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 lord knows you can't trust your head ~ 09/02 | 11h15

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Naveen

Naveen
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CITATION : IL VAUT MIEUX METTRE SON COEUR DANS LA PRIERE SANS TROUVER DE PAROLES, QUE TROUVER DES MOTS SANS Y METTRE SON COEUR ─ MK GANDHI.
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MessageSujet: lord knows you can't trust your head ~ 09/02 | 11h15   lord knows you can't trust your head ~ 09/02 | 11h15 EmptyLun 8 Fév 2016 - 5:56

LORD KNOWS YOU CAN'T TRUST YOUR HEAD.
W / @LLOYD-SNÖ

Si la révélation de son secret avait soulevé bien des questions, il y en avait une qui lui revenait incessamment à l'esprit et l'interrompait dans tout ce qu'il entreprenait depuis dimanche soir : se sentait-il véritablement libéré depuis qu'il avait confié toutes ces choses ? L'indien serait tenté de dire que non, alors qu'il passait une deuxième journée difficile, éprouvante, à retenir des larmes qui couleraient à flot s'il ne s'efforçait pas de prendre sur lui, et à évincer des pensées qui auraient vite fait de ranimer une peine qu'il tentait d'endormir. Il n'allait pas bien, et c'était précisément parce qu'il avait mis des mots sur des choses dont il avait jusqu'ici très peu parlé, autant avec sa famille – qui à la suite du jour où toutes les vérités avaient été dites, s'était renfermée dans un certain mystère – qu'auprès de Sunil, ou de qui que ce soit qui aurait peut être su apaiser sa peine avant qu'elle ne prenne de telles proportions. La seule personne à laquelle il s'était longuement confié, c'était alors à cet oracle à qui il avait accordé une confiance aveugle, loin d'imaginer qu'il verrait en lui une âme suffisamment désespérée pour traverser la moitié du globe et s'enfermer dans une émission dont il ignorait tout, simplement pour poursuivre une quête perdue d'avance. Et repenser à tout ça, ça lui donnait définitivement l'impression qu'il n'était libéré d'aucun poids, d'aucune tristesse, alors qu'une partie de lui savait pertinemment qu'il n'aurait pas supporté de garder le silence plus longtemps, de ne pas délivrer son cœur des tourments qui s'y étaient accrochés, et de ne pas trouver des oreilles attentives auprès desquelles le soigner. Alors peut être que le plus dur n'était pas encore passé, mais qu'un jour viendrait où il se sentait mieux. Pas miraculeusement, parce qu'il porterait longtemps le poids d'un deuil peut être impossible, mais peu à peu. C'est alors sur cette note à moitié optimiste qu'il s'était rhabillé après avoir quitté la cabine de douche, où il avait passé un moment à réfléchir, mais surtout à douter. Enfilant sa chemise sans pour autant la boutonner, il prit un instant pour raccrocher autour de son cou la chaîne qu'il tenait de Lawrence, et dont il ne se séparait jamais que le temps d'une douche. La porte s'ouvrit alors, après quelques secondes d'un parfait silence, et c'est en relevant les yeux vers le miroir qu'il nota la présence de Lloyd-Snö. Une présence qui comptait parmi les plus apaisantes, particulièrement cette semaine. « Tu as retenu leurs quarante-neuf prénoms. » Il souffla spontanément, tout en se retournant de façon à lui faire face, un sourire un peu léger accroché à ses lèvres. Le mieux qu'il puisse probablement faire aujourd'hui. « Je trouve ça magnifique. » Sa mine ne laissait pas facilement transparaître l'admiration qu'il avait pu éprouver pour son camarade dimanche soir – parce que depuis, les circonstances avaient fait qu'il n'était plus exactement dans le même état d'esprit – mais ses mots n'en étaient pour autant pas moins sincères. « Tu te souviens quand ... je t'ai demandé de me montrer des photos de ta fille ? » Il avait formulé cette demande à défaut d'oser