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 sweetest devotion ~ 07/01 | 17h10

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Naveen

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MessageSujet: sweetest devotion ~ 07/01 | 17h10   sweetest devotion ~ 07/01 | 17h10 EmptyLun 4 Jan 2016 - 5:40

SWEETEST DEVOTION.
W / @ENOLA

Si quelques jours après son sauvetage, l'indien croyait encore sentir l'inquiétude qui l'avait envahi jusqu'au moment où il avait su qu'il n'aurait pas à rentrer en Inde par le premier avion, il parvenait néanmoins à se satisfaire d'un détail. Car comme il avait eu tendance à l'espérer en arrivant sur le plateau, dimanche soir, le fait d'avoir passé la soirée à angoisser pour sa place lui avait évité de prendre le reste un peu trop à cœur. Certes, les défis soumis aux candidats avaient éveillé aussi bien une certaine incompréhension que de légers doutes dans son esprit, mais les rubriques, elles, ne lui avaient pas causé autant de tourments que les semaines précédentes. Il avait appris des choses, pourtant, mais aucune ne l'avait heurté comme certaines avaient pu le faire auparavant, si bien que quand il y réfléchissait, ce prime était probablement l'un des meilleurs qu'il ait passé, dans le sens où aucune nuit blanche ou crise d'angoisse n'en avait découlé. C'était une excellente chose, donc, bien qu'il lui reste à trouver un moyen de pouvoir prendre du recul sans avoir nécessairement besoin de se retrouver en danger. Mais il avait encore quelques jours pour y réfléchir, et dans l'immédiat il aimait autant profiter de la quiétude du patio sans se mettre ce genre d'idées en tête, parce que c'était la première fois qu'il se posait et prenait réellement le temps de savourer son retour, et tout ce qu'il impliquait, notamment au niveau des liens qu'il avait noué dans le jeu. D'après les résultats des sondages, on le voyait comme un candidat qui s'attachait rapidement, et à beaucoup de monde, et il était forcé d'avouer qu'il aurait effectivement eu beaucoup de mal à laisser certains candidats derrière lui, quel que soit leur niveau de complicité ou les sentiments qu'ils pouvaient lui inspirer. Enola, par exemple, était l'une de ses plus belles rencontres au sein du jeu, et probablement l'une des personnes qui lui ressemblaient le plus, ici, et pas seulement parce que leurs professions étaient semblables. Ainsi, c'est un sourire radieux qui gagna ses lèvres lorsque la jeune femme entra bientôt dans son champs de vision, et qu'il l'a vit approcher. « Il paraît que tu ne peux t'exprimer qu'en chantant, cette semaine. » Il fit remarquer, d'un ton quelques peu amusé, parce que c'était le genre de détails qui n'avaient pu échapper à personne, et pas même à lui – qui d'habitude était assez distrait – dimanche soir. « Je me demande où Rowan va chercher toutes ses idées. » Elle avait de l'imagination, ça ne faisait aucun doute, et du coup ça ne le rendait pas particulièrement impatient de se retrouver lui aussi confronté aux questions de la blonde, bien qu'elle ait toujours été agréable à son égard. « En tout cas, je … je me disais que quitte à chanter, tu pourrais peut être me faire découvrir de jolies chansons ? » Il osa par la suite lui proposer, les yeux rivés vers les siens, et un sourire un peu plus amusé accroché à ses lèvres. C'était décidément une habitude, de saisir n'importe quelle occasion pour tenter de faire de nouvelles découvertes, mais la musique occidentale faisait partie de ces domaines dont il espérait avoir appris un minimum de choses à son retour chez lui. « Est-ce qu'il y en a une sur laquelle les gens se marient souvent, à Las Vegas ? » Peut être pas, mais ça valait le coup de demander, d'autant plus que ça lui permettrait d'en apprendre aussi un peu plus sur la façon dont les choses se passaient, dans le cadre de l'activité de la brune. Elle l'intriguait évidemment parce qu'elle présentait des similitudes avec sa propre activité, mais pas seulement.
