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 SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï

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Moore

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MessageSujet: SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï   SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï EmptyLun 6 Fév 2012 - 3:31

Le lundi 06 février vers 15h30 ~
Une semaine de plus dans le jeu. Je trouve que je me débrouillais pas mal pour l'instant. J'arrivais à gardé mon secret quasiment intact.. J'étais a a premier position encore une fois dans les sondages de popularité. Même si ça me faisait plaisir cette place n'était pas forcément la meilleure une fois qu'on commence au top la chute n'en est que plus vertigineuse. Mais après tout ce n'est pas vraiment important je ne suis pas ici pour devenir populaire bien au contraire. En plus d'une première place j'avais reçut un peu d'argent en plus ce qui n'est pas négligeable et j'allais récolter un indice de plus sur le secret de mon petit Franckie. Il est temps que tout cet argent amassé serve à quelque chose et que je buzz pour la première fois. Mais j'ai pas l'intention de lancer une idée au hasard du genre de Zhara pensant que Lukas n'est pas aveugle. J'ai trouvé ça vachement gros et légèrement déplacé de sa part de douter d'une tel chose. Pour mon premier buzz je voulais taper fort. Je traînais dans ma chambre assise sur le bord de mon lit a feuilleter un carnet que je cachais précieusement avec quelques idées et info à retenir. Je portais une robe bordeaux cintré d'une fine ceinture couleur or, mes cheveux étaient lâché. En première page j'avais inscrit en lettre noire les noms des personnes que je voulais jeter du haut de la falaise, Siomah était en pôle position suivit de Syssoï. Non lui avait réussit à me convaincre de lui laisser la vie sauve. Je le raye donc d'un coup de crayon et y ajoute en dessous 'La nouvelle et hideuse emmerdeuse'. Je n'arrivais plus à me souvenir de son prénom et puis ça m'importait peu au final puisqu'elle allait finir noyer par les vagues déferlante de la cote. Un léger sourire se dessine sur mon visage lorsque j'imagine la rousse tomber et hurler. Oui je suis légèrement sadique, mais vous savez que je ne ferais jamais une telle chose l'imaginer me suffit amplement à me mette de bonne humeur. Je tourne la page, Franckie est écrit tout en haut de la page blanche. Mais rien de plus les indices je les gardes précieusement dans ma mémoire. Autre page, Syssoï et un grand point d'interrogation qui vient prendre tout le reste de la page. Mes yeux bleu viennent se balader sur la feuille et je repense à notre dernière entrevue. Je ne souris pas, je me suis montré vulnérable et ça ne me plaît pas. J'étais venu pour le faire chier et pas pour avoir une discussion amical avec lui, mais maintenant que c'est fait je ne vois pas comment je pourrais me comporter autrement avec lui... Je ne peux pas jouer à la garce avec lui il voit trop bien ce que je suis en réalité ce serait une perte de temps en plus d'être ridicule. Je m'allonge quelque temps sur mon lit et regarde le plafond, j'aimerais bien savoir quelle question il voulait me poser on avait pas eu la chance de terminer notre conversation. Je me redresse et décide de répéter le même schéma : partir à sa recherche. A cette heure là la plus part des candidats se reposaient dans leur lit, ou dans le salon certain se détendaient dans le jacuzzi. Je tente d'abord la porte juste en face de la mienne, je l'ouvre lentement. Je ne vois pas vraiment qui il y a dans cette chambre mais je distingue bien le corps impressionnant de Syssoï. Je ne rompt pas le silence ambiant bien que j'adorerais faire chier le monde munie de casserole et de couvert. Mais je n'en fait rien. Je préfère réservé mon tempérament destructeur pour quelqu'un qui mérite vraiment que je le fasse chier. Je fais attention de ne pas le réveiller et ôte mes ballerines que je pose délicatement au sol. Je viens m’allonger à coté de lui essayant de ne pas trop faire bouger le matelas mais je me doute qu'il m'a déjà entendu depuis longtemps. Je fais donc semblant de dormir fermant les yeux pendant que lui doit certainement les ouvrir. Mon large sourire me trahit tandis qu'il pose ses yeux sur moi.
