Al Capone, Toni Montana, Michael Corleone… les plus grands mafieux se sont donnés rendez-vous ce soir.Chapeau, bretelles et flingue à la ceinture pour les hommes, cheveux relevés à la garçonne, gants, plumes, colliers de perle, mais aussi l'incontournable porte cigarette pour les femmes. Le nid d'amour à abandonner son atmosphère actuelle, vous voici arrivé au temps de la prohibition en plein milieu des années folles aux Etats-Unis. Le décor est planté, ambiance salon privé, tables de jeux et vieilles affiches des années 30. Une musique aux intonations jazzy raisonne dans la pièce, le buffet est essentiellement composé d'alcool fort, vodka, rhum, gin et bourbon, le choix est large. Des petits-fours vous serviront de repas, mais de toute façon vous n'aurez pas le temps de vous y attardé puisque Cupidon a prévue une soirée riche en rebondissement.

En effet, n'oubliez pas que cette semaine trois équipes s'affrontent, si bien qu'un jeu basé sur le principe du jeu du voleur et du prisonnier se tiendra ce soir. En effet, vous allez, par équipe devoir attraper les membres de l'équipe adverse; mais ce n'est pas tout, puisque ponctuellement, vos chefs d'équipes vont venir vous poser des questions. Celui qui répondra juste pourra ainsi délivrer un membre de son équipe.

Les équipes sont les suivantes : Les membres de l'équipe de Neve, incarneront les membres de la "famille" d'Al Capone, qui devront attraper les membres de l'équipe Alix, qui incarneront les membres de la famille Corleone. , ils devront attraper les membres de l'équipe Micah, les membres de la "famille" de Tony Montana qui eux devront attraper les membres de l'équipe Neve.

Cupidon vous souhaite une excellente soirée...

hj: il est interdit d'attraper plus d'un personnage par post. Les personnages attrapés pourront se défendre dans la mesure du possible. Une fois attrapé, vous pourrez répondre aux questions, mais vous serez considéré comme prisonnier donc, il vous sera interdit d'attraper les autres.

Qu'est-ce que je peux avoir l'air intelligent dans ce costume bouseux... La production a beau nous répéter intra-oreillettes que ce trois-pièce est nécessaire au thème de la soirée donnée tonight, merde, j'ai l'air vraiment du dernier des cons sapé de la sorte. Après m'être passablement battu avec un noeud de cravate dont je ne connaissais pas le secret, j'avais tant bien que mal tenté d'enfiler cette tenue sans la déchirer/brûler/bouffer; à vrai dire, j'avais clairement dû prendre sur moi. Et, étant manifestement le premier prêt; à l'instar des filles du château, les mecs semblent aussi tenir à se pomponner longuement; je me pointe seul dans le salon fraichement décoré. Des tentures en velours, une lumière tamisée, une ambiance retro: soirée putes/maquereaux? Peu conseillé pour notre heure d'antenne je suppose. Alors j'examine un peu plus, découvre de nombreuses affiches et autres éléments de déco me menant à la déduction que ce soir, nous jouirions à la mafia. Comme gonflé de fierté, je souris sans m'en cacher: mon fameux oeil au beurre noir va tellement bien avec tout ça, je m'en pavanerai presque. Seulement, difficile de se la raconter sans public. J'attrape une flûte de champagne et retourne à mon élégance naturelle, les décibels en plus. "Oh, vous branlez quoi les gens? Faut qu'vous voyez ça, c'est ouf!

