentir différemment le temps qui passe. Plus lentement, plus… précieux. Elle hoche la tête après l’avoir attentivement écouté lui parler de son projet, puis lui poser une question, un peu timide. — Oui. Une de mes plus proches amies a trente-quatre ans, et elle est célibataire. La plupart des filles du même âge qu’elles sont aujourd’hui fiancées, mariées, beaucoup sont déjà mères. Lentement, mais surement, on l’invite de moins en moins. Elle m’a appelée en pleurs cet été, parce qu’au mariage d’une amie, on l’a mise… à la table des enfants. Elle ferme les yeux, les pleurs de Camille résonnant encore dans sa mémoire. — Tu comprends, les tables pour adultes ne contenaient que des couples, des paires de gens… Elle rouvre ses yeux verts pour les poser sur Naveen. Lui, comprend cela, puisque les non mariés sont, chez lui, semblables aux enfants. Mais imagine-t-il ce que peut ressentir une femme seule, mature et adulte, reléguée à la table des petits par une de ses amies ? — Camille, c’est son nom, a voulu se trouver un copain pour éviter ce genre de hontes. Je lui ai dit de tenir bon. De ne pas se forcer. De vivre comme elle l’entend, selon ce qui l'équilibre. La voix de Khadi s’est durcie ; c’est l’amie qui parle, celle qui s’électrise quand il est question de la souffrance de ceux qu’elle aime. — Si elle souffre de solitude, dans son intimité, je l’inviterais à rencontrer quelqu’un qui lui plaise. Mais si elle se sent bien comme ça, si elle ne se sent pas prête, si elle n’a pas rencontré la bonne personne… alors se forcer à avoir une relation avec un homme par convenances, c’est du viol. Elle est dure, mais certaine. Faire l’amour à quelqu’un, femme ou homme, sans envie profonde, sans réel don de soi ? C’est un viol qu’on s’inflige à soi-même, sans peut-être se rendre compte que « on », c ‘est le poids des traditions qui pèse sur l’inconscient. Elle sourit de nouveau avec douceur en écoutant la déception de Naveen. — Nous sommes tous des Hommes, dit-elle dans un souffle, heureuse de s’être rapprochée de lui, même si c’est par un fait négatif que partagent deux civilisations, malgré les kilomètres qui les séparent. Elle hoche sa tête brune – Rihanna, c’est bien une chanteuse, et un rire sans joie traverse ses lèvres en réponse à Naveen : non, en effet, peut-être peut-on s’abstenir de regarder ce clip ensemble. Ils risqueraient d’être aussi dépité l’un que l’autre, lui de le découvrir, elle de le revoir. Naveen lui parle de son père, et sa question, venant de Naveen – qui se révèle très drôle lorsqu’il est détendu – la fait éclater de rire. Elle sort une main de l’eau, qu’elle presse dans son autre main comme si elle s’enchainait à elle-même. — Mon père s’est fait à l’idée que mes mains m’appartiennent, elle scande, sûre d’elle. Depuis longtemps, son père a abandonné toute idée de la marier à qui que ce soit. Khadi n’en fait qu’à sa tête, elle est née ainsi, indépendante et autonome. — Ma mère a choisi mon père, sans l’accord de sa famille, confie-t-elle. — Ils se sont rencontrés aux débuts de la révolution iranienne. Une mère qui lui ressemble, fière, cynique et combattante. Une véritable Mulan, qui aurait préféré se tuer plutôt que d’être soumise à l’autorité, mentale et sexuelle, d’un être quel qu’il soit. Naveen a une drôle de façon de parler de sa maman. Elle l’écoute en silence, un sourire fin sur ses lèvres rondes, la douceur ne quittant pas ses traits. Lorsque Naveen termine, sur une note peu positive (sans doute Khadija serait-elle détestée par sa mère – alors imaginez si en plus elle savait que Khadi surfe en bikini devant des centaines de caméras…), elle laisse s’écouler un moment sans paroles, pendant lequel elle s’enfonce dans le bain, la nuque engourdie par la soudaine chaleur qui l’envahit. — C’est étrange…, dit-elle lentement. — Un parent qui ne veut pas laisser partir son enfant. Elle rive ses yeux verts sur la couleur ambrée de ceux de Naveen. — Sous couvert de l’Amour pour son Enfant, ce parent qui l’attache à lui pour la vie… ne sert en fait que lui-même… et sa peur d’être seul, murmure-t-elle, sa bouche au ras de l’eau mousseuse. — Tu as l’air très attaché à ta maman, ajoute-t-elle, toujours à voix basse. — J’espère que vous vous aimez assez pour savoir également, parfois, vous détacher… Et c’est le cas, du moins pour Naveen, qui est parti. Voyages, terres lointaines, laissant derrière lui une mère éplorée, l’accusant inconsciemment de son abandon. Mais le cœur de Naveen semble toujours battre pour sa mère, quelle que soit la distance, quelle que soit la femme (ou bien l’homme) pour lequel il battra également un jour. Il serait bon qu’elle s’en rende compte… qu’elle aie confiance, en lui pour être heureux, en elle dans la suite de sa vie, une fois ses enfants partis voler de leurs propres ailes.