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Syssoï
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MessageSujet: Re: SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï   SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï EmptyLun 6 Fév 2012 - 6:36

Encore une de mes sacro saintes règles jetée dans les flammes de l’enfer tentateur. Jamais de ma vie je n’ai fait de sieste. Même enfant, j’avais horreur de ça, je passais l’heure de sieste à arracher les poils de mon Teddy bear en attendant que ça se passe et qu’on vienne enfin me chercher pour faire quelque chose de plus constructif. Les deux premières semaines j’ai observé les candidats s’adonner à ce drôle de rituel qui consiste à s’enfouir sous des draps alors que le soleil est haut dans le ciel, à fermer les yeux, et à s’endormir docilement sans que personne ne les y oblige. J’ai jamais compris le concept en fait. Quand on sait qu’on passe un tiers de sa vie à dormir, pourquoi réduire encore ce maigre temps en s’imposant une sieste ? Et puis, après, j’ai compris que chaque heure passée dans ce château était à considérer comme une heure foutue en l’air, alors autant la passer à dormir, au moins, pendant ce temps-là, personne ne vous fait chier. La sieste, c’est THE planque NUMBER ONE, le bouclier indispensable de l’asocial que je suis. Du coup, ouai, je le confesse, je me suis mis à la pratique intensive de ce sport local très répandu : la sieste. Une heure que je m’accorde, lové dans mes draps, et bien souvent accompagné. Aujourd’hui, je frôle la limite de l’indispensable. J’avais cru que le deuxième prime avait atteint le summum de l’inconfort, mais je m’étais trompé. Comparé au prime d’hier avec le défi à moitié à poil dans la neige, les nominations qui ont duré deux siècles, la noyade de Rory, et la future mais tant attendue disparition de Madeleine, c’était un séjour au Seychelles. J’ai juste envie d’hiberner pendant trois ou quatre générations, le temps que la Terre se débarrasse pour moi de ces rebuts de l’humanité, anomalies génétiques, croisements peu probables entre un humain et un géranium. Tout pour plaire, ces filles. Il y a quelques minutes, je me suis écrasé la face contre le matelas, et j’ai ramené tous mes membres contre moi avant de m’isoler du reste de la population locale en m’enroulant dans les draps. Je ne dors pas vraiment, je somnole, même la nuit je somnole, aussi ai-je une espèce de conscience éveillée, j’entends ce qui se passe autour de moi. J’entends chaque respiration, chaque toux, chaque frottement des draps contre une jambe nue. J’ai conscience de chaque personne qui m’entoure tout en étant enfoui dans un espèce de nuage cotonneux qui brouille les sons parasites et me les rend presque agréables. La respiration légère de ma partenaire, par exemple, est devenue pour moi, un puissant sédatif. Son souffle m’endort mieux et plus vite qu’une fléchette anesthésiante prévu pour un rhino. Sauf que là, mon oreille a beau fouiller l’espace, elle ne trouve rien d’autre que les bruits aléatoires des lits m’encerclant. Mon sédatif a boycotté la sieste. Alors je tourne, je tourne encore, restant à la frontière du sommeil de surface, premier palier vers le repos. Il existe des gens accroc à la coke, moi c’est à une respiration, et quelque part, j’ai conscience que chez un individu tel que moi, c’est encore plus malsain. La porte s’ouvre, et je me surprends à espérer que ce soit elle, malgré le léger froid entre nous depuis l’épisode «Jackson». Espoir de courte durée, puisque cette démarche n’est pas la sienne. Trop lente, trop appuyée, je dirais même chaloupée. J’ai les yeux clos, mais j’ai pas besoin de voir pour savoir que ce n’est pas elle. Pourtant, les pas se rapprochent de mon lit. Ça s’immobilise à quelques centimètres, et ça dépose ses chaussures sur le sol. J’esquisse un sourire... Moore. Qui d’autre qu’elle viendrait prendre un tel risque avec moi ? J’ouvre un oeil et elle empli tout mon champ de vision. Les yeux clos, elle gît à mes côtés, un large sourire aux lèvres. «Tu t’es perdue, dochka ?» Je chuchote, en refermant les paupières, sans rien perdre de mon propre sourire.
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MessageSujet: Re: SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï   SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï EmptyLun 6 Fév 2012 - 19:29

Je savais bien qu'il m'avait entendu, il avait cette capacité à tout entendre à rester alerte à n'importe quel bruit comme si il ne dormait pas vraiment, comme si il se sentait obligé de rester attentif au moindre au bruit.. Une sorte de méfiance certainement ou alors une insomnie. J'étais donc là tout sourire à fermer les yeux simulant un sommeil. «Tu t’es perdue, dochka ?» Me dit-il enfin. J'ouvre alors les yeux et constate un sourire sur ses lèvres c'était assez rare n'est ce pas ? Et ça faisait plaisir à voir. Je chochotte alors. « Je ne suis pas dans mon lit ? Vraiment ? Moi qui croyait être en compagnie de mon Lord. » dis-je d'une voix faussement convaincu. Je souris un peu plus et profite de ce moment pour laisser mes yeux se balader sur le visage énigmatique de Syssoï. Je pourrais donner tout mon argent à un bon génie pour avoir l'occasion de me balader dans ses pensées. J'ose m'introduire dans son espace vital un peu plus en déposant mon index sur son front. « Je m'ennuyais alors je me suis dis que j'allais essayer de venir voir ce qui se passe dans cette tête. » Je laisse mon doigt tapoté un peu son front avant de le retirer pour laisser mon bras le long de mon corps. Je plante mon regard dans le sien affichant un léger sourire. C'est certain m'occuper de ses pensées allait me prendre un temps fou, ça n'allait certainement pas me détendre mais je n'allais pas me faire chier en tout cas. « J'ai loupé la fin du prime, j'ai entendu dire que tu avais été... très amicale. » dis-je dans un petit rire. Une urgence m'avait amené à retourner au château, puis quand j'ai vu l'heure je me suis dis qu'ils allaient pouvoir se passer de moi pour les dernières minutes du prime. Et puis je m'en fiche de savoir qui part, je le savais déjà c'était une évidence. Les premiers à partir sont toujours les moins intéressant ou ceux qui ne font aucun effort et ne s'investissent pas dans le jeu. Du genre de la blonde pulpeuse Alex qui a fait parlé d'elle au premier prime mais qui est vite retomber dans l'oublie. Elle a pas du apprécier que mon Lord refuse ses avances déplacées. Et il a eu raison. Perdue dans mes pensées je finis par reprendre le fils de notre conversation. « Oh et tu n'as pas posé ta question. Je suis curieuse. » Pas besoin de la préciser, tout mon être cris que je suis curieuse, rien que mon regard me trahit. Mes petites fossettes remonte légèrement en un sourire malicieux. Je serais certes gentille avec lui mais je ne vais pas répéter les même erreurs et me laisser retourner le cerveau avec ses phrases. Je sais que je prend un réel risque là en venant m'incruster dans son lit. Mais je n'ai pus peur de lui, je me méfie mais je n'ai plus peur et puis j'ai comme l'impression que ça ferais du bien de voir que certaines personne sont prête à prendre le risque. Enfin c'est ce que je pense. Oui il m'arrive de me préoccuper d'autres personnes que de moi même je ne suis pas si égocentrique que ça vous n'avez toujours pas compris ? Je sais que lui a compris, il comprend beaucoup plus de choses sur moi même que je ne le comprendrais dans toute ma vie. Je plisse les yeux concentrant mon regard sur lui une petite moue presque adorable accroché au visage. Je m'attendais à ce qu'il me réponde d'une manière détourné tel le sphinx déblatérant son énigme à Oedipe.
