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Syssoï
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MessageSujet: Re: and then...   and then... - Page 2 EmptyMer 2 Mai 2012 - 0:48

« Tu crois que je serais venue si je n'étais pas avec toi à 100 % ? Tu penses vraiment que ... » J’en sais rien, j’en sais vraiment plus rien. La légèreté avec laquelle elle prend tout ça me fait peur, la façon dont elle m’annonce, entre deux bouchées, que ses parents ne parient pas un euro sur nous, et pire, souhaitent la voir rentrer le plus tôt possible à Quimper, me laisse perplexe. J’ai l’impression que c’est un test pour elle, si ça marche, tant mieux, si ça ne marche pas, c’est pas bien grave, on oublie et on passe à autre chose. Sauf que je ne perçois pas les choses de cette manière. C’est important pour moi, très important. J’ai toujours été sage et obéissant au sein de la famille, soumis à leur exigences, courbant l’échine au moindre de leur souhait. Aujourd’hui, pour la première fois, je fais quelque chose pour moi, quelque chose que je veux réellement, quitte à me mettre toute la famille à dos en les envoyant chier en bonne et due forme. Et cette chose que je veux, c’est elle. Que ça ne fonctionne pas n’est pas une option envisageable. Y a pas de test requis ou de période d’essai. C’est ici et maintenant. Si ce n’est pas elle, alors ce ne sera personne d’autre. « Je suis avec toi. » finit-elle par annoncer, mais son regard trahis une légère hésitation, comme si une ombre menaçait de venir ternir sa belle détermination. Mes doigts caressent un peu plus sa nuque, l’incitant à parler, je l’espère, à s’en ouvrir à moi, même si, clairement, je ne donne pas vraiment l’impression d’être prêt à tout entendre. « Mais toi et moi, avec le reste, ça me semble... » Ca, par exemple, j’étais pas prêt à l’entendre. Elle doute, elle n’y croit plus, elle se laisse atteindre par ces autres qui ne sont pas “nous”. Elle n’est pas à 100%. Mais j’ai besoin qu’elle finisse sa phrase pour déterminer le pourcentage où elle se situe. Sauf qu’elle ne l’achève jamais, préférant couper court à la discussion en attrapant mes lèvres. Passé le premier instant de surprise, je me laisse happer par cet instant de tendresse, accompagnant, de mes mains, son visage jusqu’au mien, m’accaparant un peu plus ses lèvres, les faisant miennes comme si, je savais qu’après ça, plus rien ne serait jamais pareil. Dans un sens, comme dans l’autre, Gabrielle va devoir faire un choix. Je détache mes lèvres des siennes, pour les poser sur son front, histoire de respirer un peu. Puis je recule, tout en laissant ma main glisser le long de son bras, avant de récupérer la sienne et l’obliger à me suivre jusqu’au lit. Assis sur le rebord, je l’entraine à moi, toujours debout, levant la tête -une fois n’est pas coutume- pour la regarder. « Tu doutes. » Ce n’est pas une question, simplement une affirmation, sa dernière phrase le prouve. « Donc tu n’es pas à 100%. » ça aussi, c’est une affirmation. Si elle l’était, elle ne douterait pas de nous. « Est-ce que tu vois quelqu’un d’autre que nous deux, ici ? Est-ce que “nous” ça englobe ta famille et la mienne ? Est-ce que notre couple c’est nous et les autres, ou bien c’est simplement nous ? » Je n’attends pas de réponse, je la connais déjà, puisque la question est purement rhétorique. « Ecoute-moi, Gaby... Je ne prends mes ordres de personne, et surtout pas de types qui trouvent normal et sain de se reproduire entre eux pour enfanter des abrutis consanguins tout en semant des bâtards de partout. Je décide pour moi-même et par moi-même. Ma décision je l’impose, parce que j’y crois. Et ma décision c’est toi, Gabrielle. » Je crois que la dernière fois où j’ai fait preuve d’autant de détermination c’était lorsque j’ai choisi la danse et que j’ai décidé d’y consacrer toute ma vie. Elle le voit, n’est-ce pas ? « Alors... Si t’es aussi sûre de toi que tu le prétends... Impose-moi. » Pas demain, pas plus tard... Maintenant.