Enola

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MessageSujet: Re: sweetest devotion ~ 07/01 | 17h10   sweetest devotion ~ 07/01 | 17h10 EmptyMar 5 Jan 2016 - 22:47

Ce défi commence sérieusement à lui taper sur le système, elle a passé toute sa journée en solitaire, à l'écart des autres pour ne pas avoir à se forcer à chanter. Elle pourrait très bien passer sa semaine à dormir pour ne se réveiller que dimanche mais elle n'est pas sûre que la méthode Clotaire porte ses fruits auprès de ses petits camarades qui s'empresseraient de la nominer pour manque flagrant d'investissement dans l'aventure. Prendre le risque de disparaître quelques jours c'était s'exposer à un grand danger, en particulier parce qu'elle n'avait aucune idée de ce le public pensait réellement d'elle. Sa première nomination n'avait été qu'une mascarade orchestrée dans le seul but de se débarrasser de son ancien partenaire, ce soir là elle était certaine de revenir arpenter les couloirs du nid pendant encore quelques semaine supplémentaires. Ici, les candidats ne subsistaient que parce qu'ils animaient l'endroit avec leurs discussions, leurs passions, leurs coups de gueule alors se fondre dans le décor pendant sept jours n'était certainement pas la meilleure idée pour prolonger un peu plus son aventure au sein du nid. Incapable de faire taire ses pensées désorganisée, la jeune femme dépose le livre qu'elle tente de terminer depuis des heures maintenant sur un des fauteuils du bar-bibliothèque pour retrouver la quiétude du patio fleuri alors qu'elle cale une cigarette entre ses lèvres délicates. Elle est accueillie sur le patio par un Naveen tout sourire ce qui a le don d'égayer sa journée qui était jusque là bien morne. De sa démarche traînante, elle vient se poster à sa hauteur, fronçant les sourcils lorsqu'il lui rappelle son triste sort. Rowan ne lui a pas fait de cadeau avec ce défi si bien qu'elle est obligée de réfléchir à une mélodie alors que son briquet trouve le chemin de sa précieuse. « Mon beau Naveen, roi du patio » entonne-t-elle sur l'air d'un célèbre chant de Noël connu de tous. Techniquement les fêtes étaient terminées mais elle avait tout un stock de chansons de Noël prête à servir pour ce genre d'occasion. « Ce défi me fatiiigue » . Elle achève, son sourire se muant en véritable rictus d'abattement. Fébrile, elle tire sur sa cigarette l'écoutant patiemment lui demander de lui chanter de jolies chansons. « Que veux-tu donc ... que je te chante ? » . Elle lui demande toujours sur le même air de musique, une situation cocasse qui ne manque pas de lui arracher un fin sourire malgré tout. Sa prochaine question a le don de la faire sourire encore une fois face à tant de curiosité. C'est ce qu'elle apprécie le plus chez lui, on se sent toujours important à travers le regard de l'indien. Elle jette un regard pétillant de malice à son camarade avant de sortir son carnet de la poche de sa veste afin d'y griffonner quelques mots, sa clope bien calée entre ses lèvres. « Tu ne connais pas la marche nuptiale ? » . Elle lui demande par l'intermédiaire du papier. Les coutumes en Inde lui sont encore bien trop obscures pour qu'elle puisse être en mesure d'avancer que les compatriotes de Naveen ont pour habitude de se marier sur cette musique. La salvadorienne prend une nouvelle bouffée de nicotine dans ses poumons avant de laisser regarder la fumée danser dans les airs. Se raclant la gorge elle se prépare à fredonner l'air de cette chanson célèbre dans le monde entier. Tirant sa dernière latte de cigarette, la jeune femme écrase son mégot son mégot au sol avant de se lancer dans la rédaction de quelques phrases explicatives. D'un geste spontané, elle attrape le bras de son camarade comme pour mieux le plonger dans la réalité d'une cérémonie de mariage typiquement occidental. « Quand la musique se met à démarrer, la mariée au bras de son père, comme ça, avance jusqu'à l'autel où son futur époux l'attend » . Alors que son camarade lit ces quelques lignes, elle fredonne l'air de la marche nuptiale de sa voix mélodieuse alors qu'elle observe son camarade se concentrer sur ses mots. Retirant son bras pour le laisser retomber le long de son corps, la salvadorienne poursuit. « C'est le passage de témoin, le père abandonne sa fille à celui qui est désormais l'homme de sa vie » . Elle tourne une page de son carnet pour lui permettre de finir sa lecture. La salvadorienne adresse un mince sourire à son camarade alors qu'il lui redonne son carnet. « Est-ce que ça se passe ... comme ça chez toi ? » . Elle reprend la parole sur le même air de chanson de Noël, elle roule des billes. Fichu défi.