Tony Montana, c’était pas la classe intersidérale ça ? Bon d’accord, j’avais trouvé le personnage tout à fait imbuvable, légèrement égocentrique et totalement con. Mais il fallait lui concéder une chose : il en jetait, et il avait pas mal réussi dans le milieu. Je m’avançai discrètement du bar, vêtue d’une robe bleu sombre dont le bandeau pailleté recouvrait ma poitrine, une plume relevant ma chevelure blonde et un porte cigarette glissé entre mes doigts gantés de blanc. J’en profitai d’être arrivée avant tout le monde pour me servir un verre de Rhum avec une feuille de menthe et deux gouttes de citron. Enfin de l’alcool fort, ce qui ne révélait rien de bon concernant les intentions de la production. ils comptaient sans doute sur nous pour nous ruer les uns sur les autres comme des animaux enragés. Et pour cela, quoi de mieux qu’un petit coup de pouce liquide. Je me baissai pour attraper un glaçon, constatant que d’autres commençaient à débarquer à ma suite sans même m’avoir remarquée. Rester cachée ? C’était peut-être une bonne technique. . . Non, ce n'était pas mon genre de me planquer en attendant que la bataille se déroule. Y renonçant rapidement, je vidai la moitié de mon verre d’un trait, laissant une trace de rouge à lèvres criard. Sans manquer d’esquisser une grimace, je le reposai sur le comptoir en prenant soin de rester de l’autre côté, en position de barmaid. Il n’avait pas peur que ça parte en cacahuètes le Cupidon ? Parce qu’honnêtement, j’étais prête à écraser mon verre sur la tête du premier qui tenterait de me faire prisonnière.

Bon dieu on était pas dans la... Nous étions l'équipe de gringalets, réellement, hormis Lhoas il n'y en avait aucun d'assez gaillard pour oser attraper ne serait ce que Syssoi ou Milan. En plus on avait Lukas, l'aveugle, c'était vraiment mal parti. Pas que j'avais quelque chose contre lui... mais tout de même. Une moue boudeuse s'était dessinée sur mon visage, j'avais horreur de perdre. « Oh, vous branlez quoi les gens? Faut qu'vous voyez ça, c'est ouf! » lâcha un petit brun alors que je trottinais pour le rejoindre. Après l'avoir toisé quelques secondes je me permis une timide réflexion « T'as... t'as un truc à l'oeil. » je touchais alors le mien comme pour lui indiquer où pouvait bien se trouver le sien, assez stupidement je l'avoue. Je me demandais quand le jeu allait bien pouvoir commencer, j'avais déjà assez peur de me faire avoir comme un débutant, j'étais une proie facile. Heureusement j'avais toujours été réputé pour être agile et de ce fait, espérais clairement échapper aux griffes des ennemis. Ouais enfin, on pouvait toujours rêver hein. Croisant mes bras j'attendais alors que le reste de mon équipe se ramène. « Faudrait faire un plan ou quelque chose du genre. »

J'ai décidé de briser les codes par pur instinct. Les soirées organisées par Cupidon sont, d'après ce que l'on m'a raconté avant mon entrée dans le nid, le meilleur moyen de sympathiser avec les candidats et de dissiper l'épais brouillard que représente la première semaine du jeu. Je devine que ce soir les hommes seront en smoking et les femmes en robes de cocktails, ce qui ne sera pas mon cas. Je sors de la chambre après m'y être enfermée quelques minutes pour me changer, uniquement maquillée d'un rouge à lèvres vermillon et d'un peu de mascara. Je descends les marches de l'escalier avec prudence, la hauteur de mes escarpins vernis pourrait me faire flancher à tout moment et ce serait la fracture assurée. Si ma sortie de l'émission doit être précipitée, je préfère à la limite que cela ne dépende que de mon propre chef et non de dame malchance de qui je suis régulièrement la victime. Je débarque ainsi dans le salon d'un pas timide et que j'aimerais discret si les plateaux de mes talons ne faisaient pas autant de bruit. Je remarque aux regards qui se tournent dans ma direction que ma tenue ne laisse pas indifférente et pour cause puisque j'ai osé la carte de l'audace ce soir. Un pantalon de tailleur noir à la taille haute tombe sur mes longues jambes, exagérément allongées même, pantalon dans lequel j'ai rentré un chemisier blanc au tissu fin, cintré sur mes hanches étroites. Un blazer de la même couleur, un nœud papillon autour du cou et mes cheveux lâchés comme modeste coiffure, pour rappeler que je reste bel et bien une femme et que ma tenue se veut aussi féminine que masculine. Je ne suis pas aussi sexy que la plupart des candidates qui s'apprêtent sûrement à faire leur entrée d'une minute à l'autre, c'est même certain même si je les dépasse sûrement d'une tête voir plus, mais mon but n'est pas de les faire tomber un par un de toute manière. Je m'avance sans me méfier vers Sixtine, Franckie et Caesar qui meublent déjà la pièce, esquissant un grand sourire à l'une comme aux deux autres avant de glisser hors de ma poche le porte cigarette qui s'y cache. Je tire la langue d'un air complice à la blonde qui se trouve face à moi et le coince entre mes doigts sans pour autant l'allumer maintenant. « Alors si j'ai bien compris, Tu es la cible et vous les traqueurs de mon équipe? » Je demande en glissant successivement mes iris sur les trois candidats. « Je me sens en minorité face à vous, peut-être que je devais m'éloigner un peu, ça me ferait chier d'être fait prisonnière la première quand même. » Surtout par le jeune homme à l’œil blessé qui toise tout le monde d'un air bougon, il a l'air violent dans son genre le gars.