lui demander directement de rencontrer Mei, une perspective sur laquelle son camarade l'avait depuis rassuré. « Eh bien, je … j'aimerais aussi que tu me montres l’album dont tu as parlé dimanche, à l'occasion, si ... si ça ne t'embête pas. Pour découvrir tous ces enfants, voir en quoi ils te ressemblent sans doute. » Parce qu'il les imaginait comme quarante-neuf versions de Lloyd-Snö, avec des détails qui rappelaient les traits de son visage, son regard, la teinte de ses cheveux. Ça lui ferait plaisir de découvrir ces êtres qui eux aussi, après tout, étaient ses enfants. Pas comme Mei pouvait être sa fille, mais comme plusieurs parties de lui, qui s'étaient éparpillées. « Tu ne regrettes pas trop de ne pas avoir validé, l'autre jour ? » Il demanda finalement, après une courte réflexion, tandis que sa mine n'était pas encore enthousiaste, mais tendait vers quelque chose d'un peu moins maussade. Il faisait référence au buzz du suédois, qui quelques semaines plus tôt s'était rapproché de son secret en supposant qu'il s'était vu prédire qu'il rencontrerait son âme sœur dans l'émission. Ce à quoi l'indien avait répondu que l'amour n'était pas sa quête, dans l'aventure, aussi amoureux soit-il aujourd'hui. Il avait été sincère, avait tenté de l'aiguiller, et regrettait du coup que son camarade n'ait pas mené sa réflexion à terme.
Lloyd-Snö

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MessageSujet: Re: lord knows you can't trust your head ~ 09/02 | 11h15   lord knows you can't trust your head ~ 09/02 | 11h15 EmptyMar 9 Fév 2016 - 0:48

Son sport du matin l'a épuisé, ce genre d'épuisement que les sportifs apprécient, celui qui vous laisse les muscles engourdis et le cerveau en ébullition. Le besoin de prendre une douche, de passer une demi-heure sous l'eau chaude sans crainte que quelqu'un ne débarque pour lui faire la conversation. Lloyd apprécie ces moments de répit de moins en moins nécessaires maintenant que le nid est presque vide et que les habitudes des candidats encore présents lui sont connues. Alors tomber nez à nez avec Naveen alors qu'il est sur le point de retirer son t-shirt pour filer sous la douche. Le murmure d'admiration dans la voix de l'Indien fait sourire Lloyd. Il n'y a pas grand chose à admirer, mais c'est agréable à entendre. « C'était un défi en soi, pendant une semaine j'ai répété et il finissait toujours par m'en manquer un. Vachement frustrant. » plaisante-t-il histoire de dédramatiser la situation. Lloyd ne voit pas d'exploit dans son excellente mémoire, il y est habitué et se souvenir de leur prénom à tous lui semblait un strict minimum. La question qui suit lui arrache un haussement de sourcil. S'il se souvient ? Évidemment qu'il se souvient. « Si j'ai réussi à retenir quarante-neuf prénoms, tu te doutes que je me souviens que tu m'as demandé de voir des photos de Mei ! T'auras même l'occasion de la rencontrer. » qu'il dit tout sourire à l'idée de voir sa petite chérie bouche bée devant le bel Indien qu'elle a regardé -et adoré- pendant des semaines entières. Pour être franc, il doute qu'elle ait voté pour lui. En parfaite petite fille unique qu'elle est, voir son papa revenir à la maison et permettre à son candidat préféré de gagner lui aura paru un marché judicieux. Arthur au contraire a probablement permis à lui tout seul à Lloyd de gagner un ou deux pour cent des votes en faisant des dépenses folles. Lloyd n'a rien à cacher, il n'a jamais rien eu à cacher au fond. Si quelqu'un avait trouvé son secret il aurait été ravi de parler de la cinquantaine -atteinte à présent- d'enfants qu'il a aidé à concevoir. Comme Mary, la toute première qui a un peu plus de six ans est une petite prodige du violon qui a grandi dans une famille où le père est harpiste et la mère violoncelliste, certains diront qu'elle a