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Syssoï
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MessageSujet: Re: SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï   SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï EmptyMar 7 Fév 2012 - 2:40

« Je ne suis pas dans mon lit ? Vraiment ? Moi qui croyait être en compagnie de mon Lord. » me glisse-t-elle tout bas. Elle ne croit pas si bien dire. « Lord Voldemort, peut être. » Je lui réponds sur le même ton, celui de la confidence ou de la mise en garde. J’ouvre pas les yeux. Je sens son regard peser sur moi, mais je n’ouvre pas les yeux. Un regard partagé c’est une intimité que je ne peux pas me permettre, encore moins lorsqu’elle se retrouve à partager mon lit. Même momentanément, même de manière infime, il y a des portes qu’il vaut mieux entrouvrir au lieu de les défoncer d’un coup d’épaule. Elle pose un index sur mon front, et je me demande de quel type d’intrusion il s’agit, ou bien même s’il s’agit véritablement d’une intrusion. Son geste, son contact est justifié par ses mots. Elle prétend avoir profité d’un moment d’intense ennui pour venir se pencher sur le contenu de ma tête, le bordel structuré de ma tête. J’ai bien envie de lui répondre «same old, same old» à la manière d’une réplique pourrie d’un sitcom tout aussi moisi, mais je m’abstiens. Elle ôte son doigt, et je respire à nouveau. Je n’avais même pas remarqué que j’avais vécu en apnée tout ce temps. Jean-Marc Barr. C’est quoi mon problème ? « J'ai loupé la fin du prime, j'ai entendu dire que tu avais été... très amicale. » Je grogne. Ça aussi c’est un autre problème. Rory a fini à l’eau, et Maddie ferait mieux de m’éviter pendant un ou deux siècles. Je ne supporte pas l’irrespect, et puisque l’insolence semble être un des critères requis pour intégrer ce genre d’émission, je dois prendre sur moi jour après jour. « Elles m’ont donné envie de jaillir de mon isolement... » traduction : empoigner un taser et faire trembler leur graisse. J’ai perdu mon sourire au souvenir de cette soirée, de cet épisode de cette soirée. Je suis une éponge, j’absorbe l’agressivité des gens, je la garde en moi, je la stocke, et puis je craque, et je vomis cette agressivité transformée par mes soins sur le premier casse-couille qui passe. Ce soir là, elles étaient deux. Est-ce qu’elles méritaient pareil traitement ? Oui, pour ne pas avoir compris a qui elles avaient affaire, et pour avoir essayé de respirer dans mon oxygène. Cassez-vous, et allez vous noyer en silence. J’ai pas besoin d’en dire plus, Moore connait suffisamment bien cet aspect de moi pour comprendre exactement ce que je ne dis pas. Je pince les lèvres et serre les poings un instant, avant de me détendre à nouveau. Elle doit percevoir le fil sur lequel je me tiens, puisqu’elle change de sujet, revenant à ce qui l’a poussé à venir risquer sa vie jusque dans mon lit. Notre précédent échange dans la chapelle s’était achevé sans que je n’ai le temps de lui poser la fameuse question que je lui avais promis. Voilà ce qu’elle me réclamait, ou plutôt ce que réclamait sa curiosité, puisqu’elle savait pertinemment que cette question pourrait être déterminante et la mettre en danger véritablement. Mais ce jour-là, elle non plus n’était pas venue à bout de ses questions. « Tu en avais encore d’autres en réserve, pour moi. Je ne poserais ma question que lorsque tu en auras fini avec les tiennes, c’est le deal. » Elle peut me mentir et prétendre ne plus en avoir, mais ça ne serait pas à son avantage. Elle ignore encore si je détiens son secret, ou si je suis juste très proche, mais elle se trouve encore tellement loin du mien, qu’en une question je peux remporter ce petit jeu entre nous. J’esquisse un sourire. Ils sont rares. Un peu moins avec Moore. « Sauf si tu ne veux plus jouer et que tu déclares forfait... » Je sais exactement quoi dire, quels mots employer pour l’amener là où je veux. La grande Moore ne déclare jamais forfait, elle ne baisse jamais les bras, c’est une battante. Il en va de sa propre survie.
