Le thème de la soirée me faisait vraiment peur, j'aimais loin d'aimer tout ce qui relate à cette époque. A peine avais-je enfiler l'un des costumes qu'en me regardant dans la classe, je me fis peur. Au mon dieu, j'étais horrible, heureusement qu'on ne s'habillait plus de cette manière, j'en aurais surement fait un cauchemar. Je ne me maquillais pas, il n'y avait pas de maquillage à cette époque, alors je voulais le rôle à fond, bien que je trouvais tout ceci particulièrement horrible, non, c'était pas possible de porter un truc aussi immonde. Arrivant dans le grand salon, je trouvais néanmoins la pièce très bien présenté et les garçons fort élégant dans tout ses costumes. Soulevant la robe du mieux que je pouvais, j'accourus jusqu'à Quinn. « Regarde ce qu'ils m'ont forcé à porter ! » lui dis-je, les larmes déjà au bord des yeux. Je me trouvais si ridicule.

J'étais totalement sous le charme d'Andrea ce soir. « Contentez moi Majesté, et oubliez les autres ! » répliquais-je pendant qu'elle tirait sur ma main pour me relever. Puis elle allait chercher un verre. Sans que je n'ai rien demandé, elle m'en ramena un également. Je prenais mon verre alors qu'elle tendait le sien. « Et à nous, notre rencontre et notre complicité » ajoutais-je. « On va s'asseoir ? » lui proposais-je en désignant un endroit calme de la table. Je tendais mon bras pour qu'elle l'attrape et l'emmenais s'asseoir. « C'est ton deuxième verre, accroche-toi, je ne voudrais pas que tu tombes ! »

Une fois assis sur nos chaises, je me penchais jusque son oreille et lui murmurais « Si je vous enlevais Majesté, Nous fuirons loin de ce royaume ! ». Je lui souriais tout en me redressant avant de boire une gorgée dans mon verre et de replonger mon regard dans celui, envoûtant d'Andrea

Elle ne voyait qu'un chevalier digne d'elle, ce qui me faisait sourire. Andrea me plaisait de plus en plus. A chaque instant passé ensemble. « Vous êtes la seule Princesse que je veux servir. » ajoutais-je pour rester dans le même délire. Après que nous nous soyons assis, et que je lui ai murmuré mon idée. Elle mit plus de temps a se redresser, ce que je n'avais pas compris. Mais ce n'était pas trop grave. L'alcool surement. Elle ne répondis pas à ma proposition, mais préféra finir son verre, le poser sur la table, et préciser qu'il était vraiment bon. « Si si, extrêmement bon. Je suppose que tu veux un autre verre, je me trompe ? » répondais-je en souriant et sans la lâcher du regard. J'avais comme une envie de l'embrasser, mais je n'osais pas, vu comment s'était terminer mon premier câlin que j'avais osé lui faire. Je me levais donc pour aller rechercher de quoi boire. C'est alors qu'Andrea m'attrapa le bras...

Alors qu'elle m'attrapais le bras, en se tenant à la table, elle me demandais deux verres au lieu d'un. « Ça me fera un aller-retour en moins ce soir ! » lui disais-je dans un grand sourire. J'allais chercher nos verres et revenais m'asseoir près de ma princesse. Elle buvait une gorgée de son cocktail avant de me demandait ce que je pensais de sa toilettes du soir. Elle se leva, tourna sur elle même puis tomba sur mes genoux. « Vous êtes radieuse Majesté. Rien n'est plus beau que vous en ce monde. » répondais-je sincèrement. Pour ma part, ce n'était pas les effets de l'alcool, je le tenais particulièrement bien. C'était juste l'effet Andrea sur mon cerveau et mon coeur. Depuis le premier jour, je l'avais trouvé splendide. Et plus les jours passaient, et plus ce sentiment était fort. Alors qu'elle était dans mes bras après que je l'ai rattrapé, je reprenais, « Et votre présence près de moi, et la meilleure chose dont je puisse rêver. » Je la redressais lentement la fixait droit dans les yeux, et ajoutais : « Je crois qu'on va oublié la danse pour ce soir. ». J'avais l'impression que le temps et le monde s'était arrêté. Plus rien ne comptait à ce moment, juste elle et moi, ensemble. Je prenais ses mains dans les miennes. « Je dois te dire quelque chose... » Mais elle ne me laissait pas finir ma phrase qu'elle posait son doigt sur mes lèvres pour me faire terre...

Sa bise sur la joue me donnait des frissons sous mon armure. Heureusement que je ne rougissait pas facilement, parce que j'aurais ressemblé à une pivoine à l'instant même ! Elle me remerciait pour mes compliments « Tu n'as pas a me remercier, c'est juste la vérité. ». Je commençais ma phrase lorsqu'elle mit son doigt sur mes lèvres. D'abord surpris, je finis par comprendre qu'elle voulais écouter la chanson qui passait dans le salon. Elle me proposa d'aller danser, je n'avait pas eu le temps de répondre, qu'elle finissait son verre, et se collait un peu plus à moi. « Fan d'Eglesias alors » avais a peine eu le temps de dire avant qu'elle me pose la question fatidique. Est-ce qu'elle me plaisait. « C'est justement ce dont je voulais te parler avant que tu me fasses taire. » répondais-je en souriant. Puis je continuais, « Tu me plait depuis le premier soir. Physiquement quand je t'ai vu me rejoindre avant d'entrer. et mentalement lorsqu'on s'est retrouvé seul dans la chambre ce même jour. Mais je n'ai jamais osé de le dire. Peur que tu fuis de nouveau. Peur de te perdre pour de bon. ». Je venais de me confier à elle, sans espérer de réponse en retour. J'avais besoin de lui dire ce que je ressentais. Je savais qu'elle risquait de partir, mais je devais prendre ce risque, je ne pouvais plus garder ça pour moi, et je n'étais pas du genre à aller en parler à quelqu'un d'autre que la personne concernée.