sa dextérité mais Lloyd est convaincu que c'est plus dû à l'ADN de musicienne de talent de sa mère qu'au sien.. Ou Razko, cinq ans et demi qui a gagné une compétition d'orthographe à l'âge de cinq ans. Les autres ont tous des histoires, parfois brillantes, parfois plus banales. Toujours humaines, toujours touchantes. « Tu pourras le voir, ça n'a rien d'un document classé secret défense. Mais ne t'attends pas à voir des enfants qui me ressemblent, je trouve qu'ils tiennent beaucoup de leurs parents. Tu sais, c'est un peu comme les couples qui en vieillissant commencent à se ressembler, les enfants prennent beaucoup de leurs parents. Alors oui, certains ont mes yeux ou mes cheveux, mais en général ils sont beaucoup plus proches de leur « père » que de moi. » admet-il avec un sourire qui serait presque triste s'il n'était pas fier de ces enfants qui grandissent et participent au bonheur de leur famille. La conversation dérive sur le buzz que Lloyd-Snö n'a pas confirmé. « J'aurais pas validé même si j'avais été sûr de mon coup. Je ne voyais pas l'intérêt de potentiellement te priver de ta cagnotte quand elle t'aidera plus que moi. » C'est que pour être franc, Lloyd se contente de la satisfaction qu'il a de se dire qu'il avait compris ce qui retournait du secret de Naveen. Il n'était pas loin, pas prêt non plus. L'essentiel était là mais pas l'exactitude. Tout ce qu'il déteste. Rater le principal. Depuis la fin du prime, depuis la révélation du secret de Naveen, Lloyd veut lui soumettre une théorie à lui. « Je... j'y connais rien en Oracle et compagnie. Mais tu t'es jamais dit que peut-être c'était en toi que vit l'âme de ta sœur ? Et qu'en étant candidat à Fake Lover pour la rencontrer tu as simplement participé à la réalisation de ce que le type t'avait prédit ? » demande-t-il. Parce que tout lui paraît coïncider. Les dates de mort et de naissance, le caractère indépendant de Naveen, sa générosité. Le fait que Lloyd n'a pas souvent rencontré de personne avec une si belle âme... si Naveen avait hérité de celle de sa sœur ça expliquerait peut-être pourquoi il paraît aussi exceptionnel.
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MessageSujet: Re: lord knows you can't trust your head ~ 09/02 | 11h15   lord knows you can't trust your head ~ 09/02 | 11h15 EmptyMer 10 Fév 2016 - 3:00

Si plus d'un secret l'avait touché, dimanche soir, il y en avait un qui l'avait rendu particulièrement admiratif, et qui avait illuminé son regard d'une lueur optimiste, là où ce dernier s'était par la suite rempli de larmes. Apprendre que Lloyd-Snö était le père biologique d'une cinquantaine d'enfants ne l'avait pas surpris outre mesure, étrangement, peut être parce qu'il s'agissait d'un secret qui lui correspondait bien, et qui suivait l'idée que l'indien s'était faite de son camarade. Qu'il ait permis à toutes ces familles d'accueillir le plus grand bonheur qui soit, non ça ne l'avait pas surpris, pas plus que le fait qu'il ait retenu les noms de ces quarante-neuf enfants. Une prouesse, mais qui lui ressemblait là encore. Et si sa mine se faisait plus triste aujourd'hui que lors de leurs derniers échanges, elle se fit toutefois plus détendue lorsqu'il crut comprendre que son camarade s'amusait de la situation. « Pourtant tu n'as pas d'excuse, j'ai cru comprendre que certains portaient le même prénom. Ça aurait du te faciliter la tâche. » Il souffla alors, d'un ton qui se rapprochait de celui que le suédois avait utilisé, tout en agrémentant ses propos d'un sourire auquel il tenta de donner un tant soit peu d'éclat. Et puis, faisant allusion à l'une de leurs conversations et plus précisément au moment où il lui avait demandé de voir sa fille en photo, il parvint à se réjouir du fait que Lloyd-Snö s'en souvienne, comme du fait qu'il lui confirme qu'il