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MessageSujet: Re: SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï   SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï EmptyMar 7 Fév 2012 - 21:59

« Lord Voldemort, peut être. » Je souris à cette pensée. Un Lord Voldemort super sexy quand même parce que quand on voit le vrai Voldemort... Voilà quoi. Après ce petit intermède plaisanteries j'ose parler de ce qui s'est passé au prime. Je n'aurais peu être pas du. Je vois automatiquement que son visage s'assombrit légèrement, qu'il sert les poing et j'imagine que le rythme de son cœur à du grimpé légèrement. « Elles m’ont donné envie de jaillir de mon isolement... » Ah ça ne n'avait pas été très réjouissant. Je donnerais cher pour le voir sortir de son isolement mais certainement pas de cette manière. Je ne dit rien je me contente de garder une expression neutre et guetter ses réaction. Je comprend alors qu'il est temps de changer de sujet, je suis pas venu pour le faire chier... cette fois alors bon je vais pas le faire sortir de ses gonds même y aurait matière a. C'est assez paradoxale quand on pense qu'il y a une semaine jour pour jour j'essayais tant bien que mal de trouver un truc, un minuscule truc qui me donnerait matière à le mettre hors de lui. Maintenant j'essaye presque de faire en sorte qu'il se sente bien. C'est dingue comment les choses peuvent changer en si peu de temps, grâce à quelques mots échangé dans une chapelle. Je change donc de sujet révélant le vrai but de ma visite, de mon intrusion dans son lit. J'étais là à cause de cette curiosité qui me titillait l'esprit. Je voulais savoir la question qu'il avait l'intention de me poser. Je sais que ça allait me mettre en danger j'en était parfaitement consciente, mais je ne voulais pas penser à ça.  « Tu en avais encore d’autres en réserve, pour moi. Je ne poserais ma question que lorsque tu en auras fini avec les tiennes, c’est le deal. »  Je souris, je m'attendais à ce genre de réponse de sa part. Je lui donnais l'occasion de me poser la question et qu'on ne parle plus de mes questions mais un deal est un deal.  « Sauf si tu ne veux plus jouer et que tu déclares forfait... » Ajoute-t-il, je souris un peu plus. Je comprend très bien pourquoi il dit ça. Je vais jouer le jeu. « Tu rigole ? Moi déclarer forfait ? Jamais. » dis-je laissant un rire discret d'échapper de ma bouche. Je me rapproche donc un peu plus de lui comme pour être certaine que personne d'autre ne pourrait entendre notre conversation parce qu'on était pas seul dans cette chambre je voulais que ça reste entre nous. Ou en tout cas le plus longtemps possible parce que rien ne reste éternellement un secret dans ce château c'est certain. D'une voix discrète et dans un chuchotement je révèle ma question. « T'es déjà tombé amoureux ? » ma question n'était pas anodine non loin de là. Elle servirait surtout à éliminer certaines hypothèse. Parce que si ce n'est pas la famille, c'est l'amour, ou les amis, ou bien la santé. Enfin il y a une raison pour toute chose et même si ce n'est aucune de ces proposition que je fais et bine ça me permettra d'éliminer des hypothèse ce qui me rapprochera un peu plus de son secret. Même si je suis certaine que je ne le trouverais pas je joue le jeu. Je suis joueuse on me propose un jeu je ne vais pas refuser et puis si ça peu me permettre d'en apprendre plus sur cette énigmatique personne, le genre de personne qu'on ne rencontre qu'une seule fois dans sa vie et bien j'y vais. Et même si ça doit me mettre en danger ce n'est pas le problème j'ai pris ce risque en entrant dans ce jeu. J'assume et j'assumerais chacun des actes chacune des paroles que je dirais durant ce jeu. Peu être que ça va changer la vision qu'on les gens de moi en dehors de ce jeu et bien c'est un risque que je prend et puis je suis tout à fait capable de faire du ménage dans mes relations si cela est nécessaire pour vivre comme je l'entend. Ce ne sera pas la première fois ce ne sera pas la dernière. Je regarde Syssoï attentive à sa futur réponse.
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MessageSujet: Re: SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï   SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï EmptyMer 8 Fév 2012 - 0:43

Je commence à la connaître presque aussi bien que les propres méandres de mon cerveau, surement mieux d’ailleurs, puisque j’ai toujours du mal avec mon cerveau. Je ne prétends pas la connaître par coeur au point d’anticiper chacune de ses réactions, ce serait une insulte à sa personne, sa personnalité, et la complexité de son caractère. Mais je peux deviner certaines choses, comme les phrases et propos qui activeront quelque chose en elle. L’esprit de défis et de combattivité. Peut être n’avais-je pas besoin de la pousser, peut être aurait-elle accepté de poursuivre le deal sans que j’intervienne plus encore, mais j’ai préféré ne pas prendre le risque, d’abattre quelques cartes supplémentaires afin de ne pas avoir à entrer dans un débat sans fin. Parce qu’elle aime ça aussi, Moore, les débats sans fin, juste pour le plaisir de débattre et de mettre à mal son adversaire avec ses arguments à la con du style «j’peux pas parler aujourd’hui, j’ai fait voeu de silence en l’honneur de Jesus.» Oui, c’est tout à fait le genre de merde qu’elle pourrait servir à d’autres. A d’autres, mais pas à moi, sauf s’il s’agit de me faire sourire, ce qu’elle semble apprécier tout particulièrement. D’ailleurs, je comprends que je n’avais pas besoin de la pousser à sa répartie suivante, lorsqu’elle surjoue l’offusquée face à ma remarque. Elle ? Abandonner ? Jamais de la vie ! Là encore, elle me tire un sourire. Elle fait une très mauvaise actrice, et je me demande à nouveau comment les autres peuvent être aussi aveugle concernant son masque de garce nombrilisme. Elle se rapproche de moi. Je la laisse faire. Je sais que son but est de nous mettre à l’abris des oreilles indiscrète. Alors je m’approche aussi, sans ôter ce sourire amusé de mes lèvres. De profil, la tête surélevée, reposant dans ma paume, j’observe mon adversaire avec curiosité et une pointe d’impatience. « T'es déjà tombé amoureux ? » Outch. Je ne m’y attendais pas, à celle-là. J’en perds mon sourire immédiatement, et je sais ce qu’elle perçoit, finalement, face à elle : un regard froid, fuyant, une bouche pincée, une mâchoire serrée, et des yeux assombris par une ligne de sourcils retombée au ras des cils. Je savais que cette question viendrait, mais je ne pensais pas qu’elle arriverait de sitôt. Je ne me suis pas préparer. «Non.» Un seul mot qui siffle comme un point final, la conclusion définitive d’une discussion qui n’a plus lieu d’être. J’en quitte ma position, préférant me mettre sur le ventre, et fixer la tête de lit, afin qu’elle n’ait plus accès à mon regard. Je sais ce qu’elle va penser, ce qu’ils vont tous penser. Les autres je m’en fous, mais elle... non. Aussi, je précise rapidement, pour elle, rien que pour elle : «Ca n’a rien à voir avec mon secret. Mais je n’ai pas envie d’en parler.» Je pense qu’elle est à même de comprendre cet argument, de comprendre qu’il ne faut pas creuser plus dans cette direction, encore plus alors que je viens de lui affirmer que ça n’a aucun rapport avec mon secret. Je soupire discrètement, cherchant à me débarrasser de cette tension soudaine, puis je retourne un regard plus calme vers elle. «Question suivante ?» Je tente même un sourire. Putain, notez l’effort, merde.