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MessageSujet: Re: 8/12 , 18h - bubble bath for us.   8/12 , 18h - bubble bath for us. - Page 2 EmptySam 12 Déc 2015 - 3:46

L'idée qu'une femme de l'âge de Khadija ait vécu plusieurs histoires d'amour n'était pas aussi perturbante pour l'indien qu'on pourrait se l'imaginer. Elle le serait pour ses frères, pour son père, mais lui il était arrivé ici en sachant que les mœurs occidentales différaient de celles de son pays, et n'avait de toute façon aucune intention de juger qui que ce soit. A cet instant, la seule chose qui lui importait, c'était l'idée que les hommes que Khadija avait connu l'aient méritée. Il ne la connaissait que depuis quelques minutes, mais elle lui apparaissait déjà comme quelqu'un d'attachant, et bien qu'elle ait adopté une attitude protectrice à son égard depuis le début de leur échange, il devinait chez elle une certaine fragilité, malgré tout. Une chose le surprenait cependant : le fait que d'amants, on puisse redevenir amis. Sans doute parce qu'il n'avait jamais été témoin de ce genre de situations.  « Et dans ces cas-là, est-ce que ... vous êtes heureux les uns pour les autres lorsque vous refaites votre vie avec quelqu'un d'autre ? » Il osa alors lui demander, timidement, avant de reprendre. « Ça ne te ferait pas mal au cœur d'apprendre qu'un homme que tu as aimé s'est marié et a fondé une famille ? » Il craignait de mettre les pieds dans le plat, parce qu'après tout il n'était pas impossible qu'elle ait déjà été confrontée à cette situation, mais tout ça l'intriguait. Quant au grand amour, elle disait ne pas l'avoir encore vécu, et attendre qu'il naisse sans le rechercher. Ses propos illuminèrent alors le regard de l'indien, qui se laissa happer par son discours, et la beauté des images qu'elle utilisait pour dépeindre ce sentiment. « J'espère que c'est ainsi que l'un et l'autre nous le vivrons, parce que tel que tu en parles ça me semble si … intense. » Il en était à vrai dire tout émotionné, tant il avait maintenant envie de vivre quelque chose de semblable, quelque chose d'aussi saisissant. Il lui revint d'ailleurs à l'esprit qu'il avait pu être témoin de choses semblables. « J'ai vu plusieurs de mes sœurs tomber progressivement amoureuses d'un ami, ou d'un collègue. Elles nous en parlaient tout le temps, semblaient distraites, rêveuses. Et quand ils étaient là, quand elles les invitaient … c'était comme s'il n'y avait plus qu'eux, que le reste n'existait plus. » Il souffla, pensif, les yeux posés sur la surface de l'eau du bain. « A chaque fois que je voyais ces histoires éclore, je me disais que j'aimerais vivre ça, moi aussi. » Il avait assisté à des rencontres, à des rapprochements, et à des mariages. Beaucoup d'histoires étaient nées sous ses yeux, le rendant toujours un peu plus impatient de vivre ça à son tour, bien qu'il adopte le même point de vue qu'elle et préfère attendre que les choses se fassent. Aux prochains propos de Khadija, il afficha toutefois une mine attristée. Il savait maintenant que la réalité occidentale était différente de celle qu'il avait imaginée, mais l'idée que l'isolement social puisse parfois y être aussi malsain, ça le désolait profondément. « Je suis désolée pour ton amie. » Il avait alors soufflé, doucement, et le plus sincèrement du monde. « Je trouve ça affreux de … d'exclure quelqu'un de cette façon, simplement parce que ses choix sont différents, comme s'il fallait forcément se conformer à la façon dont vivent les autres pour être accepté. » Ça avait même tendance à le révolter, car autant chez lui ça n'était pas si surprenant que ça compte tenu du fait que les mentalités faisaient régulièrement un pas en avant puis trois en arrière, autant dans une société plus évoluée ça lui paraissait impensable. « C'est ce que je pense aussi, qu'il