aurait l'occasion de la rencontrer. « Ça me ferait très plaisir, et comme je serai retourné en Inde d'ici là, je devrais même pouvoir lui rapporter un petit cadeau. » Il savait déjà qu'il retournerait chez lui à l'issue de l'aventure pour régler un certain nombre de choses, alors s'il en avait l'occasion, il est certain qu'il ne manquerait pas de faire ce genre de courses. « J'ai donné à Lawrence un bracelet que portait autrefois l'une de mes sœurs, pour que lui ou moi l'offrions à Rosie, alors je … je tiens à ce que ta fille ait aussi un petit quelque chose … Elle a deux ans de moins que la sienne je crois, peut être qu'un petit sari ou un joli jouet lui ferait plaisir ? » Ses lèvres esquissèrent un nouveau sourire, plus tendre, tandis qu'il imagina un instant la petite fille de Lloyd-Snö, dans un sari mauve et avec un adorable gadget entre les mains. « A Bangalore, on en trouve sur des marchés et certains ont été importés de Channapatna, une petite ville où sont construits de superbes jouets en bois, très colorés, célèbres à travers tout le pays. Ça fait toujours son petit effet auprès des enfants. » Il le savait parce qu'il lui était arrivé de rapporter quelques uns de ces jouets à certains de ses neveux et nièces, quand il s'était installé à Bangalore et qu'il faisait déjà des allers retours à Pondichéry. Ça lui ferait plaisir d'acheter ce genre de choses à Mei, et à Rosie bien sûr, qu'il gâterait volontiers s'il en avait l'occasion. Ainsi l'indien finit-il par demander à son camarade s'il accepterait de lui montrer l'album photos où apparaissaient ses enfants biologiques, curieux de les découvrir mais aussi de leur trouver un air de ressemblance avec le suédois, qui toutefois semblait dire qu'il faudrait longtemps chercher. « Génial, je te remercie. Et attends-toi quand même à ce que je compare leur quarante-neufs visages au tien, ne serait-ce que pour voir si certains ont les mêmes grains de beauté que toi. » Lloyd-Snö en avait plusieurs sur le visage, certains plus visibles que d'autres, et puisque ça faisait partie des choses que l'on pouvait hériter de ses parents, il n'était pas impossible qu'au moins certains de ses enfants en possèdent eux aussi. Désirant ensuite savoir s'il ne regrettait pas de ne pas avoir validé son buzz quelques semaines plus tôt, c'est avec un fin sourire qu'il accueillit sa réponse. « Pourtant je ne t'en aurais pas voulu comme Colin a pu en vouloir à Lawrence. J'aurais compris que tu veuilles vérifier une intuition, et ... j'aurais été content pour toi, et même pour moi, que tu le trouves. » Parce que Lloyd-Snö faisait partie des candidats par qui il aurait apprécié que son secret soit découvert. Que ça n'ait pas été le cas ne le décevait pas, mais perdre sa cagnotte de cette façon ne l'aurait pas dérangé, bien qu'aujourd'hui il se réjouisse de pouvoir repartir avec autant d'argent, une chance inespérée au départ. Lloyd-Snö reprit ensuite la parole, et sa mine s'attrista autant qu'elle s'étonna d'une théorie qu'il n'avait jamais développé, lui, et qui pourtant n'était pas dénuée de logique. « En moi ? » Il releva, après quelques secondes, avant de se pincer les lèvres. « Je ... je n'y avais jamais pensé. Je sais qu'Amita est ... qu'elle est partie un peu moins d'une semaine avant ma naissance, et je ne sais pas combien de temps une âme peut rester en ... transit, je crois que c'est ce qu'on dit dans ces cas-là. » Il avait commencé à croire à la réincarnation parce que tout le monde dans sa famille était convaincu de la véracité de ce phénomène, alors certains termes lui échappaient tout comme d'autres lui revenaient en mémoire quand il se remémorait les discours passionnés de sa mère et de ses sœurs. « Mais on m'a toujours dit que l'âme d'un défunt fusionnait avec un embryon qui deviendra par la suite