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MessageSujet: Re: SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï   SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï EmptyMer 8 Fév 2012 - 3:06

A la seconde où j'ai posé la question j'ai vu que ça n'allait pas être une partie de plaisir pour lui que de devoir répondre à cette question. Son sourire était parti, son regard était fuyant, sa mine clairement assombrit. J'avais touché quelque chose c'est certain mais peu être pas ce que je cherchais. «Non.» me siffle-t-il. Je suis déçut de la réponse, pas le faite qu'il ne soit jamais tombé amoureux ça je peux le comprendre bien mieux qu'il ne le pense. Mais le faite qu'il n'ai pas développé un peu plus. J'aurais aimé en savoir plus, pourquoi n'était-il jamais tombé amoureux ? N'avait-il jamais eu l'occasion de l'être ? Et dans le sens inverse aussi j'aurais aimé savoir si on était déjà tombé amoureuse ou amoureux de lui. Je n'en doute pas une seule seconde il a ce pouvoir attractif, ce mystère cette part de danger qui doit attiré bon nombre de femme. Mais je savais que je n'aurais pas l'occasion de poser d'autres question dans ce sens. Son ton, ses mimiques, son regard, le seul mot qu'il avait prononcer mettait un point final à cette conversation. « Ça n’a rien à voir avec mon secret. Mais je n’ai pas envie d’en parler.» me précise-t-il alors. Ok je respecte ça il y a des choses qu'on ne peut pas dire si facilement je le comprend. Et puis si ça n'a rien avoir avec son secret selon notre deal il n'a pas à me répondre d'une manière plus honnête et développé. Je suis tout de même légèrement frustré. J'aurais aimé ne ps soulevé cette question, maintenant je vais pas arrêter d'y penser tant que je n'aurais pas eu une réponse plus satisfaisante à mon goût. Je sens bien la tension qui émane de son corps imposant mon but n'était pas de le mettre mal à l'aise. Ce type est à prendre précautionneusement, si je veux le garder de bonne humeur et souriant je sais que je dois faire attention à ce que je dis maintenant. Mais comment savoir ce que je dois dire ? Comment savoir si je ce que je vais poser comme question, si les remarques que je vais faire vont pas le mettre encore dans un tel état ? Je suis pas connu pour être la reine de la délicatesse alors bon j'ai pas vraiment les cartes en main pour lui permettre un tel confort dans une discussion telle que la notre. Un soupire s'échappe de sa bouche tandis qu'il se tourne de nouveau vers moi un visage légèrement plus calme. «Question suivante ?» J'avais l'impression de mener un interrogatoire. Cette pensé me plaisait assez, je m'imaginais bien en flic méchant accompagné de son acolyte qui jouerait le rôle de gentil flic. J'ai eu ma période où je regardais un peu trop de film policier ou de série du même genre comme Les experts et toutes ces autres merdes. A cette pensé je souris légèrement, j'avais décroché quelque seconde du monde réel pour me plonger dans celui d'un film policier ou j'en serais bien entendu la vedette sinon c'est pas drôle, avec à coté de moi à l'affiche Syssoï en suspect numéro un d'un crime atroce du genre : vole de bonbon à un enfant innocent. Je souris de plus belle avant de retomber dans le monde réel. « Oui donc, euh question. Une question. » Je réfléchis, j'en avait pas mal en stock mais ma petit balade dans un monde imaginaire m'avait fait perdre le fil de mes pensées ordonné... enfin un ordre plutôt proche de l'anarchie. Je plisse les lèvres et finit par ouvrir la bouche. « T'as toujours voulu devenir danseur ? Quand t'étais enfant t'étais quel genre de gosse ? Le solitaire qui joue tout seul dans le fond de la cours ? Ton rapport avec les autres a-t-il toujours été si compliqué? » J’enchaîne avec plusieurs questions je ne sais pas si dans le lot y en une qui serait susceptible de lui déplaire mais pourtant elles ont pour but de lui faire oublier ma première question sur sa vie amoureuse même si il s'en doute je ne vais pas pouvoir rester trop longtemps sans reparler de ça. Je respecte son choix de ne pas m'en parler, pour le moment. Une fois que notre petit jeu sera terminé j’essaierais d'en savoir plus là dessus parce que ma curiosité est bien trop grande pour laisser tomber.
