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 ease your mind (27/01 12h20)

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Enola

Enola
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MessageSujet: ease your mind (27/01 12h20)    ease your mind (27/01 12h20)  EmptyLun 25 Jan 2016 - 23:05


Enola s'était levée avec une idée précise en tête, celle de rendre cette journée mémorable, de bouger encore et toujours pour éviter de penser à ce que le le 27 février représentait à ses yeux. D'ordinaire, la jeune femme passait cette journée dans son lit, bien trop accablée par sa peine de devoir à nouveau passer une nouvelle année sans lui. Pas aujourd'hui, elle l'avait décidé. En 2016, elle approchait bientôt d'une troisième année sans Adam et pour son anniversaire elle se sentait prête à laisser ce drôle de fantôme qu'elle était devenue derrière elle. Quelque chose de nouveau grandissait en elle, les épines qui enserraient son cœur tendaient à se délier libérant peu à peu l'espace qu'elle se refusait à donner aux personnes qui œuvraient pour son bien. Cette journée avait une saveur différente, l'air semblait plus respirable et l'atmosphère glacée d'un hiver irlandais lui brûlait presque la peau. Cette délivrance, elle était venue dans cette émission pour ça, pour de nouveau se sentir libre dans son corps et dans son esprit et il lui avait fallut neuf semaines loin de Vegas pour trouver la volonté nécessaire pour s'émanciper de cette peine qu'elle traînait au pied tel un boulet depuis presque trois ans. Sa mine radieuse n'avait pas échappé aux quelques candidats présents dans le nid à ce stade du jeu, un nid presque éteint tant il tendait à se vider au fil des semaines. Chaque absence se faisait de plus en plus ressentir, un sentiment contradictoire quand on savait à quel point elle avait espéré profiter de ses petits moments de solitude en début d'aventure. Dans ce silence troublant, elle s'était rendue dans la cuisine dans l'optique de préparer un repas typiquement salvadorien qu'elle destinait à un candidat tout particulier. Le menu n'a pas changé, elle a décidé de reprendre les mêmes recettes que lorsque Salva lui avait demandé de cuisiner pour lui. Elle met son cœur à l'ouvrage, peut être un peu trop, n'en témoigne les trainées de farine qu'elle arbore un peu partout sur le visage. Ces recettes, elle les connait par cœur elle pourrait même les reproduire les yeux fermés Naveen apparaît sur le pas de la porte, sûrement désireux de préparer quelque chose à manger. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il aura juste à mettre les pieds sur la table ce midi. « C'est pas juste, tu étais censé arriver dans dix minutes » qu'elle lance comme ça l'air de rien en époussetant une trainée de farine sur son jean. Enola avait tout prévu et l'arrivée de Naveen à ce moment-là ne faisait certainement pas parti de son programme. Elle ne compte quand même pas lui demander de revenir dans dix minutes même si elle ne se serait pas gênée pour le faire avec les gens qu'elle côtoyait à l'extérieur. « Je t'ai préparé un petit quelque chose, tu m'en diras des nouvelles » poursuit-elle alors qu'un sourire malicieux apparaît sur son minois. Se délestant de son tablier, elle l'invite à se joindre à elle pour partager ce repas qu'elle a préparé expressément pour lui. « Pour te remercier » ajoute-t-elle à l'adresse de son camarade qui avait déjà beaucoup contribuer au bonheur de la salvadorienne dans cette aventure. « Je me suis dit que c'était à mon tour de de te faire découvrir des saveurs venues d'ailleurs mais promis j'ai pas mis de piments tu ne risques rien.   » précise-t-elle posant un regard amusé sur le visage de l'indien. « Et puis vu que tu n'as pas le droit de parler, je me propose même de faire la conversation pour deux et de parler jusqu'à ce que tu n'en puisses plus d'entendre ma voix. ». Cette semaine, Naveen était plus handicapé que le reste des candidats, obligé de mimer ses émotions et ses questions en mimant. Les mots de Naveen lui manqueraient mais elle savait déjà qu'elle l'entendrait parler comme jamais la semaine prochaine. « Tu peux me demander n'importe quoi, je te promets que je ne me contenterai pas de deux mots pour te répondre » ajoute-t-elle s'accoudant sur l'ilot central prête à analyser les moindres nuances du langage corporel de l'indien.        
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MessageSujet: Re: ease your mind (27/01 12h20)    ease your mind (27/01 12h20)  EmptyMar 26 Jan 2016 - 2:30


