J'avais repris du poil de la bête depuis le prime et autant dire que je n'étais plus vraiment le Aymeric solitaire et qui se laisse marcher sur les pieds. Mais je n'étais pas devenu un de ces mecs qui s'énerve pour un rien et qui saute sur toutes les filles tout de même. J'étais toujours moi-même mais je m'étais un peu perfectionné on va dire. Enfin bref, ne sachant que faire, j'enfilais mon short de bain rouge, laissant mon torse à la vue de tout le monde et ni une ni deux, je courrais vers la piscine. A quelques centimètres de l'eau, j'aperçus Faustine dans l'eau. J'arrivais donc, en courant et, avant de sauter, je criai :

"LA BOMBE !!!"

Mon corps s'élançait en l'air tandis que mes jambes se repliaient. Mes bras quand à eux, s'enroulèrent autour de mes jambes et SPLASH !! J'atterris dans l'eau dans un grand fracas. Sous l'eau, je me dirigeai vers Faustine. A sa hauteur, je tendis les bras vers ses hanches, essayant de la chatouiller puis, comme par magie, j'apparaissais devant elle, un grand sourire aux lèvres.

"Salut."

Quoi de mieux que de passer une longue après midi à patauger dans l'eau : prendre du bon temps à faire des dizaines de longueurs, se laissant flottée sur cette eau clair, rêvant toujours plus le regard croisant la bleuté du ciel.. Arf, ça donnerait presque envie. Comme vous aurez put donc le conclure, Faustine avait décidé de passer son après midi d'été bien ensoleillée à l'eau : elle était fraiche, quoi de mieux pour se rafraichir le corps et les idées par la même occasion. D'ailleurs, elle n'avait encore jamais pris de bain dans cette piscine depuis son arrivée, il était donc temps d'en profiter. Son maillot sur le corps, une serviette sur le bras, elle se rendait donc sur une des chaises longues qui entourait ce grand réservoir : désert était la place, tant mieux, personne pour faire chier va-t-on dire. Déposant donc ses affaires sur le premier transat envie, elle ne perdit pas de temps pour plonger à l'eau, frissonnant légèrement une fois que sa tête ressortit de sous l'eau. Puis elle se laissa tenter par une brasse de quelques minutes à travers la longueur de la piscine. Et c'est alors qu'elle nageait tranquillement que sa tranquillité vint se perturber par bombe aussi digne de ce nom fit par un des habitants de la maison. Elle n'avait pas eu le temps de le reconnaitre, mais elle n'allait pas tarder. Alors qu'elle s'essuyait ses petits yeux sur les lesquels venait de s'éclabousser un grand nombre de gouttelettes, elle sentit des mains trafiquantes au niveau de ses hanches : dommage, la demoiselle s'avérait pas vraiment chatouilleuse, mal grès les apparences. Puis comme par "magie", son charmant partenaire vint sortir sa bouille de l'eau. « Tiens tiens tiens ! » Esquissant un charmant sourire, elle plongea son regard dans le sien à la recherche d'un mot, d'une phrase, échappant et bannissant un futur long silence bien ennuyeux; puis ne trouvant rien elle reprit bien doucement. « Hum, hum... ça va ? ! »

Je sais pas pourquoi mais je me sentais particulièrement bien aujourd'hui. Pour la première fois depuis le début du jeu, je me sentais... heureux. En maillot, Faustine était vraiment très... enfin vous m'avez compris. Je n'étais pas insensible à son corps mais ce n'est pas que ça qui m'intéresse, j'avais envie de mieux la connaître, qu'elle me connaisse mieux. Mon sourire ne faisait que s'agrandir quand j'étais à ses côtés, pourquoi ? Allez savoir, je n'en sais rien moi même. Ne la voyant pas réagir à mes chatouilles, j'en conclus qu'elle ne craignait pas. C'est alors qu'elle me demandait si j'allais bien. Je retroussai mes lèvres, balançant ma tête de gauche à droite.

"Hmm j'allais bien, mais comme je viens de me prendre une solitude en ayant voulu te faire la chatouille et que tu n'as pas réagis, ma bonne humeur est très vite partie."

Attendant une réponse, Faustine en profita pour laisser balader ses petits yeux bien discrètement à travers l'eau clair, relookant le jeune homme comme il fallait pour percevoir tout ce qu'il y avait à percevoir d'intéressant : comme déjà dit, Aymeric était un de ces garçons agréables à l'oeil, et d'après ces premières impressions, aussi agréables à l'oreille, à croire presque l'homme parfait n'est-ce pas. M'enfin, connaissant quelques unes de ces qualités, elle ne voyait en lui pratiquement aucun désagrément au niveau de sa personnalité (désolé, simple trou de mémoire sur le "contraire de qualité"), et en y réfléchissant mieux, elle n'en voyait même aucun, et bizarrement, elle n'avait plus qu'une envie : de les découvrir. Puis relevant son regard sur le jeune homme à l'entente de sa voix : Affichant un long sourire loin d'être moqueur, mais plutôt amusé, elle plaça ses deux mains au niveau de ses chou avant de lui faire une mimique à la "qu'il est mignon", avant de lui répondre à son tour. « Excuse moi, veux-tu ? » Lui faisant sa demande, ses yeux pétillaient, rien que pour se mettre dans l'ambiance. Puis se rapprochant d'un pas vers lui, elle reprit. « Comment pourrais-je te redonner bonne humeur charmant brun ? »

"Oui je t'excuse, mais c'est bien parce que je peux pas te résister."

J'affichai un grand sourire charmeur sur mon visage avant de replonger mon regard dans celui de Faustine. Oui. J'aimais la regarder, et alors ? Elle est sublime comme fille et comme la plupart des garçons dans cette maison, je la contemple. La voyant avancer vers moi, je ne reculai pas, au contraire, je faisais un mini pas moi aussi pour que nos corps soient presque collés.

"Rien que t'entendre me dire charmant brun me redonne le sourire mais je pense avoir ma petite idée..."

Je la contournai, un sourire aux lèvres. Une fois dans son dos, je l'entourai de mes bras pour ne pas qu'elle parte avant de lui demander.

"Hmm, j'hésite... je te coule ou je te coule pas ?..."