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Syssoï
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MessageSujet: Re: SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï   SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï EmptyMer 8 Fév 2012 - 4:53

Je prends sur moi. Je prends souvent sur moi afin de ne pas imposer ma mauvaise humeur aux autres, cette humeur qui peut passer de l’idyllique au sinistre en une fraction de seconde et que je tente de modérer depuis mon entrée de ce nid. Je prends sur moi. Il m’arrive encore de me demander ce que je fous là, comme la première fois que j’ai posé le pied dans ce château, mais finalement je tiens peut être ma réponse, ou du moins un début de réponse. Je soupire, j’expulse la tension, je refoule dans le plus profond de mon cerveau, ces oubliettes factices, les souvenirs douloureux qu’a fait renaître une simple question, et une simple réponse, un «non» que je regrette d’avoir à formuler, simplement parce que j’aurais aimé pouvoir répondre par l’affirmative, ça simplifierait les choses aujourd’hui, comme ça les aurait simplifié par le passé. Je soupire encore, chassant les derniers restes renégats qui squattent encore mon moi, mon surmoi et mon ça. Je me focalise sur Moore, afin d’occulter tout le reste. Elle est là, silencieuse, toute à sa réflexion. Une réflexion qui la pousse à sourire sans en avoir conscience. Et je souris à mon tour, curieux de savoir quel film amusant se déroule sous son crâne. A quoi pense-t-elle ? Que voit-elle ? J’aimerais être dans sa tête en cet instant, ça à l’air immensément plus fun que dans la mienne. J’observe son profil, la ligne de son nez, ses pommettes qui remontent lorsque son sourire s’élargie, et son regard perdu dans le vide... « Ma cagnotte contre tes pensées...» dis-je dans un souffle, réellement avide et jaloux de cette petite joie qu’elle arbore avec tant de facilité. Mon index effleure sa tempe, comme s’il se trouvait capable de lui voler le contenu de sa tête. Ça a le mérite de la faire redescendre sur Terre. Bon retour parmi nous, Moore, je suis certain que c’était mieux là-bas, quelque soit ce là-bas. La chute semble délicate puisqu’elle bégaie légèrement en cherchant a reprendre pied, à retrouver le fil de ses pensées conscientes. Elle ouvre la bouche et... sonne le glas. Je reste stoïque face à ses questions, mais je suis certain qu’elle parvient à lire un léger étonnement dans le regard que je pose sur elle. Bon, ses questions sont légitimes, il est tout à fait normal qu’elle se les pose, mais je trouve surprenant qu’elle ne les expose que maintenant, comme si elle attendait le bon moment, le moment où mes réponses seront plus éloquentes que si les questions étaient tombées plus tôt. Je m’accorde un temps de réflexion, afin de mettre mes idées au clair et de répondre avec précision et justesse. Première question, est-ce que j’ai toujours souhaité être danseur... Hum... « Danseur... Je ne sais pas. Je crois. J’ai souvenir d’avoir voulu être acteur à un moment... Mon grand-père travaillait dans un cinéma, et je passais beaucoup de temps avec lui à observer les séances depuis la salle de projection. J’étais fasciné par ces acteurs américains. Je voulais être comme eux. Mais je ne sais pas interagir avec les gens, même pour les besoins d’un script ou d’un scénario. La danse, c’est ce qui m’a permis de m’exprimer lorsque les mots se dérobaient. Il paraît que j’ai su danser avant de savoir marcher. Ce qui m’entraine vers tes autres questions...» Je marque une pause. Je ne sais pas comment dire ça. J’en ai parlé si facilement avec Elvis, que je me demande pourquoi je bloque avec Moore. Peut être parce que, cette fois, ça n’aura pas le même impact. «... Disons que... J’ai développé une forme d’autisme étant enfant. J’ai parlé très tard, et très peu. Je ne me suis jamais mélangé aux autres. J’ai été élevé de manière différente, parce que j’étais différent...» parce que j’étais précieux... Aux yeux de ma mère, essentiellement, aux yeux de mon grand-père également. Il n’y avait que mon père pour me traiter comme un enfant, et non pas comme une entité fragile à mettre sous cloche. Je ne dis rien de tout ça, je le garde pour moi dans un instant de silence... Puis je reprends. « Je ne jouais pas tout seul au fond de la cour, j’avais même pas mal de copains. Mais je n’étais pas réellement avec eux, ils m’entouraient, mais je n’étais pas vraiment avec eux. Je jouais pendant des heures à snake... Tu te souviens, ce jeu sur les vieux Nokia 3310 ? J’y jouais sans discontinué, le nez dans mon écran de portable, pendant que mes potes gravitaient autour de moi, sans même chercher à me déranger. Je ne leur parlais que très peu. » Je réfléchi à sa dernière question, conclusion directe de ce petit voyage dans mon enfance. Je me passe une main dans les cheveux, puis la ramène sur ma face, comme pour en chasser la fatigue. « Donc oui, je crois qu’on peut dire que mon rapport aux autres à toujours été aussi merdique. » Il n’aura fait qu’empirer avec le temps. Parce qu’aujourd’hui, je ne suis pas sûr que je tolérerais une bande pendu à mes basques pendant que je m’isole. Ma bulle ne me suffit plus pour me sentir réellement seul, mon espace vital s’est agrandit, accroissant son périmètre et donc la zone interdite aux étrangers. J’échappe à mon souvenir, et mon regard retrouve le sien. Je souris. Mon histoire n’a rien de triste, j’ai eu une enfance heureuse, je n’ai vraiment pas à me plaindre. Je suis juste différent, mais ça, elle le sait déjà. Non ?