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MessageSujet: Re: and then...   and then... - Page 2 EmptyMer 2 Mai 2012 - 21:21

Syssoï prolonge le baiser qu'elle lui offre, ramenant son visage encore lus près du sien avant de reprendre un peu de distance, ses lèvres sur son front. La rouquine sent la main du russe qui vient chercher la sienne, il l'emmène près du lit, où il prend place. Gabrielle, quand à elle, n'est pas encore décidée à s'asseoir et préfère donc rester debout face à lui. « Est-ce que tu vois quelqu’un d’autre que nous deux, ici ? Est-ce que “nous” ça englobe ta famille et la mienne ? Est-ce que notre couple c’est nous et les autres, ou bien c’est simplement nous ? » Il ne comprend pas. La jolie rousse râle. « Alors... Si t’es aussi sûre de toi que tu le prétends... Impose-moi. » Ce n'est pas ça le problème, déjà, de un, elle ne doute pas, c'est juste qu'après tout ce qu'il vient de lui balancer, elle est à peu près sûr que cela ne marchera jamais. Elle ne parle pas d'elle et Syssoï, bien sûr que non, mais d'elle et la famille de Syssoï, c'est une grande nuance. Au départ, elle avait eu un petite espoir, se disant que surement, avec le temps, de la patience, elle aurait su se faire accepter par cette famille. Avec tout le temps que cela prendrait. Gabrielle avait eu un mince -très mince- espoir, que Syssoï avait volontairement réduit à néant en moins de trois minutes. Au moins, maintenant, elle est réellement fixée. Il avait été on ne peut plus clair avec elle.. « C'est pas de ça dont je parle, mais forcement, ta famille va influencer non ? » lui demande t-elle les lèvres pincées. Elle compte développer, s'expliquer. Lui montrer son point de vue, ses craintes, tout ce qui lui passe en gros par la tête à ce moment . « Je commence à penser que c'est pas ma famille le plus gros problème, d'ailleurs, ça ne l'est pas. Parce que mes parents ne t'accepteront pas ... aller ... disons, deux ou trois semaines, juste pour me faire sentir leur mécontentement, mais ils s'y feront, ils te trouveront au départ trop franc, pas assez doux, parce qu'ils ont habitude d'être très ménagés, et très protégés, mais ils s'y feront. Ils s'y habitueront. » annonce t-elle en lâchant sa main. Oui, ils s'y habitueront, en même temps, ils n'avaient pas trop le choix. Et puis comment dire .. ils n'avaient jamais aimé au départ les fréquentations de la jeune rousse, parce qu'elle était leur fille chérie, leur bijou, et qu'ils éprouvaient le besoin constant de la protéger, de se mêler de ses affaires, en pensant qu'ils agissaient pour son bien, et uniquement pour cela. Certes, leurs manières d'agir étaient chiantes, mais au fond, la rouquine est à peu près certaine qu'ils ne pourraient pas, ne pas apprécier Syssoï, s'en était ainsi. Elle croise les bras sur sa poitrine, et baisse légèrement la tête pour l'observer à nouveau. « Parcontre ta famille, ça ne marchera pas, puisse que je ne suis qu'une simple roturière, et cela, ça ne risque pas de changer. » déclara t-elle, non elle n'est pas défaitiste, mais juste lucide et réaliste. Gabrielle s'asseoit sur le lit, perpendiculairement au russe, en tailleur, elle ne peut qu'observer son profil. « Syssoï ... » commence t-elle, en accrochant son regard sur l'un de ses doigts qui est entrain de martyrisé la peau autour d'un de ses ongles, oui, c'est stressant pour elle. Gabrielle finit par relever le tête, ainsi que son regard claire. « Si tu dois choisir entre ta famille, et moi, tu choisis qui ? Vraiment. » ose t-ele finalement. Parce que jusqu'à ... aller ... il y a deux minutes, la rouquine pensait toujours que Syssoï privilègirait sa famille au reste, la jeune femme a toujours pensé que cette famille avait un certain pouvoir sur lui. C'est pour cela qu'elle lui pose cette question, elle veut une réponse claire, pour être sûre. Oui, ou non. Sa famille ou elle. En fait, Gabrielle a juste besoin d'être rassurée, là, et maintenant.