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MessageSujet: Re: sweetest devotion ~ 07/01 | 17h10   sweetest devotion ~ 07/01 | 17h10 EmptyMer 6 Jan 2016 - 5:34

Si Naveen avait déjà eu l'occasion de constater que Rowan ne manquait pas d'imagination quand il fallait dissuader les candidats d'éluder certaines de ses questions, le gage dont avait hérité Enola restait de loin le plus handicapant à ses yeux, d'une part parce qu'il représentait un certain nombre de contraintes au quotidien, qui risqueraient de compliquer les échanges de la candidate, et d'autre part parce que chanter sur commande, sans en avoir envie, ça ne devait pas être plaisant. Alors oui, il était embêté pour Enola, et c'est pour cette raison qu'il l'avait accueillit avec l'envie de de lui faciliter les choses, dans un sens. C'est pourquoi, après avoir affiché une mine nettement amusée par la façon dont la brune avait introduit leur échange, il avait supposé que quitte à chanter quelque chose, elle pourrait peut être lui faire découvrir de jolies chansons, ce qui permettrait à l'indien de développer ses connaissances de la culture occidentale, et à la jeune femme de chanter librement, sans avoir à calquer ses propos sur un air. « Rien qui ne te fasse pas plaisir, ou qui te complique la tâche. » Il répondit en tout cas à travers un doux sourire, lorsqu'elle chercha à savoir ce qu'il aimerait qu'elle lui chante. Parce qu'il imaginait que le seul moyen de bien vivre un gage comme le sien, c'était de trouver une certaine satisfaction au fait de le réaliser. « Et si ça peut te mettre à l'aise, je veux bien te chanter un petit quelque chose, moi aussi. Par contre, tu risques d'être dépaysée. » Parce que là où elle lui chanterait peut être un air très populaire dans sa culture, lui entonnerait également une chanson qui devait lui être complètement inconnue. Mais c'était aussi ça l'intérêt, continuer de se faire découvrir leurs cultures respectives. Finissant en tout cas par demander s'il y avait une musique sur laquelle les gens se mariaient traditionnellement à Las Vegas, il s'intéressa au petit carnet que tenait Enola lorsque celle-ci y griffonna quelques mots, qu'il lut alors avant de plisser les yeux. « La marche nuptiale ? Non, ça ne me dit rien. » Cette appellation lui était étrangère, bien qu'il imagine de quoi il était question dans la mesure où il croyait connaître le sens de chacun de ces mots. C'est pour autant un Naveen tout à fait intrigué qui se laissa faire lorsqu'Enola attrapa son bras, sans doute pour qu'il voit plus précisément à quoi elle faisait allusion. Lisant ensuite ce qu'elle écrivit entre temps, il hocha doucement la tête, puis esquissa un sourire amusé lorsqu'elle fredonna un air tout à fait charmant. Poursuivant sa lecture, les yeux de l'indien retrouvèrent finalement ceux de la candidate. « Ça semble si simple. » Il commenta, d'un ton légèrement rêveur, parce que tel qu'elle en parlait, ça lui donnerait presque envie d'y être, et de vivre un moment comme celui-ci. « Et tout ça, ce n'est pas seulement propre à Las Vegas, j'imagine ? » Il s'était intéressé tout particulièrement à la façon dont les choses se déroulaient dans le cadre de l'activité d'Enola, mais il supposait que ce dont elle lui avait parlé était une sorte de grande tradition occidentale. Est-ce que ça se passait comme ça chez lui ? Il