Après avoir passé un petit moment avec Ambrosia sur la terrasse, j’étais revenu à l’intérieur, et sur mon chemin, j’avais croisé un miroir. Mauvaise surprise du matin. « Oh bon sens, j’ai l’air de ça! » me dis-je à moi-même en voyant l’état de mes cheveux et des cernes sous mes yeux. Dire que j’avais si bien dormi, pourtant… à croire que mon corps, lui, n’avait pas supporté tous ces changements dans ma vie, lui. Et mes cheveux, visiblement, supportait mal le vent, vu comment ils s’étaient emmêlés. Je décidais donc de faire un petit détour par la salle de bain, question de m’occuper de ces urgences. Une jeune fille s’y trouvait déjà, et je la saluais d’un sourire enjoué. « Bonjour! » claironnais-je d’un petit air serein. Je fouillais un moment dans mon compartiment, en sortit ma trousse de maquillage et ma brosse, puis venait m’installer auprès de la jeune femme, m'attelant à la tâche de remettre ma chevelure rousse en état.

Alors que je déposais mes effets personnels sur le comptoir, la jeune fille déjà présente sur les lieux se rapprocha de moi, enlevant la serviette qui était posé là pour me laisser plus de place, consciente que j’allais probablement avoir besoin de cet espace. « Oh, merci, c’est gentil de ta part. » Me retournant vers le miroir, alors que mon peigne se faufilant dans mes cheveux, je la vis entourée son corps de sa serviette. Était-elle gênée? Pourtant, elle n’avait rien à cacher qui aurait pu être honteux. C’était plutôt un joli brin de femme. Et ironiquement, elle semblait du même avis à mon sujet, puisqu’elle tenta de me rassurer quant à mon commentaire tenu un peu plus tôt. Ça remarque me fit sourire, et je n’y vis là aucune autre allusion. Contrairement à elle, car elle se sentit obligé de me spécifier qu’elle aimait bien les hommes. « Je n’en doute pas une seule seconde. » lui répondis-je seulement, tout en la fixant dans le miroir. Voyant qu’elle ne bougeait toujours pas, je me retournais vers elle. « Ça te gêne que je sois là? Je peux sortit si tu préfères. » lui dis-je d'un ton complaisant, cherchant à comprendre la raison de son soudain malaise.