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Syssoï
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MessageSujet: Re: and then...   and then... - Page 2 EmptyJeu 3 Mai 2012 - 1:08

« C'est pas de ça dont je parle, mais forcement, ta famille va influencer non ? » Je fronce les sourcils, j’ai l’impression qu’elle a manqué toute une partie de ma prise de parole. Déjà que c’est une véritable épreuve, pour moi, d’exprimer à voix haute un ressenti, alors je ne me sens pas de recommencer une seconde fois, lui expliquer qu’elle est ma décision et que je l’impose au détriment de ce que peut penser ma famille. N’était-ce pas assez clair ? « Je commence à penser que c'est pas ma famille le plus gros problème, d'ailleurs, ça ne l'est pas. Parce que mes parents ne t'accepteront pas ... aller ... disons, deux ou trois semaines, juste pour me faire sentir leur mécontentement, mais ils s'y feront, ils te trouveront au départ trop franc, pas assez doux, parce qu'ils ont habitude d'être très ménagés, et très protégés, mais ils s'y feront. Ils s'y habitueront. » Mes sourcils n’en finissent plus de se plisser, je dois avoir le front en braille tant mes sourcils se rapprochent à mesure qu’elle parle. J’ai une question pour chacun des points qu’elle énonce, mais je me contente de les noter mentalement. Pourquoi ses parents sont-ils mécontent du bonheur de leur fille ? N’est-elle pas heureuse ? Est-ce qu’ils ont vu quelque chose que je n’aurais pas su déceler, moi ? Depuis quand je ne suis pas assez doux, alors qu’en cet instant même, mon pouce décrit des cercles, machinalement, au centre de sa paume ? Ok, je ne suis pas le mec le plus prévenant du monde, ni le plus sociable, mais elle m’a domestiqué, elle le sait, je le sais, et la totalité des téléspectateurs de l’émission le sait. Alors pourquoi ses parents l’ignoreraient-ils ? Elle me prive de sa main, et je lutte contre l’envie primaire de la rattraper pour renouer ce faible contact physique dont je ressens le besoin. Mais je la laisse faire, ramenant mes mains sur mes coudes que je triture. « Par contre ta famille, ça ne marchera pas, puisque je ne suis qu'une simple roturière, et cela, ça ne risque pas de changer. » Ca, le coup de la roturière, elle l’a retenu, pas de problème, mais quand il s’agit de lui dire que c’est moi qui décide et non ma famille, ça passe totalement à la trappe. J’ai presque envie de l’engueuler pour sa mauvaise habitude d’écoute unilatérale, mais elle me tire de ma torpeur colérique en faisant bouger légèrement le matelas. Je relève les yeux pour remarquer son absence en face de moi, mais sa présence à mes côtés. Elle vient de s’installer en tailleur le regard baissé vers ses mains. Alors, seulement, je comprends son malaise, je comprends que le plus à plaindre dans l’histoire c’est pas moi, c’est elle, et qu’obnubilé par mes propres doute et mon besoin d’acceptation, je n’ai pas su voir ses craintes vis-à-vis de la situation dans laquelle elle imagine se trouver. Mon prénom, qu’elle prononce, sonne comme un appel à l’aide, et je relève la tête immédiatement vers elle et son regard croise le mien. « Si tu dois choisir entre ta famille, et moi, tu choisis qui ? Vraiment. » Elle est sérieuse, là ? C’est réellement une question qu’elle se pose ? Je veux dire qu’elle se pose encore, malgré la description que je lui ai faite de ma famille, malgré tout ce que je viens de lui dire ? Comment peut-elle encore douter de ça ? Comment peut-elle craindre la réponse que je m’apprête à faire ? Parce que ce que je vois dans ses yeux c’est la peur du rejet, elle a peur que je choisisse ma famille alors que... « Toi. Evidemment. » Ca me semble tellement naturel comme réponse, qu’elle sort facilement, sans que je n’ai à me forcer. Ma main retourne chercher la sienne, afin qu’elle cesse de martyriser ses ongles, et je l’attire à moi. « La famille, c’est moi... » je commence, en la réceptionnant contre mon flanc, glissant un bras autour de sa taille. « Leur avis n’est que consultatif, les prises de décision m’appartiennent... parce que... Bah, je suis le tsarvérovich. J’ai toujours fait ce qu’ils souhaitaient que je fasse, non pas parce qu’ils ont une quelconque influence sur moi, mais parce que j’en avais rien à foutre. Gaby, je décide et ils s’inclinent, c’est comme ça que ça marche, et c’est pour ça qu’ils flippent autant et que je me tape des coups de fil longue distance en cyrillique... Ils tentent de me faire changer d’avis, ce qui est plutôt compliqué dans le sens où ils ne peuvent pas remettre en question mes décisions et mon jugement, ce qui serait considéré comme un manque de respect envers moi... Alors ils y vont de leurs courbettes et leur ton mielleux... C’est ridicule. » Un mince sourire se dessine au coin de mes lèvres, parce que ça a beau être ridicule, ça reste très distrayant, tout ces princes russes aux cheveux blancs qui n’en finissent plus de courber l’échine face à un connard de 25 ans : moi. « Ils ont d’abord tenté de me faire croire que je ne souhaitais qu’un amusement passager avec toi, puis, en comprenant que c’était plus que ça, ils ont émit l’hypothèse que je fasse de toi ma maîtresse tout en épousant l’autre pré-ado endoctrinée, et comprenant que ça non plus ce n’était pas envisageable, ils viennent de me souffler l’idée que je pourrais t’élever au rang de duchesse ou comtesse, afin de faire oublier tes origines roturières... Tu imagines comme ils ont du se faire violence pour proposer une chose pareille ? Tu imagines un peu ? » rien que les imaginer grimaçant de dégout me comble de joie, j’en jubile presque... Une jubilation intériorisée, comme toujours, hormis un léger amusement qui étincelle sur mes rétines. « Sauf que ça aussi, je l’ai refusé... Parce que tes origines, c’est ce qui fait que tu es toi, et je ne compte rien modifier de toi. T’offrir un titre se serait leur donner raison, laisser entendre que telle quelle, tu n’es pas faite pour moi, tu n’es pas assez bien pour moi, alors que... c’est le contraire. » Je soupire, conscient d’avoir parlé bien plus que je ne le souhaitais, surement trop d’ailleurs, puisque l’excès d’informations a tendance à court-circuiter le cerveau de ma rousse. « J’ai pas besoin de l’approbation de ma famille... J’ai besoin de l’approbation de ta famille. »
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MessageSujet: Re: and then...   and then... - Page 2 EmptyJeu 3 Mai 2012 - 21:10