esquissa un nouveau sourire, en mouvant doucement la tête. « Oh, non, chez moi ça se passe bien autrement. » C'était une autre culture, d'autres traditions, un ensemble de choses bien différentes. « Le jour du mariage – qui suit plusieurs jours de rituels – le fiancé se rend au domicile de sa promise et … il reçoit toutes sortes de présents de la part de son futur beau-père, qui consent oralement à lui offrir la main de sa fille, pendant que les sœurs de la fiancée la préparent. » Il commença à raconter, en se remémorant certaines scènes de son passé, vécues à travers différents mariages, où il avait pu tenir des rôles différents, bien que « frère de la mariée » ait été le plus courant. « Quand elle arrive, son futur époux lui passe un collier de fleurs autour de cou, et ensemble, ils s'assoient en haut d'une estrade où ils prient et se laissent admirer par l'assistance. Ensuite, ils marchent autour d'un feu pour invoquer la protection divine, et leur union est célébrée. » Il faisait volontairement abstraction de toutes sortes de détails qui leur auraient fait perdre un temps précieux, parce qu'une infinité de rituels étaient célébrés à ce genre d'occasions, et certains risqueraient de lui paraître étranges. « Souvent, le mari dessine un trait de poudre rouge à la racine des cheveux de son épouse, qui apparaît alors officiellement aux yeux de tous comme une femme mariée. » Ce n'était pas systématique, mais ça restait courant. Toutes ses sœurs avaient par exemple gardé les racines de leurs cheveux teintes en rouge plusieurs jours après leurs noces. « Il n'y a pas de mélodie traditionnelle, lors de ces mariages. Le plus souvent, on les célèbre sur fonds de tambours, ou bien des artistes locaux viennent s'y produire. » Il n'était donc aucunement question d'une mélodie semblable à celle qu'Enola avait fredonné, et dans le fond c'était assez dommage, car certains des airs qu'on entendait dans les mariages hindouistes étaient plus festifs que réellement romantiques. « J'ai assisté aux mariages de la plupart de mes frères et sœurs, et la logique voudrait que ce soit bientôt à mon tour, mais … je ne suis pas sûr d'avoir vraiment hâte que ce jour arrive. » Il confessa finalement, la tête légèrement baissée, en évoquant là des choses qu'il n'avait encore jamais confié à personne, sans doute autant parce que la discussion s'y prêtait, que parce qu'Enola pourrait probablement le comprendre mieux que beaucoup d'autres, ici. « Ça peut paraître paradoxal quand on connaît mon activité, mais je crois que j'ai peur de faire ma vie avec quelqu'un que je n'aimerai pas. » Il ne parlait pas d'un mariage arrangé, car jamais il ne se soumettrait à ce genre de coutumes. Mais il aurait trente ans vendredi, et à son retour au pays, la question de son mariage se poserait à nouveau. Et plus les années passeraient, et plus il serait normal qu'on lui rebatte les oreilles avec ça. Mais le problème, c'est qu'ici il avait pris conscience d'un certain nombre de choses qui avaient élargi encore un peu plus sa vision de l'amour, et il avait appris à écouter son cœur, dans tout ce qu'il lui soufflait de plus ou moins raisonnable. Il y avait cette flamme qui s'était allumée et qui sans doute ne s'éteindrait jamais plus, et il ne savait pas si elle était la clé de son bonheur, ou bien si au contraire elle l'en priverait pour toujours.
