Cela faisait déjà 5 jours que l'aventure avait commencé et que j'étais enfermé dans le nid d'amour, et je commençais déjà à avoir mes repères et mes petits habitudes ; tel que faire mon sport le matin, profiter de la piscine l'après-midi, sortir dehors prendre l'air le soir, etc... Aujourd'hui, après avoir passé une journée, pour ne pas changer, mouvementée, j'avais décidé de me retrouver un peu seul dans un des endroits les plus tranquilles de la maison c'est-à-dire le balcon. J'avais pris pour habitude de m'y rendre lorsque je voulais me détacher des autres habitants car il n'y avait pratiquement jamais personne. C'est donc à cette heure si tardive que je m'y rendis en tenue de nuit, c'est-à-dire en simple caleçon. Un candidat me fit la remarque que j'allais attraper froid comme ça mais je l'ignora. C'est-une-fois arrivé sur le balcon intérieur, que je constata que cette personne avait raison ; avec la climatisation qui était sans arrêt en marche il faisait frisquet. Je décida donc sans plus attendre d'aller me mettre quelque chose sur les épaules. Mais lorsque je me retourna, je me retrouva nez-à-nez en face d'une jolie brune. C'était Hivana. Je lui avait très vaguement parlé jusqu'à présent.

En cette nuit du dix-sept mai, enfin, du dix-huit maintenant que minuit avait été dépassé, je pensais aux candidats mâles du nid. Je ne cherchais pas à me faire un plan avec l'un d'entre eux, j'y repensais juste, essayant de placer un prénom sur chacun des visages, ce qui me paraissait de moins en moins compliqué au fur et à mesure des jours. J'essayais de me les remémorer de façon chronologique, partant du premier auquel j'avais parlé, jusqu'au dernier, jusque là du moins. Il y avait Vadim, le Russe qui.. m'avait fait visiter le cellier, Skyden, celui qui s'était vanté d'être un excellent cuisinier, Caleb, que j'avais langoureusement embrassé lors du jeu de la bouteille sur le toit du nid, et Kenneth, avec qui j'avais discuté durant ce même jour. Je me rendais compte que finalement je n'avais pas trop passé de temps avec les hommes de cette émission, mais en une semaine, qui m'en blâmerait ? Prise d'une chaleur étouffante, je décidais d'aller me rendre sur le balcon intérieur de l'hôtel, pensant m'y retrouver seule à cette heure-ci, mais presque aussitôt après être entrée, je tombais nez-à-nez avec un candidat, justement. D'une manière terriblement indiscrète, je le reluquais, laissant mes yeux le parcourir de haut en bas avant d'arrêter mon regard sur son visage. « Ouah ! Tu devrais te balader en caleçon plus souvent ! » lâchais-je

L'arrivée de la jeune femme sur le balcon me fit complétement changer d'avis. Je n'avais plus l'intention de descendre aller me chercher un pull ou une connerie du genre afin de ne pas avoir froid. Après tout, quitte à mourir d'hypothermie, autant apprendre à connaître comme il se doit la jolie brune. Et puis, au pire, il existait d'autres solutions pour se réchauffer tel que bouger, pratiquer du sport ou user de la température thermique d'un autre candidat en faisant des choses pas très catholiques avec. Si j'avais le choix, j'opterais plutôt pour la dernière solution, car cela faisait un petit bout de temps que je n'avais pas pratiqué le fameux sport en chambre. Quoi qu'il en soit, je me devais de chasser les idées perverses que j'avais en tête, mais avec une fille aussi sexy qu'Hivana, qui n'avait pas hésité à me reluquer de la tête au pied, cela devenait quasiment impossible. « Merci. » Répondis-je avec un sourire coquin et en matant à mon tour le frêle corps de la jeune fille, presque sans gêne. J'hésitais alors à répondre "tu n'es pas mal non-plus" ou quelque chose du genre. Mais je me contenta seulement d'un : « Hivana c'est bien cela ? ».