« Toi. Evidemment. » Soulagement. La rousse pousse un léger soupir avant que la main de Syssoï ne récupère la sienne, et de ce fait, la force à arrêter le mauvais traitement qu'elle fait subir à ses doigts, et à sa peau. Ce traitement était le signe d'une certaine nervosité, suite à la question qu'elle avait enfin posé. Elle est vite rassurée par Syssoï, il fallait dire que la jeune femme a une écoute très sélective, certes, elle a entendu le fait qu'elle est sa décision à lui, mais elle veut en être sûr, et il a su lui donner la réponse claire qu'elle attendait sur le moment, et non un long monologue. C'était clair et précis, la rousse se sent déjà mieux maintenant. Il l'attire vers elle, la rousse se laisse faire, se rapprochant encore plus de son russe. Elle attérit contre lui, et sent l'un de ses bras qui lui enserre la taille. La main libre de la rouquine glisse dans le dos de Syssoï, tandis qu'il tente de lui expliquer que c'est lui qui prend les décisions, et les autres ne l'influencent pas le moindre du monde. Mouais. C'est ce qu'elle espère. Parce qu'au fond, la famille de son russe la faisait vraiment flipper maintenant, elle qui avait toujours considéré que sa famille était assez agaçante, elle a trouvé pire -bien pire-.« Ils ont d’abord tenté de me faire croire que je ne souhaitais qu’un amusement passager avec toi, puis, en comprenant que c’était plus que ça, ils ont émit l’hypothèse que je fasse de toi ma maîtresse tout en épousant l’autre pré-ado endoctrinée, et comprenant que ça non plus ce n’était pas envisageable, ils viennent de me souffler l’idée que je pourrais t’élever au rang de duchesse ou comtesse, afin de faire oublier tes origines roturières... Tu imagines comme ils ont du se faire violence pour proposer une chose pareille ? Tu imagines un peu ? » Elle en frémit rien qu'à l'idée, sa lèvre supérieure se retrousse légèrement avant que Gabrielle se détende. Elle se colle un peu plus contre lui. Sa main fait des allées et retours dans le dos de Syssoï, lentement, descendant jusqu'au bas de son dos, avant de remonter jusqu'à sa nuque. Le mot roturière commence à lui sortir par les yeux, dans leurs bouches, ça sonne comme un insulte, alors que bon, les 80 % de la population sont apparemment des roturiers, voire plus même. 'Roturier', en plus ce mot lui parait légèrement agressif. Il continue lui disant qu'il avait évidemment refusé, de toute façon, cette proposition est tout bonnement ridicule aux yeux de la belle française, lui offrir un titre, jusque parce qu'elle n'était qu'une simple roturière, sans rien, et puis quoi encore. Cela n'a pas de sens. Cette famille est vraiment étrange. Elle se demande comment Syssoï fait pour supporter cela. « J’ai pas besoin de l’approbation de ma famille... J’ai besoin de l’approbation de ta famille. » Elle soupire, non il n'en n'a pas besoin. Pas vraiment. La rouquine habituellement écoute l'avis de sa -tendre- famille, mais là, en ce qui concerne Syssoï, eh bien justement, cela ne les concerne pas. « Tu l'auras. Mais il faudra un peu de temps seulement. » murmure t-elle doucement. Bon il est sur la bonne voie, sachant que sa soeur l'aime déjà bien, enfin d'après ce qu'elle avait compris lorsque cette dernière l'avait accompagné en Irlande pour le voir, d'ailleurs elle y était restée. Enfin, façon de parler. Elle lui avait sortie un truc du style 'il est sexy, il a l'air cool, c'est bien', sa soeur a toujours des réflexions aussi peu évoluées, elle est assez primitive sur les bords, et pas très réfléchie, mais on lui pardonne, sachant qu'elle avait un peu bu lorsque Gabrielle était venue la voir pour lui parler, parce que trois mois c'est long, mais aussi pour connaître son avis. Et quand Gabrielle lui avait lancé un 'mais encore ?' sa rousse de soeur s'était barrée, préférant danser que continuer à discuter avec sa cadette. Bref, il lui reste plus que les parents à convaincre, le plus dur pour la fin.