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MessageSujet: Re: sweetest devotion ~ 07/01 | 17h10   sweetest devotion ~ 07/01 | 17h10 EmptyJeu 7 Jan 2016 - 22:23

C'est avec un mine un peu déconfite qu'elle rejoint Naveen dans le patio. Non pas que la compagnie de l'indien lui soit désagréable, au contraire il faisait parti des candidats avec lequel elle n'avait aucun mal à discuter si bien que la présence rayonnante de son camarade avait eu le don d’alléger ses peines. Cependant, la jeune femme était loin d'être souriante comme elle en avait si souvent l'habitude lorsqu'elle passait un moment en sa compagnie. Le gage qu'elle avait reçu de la part de l'animatrice la plus bienveillante de la production lui gâchait un peu la vie, il faut le dire. La perspective de devoir chanter en permanence pour se faire comprendre de ces camarades ne l'enchantait guère en particulier lorsqu'on savait qu'Enola poussait rarement la chansonnette. Pourtant Naveen saute sur l'occasion, lui demandant de lui chanter une jolie chanson en s'engageant même à faire de même en retour si la salvadorienne en manifeste l'envie. L'échange lui paraît équitable, un simple hochement de tête et un sourire sincère lui suffit à faire comprendre à l'indien qu'elle accepte de lui faire découvrir un petit bout de sa culture. Le temps de se préparer, elle écrit le titre et l'interprète de la chanson pour le montrer à Naveen. « Mercedes Sosa – Gracias A La Vida ». Tout simplement, il n'y pas mieux pour faire découvrir un petit bout de son pays à l'indien qui n'allait certainement pas comprendre un traître mot de sa langue maternelle. «  Gra-cias ... a la viiida/ Que ma ha dan-do taaan-to/ Me dio dos luceee-ros/ Que cuando los aabro / Perfeeecto distin-guo  ». Elle entonne, essayant de calquer sa voix sur la mélodie de la chanson de cette grande dame de la musique latine. Les yeux clos, pour donner plus d'intensité à sa voix, elle se remémore sa mère qui chantait souvent cette chanson à tue-tête. Après avoir marqué une courte pause, elle reprend la suite de cette mélodie qu'elle porte dans son coeur. « Le ne-gro del blan-co/ Y en el alto cie-lo/ Su fondo es-tre-llaaa-do/ Y en las multitudes/ El hombreeee que yo a-mo ».Elle rouvre ses paupières pour observer le visage de son camarade. Prise d'un frisson qu'elle ne peut dissimuler, la jeune femme détourne le regard, signe que son camarade peut commencer à chanter le temps qu'elle chasse ses souvenirs d'enfance de son esprit désorganisé. Retrouvant un peu ses esprits, ses lèvres se mouvent en un  «  A toi » que son camarade ne devrait pas avoir de mal à décoder. Une nouvelle question avait jaillit de l'esprit curieux de l'indien concernant les chansons de mariage dans la culture occidentale même s'il réduit seulement le périmètre à la seule ville de Vegas. Sauf qu'à Las Vegas comme partout ailleurs, on se mariait le plus souvent sur l'air de la marche nuptiale même si certains couples avaient la merveilleuse idée de se marier sur une chanson d'Elvis Presley, un détail qu'elle préférait cacher à Naveen tant cette coutume locale lui paraissait bien ridicule et de très mauvais goût. Aidée de son fidèle carnet, elle parvient à lui expliquer l'importance de cette musique dans la cérémonie de mariage. Ébahie, Naveen semblait être conquis par ce qui était devenue une institution dans la culture occidentale. Une minorité d'unions se célébraient sans la présence de cette musique mondialement célèbre au moment de l'arrivée de la mariée. Enola avait beau trouver cette musique franchement ringarde, c'était pourtant un incontournable dans la grande majorité des cérémonies qu'elle a organisé dans toute sa carrière. Elle avait rit lorsqu'il s'étonna de constater la simplicité de leurs coutumes. « Pourtant ... tout n'est pas siiii simple  ». Elle précise sur l'air de la chanson qu'elle a fait découvrir à son camarade quelques instants plus