ne faut pas faire les choses pour les autres, mais pour soi-même. » C'était une idée qu'il appliquait lui-même, parce qu'il aurait pu choisir de faire plaisir à ses proches et se marier dès la fin de son adolescence, mais une partie de lui n'aurait jamais pu leur pardonner de l'avoir convaincu de le faire. Acquiesçant par la suite à la réflexion de Khadija, ils semblèrent renoncer l'un et l'autre à visionner un clip qui risquait fort d'ajouter à sa désolation. L'indien plaisanta alors sur le fait que son père pourrait vouloir lui donner sa main, et il esquissa un sourire à la réponse de la brune. « J'imagine que ça n'a pas été un constat évident pour lui, au début. » Mais il était heureux d'apprendre qu'aujourd'hui son père s'était fait une raison, d'autant plus s'il venait effectivement à lui rendre visite à l'issue du jeu. Et lorsqu'elle lui parla de ses parents, il ne fut pas surpris de constater que sa mère et elle semblent partager une certaine audace. « Tu as donc de qui tenir » qu'il fit alors remarquer, d'un ton complice, avant d'évoquer sa propre mère et l'idée qu'elle puisse ne pas voir une femme comme Khadija d'un très bon œil, vu l'amour qu'elle portait probablement aux femmes occidentales. Mais tandis que la brune rebondit sur ses propros, le sourire du brun s'estompa pour laisser place à un trait inexpressif, qu'on n'y voyait pas souvent. « Non, ma mère n'est pas … elle n'est pas égoïste. » Il souffla alors, sans une once de contrariété, mais avec l'envie de lui donner tort, c'est vrai. « Elle veut le meilleur pour moi, mes frères et mes sœurs. Elle l'a toujours voulu. Et elle a nous a toujours tout donné. Son temps, son énergie, sa santé. Et même lorsque c'était difficile, elle ne s'est jamais plaint. Jamais devant nous. Pour tout ça, je lui serai toujours reconnaissant. » Il releva la tête et croisa le regard de Khadija, en espérant qu'elle comprendrait qu'il défende sa mère, et qu'il ne lui en voulait pas pour autant. « On est très proches, oui. Très protecteurs l'un envers l'autre. » Il confessa ensuite, avant d'ajouter. « J'ai emménagé à Bangalore parce que c'est là-bas que je travaille, et que c'était donc plus pratique, mais aussi parce que je savais qu'il était temps de mettre un peu de distance entre mes proches et moi. » Il s'en était fait la réflexion voilà plusieurs années, mais n'avait pas eu de concrète occasion de prendre son envol, à part la fois où il était parti pour l'Université, mais ça ne l'avait pas mené loin. « Il m'arrive encore souvent de leur rendre visite à l'improviste, de me sentir atrocement seul parce qu'ils ne sont pas à mes cotés … Mais je sais qu'avec le temps, j'apprendrai à faire ma vie sans eux, que lorsque je rencontrerai quelqu'un mes priorités changeront. » Et c'est ce qu'il voulait. Vivre sa propre vie, auprès de quelqu'un qui lui apporterait d'autres satisfactions, qui deviendrait sa deuxième famille. « Mais ma mère, elle, risque d'en souffrir. Elle voit ses enfants quitter le foyer les uns après les autres, et elle finira par se retrouver seule avec mon père, qui n'est pas facile à vivre, surtout depuis qu'il n'a plus de travail. » Son père avait toujours eu son caractère, et une certaine susceptibilité. Ses parents s'aimaient profondément, mais ils ne se comprenaient pas toujours. « J'espère que le moment venu, elle se fera une raison. Mais rien n'est moins sûr.  » Et ça l'inquiétait, parce que sa mère avait toujours vécu pour ses enfants, sans travailler, sans sortir de chez elle pour autre chose que faire des courses, et que si elle se retrouvait du jour au lendemain sans plus personne sur qui veiller, sa vie risquerait de perdre de son sens. Et lui, il savait qu'il ne serait jamais pleinement heureux s'il savait que sa mère ne l'était pas.
 

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