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MessageSujet: Re: SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï   SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï EmptyMer 8 Fév 2012 - 22:37

Sans trop savoir comment j'ai réussis à lui faire retrouver le sourire alors que j'étais partie dans mes pensées. Pensées qu'il avait fait germé en moi en une phrase. « Ma cagnotte contre tes pensées...» Me dit-il dans un souffle qui me ramena doucement à la réalité. Il déposa son index sur ma tempe comme ce simple geste allait lui permettre de se retrouver dans mes pensées. « C'est stupide. » dis-je émergeant tranquillement avant de buter sur mes mots pour reprendre parfaitement le cour de mes pensées. Puis une fois de nouveau en place et présente dans notre conversation je lui pose une série de question que je gardais dans un coin de ma tête pour un moment approprié. Je me suis dis qu'après la question sur sa vie amoureuse il lui fallait de quoi parler, de quoi oublier ses mauvais souvenirs que j'avais pu faire resurgir dans sa tête malgré moi. Mais à vrai dire ça faisait partie des risque que l'on prenait à faire ce petit jeu, se retrouver sur le fils du rasoir. Je vois son étonnement sur son visage alors que je viens de finir de prononcer mes questions. Il prend un temps de réflexion avant de répondre de façon ordonné à mes questions différentes. Première questions qui était plus là pour en apprendre plus sur lui enfin sur sa vie que de viser son secret à proprement parler. Un grand père qui travaillait dans le cinéma, ce même grand père d'origine Russe. Je souris tranquillement écoutant la moindre de ses paroles, c’était plus intéressant qu'il ne semblait le pensée. J'avais pu voir qu'il pensait sa vie bien banal, sans drame, sans événement tragique. Mais moi je trouvais ça vie vraiment très intéressante. C'était maintenant le moment de répondre à ma deuxième question. Je sens une réticence, une hésitation. «... Disons que... J’ai développé une forme d’autisme étant enfant. J’ai parlé très tard, et très peu. Je ne me suis jamais mélangé aux autres. J’ai été élevé de manière différente, parce que j’étais différent...» Je suis légèrement étonné, je ne m'attendais pas à ça. Je savais qu'il était différent, je l'avais compris depuis bien longtemps mais je n'avais pas penser à ce facteur. Je ne dis rien je lui laisse le temps de répondre au reste de mes questions. Je prendrais la parole quand ce sera le moment. Il parle d'un jeu étrange je tic, j'ai pas compris. Je connais pas ce jeu, mais je comprend bien comment il était dans la cours de récré alors je pense que c'est pas très important que j'ai compris ou pas cette partie de sa réponse. « Donc oui, je crois qu’on peut dire que mon rapport aux autres à toujours été aussi merdique. » Conclu-t-il alors je souris légèrement. Je suis contente d'avoir pu me plonger dans son enfance je comprend mieux, je le comprend mieux. Et je crois que je l'apprécie, enfin je veux dire que maintenant je peux dire sans problème que je l'apprécie véritablement. Je tourne la tête légèrement et le regarde un peu plus intensément. Je pense qu'il faut que je dise quelque chose par rapport à ce qu'il m'a avouer je ne peux pas rester là silencieuse et ne pas faire allusion à ce qu'il m'a dit. Mais je ne sais pas vraiment comment m'y prendre. « Hum, je connais pas ce jeu là, Snake machin. C'est quoi ? » dis-je un peu maladroitement. Je sais qu'il ne veut pas que je le regarde avec des yeux rempli de pitié alors je ne le fais pas et de toute manière je n'ai pas la moindre pitié. Je trouve que c'est une superbe personne, bien meilleure que je ne le serais de toute ma vie. « Quand j'étais petite, j'avais ce stupide rêve que je deviendrais danseuse étoile que je porterais des tutus roses et des diadèmes magnifiques. Ma mère m'a rapidement dit qu'il fallait que j'arrête de rêver. » commençais-je avant de reporter mon regard sur le plafond de la chambre. « J'ai l'impression, enfin je me trompe peu être. Que tout à été mis en œuvre dans ta vie pour que tu sois heureux et que tu devienne la personne que tu voulais être. Tu as de la chance. » Je tourne ma tête vers lui et le regarde de nouveau. « On échange ? » dis-je dans un petit sourire. Je ne mesurais pas exactement tout ce que pouvais engendrer son autisme mais de l'extérieur je le trouvais... enfin j'aimerais tellement être la moitié de ce qu'il est. Et lui ne semble pas être satisfait, en même temps on est jamais satisfait de ce qu'on a. J'aimerais comprendre. Oui comprendre pourquoi il ne s'aime pas enfin c'est une déduction que j'ai fais, je me trompe peu être je plisse mes lèvres. « C'est, pour ça. C'est à cause de ton autisme que tu as une aussi basse opinion de toi même ? » j'ose demander pour mieux comprendre puis j'ajoute. « C'est ma dernière question. »
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MessageSujet: Re: SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï   SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï EmptyJeu 9 Fév 2012 - 3:54