tôt. « Juste avant la cérémo-niiie ... les époux ont interdiction de se voir ... et même de dor-mir en-seeeemble ». Tradition oblige, il y avait tout de même quelques petites règles à respecter et ce même si le temps passe, les jeunes générations s'y plient encore volontiers. «  Et puis la mariée doit por-teeer ... quelque chose de neuf, d'ancien et de bleuuu ». Elle précise en roulant des billes, elle est incapable de se l'expliquer elle-même. A sa prochaine question, elle répond simplement par un signe de tête. Non la marche nuptiale n'est pas jouée seulement lors des mariages à Vegas, elle pourrait même lui assurer que même jusqu'en Europe cette musique résonne dans l'antre des églises. Curieuse à son tour, elle demande à son camarade de lui faire découvrir quelques traditions relatives au mariage propre à son pays. Elle l'écoute attentivement, buvant la moindre de ses paroles notant soigneusement dans un coin de son esprit les moindres détails qu'il consentait à lui révéler. Peut être en aurait-elle besoin un jour si un riche client indien décidait de faire appel à ses services. Tout est très codifié, le moindre petit geste a son importance, sa symbolique. Elle devait bien reconnaître qu'organiser un mariage traditionnel indien était loin d'être facile, du moins pour une occidentale. Elle fronce légèrement les sourcils lorsqu'il lui confesse qu'il n'est pas impatient à l'idée de se marier un jour parce qu'il a tout simplement peur. Peur de s'engager avec une personne qu'il n'aime pas, plus par dépit que par choix. Ce qu'il lui décrit ressemble fortement un mariage arrangé et ce n'est certainement pas le futur qu'elle souhaite à l'indien qui mérite tellement mieux qu'une union de ce genre. « Aloooors ... ne le fais paas. ». Elle énonce tout simplement parce que la solution était simple à trouver mais difficile à assumer. S'emparant de son carnet la jeune femme griffonne quelques phrases à la va vite, pressée par le temps. « J'imagine à quel point tes proches doivent te mettre la pression et te proposer tout un tas de potentielles futures épouses. Mais ne cède pas pour leur faire plaisir, tu mérites mieux, tellement mieux et tu finiras malheureux ». Elle préfère coucher son sentiment sur papier, elle ne tient pas à ce qu'une chanson vienne gâcher la valeur hautement symbolique de ces mots. « Ce n'est pas le futur que je te souhaite. Ici, beaucoup de couples vivent heureux alors qu'ils ne sont même pas mariés. Trouve la personne qui te correspond et tu te rendras vite compte que personne n'a besoin d'une cérémonie pour se prouver quoi que ce soit ». Le mariage c'était totalement surfait, elle ne comprenait même pas l'importance capitale que beaucoup de cultures accordaient à cet engagement, y compris la sienne. Pour elle, le mariage était un bonus, un moment unique, une célébration des sentiments amoureux mais certainement pas un objectif de vie.                
Naveen

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MessageSujet: Re: sweetest devotion ~ 07/01 | 17h10   sweetest devotion ~ 07/01 | 17h10 EmptyVen 8 Jan 2016 - 5:58

S'il ne devait pas être agréable de devoir sans cesse calquer ses propos sur l'air d'une chanson, il serait probablement un peu plus évident pour Enola de chanter directement un air qu'elle connaissait. L'indien, en tout cas, voyait en cette proposition un moyen de lui faciliter la tâche, et d'apprécier d'une certaine façon le gage dont elle avait hérité. Et puis, c'est vrai, ça lui semblait être l'occasion rêvée de se faire découvrir leur culture respective, quand on sait qu'en plus la musique occidentale était un domaine avec lequel il espérait réellement se familiariser. De son coté, il lui chanterait alors une chanson bien de chez lui, ainsi tout le monde y gagnerait quelque chose. Enola semblait d'accord, et la mine de l'indien s'illumina lorsque la brune lui écrivit le titre de la chanson qu'elle lui