sa nouvelle enveloppe corporelle, et donc que la réincarnation avait lieu dès les premières semaines de la grossesse. » Il savait, pourtant, que certains partaient du principe que ladite réincarnation avait lieu au moment de la naissance. Mais chez lui, on pensait que l'âme rejoignait l'enfant à naître alors qu'il n'était pas encore tout à fait développé, pour que se créés une conscience, un esprit. « Je ne sais plus vraiment quoi croire aujourd'hui, mais … je ne suis pas sûr que j'aimerais qu'Amita se soit réincarnée en moi. » Il finit par admettre, d'un ton mélancolique, avant d'esquisser un sourire un peu plus triste. « J'espère depuis des mois qu'elle est pleinement heureuse dans sa nouvelle existence, qu'elle y connaît tous les bonheurs possibles, et ... je ne suis pas certain qu'on puisse dire que c'était mon cas, jusqu'ici. » Aujourd'hui, il se raccrochait à un certain nombre de choses et savait pertinemment qu'il serait heureux, d'une manière ou d'une autre, dans la vie qu'il avait choisi de mener. Mais longtemps il avait douté, hésité, et avait subi une pression qui l'avait tiraillé entre des choix difficiles. « Mais ça aurait expliqué que mes parents n'aient jamais obtenu de moi le mariage qu'ils espéraient. J'imagine que si son âme s'était réincarnée en mon être, elle n'aurait pas laissé notre père décider de son destin une fois encore ... » Parce qu'Amita avait choisi de partir pour ne pas supporter plus longtemps une vie qu'elle devait à son père, et suite à laquelle elle s'était sans doute sentie trahie, abandonnée. Si elle vivait à présent en son frère, elle veillerait probablement à ce qu'il ait le choix, comme il se l'était précisément accordé au fil du temps.
Lloyd-Snö

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MessageSujet: Re: lord knows you can't trust your head ~ 09/02 | 11h15   lord knows you can't trust your head ~ 09/02 | 11h15 EmptyVen 12 Fév 2016 - 2:44

Il sourit devant la plaisanterie de Naveen. « C'est pire quand ils ont le même prénom, je dois apprendre le nom de famille pour les différencier ! » blague-t-il. Non, vraiment, ce n'est pas aussi simple que ça mais ça n'a rien de difficile. En réalité il n'avait jamais fait l'effort d'apprendre tous les prénoms pour les réciter d'un coup comme ça. L'émission lui a donné l'occasion de faire un inventaire complet de l'état des choses. « Te sens pas obligé non plus hein. » dit Lloyd quand Naveen propose de ramener un cadeau à Mei. L'intention est adorable, mais Lloyd ne veut pas que son ami fasse ça si ça ne lui fait pas plaisir. Mais lorsque Naveen évoque l'idée d'un petit sari -avant de parler d'une ville où on fabrique des jouets- Lloyd soulève la tête tout sourire. « Un petit sari serait tellement mignon. Je te préviens elle risque de vouloir t'épouser si tu lui offres des vêtements... » affirme-t-il en imaginant Mei, et sa vision un peu twistée du Prince Charmant, béate d'adoration devant un Naveen qui lui offre des vêtements de princesse indienne. Lui qui refuse le mariage imposé, il risque de se retrouvé avec une fiancée mineure avant même de le réaliser. « Tant que tu le gardes pour toi, tu peux comparer autant que tu veux. J'avoue que ce n'est pas un sujet dont on discute souvent à la maison. » dit-il doucement. Lloyd n'irait pas jusqu'à dire que le sujet est tabou, parce qu'Arthur a toujours accepté -et participé à une époque- au don de sperme, mais parce que maintenant qu'ils ont Mei les choses sont différentes. Ces enfants qu'ils ont aidé à procréer aux quatre coins des États-Unis sont un peu d'eux que Mei n'aura jamais, alors relever des ressemblances crée une tension palpable dans son foyer. Et Arthur n'aime pas tellement qu'on parle des bébés-éprouvettes de toute façon. Lloyd peut parler de tout alors évidemment il s'en fiche, mais