Ce soir, le nid d'amour s'était comme par magie métamorphosé en un lieu totalement mouvementé. Les pancartes, les tables de poker et les mets présentaient et démontraient avec une perfection presque déconcertante le thème d'aujourd'hui. Artie n'était pas vraiment à l'aise dans ce genre d'environnement un peu trop vulgaire pour lui ou bien un peu trop nostalgique, bien que cela n'allait pas l'empêcher de participer à la soirée. Il se dirigea vers le cellier, pièce ou plusieurs panoplies étaient entreposées au fond d'une multitude de boites en cartons. Il se remémora un peu l'ambiance en fin d'année, alors qu'il se préparait à présenter des pièces théâtrale portant sur plusieurs domaines ; l'une d'entre elle qu'il redressa fut l'épisode biblique d'Adam et Eve où il n’avait pas eu le temps de porter un déguisement vu que les personnages était censé être dévoiler nu, on pouvait aussi noter l’ingéniosité d’une camarade de classe qui proposa de cacher les membres génitaux respectifs de chaque acteurs en suspendant une grande feuille de dattier, idée qui ne fut pas trop bête en fin de compte car elle fut adopté par le metteur en scène, optant pour une version plus miniaturisée de la feuille afin de donner une authenticité à la pièce… bref ! Il commença à chercher parmi les objets prédestinés à cette soirée qui s'annonçait déjà palpitante en vu du programme établie ; il choisit, parmi un amalgame de produits, un pantalon gris, des bretelles métalliques et un chapeau melon qui lui sciait à merveille. Le rôle qu'il choisit, non plutôt qu'il lui était imposé : Incarner un sous-fifre de la mafia d’Antonio Montana, tout en restant affilé au groupe de Micah. Enfilant ses choix d’une manière mécanique, il se guida vers le salon pour rejoindre le lieu de Evénement.

Déjà, le coin fut déjà peuplé par une horde de candidats, il se dirigea délicatement vers la table ou il put apercevoir non loin Sixtine, une jeune femme qu’il avait rencontré le matin même dans le SPA. Il s’avança vers elle et la salua d’une manière ordinaire « Bonsoir Sixtine, tu es sublime ce soir -Elle l'était moins ce matin durant leur précédente rencontre-… Evite quand même d'attirer l'attention et de te faire attraper » Tout en versant un verre avec finesse, il se dit que cela serait le seul moment adéquat pour déguster un breuvage de cette qualité, car la suite s’annonçait mouvementée…

Mickael Corleonne. Qui sait celui-là ? Je ne connais absolument rien de ce mec. Je ne sais rien de sa personne et on m'annonce que je représente sa famille. Et puis j'ai rien compris à la règle du jeu ... On doit quand même pas porter les autres membres ? Si c'est le cas, je suis com-plè-te-ment foutue. Il suffit de regarder ma silhouette, je suis clairement facile à soulever et je n'ai aucun muscle. Je fais quoi ? Je me cache ? Je m'accroche comme un koala à Ruben histoire d'être impossible à transporter pour les autres ? J'étais perdue mais me pliait à la règle de la tenue. Ce soir, je portais une des robesque ressemblant à celles que les femmes portaient dans les années trente. J'étais pas persuadé que cela m'aille vraiment mais je rejoignais tout de même la soirée après avoir glissé une plume dans mes longs cheveux. Il y avait encore peu de monde à la fameuse fête, tant mieux ... Quelqu'un pourrait peut-être m'expliquer le but du jeu. « Je ... On est censé faire quoi ? » demandais-je alors à tous, attendant que l'un deux me réponde.