« Hum, je connais pas ce jeu là, Snake machin. C'est quoi ? » Elle cherche à alléger la conversation après la révélation que je viens de lui faire. C’est pour ce genre de détails que j’ai envie d’empaler quiconque prétendra que cette fille est une garce nombriliste et égocentrique. Elle s’en fout complet du snake, elle s’en fout de mon vieux téléphone portable qui était la pointe de la technologie à l’époque, elle veut juste que je me sente bien, et pour me sentir bien je dois savoir qu’elle n’a pas pitié de moi. Je le sais déjà, ça se lit dans son regard, dans ces deux prunelles clairs qu’elle pose sur moi comme si elle me découvrait pour la première fois. Je n’ai jamais vécu mon autisme comme un handicap. C’est le cas de nombreuses personnes, y compris ma mère, mais je sais, du moins je pense la connaître assez pour affirmer ceci, que Moore fait partie de ceux qui savent qu’une différence est un atout, et une faiblesse une force, elle sait que ce que je suis dépend entièrement des épreuves que j’ai eu à surmonter, et qu’elle me respecte pour ça, au même titre que je respecte son propre courage. «Laisse tomber, c’était juste un jeu sur un portable, un truc à devenir dingue, un serpent grandissant dont la tête ne devait jamais toucher le corps. C’est pas très intéressant.» Je lui réponds en balayant l’air de ma main pour donner plus de poids à mon affirmation. Et c’est vrai, c’était véritablement un jeu débile sur lequel je pouvais passer des heures sans me lasser. Elle laisse son regard couler dans le mien, et je sais d’avance que ma petite histoire a fait remonter à la surface des souvenirs qu’elle s’apprête à me confier. Ma joue quitte ma paume, et je me laisse tomber sur l’oreiller, bien plus confortable, et bien plus proche d’elle, comme deux gamins se racontant leurs histoires en chuchotant, pour que les parents les croient profondément endormis. Elle me parle de son rêve de petite fille, celui de devenir danseuse étoile, en tutu et diadème, et de sa frustration quand sa mère lui a arraché ce petit bout d’avenir. J’ai du mal à imaginer des parents agir de la sorte. J’imagine très bien pourquoi, mais j’estime que, qu’importe le challenge, on ne doit jamais cessé de rêver, c’est ce qui nous pousse à avancer. Je fronce les sourcils. Je n’ai pas pitié d’elle, je ressens simplement de la colère face à cette mère que je ne connais pas. Elle enchaine, m’imaginant heureux entouré d’une famille qui fait tout pour que je le sois. Elle n’a pas foncièrement tort, mais elle n’a pas vraiment raison non plus. Tout n’a pas été mis en oeuvre pour que je devienne la personne que je voulais être, mais pour que je devienne la personne qu’ils voulaient que je sois, la personne que je suis, bien évidemment, et que je ne peux renier. Elle me pose une dernière question, concernant mon autisme et la mauvaise opinion que j’ai de moi, mais j’avoue être ailleurs. Je me suis retourné, comme elle, sur le dos, les yeux rivés au plafond. Nos têtes sont proches, nos corps moins, s’il y avait des étoiles, notre position pourrait s’expliquer, mais il n’y a qu’un plafond blanc. « Je suis quelqu’un de bien. » Je lâche, finalement, dans un murmure. « Du moins, j’estime l’être... Mon autisme... Disons qu’il ne m’a pas aidé à me sociabiliser, mais... En fait, j’ai le cerveau qui fonctionne d’une manière différente, j’apprends plus vite, je comprends plus vite, j’ai une logique très développée, une assez bonne mémoire visuelle, je tire des informations d’absolument tout, par exemple je sais que tu n’aimes pas trop tes oreilles à la manière que tu as de ramener tes cheveux en avant, mais laisse-moi te dire que tes oreilles sont parfaites. J’observe beaucoup. Je suis obsessionnel, j’ai besoin de comprendre tout ce qui m’entoure. Alors oui, je parle cinq langues, mais je ne sais pas parler aux autres, je réussi tout ce que j’entreprends, mais ne veux, ni ne peux le partager avec personne. Je ne suis pas ce que je voulais être, je ne suis pas ce que mes parents voulaient que je sois, je ne suis ni heureux, ni malheureux... Je ne vis pas, je survis. Quelque part, j’envie les autres, ceux qui sont là juste pour atteindre la célébrité, montrer son cul pour pouvoir inscrire «star de la télé-réalité» sur son CV, et s’incruster à vie dans des soirées people moisies. Leur vie a l’air tellement plus simple que la mienne... Ou la tienne. » Ma dernière phrase est accueillie et ponctuée par le silence. Un silence qui ne me dérange pas le moins du monde, il m’aide à replacer dans les cases tout ce que j’ai dérangé pour lui apporter un peu de moi sur un plateau... Je soupire légèrement, puis, je souris. C’est vrai que parler a un effet salvateur. Dommage que je ne sache pas le faire, ou du moins pas plus souvent. Ma main glisse sur le matelas, à la recherche de celle de Moore. Je la trouve, et crochète rapidement ses doigts. « C’est mon tour... » Je chuchote avec un air conspirateur. Je ramène sa main jusqu’à moi, et la dépose, paume retournée, dos contre mon ventre. Mon index s’y promène, retraçant sa ligne de vie, descendant jusqu’à son poignet, jusqu’à ce point exact sur lequel j’avais fait pression, quelques jours plus tôt, afin de calmer ses tremblements. « Dis-moi pourquoi... Pourquoi tu ne souhaites pas que je t’apprenne comment stopper tout ça. » Je sais qu’elle risque de se remettre à trembler d’un instant à l’autre, c’est psychosomatique, alors je recouvre sa main de la mienne, l’engloutissant de mon immobilisme total, la rendant invisible à un quelconque regard extérieur. Je la protège. C’est tout ce que je sais faire.

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