il comprend parfaitement que le sujet puisse mettre mal à l'aise. L'idée qu'un jour un d'eux retrouve leur identité et prenne contact n'est pas très probable, la majorité d'entre eux ignorent qu'ils ne sont pas les enfants biologiques de leurs parents et c'est pour le mieux. Concernant son buzz, Lloyd hausse les épaules. « Je sais, mais tu sais, mon objectif c'était pas de te dépouiller, juste de tester ma théorie. Pour ce qui est de ta réaction, elle ne m'inquiétait pas. Colin a eu tort d'en vouloir à Lawrence, surtout qu'il sait qu'il n'aurait pas hésité à buzzer quelqu'un à son tour. » Ce n'est pas contre Colin, c'est simplement un établissement des faits en bonne et due forme. Le fait est que Colin n'avait pas eu de secrets à buzzer avant la dernière semaine et qu'il s'était donc abstenu. Il a perdu sa cagnotte au profit de Lawrence dans ce même laps de temps, mais Lloyd est convaincu que si le secret de Greta, ou de Naveen, ou de n'importe lequel d'entre eux pour ce que ça vaut, était apparu à Colin comme une évidence il aurait fait main basse sur leur cagnotte avec plaisir. Alors, qu'il se permette de râler parce qu'on trouve son secret... C'est un peu hypocrite. Lorsque Naveen parle de l'âme de sa sœur et qu'il réfute la théorie de Lloyd, celui-ci comprend qu'il s'est planté et prend conscience par la même occasion qu'il a peut-être mis les pieds dans le plat. « Alors il faut vraiment me croire moi, c'est pas comme si j'étais un expert en la matière. Je me disais juste que c'était une possibilité qu'il te fallait envisager, si ça ne colle pas avec tes croyances c'est probablement que je me suis trompé. » assure-t-il sans l'ombre d'une hésitation. Faut dire, même si sa théorie se vérifiait ça n'avancerait pas beaucoup Naveen. Lui ce qu'il veut c'est rencontrer l'âme de sa sœur, pas savoir qu'il a fusionné avec. Pas sûr que cette hypothèse soit rassurante d'une quelconque façon maintenant que Lloyd y pense. Dieu ce qu'il peut parler trop vite parfois.  Néanmoins, et ce n'est pas parce qu'il essaye de rattraper la connerie qu'il a l'impression d'avoir pu faire, il ajoute : « Je suis sûr qu'elle est heureuse. Ne serait-ce que parce que ce ne serait que justice pour une jeune fille qui n'a pas eu d'autre solution que de se suicider pour échapper à un mauvais mari d'être réincarnée dans un environnement épanouissant. » Lloyd ne connaît pas grand chose à la façon dont fonctionne la religion de Naveen, mais il a toujours eu la profonde conviction que le karma existe. C'est peut-être pas dans le sens cosmique ou quelque chose d'aussi profond. L'esprit de Lloyd étant dirigé vers la justice, il est plutôt enclin à croire que chaque action a une répercussion et que d'une façon ou d'une autre les personnes qui ont vécu une vie misérable finiront par être récompensées. Si l'hindouisme croit en la réincarnation et que le karma se reporte d'une existence sur l'autre, Amita doit vivre la vie de palace pour contrebalancer. Puis il réalise :  « Attends une seconde. » dit-il en mettant l'index en l'air puis en le posant sur sa tempe d'une façon un peu théâtrale. C'est le genre de geste qu'il utilise quand un témoin lâche une information involontairement et se croit tiré d'affaire. Bien que Naveen n'ait probablement pas fait l'erreur pas hasard. « T'as bien dit « jusqu'ici » ? Est-ce que je dois comprendre que tu es pleinement heureux maintenant ? » demande-t-il avec un sourire. Naveen n'est pas bête et s'il a donné cette précision il devait bien se douter que Lloyd le relèverait. Alors oui, il lui a fallu quelques secondes pour noter l'indice mais c'est juste parce que ses facultés d'écoute ne sont plus aussi affutées qu'elles l'étaient en entrant. La faute à pas assez de pratique, elles se réajusteront une fois qu'il aura regagné les tribunaux.