Le premier membre du groupe censé nous attraper débarqua, c’était la blonde avec laquelle j’avais dansé comme une possédée dans la salle de sport. Mais ce soir pas de quartiers, j’allais la bouffer tout cru. Ah non pardon, elle je m’en foutais, c’était les deux espèces de nains de jardin sur lesquels il fallait que je bondisse, non sans toutefois me méfier de la lionne. Oh bon sang, ça devenait déjà trop compliqué ! « C’est exact ma jolie. Mais à mon avis tu n’as pas trop à t’en faire pour l’instant, c’est plutôt eux qui devraient transpirer » précisai-je en leur adressant un signe de la main du genre « hello les amours, maman va venir vous attraper ». Sans sortir cette phrase de son contexte, bien entendu. Si je me permis cette tirade plein d’assurance c’était principalement car je distinguais la silhouette du Lord se dessiner dans le salon. Lui, c’était un ami. Je le reçus par un large sourire. « Bonsoir Lord Artie. » Ne me demandez pas, j’avais pris l’habitude de l’appeler comme ça. « Tu n’es pas mal non plus je dois bien l’avouer. » J’avalai une gorgée supplémentaire de rhum en toisant les autres candidats. Mes iris bleus revenant sur l’anglais, je fis mine de prendre la mouche. « Mais je comptais bien sur toi pour te sacrifier en cas d’attaque inopinée ! » m’écriai-je, comme si cela relevait de l'évidence. Mais oui Sixtine, mais oui.

J’aimais assez bien l’idée de faire une soirée sur les années folles, j’étais une véritable passionnée d’histoire et cette période était celle qui me fascinait le plus même si elle était tout de même faite de vices divers et variés. Habillée d’une longue robe pourpre qui semblait être faites à la main tant les détails étaient majestueux et d’une paire de mules aux talons pas trop hauts je me rendis dans la salle de bain pour mes cheveux. Je les coiffai dans le plus pure style années 20 et descendit finalement dans le salon où je vis Caesar et Franckie, deux membres de mon équipe ainsi que d’autres personnes dont je décidai de m’éloigner assez rapidement. Je fendis la pièce en quelques enjambées et me faufilai derrière les deux jeunes hommes. « Alors euu… On devrait peut être en prendre un à plusieurs non… ? » Dis-je en jetant un regard aux bras des deux hommes. Voilà quoi…

J'étais un véritable gamin pour qui le jeu était une vraie passion, ça n'échappait à personne. Si bien que lorsque le bébé joufflu avait annoncé le thème de la soirée j'étais aux anges. Fan incontesté des vieux films de gangster, j'étais ravie de constaté que je devais incarné un membre de la famille Corleone, héros du film le Parrain. Un véritable ravissement pour mon ego de mâle alpha. Le cellier regorgeait de trésor sans nom. Des costumes, des accessoires incluant des flingues en plastiques, le panard intégrale en somme. Vêtu de tout mon déguisement choisit avec soin, je ne mis pas longtemps à rejoindre la soirée qui se déroulait dans le salon qui avait été merveilleusement décoré pour l'occasion. Je ne mis pas longtemps à constater que les candidats qui appartenaient vraisemblablement à différentes équipes discutaient ensembles. Avaient-il réellement compris le but de la soirée ? Je ne le croyais pas. Bien décidé à faire remporter la victoire à mon équipe, je décidais de commencer le jeu. Marchant à pas de loup dans la direction du petit groupe, je fis quelques signes à Madeleine qui était dans la même équipe que moi, essayant de la prévenir que j'allais rentrer en action afin qu'elle détourne l'attention de ma première cible : Sixtine. Avec toute la technique emprunter aux films d'espions, je me plaçais dernière la jeune femme. « Salut beauté, on dirait bien que tu vas aller en taule ! » Lançais-je tout en attrapant la jeune femme, la plaçant sans aucune difficulté sur mon épaule avant de courir en direction de ... En réalité, je ne savais pas très où je devais emmener ma proie mais quoi qu'il en soit je n'arrêtais pas de courir. « Euh pouce... j'dois le livrer où mon colis là ? » Répliquais-je haletant tandis que j'étais arrivé sur un terrain que j'avais jaugé comme neutre. Le couloir.