Faustine.

Il était deux heures cinquante-sept du matin et c'est pour vous dire que personne n'est endormi ici. Cette agitation pendant les nuits ne font que de commencer. C'est vrai que j'adore ces ambiances de soirées, de boissons alcoolisés et de bonnes humeurs. Je sortis donc de la maison et je vis tout le monde danser, déchainer et complètement défoncer. Cela me fit bien rire, c'est vraiment dommage que je ne puisse pas prendre ce désastre en photos. Mais je parle, peut être que je suis dans la même situation que les candidats, donc je ferais mieux que je ferme ma bouche. Je vis alors au loin Faustine, grande, brune, trait fins et je peux vous dire qu'elle est super jolie. Elle s'était allongée sur ces énormes matelas qui servent à la base à faire bronzette en pleine journée. Je m'avance alors vers elle en sautant sur le matelas. «Qu'est-ce que tu fais là toi ? »

Toute une soirée venait de défiler, et c'était depuis vingt et une heure que Faustine était prélasser sur ce matelas, qui, si on y était posée sur le dos, donné vu sur les multitudes étoiles que le ciel laissé apparaitre en cette belle journée de juin. La pergola, l'endroit préférée de la brunette, pourquoi ? Pour son calme, sa douceur et son confort. Elle aimait s'y retrouver seule, et donc réfléchir, penser et faire toutes ses choses inutiles pour la plus part mais qui lui font à elle un grand bien. C'était donc déjà donc aux alentours de vingt et une heure que la demoiselle s'était rendu en ce lieu. Profitant des dernières minutes du soleil, elle s'était laissé envahir par cette bouchée de nature jusqu'à s'y assoupir. Roupillant, elle ne se réveilla que cinq bonnes heures par un bruit semblable à un claquement de verre contre le sol : Encore ces bandes d'alcooliques sournois qui étaient à faire la fête à leur manière. Bref, la tête dans les choux, elle passa une main dans ses cheveux, les remettant quelque peu en place. Elle regarda, de droite à gauche avant de perdre sa main délicate dans son paquet de clope où elle en tira une. Elle s'apprêtait à l'enfiler dans le creux de sa bouche quand une voix masculine l'interrompis. Etant à se moment là sur le ventre, reposée sur ses deux coupes sur le matelas, elle se retourna intriguée. Elle put reconnaitre sous cette crête et ce regard bien à lui le petit nouveau, Kurt. Bizarrement, elle ne lui avait encore jamais adressée un mot. « Je regarde les étoiles, rêve, dors, pense, réfléchis, médite, fume, somnole et respire. » Elle le regarda s'installer avant de lui demander à son tour. « Je te retourne la question, Kurt. »

« Je regarde les étoiles, rêve, dors, pense, réfléchis, médite, fume, somnole et respire. » Et bien c'est tout juste commun, mais depuis plus de six heures à contempler ce merveilleux ciel, certes, moi personnellement je ne pourrais pas. Ce n'est pas parce que je ne suis pas calme ou c'est parce que j'aurais préféré faire la fête que de rester sur un fauteuil pendant six heures, six bonnes heures , c'est juste que mon fessier ne supporterai pas de rester assis. Je ne suis pas hyperactif, non. « Je te retourne la question, Kurt. » Et bien moi ? Après avoir fait la fête et avoir la tête grosse comme une patate avec la musique à fond tel un concert de hard rock, un peu de repos (en bonne compagnie si possible merci) ne serait vraiment pas de repos. « Je te contemple. » Bah quoi? un peu de drague, ça fait pas de mal !

Un sourire, quelques mots, c'est fou comme ça puait la drague. Enfin puait... c'est toujours agréable d'entendre ce genre de chose. C'était le premier jeune homme qui venait à lui parler ainsi dans cette maison. Étonnant ? Pas vraiment en fait... Comme quoi Faustine n'étant pas spécialement ouverte à tous, les expressions à la bad boy macho dragueur ne se sentent peut-être et surement pas à leur aise. Mais comme quoi, ça fait toujours sourire. C'est donc affichant la blancheur de ses dents qu'elle lui répondit. Puis elle finit par allumer sa cigarette, prenant rapidement une bouffée de cette fumée polluée avant de l'expirer. Impolie, oui elle se sentait légèrement dans ce cas, reprenant donc les choses en main elle lui tendit son paquet encore assez bien rempli, sous entendant qu'il pouvait se servir avant de casser le blanc régnant. « Bon, je vais faire clicher, mais je suis pas vraiment inspirée ce soir : tes premières impression sur la... "grande" aventure qu'est Fake Lover, les autres candidats et tout ce qui bouge ? » Puis elle décida de se rapprocher un peu de lui, dû à l'interrogation envers sa coiffure : peu vu, donc original certes, spécial mais qui garde un certain charme. S'approchant encore quelque peu de lui, elle finit pas déposer sa main sur la crête du jeune homme. Sans savoir pourquoi, elle se mit à jouer avec, affichant un sourire malicieux avant de s'exclamer. Tu sais que t'es le premier homme que je vois avec un truc dans le genre sur la tête... »

J'adore dire aux jolies femmes des répliques de dragueur débutant, ça les fait craquer... enfin pas toutes mais ça arrive que des filles aussi aient des techniques de dragues assez nules, on leur en veut pas. Je vis alors Faustine sortir une cigarette de son paquet. Je fume aussi, je ne le cache pas. Mais je regrette fortement. C'est clair que ça fait du bien par moment, mais le fait d'avoir commencé à fumer toute substance a seize ans me donne énormément de regrets. Bref ... Elle me tendit le paquet de clopes et j'ai donc supposé qu'elle m'en proposait une. Je pris alors une de ces cigarettes, sortit mon briquet de ma poche pour pouvoir l'allumer et d'inspirer un bon coup. « Bon, je vais faire clicher, mais je suis pas vraiment inspirée ce soir : tes premières impressions sur la... "grande" aventure qu'est Fake Lover, les autres candidats et tout ce qui bouge ? » Mes premières impressions ? Déjà l'ambiance est terrible, je ne le cache pas. Ensuite je sens quelques petites tentions entre les habitants donc je ne préfère pas m'en mêler. Je souris alors à la Belle Faustine « Les gens sont tous sympathiques, je m'éclate vraiment. »La jeune femme s'avance alors vers moi pour pouvoir toucher à mes cheveux qu'elle a commenté tout à l'heure. Je vois que ça fait de l'effet! « Tu sais que t'es le premier homme que je vois avec un truc dans le genre sur la tête... » C'est drôle, dire que c'était à la base pour ne pas passer inaperçu et qu'au début, je n'approuvais pas totalement ce changement de look. « Et bien comme ça tu te rappelleras de moi. »