interpréterait. Parce qu'il connaissait ses origines et qu'à en juger par ce qu'il lut, il était probable qu'elle s'apprête à lui chanter une chanson qui ferait directement écho à sa vie d'avant. Ainsi, lorsqu'elle commença à chanter, c'est un sourire ravi qui gagna ses lèvres, tandis qu'il n'articula plus un mot, pour profiter pleinement de la prestation d'Enola. La mélodie en elle-même était d'une beauté saisissante, mais la voix de la brune, elle, l'envoûtait littéralement. Et le fait qu'Enola semble vivre la chanson qu'elle entonnait ne faisait que rajouter à l'émotion qui s'empara des lieux. Lorsqu'elle eut fini, il resta quelques instants sans oser reprendre la parole, mais ne put se taire bien longtemps. « C'est un air magnifique, et ta voix est vraiment très jolie. » Il souffla alors, dans un sourire des plus chaleureux, et avec la sincérité qu'il lui avait toujours destiné. « Je pense que Rowan savait ce qu'elle faisait lorsqu'elle t'a donné ce gage. » Puisqu'il lui paraissait évident qu'Enola avait quelques facilités avec le chant, ou en tous les cas un certain talent. « C'était de l'espagnol ? » Il finit par demander, comme pour avoir confirmation de ce qu'il avait imaginé au départ, tandis qu'il lui sembla temps de chanter à son tour. Il lui avait promis d’entonner une chanson propre à sa culture, et c'est après quelques secondes qu'il finit par opter pour un air qu'il avait en tête depuis quelques mois. « Teri kali aankhiyon se zind meri jage / Dhadkan se tez daurun sapno se aage / Abb jaan loot jaye / Yeh jahan choot jaye / Sang pyaar rahe mein rahun na rahun. » Il ne faudrait sûrement que quelques secondes à Enola pour constater qu'il n'avait pas son talent, pour autant l'indien tâchait de s'appliquer, tandis qu'il avait volontairement choisi de commencer au couplet le plus grave de la chanson. « Sajda tera sajda / Din rain karun / Na hi chain karun. » Il entonnait maintenant le refrain, tandis que ses yeux fuyaient ceux de la brune comme par peur d'être paralysé par sa gêne. « Sajda tera sajda / Rak vaar karoon / Meri jaan lut doon. » L'indien termina finalement, dans un sourire un peu timide, parce qu'il avait peut être omis de la prévenir que ce qu'elle entendrait ne vaudrait pas un grand classique bollywoodien. Mais il voulait absolument honorer leur marché, et il avait de toute façon la satisfaction de lui avoir fait partager un peu de sa culture, comme elle l'instant d'avant. « C'est une chanson qui s'appelle Sajda, et qui est extraite d'un film que mon ami Sunil m'a fait voir lorsqu'on a emménagé ensemble. » Il se rappelait du soir où Sunil l'avait installé dans le canapé et lui avait pratiquement ordonné de parer à son ignorance en matière de Cinéma. My name is Khan, c'était le nom du film en question, lui était alors apparu comme un véritable chef d’œuvre. Et la raison pour laquelle il avait opté pour cette chanson, c'était autant parce qu'il avait plaisir à se rappeler ce très beau film, que parce qu'à travers lui c'est à son ami et collègue qu'il pensait. C'est en tout cas un Naveen des plus curieux qui s'intéressa par la suite à la chanson sur laquelle il était peut être commun de se marier, à Las Vegas, et qui bientôt ne tarda pas à bénéficier d'une démonstration des plus passionnantes, apprenant ainsi que c'est sur une « marche nuptiale » que les futurs époux se rejoignaient. Et à la façon dont Enola lui raconta tout ça, il eut effectivement l'impression que tout était incroyablement simple, mais comprit ensuite que ça n'était pas exactement le cas. L'indien esquissa alors un sourire amusé lorsqu'elle se remit à chanter, puis sentit ses joues s'empourprer légèrement lorsque sa camarade évoqua un certain point. « J'ai cru comprendre que la plupart des couples occidentaux n'attendaient de toute façon pas d'être mariés pour … devenir intimes. » C'est un détail qu'il connaissait avant même d'arriver ici, mais qui tendait