Il était plutôt rare que l'indien projette de déjeuner de si bonne heure – attendant le plus souvent d'avoir un maximum de chances de trouver quelqu'un dans la cuisine, histoire de ne pas prendre son repas tout seul – mais cette semaine, forcément, certaines de ses habitudes se trouvaient légèrement bouleversées, si bien qu'il perdait parfois un heure pour en gagner deux ensuite. Le fait de ne pas pouvoir communiquer avec ses camarades autrement qu'à travers des gestes des plus approximatifs lui valait peut être de s'éterniser auprès de certains d'entre eux lorsque se faire comprendre lui prenait un peu de temps, mais à coté de ça, il avait tendance à ne plus nécessairement leur imposer sa compagnie quand il estimait qu'il pouvait leur dispenser une demi-heure de mimes incompréhensibles, ou quand il n'avait pas quelque chose d'absolument impératif à leur faire comprendre, et ça, ça changeait quelque chose au temps qu'il avait pour faire certaines choses, et plus encore à l'heure à laquelle il les débutait. Déjeuner, donc, il le faisait cette semaine un peu plus tôt que d'habitude, si bien qu'il avait conscience qu'il était peu probable que beaucoup de ses camarades aient déjà investi la cuisine. Il s'était donc préparé à déjeuner en solitaire, ainsi c'est avec plaisir qu'il accueillit la présence d'Enola au moment d'entrer dans la pièce. Sa camarade semblait s'affairer à préparer quelque chose, c'est en tout cas ce qu'il en avait conclu en constatant qu'elle avait enfilé un tablier – et que celui-ci était recouvert d'un peu de farine – mais il en fut d'autant plus sûr à la façon qu'elle eut de l'aborder. Arquant d'abord un sourcil amusé, il feignit un court instant de faire demi-tour, en arborant une mine faussement vexée et en gardant le menton en l'air, lui tournant alors le dos l'espace de quelques secondes pour avancer en direction de la porte, avant de se freiner puis de se retrouver vers sa camarade. Il serait parti s'il avait eu le sentiment que c'était ce qu'elle voulait, mais ici, elle ne lui avait pas donné l'impression de vouloir rester seule. Et puis, c'est vrai, il aurait tendance à déplorer de ne pas pouvoir passer un moment avec Enola, raison pour laquelle il s'approcha de la brune, dont les confessions le touchèrent bientôt en plein cœur. Il l'écouta, avec attention, se souvenant de toutes ces fois où ils avaient parlé de se faire découvrir leur culture respective, et notamment de l'autre soir, dans la pièce secrète, où lui-même avait tenu à lui faire goûter quelques spécialités indiennes. Esquissant un sourire enthousiaste au moment de poser une main sur son ventre, il l'y déplaça de façon à lui faire comprendre qu'il lui tardait de goûter à ce qu'elle avait préparé, et c'est ensuite un rire muet qui lui échappa quand elle fit référence au piment. Plissant les yeux d'une façon presque suspicieuse, il vint frotter ses joues à l'aide de ses deux mains de façon à les empourprer légèrement, puis la pointa du doigt comme pour insinuer qu'après ce qu'elle lui avait dit la dernière fois, elle avait peut être envie de le faire délibérément rougir. Il la soupçonnait donc, mais sans le moindre sérieux, comme son sourire persistant le laissait penser. Quant à l'idée qu'elle puisse faire la conversation pour deux, elle l'incita à mimer un micro à l'aide d'une de ses mains, qu'il porta près de sa bouche avant de mouver les lèvres pour donner l'illusion qu'il chantait. Enola, qu'il voyait décidément comme une chanteuse promise à un bel avenir, ne risquait pas de le lasser avec sa voix, et pourrait tout aussi bien pousser la chansonnette que ça ne le dérangerait pas, lui, au contraire. Mais se souvenant qu'elle avait confié avoir mis un terme à sa courte carrière, il croisa les bras d'une façon résignée, avant que la jeune femme ne lui laisse l'occasion de lui demander ce qu'il voulait. Se penchant au-dessus des plats qu'il pouvait voir, il hésita à lui poser une question essentielle, mais qu'il ne saurait pas forcément comment imager. « Viande » était un mot qu'il n'aurait jamais cru mimer un jour, alors oui la difficulté était de taille. Hésitant, il commença par se pincer le bras, sans trop savoir pourquoi il partait du principe que « bras humain » pourrait faire écho à « chair animale », ce qui du coup l'amena aussitôt à improviser une sorte de grognement muet, servi par une expression anormalement dure, qu'on ne voyait pas souvent s'afficher sur son visage, et une sorte de jeu de griffes un peu ambigu. Parions que ça non plus, ça n'aiderait pas Enola à voir où il voulait en venir, raison pour laquelle il tenta un dernier essai. Il se désigna, la désigna ensuite, puis s'empara d'un plateau qui se trouvait non loin d'eux pour mimer le concept de « self service », avant de récupérer une cuillère, un bol, et d'imiter une cuisinière qu'ils connaissaient bien et qui, quelques semaines plus tôt, leur servait à manger telle une automate. Derrière tous ces gestes, il tentait évidemment de lui rappeler le jour où, pendant la semaine qu'ils avaient passé en prison, ils s'étaient retrouvés dans le réfectoire, assis à la même table. Parce que ce jour-là, il avait demandé à Enola de s'assurer pour lui que la purée qu'on leur avait servi ne contenait aucune trace de viande. Alors si elle se rappelait de ce moment avec la même précision que l'indien, sans doute comprendrait-elle qu'il cherchait simplement à s'assurer que le repas d'aujourd'hui était végétarien.
 

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