Au contraire du candidat, candidat qui se voulait particulièrement sexy, qui se tenait face à moi, je n'étais pas encore en pyjama. Toujours munie de mon débardeur blanc, un peu court qui laissait très légèrement entrevoir mon ventre plat, et de mon short en jean, une tenue simple dans laquelle il n'est pas rare de me voir, contrairement à mon pyjama que je ne mets qu'au moment d'aller me coucher et que je ne garde que jusqu'au réveil. L'homme qui se trouvait à quelques centimètres à peine en face de moi était franchement canon, je ne pouvais pas le nier, d'où le fait que mes yeux s'étaient gentiment baladés sur lui, juste avant qu'il ait l'air d'en faire de même sur moi. « C'est ça, Hivana. Et toi c'est Samuel, si je ne dis pas de bêtises ? Tu comprends avec ton corps de monstre, dans le sens positif, évidemment, c'est difficile de ne pas être déstabilisée. » lâchais-je, lui laissant clairement comprendre qu'il ne me laissait pas indifférente, autant par mes paroles que par mon regard. Je lançais le bout de mes doigts frôler le torse de Samuel, me mordant la lèvre. « Excuse-moi, je n'ai pas pu m'en empêcher. » Je lui adressais un sourire.

Je trouvais la jeune femme incroyablement sexy. Son visage frôlait la perfection et son corps était on ne peut plus parfait. Elle était incroyablement bien foutue ; une jolie paire de seins, un beau derrière. De plus, sa tenue vestimentaire ne me laissait pas indifférent. De son mini-short dépassait de longues et belles jambes de mannequin. Puis, son court débardeur laissait entrevoir un jolie ventre plat qui n'avait nulle trace de graisse. La jeune femme prenait soin de son corps, c'était certain. Tout comme moi. Cela nous faisait un point commun : avoir un corps de rêve. Lorsqu'elle me félicita d'ailleurs pour mon physique bien entretenu je ne pu m'empêchait de sourire, l'air satisfait, avant de rire. Ses compliments devenaient limites gênant. Je me devais alors de lui rendre l'appareil : « Toi non plus je ne t'ai pas raté ma jolie. Tu as un corps de.. Whaou ! » lâchais-je avec le sourire et en observant à nouveau son beau physique. Sans trop tarder, la jeune fille se rapprocha de moi et me tâta le torse avec sa main un peu timidement, avant de s'excuser. Elle m'allumait c'était certain. Et ça marchait ! L'excitation commençait à m'envahir. Je me rapprocha dangereusement à mon tour d'elle, lui attrapa la main avec la mienne délicatement, puis lui fit me toucher mon torse d'une manière moins timide. Je sentis la température en moi augmenter. « Ne t'excuses pas. Mon corps est fait pour ça. » lui glissais-je au visage sensuellement, lui faisant respirer mon souffle chaud.

Oui, je l'allumais, en effet. Mais c'était comme pour son torse, je ne pouvais pas m'en empêcher. Je me sentais désirable, surtout à cause du fait qu'il ne me lâchait pas des yeux, parcourant mon corps maintes et maintes fois. Et à vrai dire, j'imagine qu'il en était de même pour Samuel, puisque je ne cessais de me rincer l'oeil sur lui. Après que j'ai commencé par frôler la musculature du candidat, il attrapa ma main et la plaqua contre lui. « Ca fera certainement prétentieux si je te dis que je le sais déjà.. Alors, je me contenterai de te remercier. » Une nouvelle fois, je lui offrais un sourire, plutôt fière qu'il me complimente de cette façon. « Alors, ça voudrait dire que je fais ce que je veux de ton corps ? Même.. ça ? » Je m'avançais sur le peu d'espace qu'il restait entre nous deux avant de me hisser sur mes pointes de pieds et d'aller partager mes lèvres avec celles de Samuel dans un baiser plutôt langoureux.

En l'espace de quelques secondes, la situation était devenue chaude entre Hivana et moi. Tout d'abord, on avait commencé par se complimenter sur les corps parfaits de l'un et de l'autre. Puis, on s'était reluqué sans aucune retenu avant de se chauffer par des paroles. Et enfin, on s'était rapproché dangereusement. Je l'avais alors incité à me toucher le torse d'une manière moins délicate qu'elle ne l'avait fait juste auparavant. Celle-ci me remercia d'une manière faussement polie du compliment que je venais de lui faire puis me chauffa une nouvelle fois. « Tout ce que tu veux. » rétorquais-je immédiatement à sa question avec un sourire coquin. Elle brisa alors sans hésiter la distance qui nous séparait pour venir goûter à mes lèvres. Elle m'offrit un baiser langoureux qui ne me déplu pas. Je le poursuivi avec douceur avant de me détacher de la bouche de la jeune fille quelques secondes. « Même et surtout ça ! » ajoutais-je d'une voie sensuelle avant d'entremêler à nouveau nos langues. Le baiser prit peu à peu des allures plus fougueuses.