Naveen

Naveen
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MessageSujet: Re: lord knows you can't trust your head ~ 09/02 | 11h15   lord knows you can't trust your head ~ 09/02 | 11h15 EmptySam 13 Fév 2016 - 6:09

Mémoriser quarante-neuf prénoms, ça n'était sûrement pas à la portée de tout le monde. Même l'indien, qui au fil du temps avait atteint des capacités de concentration peu communes, serait bien incapable d'accomplir une telle prouesse. Il faut dire aussi qu'il n'était pas à la place de son camarade, pour qui tous ces noms représentaient beaucoup de choses. Alors dans le fond, que plusieurs de ces enfants aient le même prénom ne devait rien changer, même s'ils se plaisaient l'un et l'autre à plaisanter à ce sujet. « Oh, je n'avais pas pensé à ça. Mais le point positif, c'est que ça t'a fait travailler ta mémoire ... du coup, je suis sûr que tu n'auras aucun mal à te souvenir des prénoms de tous mes frères et sœurs si un jour tu viens passer un peu de temps en Inde. » Il s'efforçait là encore de retrouver le ton qu'il lui destinait généralement, bien que Lloyd-Snö aurait réellement droit à toute son admiration s'il était capable de mémoriser une dizaine de noms supplémentaires – un peu moins classiques, toutefois. Quant à la fille du suédois, il est vrai qu'il se réjouissait à l'avance d'avoir un jour l'occasion de la rencontrer, lui qui déjà prévoyait de lui ramener un petit quelque chose de son pays natal. « Tu plaisantes, ce serait avec plaisir. » Il répliqua d'ailleurs, dans un fin sourire, parce qu'en aucun cas il ne gâterait cette enfant à contre-coeur. Il aimait faire des cadeaux, et c'était d'autant plus vrai quand il était presque certain de tomber juste. Parce qu'une petite fille de l'âge de Mei devait forcément aimer les jouets. Lloyd-Snö, toutefois, semblait penser qu'un sari lui plairait encore davantage, au point que l'indien pourrait même hériter d'une demande en mariage, ce qui le fit rire. « Oh, vraiment ? Eh bien, heureusement, son père ne donnera probablement pas son accord. » Il lui lança un regard entendu, pensant en effet qu'il était peu probable que Lloyd-Snö – et même Arthur – concèdent à accepter cette drôle d'union. « Est-ce qu'il y a une couleur qu'elle aime particulièrement ? » Pour le sari, histoire qu'il soit sûr de ne pas commettre d'impair en lui choisissant une tenue qui ne serait pas à son goût. S'il y avait bien une chose qu'il avait apprise au contact de ses sœurs, c'est que les filles n'avaient pas toutes les mêmes goûts. Rouge, rose, mauve, vert … On peut dire que ses sœurs avaient chacune leur couleur de prédilection. Souriant par la suite à l'idée d'avoir un jour l'occasion de voir l'album qui contenait les photos des enfants biologiques de son camarade, l'indien réalisa qu'il avait peut être fait preuve d'une certaine maladresse en laissant entendre qu'il apprécierait de les comparer au suédois, raison pour laquelle il esquissa bientôt un sourire un peu plus gêné. « Oui, je … excuse-moi, j'aurais du me douter que ça n'était pas le genre de choses dont vous parliez souvent, étant donné … que vous avez votre fille, et que ce sont certainement ses photos à elle que vous aimez commenter ensemble. » Et s'il est vrai qu'il avait manifesté un certain intérêt pour tous ces enfants, la perspective de rencontrer la fille du suédois l'enthousiasmait bien davantage. Parce qu'elle était sa famille, son véritable enfant, quoi qu'en disent les gênes. Comprenant par la suite que son camarade n'avait pas voulu prendre le risque de dérober sa cagnotte lorsqu'il l'avait buzzé, l'indien esquissa un sourire reconnaissant, puis acquiesça à sa remarque. « C'est aussi ce que je pense, mais tu le connais … il a son petit caractère. Il se vexe sur le coup, mais ça finit par lui passer. » Il avait lui-même un peu regretté la réaction de Colin, mais il avait été rassuré de l'entendre lui dire que les choses avaient fini par s'arranger avec Lawrence, preuve qu'il était têtu, oui, mais pas injuste. C'est ensuite un Naveen un peu fébrile qui se vit énoncer une théorie assez troublante, selon