encore un peu à l’embarrasser. Sans doute parce que la virginité avait une importance capitale dans une culture comme la sienne, même encore aujourd'hui. Quant à ce qu'elle ajouta ensuite, ça lui valut d'afficher une mine intriguée. « Ça a un symbolisme particulier ? Est-ce que le bleu est une couleur importante, dans votre culture ? » Il n'en savait rien, mais il supposait qu'il pouvait y avoir une raison au fait que les femmes doivent porter ce genre de choses. Après avoir appris que la marche nuptiale n'était pas seulement propre à Las Vegas, ce fut à son tour d'évoquer les coutumes maritales de son pays, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elles n'avaient pas grand chose en commun avec celles que venait d'évoquer Enola. Chez lui, le mariage avait une dimension tellement symbolique que chaque union n'était jamais célébrée sans son lot de rituels. Et dans le fond, même si son activité était précisément centrée sur ce genre de choses, une partie de lui avait toujours trouvé qu'on en faisait un peu trop, à ce genre d'occasions. Avoir vu beaucoup de ses sœurs souffrir sous des saris d'une dizaine de kilos n'avait pas aidé à ce qu'il approuve totalement ce genre de coutumes, mais dans le fond ce n'était pas la seule chose qui ne le rendait pas impatient d'arriver au jour de son propre mariage. Car une angoisse l'habitait depuis des années et se réveillait forcément ici. L'indien craignait de devoir un jour épouser quelqu'un qu'il n'aimerait pas, non pas sous la contrainte d'un mariage arrangé, mais plutôt sous l'influence que sa famille avait toujours eu sur lui. Baissant la tête lorsqu'Enola reprit la parole, il posa un regard un peu attristé sur le carnet de la brune, lorsque celle-ci lui écrivit des mots qui tendirent à le rassurer autant qu'à l'inquiéter. « Je ne veux décevoir personne. » Il souffla, en haussant doucement les épaules, avant de relever les yeux vers les siens. « Mais je sais que j'en voudrais à mes proches comme à moi-même, si je finissais par me sentir obligé d'épouser quelqu'un à contre-cœur. » Il souffrait il est vrai d'une certaine pression de la part de sa famille depuis des années, que ce soit par le biais des « conseils » de son père ou des plaisanteries de ses frères. Et s'il devait un jour céder pour leur faire plaisir, il savait qu'il en souffrirait pour le reste de sa vie, Enola avait raison. « Chez moi, ce n'est pas bien vu de faire sa vie avec quelqu'un sans l'épouser. » Il reprit en lisant ce qu'elle ajouta, avant de soupirer légèrement. « Tout comme ce n'est pas bien vu de faire sa vie avec quelqu'un qu'on n'est pas censé aimer. » Et dieu sait que cette idée lui était d'autant plus dérangeante depuis qu'il était ici, car s'il avait toujours défendu les intérêts de tout le monde, et le droit pour chacun d'aimer la personne qui lui correspondait, aujourd'hui ces mots sonnaient différemment pour lui. « Nos activités ne sont peut être pas si proches que ça, finalement. » Détournant un instant le regard pour observer ce qui les entourait, d'un air plus pensif, l'indien reposa ensuite les yeux sur la brune, en esquissant un sourire résigné. « Parce que tu dois avoir toutes sortes de libertés que je n'aurai jamais. Et pas seulement parce qu'un métier comme le mien est forcément diabolisé par l'opinion, chez moi. » Lui, il aurait toujours les contraintes qu'impliquait le fait qu'une grande partie de la population se soumette encore à des idées moyenâgeuses, et il savait pertinemment que ça n'était pas son site internet qui ferait bouger les choses. Enola ne dépendait probablement de personne, et pouvait marier qui elle voulait sans craindre de mettre la vie de qui que ce soit en danger. Alors non, à ce niveau-là, leurs activités étaient plus éloignées qu'en apparences. Et dieu sait qu'il l'enviait de pouvoir exercer la sienne en toute sérénité.

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