Wendy se sentait comme.. mal. Allez savoir pourquoi. Elle avait l'impression qu'il lui manquait quelque chose, que rien n'était comme d'habitude. Elle avait beau chercher la chose qu'elle n'avait plus, elle ne trouvait pas. C'est donc pourquoi elle vagabondait dans la villa, espérant trouver cette chose. Passant dans la chambre, discutant avec quelque candidats, elle s'était rendue compte que son micro n'était plus accroché autour de sa taille. Peut-être avait-elle du le poser lorsqu'elle avait été dans la piscine. M'enfin, le plus important dans tout ça était qu'elle l'avait retrouvé. On l'entendrait mieux et puis cela allait lui éviter de se faire taper sur les doigts. Ses talons claquèrent alors sur le sol, on pouvait l'entendre à des kilomètres, alors qu'elle venait tout juste de passer la porte et se retrouvait sur la terrasse, souriant à Anael qui s'y trouvait pour une raison qui lui échappait. M'enfin bon, il faisait ce qu'il voulait, non ? Allant vers la table, elle attrapa son micro qu'elle clipsa autour de sa taille, l'ajustant le plus possible. Une fois cette tache accomplie, elle alla s'asseoir aux côtés du jeune homme. De toutes façons, il n'y avait rien d'autre à faire. Elle sortit alors une cigarette d'un paquet qui trainait dans sa poche, en proposant une, par la même occasion, à son colocataire.

J'étais dans la salle de bain, en train de me laver lorsque l'envie d'une clope me prit, je ne fumais pas beaucoup en fait, parfois il m'arrivais de finir un paquet très rapidement mais c'était rare, mon plus grand vice c'était l'alcool, sans aucun doute. Il faisait tellement chaud dans cette villa que la douche froide que je venais de prendre - logique vu l'heure – n'avait pas été désagréable du tout, au contraire. Le soleil n'allait pas tarder à se coucher, j'avais compris qu'il se couchait entre 18h et 19h depuis le temps que nous étions ici et comme nous passions doucement en été dans cette région du globe, le soleil se couchait de plus en plus tard. J'entendis plus que je ne vis Wendy arriver près de moi, la jeune femme n'était pas de mauvaise compagnie, j'avais déjà finit la cigarette tant désirée et levai les yeux sur elle, remarquant au passage qu'elle avait de belles et longues jambes, hm. Elle sortit une cigarette également, à croire que cet endroit était devenu un fumoir et m'en proposa une par la même occasion, que je ne refusai pas. « Merci. » dis-je, je la coinçai alors entre mes lèvres et l'allumai, tirant une bouffé que je recrachais lentement j'ajoutai. « Qu'est-ce qui amène ces belles jambes par chez moi ? »

Anael accepta la cigarette que la jeune femme lui tendait. Tant mieux. Enfin quelqu'un qui allait l'aider à débiter le paquet de quelqu'un d'autre, qui avait eu la mauvaise idée de laisser trainer ses affaires ici et là. Tant pis, hein. Elle lui répondit d'un signe de tête amical avant de tourner la tête, regardant en face d'elle. Et dire que, dans quelques semaines, ce jeu serait déjà fini. Elle avait un léger pincement au cœur, tout de même. Ou pas du tout, ah. Elle qui n'avait pas aimé ce jeu, elle y participait aujourd'hui et était maintenant une chose qu'elle avait adoré faire. Comme quoi. Sortie de ses songes par la voix forte agréable d'Anael, à qui elle planta ses iris dans celle du jeune homme. Qu'est-ce qu'elle faisait là ? À part pour venir chercher son micro, elle ne savait pas. Enfin, pourquoi s'était-elle assise ? Elle aurait pu très bien partir après avoir récupérer ce qu'il lui manquer. Mais, elle ne savait pas, elle appréciait beaucoup la compagnie d'Anael et c'était tout naturellement qu'elle s'était posée à ses côtés, pour discuter peut-être ? Sa phrase l'avait d'ailleurs faite rire. À croire que la terrasse était sa maison, dont il se servait le plus souvent pour fumer. Un vrai pompier. Remarque, il n'était sans doutes pas le seul. « Hm.. Je sais pas trop. A toi de me le dire peut-être ? » Peut-être qui lui savait, tiens. Elle cala, par la suite, sa tête dans le creux de la chaise, ayant mal au cou. Vivement la nuit !

La jeune femme lâcha un rire à ce que je venais de dire, ne me prenait-elle pas au sérieux ? Était-elle une de ses femmes qui n'avaient pas confiance en elles et qui, par conséquent, recevaient mal les compliments ? Non, pas Wendy. Il faut arrêter de déconner deux secondes, si il y avait bien une candidate qui avait confiance en elle, c'était elle. « Tu t'emmerdes et t'en avais marre. De t'emmerder. » dis-je avant de tirer une latte sur ma cigarette, avant qu'elle ne cale sa tête dans le creux de sa chaise. « Mal à la nuque ? » demandais-je alors.