laquelle sa sœur aurait pu se réincarner en lui. Il croyait comprendre ce qui avait mené Lloyd-Snö à cette conclusion, et il est vrai qu'elle était plutôt séduisante d'un point de vue logique, et compte tenu de certains détails. A ceci près que ce qu'on lui avait appris de la réincarnation tendait à contredire légèrement cette théorie. « Non, c'est … c'est gentil d'essayer de me redonner espoir. Et ta théorie était loin d'être bête, elle aurait très bien pu se vérifier. » Il rassura son camarade, dans un nouveau sourire, pensant en effet qu'il n'était pas impossible que ce genre de phénomènes se produisent, quand un membre d'une famille perdait la vie avant qu'un autre ne soit conçu. Sans doute arrivait-il qu'un enfant que des parents avaient pleuré renaisse au sein d'un nouvel être, et soigne deux cœurs meurtris. C'était une idée qu'il jugeait en tout cas magnifique. « C'est aussi ce que je pense. » Il souffla ensuite, d'un ton empreint de mélancolie, lorsque Lloyd-Snö supposa que sa sœur, dans sa nouvelle existence, puisse être heureuse. « Qu'après avoir connu un si grand malheur, elle ne peut que s'être vu offrir une vie pleine de promesses, où elle aura une chance de connaître le bonheur dont on l'a privée. » En tant que frère, il aimait penser que le désespoir qui avait envahi Amita l'avait depuis quitté, que ses tourments n'en étaient plus et que tout ce qu'elle n'avait pas pu vivre en partant si tôt, elle l'avait depuis expérimenté dans une vie plus belle, plus harmonieuse. « La seule chose qui m'inquiète, c'est que … le suicide, dans ma culture, est vu comme une fuite, et que ce genre de choses impliquent généralement des conséquences. » On considérait en effet qu'esquiver certaines épreuves dans une vie impliquait de subir d'autres complications dans la suivante. Mais lui, à qui on avait pourtant appris à déprécier cette forme de lâcheté, pouvait comprendre que ce genre d’échappatoires soit parfois le seul remède à une vie dénuée de saveur, qu'on menait par contrainte plus que par envie. Lloyd-Snö releva finalement un terme que l'indien avait employé par réflexe, et c'est une mine un peu plus amusée qu'il afficha. « Pleinement, peut être pas, mais … je suis plus épanoui que j'ai pu l'être par le passé, oui. Ces quelques semaines m'auront aidé à me sentir mieux dans ma peau, et … à me voir autrement qu'à travers le regard de mes proches. » Et ça n'était pas rien, quand on connaissait l'influence que sa famille avait toujours eu sur lui, de savoir qu'il pouvait à ce jour s'être détaché de leur opinion et avoir appris à se voir tel qu'il était, et non plus comme celui qu'il ne serait jamais, ou comme celui qu'on voudrait qu'il soit. « J'ai expérimenté de nouvelles choses, de nouveaux sentiments, et tout ça … ça m'a enrichi intérieurement. Alors je sais que cette semaine ça ne saute pas vraiment aux yeux, mais … je pense être plus proche du vrai bonheur, et ... j'ai envie de croire que l'avenir sera plus beau encore. » Il n'était pas aussi optimiste cette semaine qu'il savait l'être en temps normal, mais il aimait penser que le meilleur était devant lui et que la peine qu'il ressentait serait un jour soignée par des sentiments autrement plus agréables et précieux. Par toutes sortes de joies, aussi. « Tu sais, j'ai longtemps pris mes frères pour modèles, mais ... aujourd'hui, je crois que c'est à un homme comme toi que j'aimerais ressembler. A quelqu'un qui s'est accompli à tous les niveaux, et qui a connu les deux plus grands bonheurs qui soient. Quelqu'un qui a tout pour lui, et tout pour être heureux. » Et il ne disait pas ça pour le flatter, mais parce que Lloyd-Snö lui apparaissait comme un exemple de réussite. Il faisait un métier qui lui correspondait, avait rencontré les deux amours de sa vie, ne manquait ni d'audace ni d'ambition, et vivait en plus avec la satisfaction d'avoir distribué beaucoup de bonheur, sans attendre ni gratitude ni remerciements de ceux de qui il avait embelli l'existence. Dire qu'il avait tout pour lui, c'était encore un euphémisme.

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