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Syssoï
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MessageSujet: Re: and then...   and then... - Page 2 EmptyVen 4 Mai 2012 - 2:05

Elle garde le silence, m’observe, puis soupire, en retourne se terrer dans son silence. Heu... Madame, y a moyen de savoir à quoi tu penses, là ? C’est pas que je sois anxieux, hein, pas du tout, je suis juste tendu comme un string. J’aimerais qu’elle me réponde, qu’elle dise n’importe quoi, oui, non, merde, n’importe quoi. Mais à la place, elle ne m’offre que ce soupir et ce regard qui quitte le mien pour trouver refuge vers le parquet de la chambre vitrifié par les soins de la gouvernante qu’il faudra que je remercie pour ça. Je ne la quitte pas des yeux -Gabrielle, pas la gouvernante-, et je l’observe avec tellement d’obstination que je viens probablement d’offrir une nouvelle définition au terme “ausculter”... Si bien, que lorsque ses lèvres frémisse à peine aux prémices d’une prise de parole, je suis aux premières loges, l’oeil aux aguets, la respiration bloquée, figé dans un immobilisme le plus total. « Tu l'auras. Mais il faudra un peu de temps seulement. » Sa voix est à peine un murmure, mais elle est suffisamment proche, et je suis suffisamment attentif, pour n’en perdre aucune miette, et reprendre une respiration somme toute normale. C’est la première phrase qui provoque cette réaction, tandis que la deuxième me tire un léger pincement de lèvres. J’aimerais savoir pourquoi ? Pourquoi leur faudra-t-il du temps ? Mais depuis tout à l’heure, je me fais l’impression d’un pauvre type quémandant quelques reliquats d’amour, un pauvre type prêt à lui demander sa main dans les cinq prochaines minutes, et de se jeter au cou de sa mère en l’appelant “maman” dès la première rencontre. C’est pas le cas, absolument pas, je tiens à vous rassurer immédiatement, c’est simplement que j’aime comprendre, et que là, je ne comprends rien et ça m’agace. Comme un nom qu’on aurait sur le bout de langue, et qu’on cherche en boucle pendant des heures, incapable de penser à autre chose que ce foutu truc. Là, c’est pareil. J’ai besoin de comprendre pourquoi ils tiennent tant à marquer leur désapprobation. Est-ce moi le problème ? Ou bien simplement l’idée que leur fille soit avec quelqu’un ? C’est à mon tour de l’observer sans rien dire, avant de récupérer cette main dans mon dos, et de ramener son bras contre moi afin de ne pas le lui écraser quand je me laisserais tomber le dos contre le matelas, comme une bouse... Ce que je fais quinze secondes plus tard, entrainant la rousse avec moi, contre moi. Je me retiens encore un instant, mes doigts jouant avec ses cheveux -une mèche en particulier que j’étire au-dessus de nous, avant de la laisser retomber pour aller en chercher une autre-, avant de craquer, finalement. « Pourquoi ils m’aiment pas ? » Mes questions à la Caliméro m’agacent tellement que j’imagine aisément le cerveau de la rousse entrer en fusion. J’ajoute immédiatement : « Enfin... Je veux dire... Normalement, malgré mon caractère de merde, mon manque de sociabilité, mes manières à revoir, mes grognements d’ours post-hibernation, et ma tendance à prendre ma douche à poil... mon nom et mon compte en banque suffisent à ravir n’importe quel “beaux-parents”... » mes doigts étirent une nouvelle mèche que je garde un peu plus longtemps au-dessus de mes yeux, avant de me tourner vers elle, mon visage à quelques centimètres du sien. « Qu’est-ce qui les dérange vraiment ? Que tu les aies quitté pour un mec ? Ou bien que ce mec se soit moi ? » Et comment tu vis tout ça, toi ? Comment tu acceptes l’idée d’avoir “déçue” tes parents ? Ça, je le tais, parce que je ne souhaite pas remuer le couteau dans la plaie, parce que je n’aimerais pas entendre à haute voix -même si cette voix est la mienne- que j’ai pu entrainer Gabrielle a décevoir ses parents. “Déception” et “Syssoï” sont des mots qui vont trop bien ensemble...
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MessageSujet: Re: and then...   and then... - Page 2 EmptyVen 4 Mai 2012 - 21:55

La jeune rousse ne s'autorise qu'une simple phrase. Il faut dire que ça fait vraiment étrange de lui parler de ses parents, parce que bon, voilà quoi ... ses parents. Elle ne les écoute pas trop, et puis franchement, leur approbation, peu importe. Ils n'avaient pas besoin de cela. Il ramène sa main, et se laisse tomber en arrière, la rouquine est bien obligée de suivre de mouvement, tout contre Syssoï. Il s'amuse à détailler l'une de ses mèches, en l'étirant devant eux, puis fait de même avec une autre mèche, sans rien dire, enfin, ce moment de silence ne dure que une minute, voire moins même, avant qu'il ne se mette à poser une nouvelle question. « Une douche ça se prend toujours à poil tu sais. » ajoute t-elle moqueuse, sans le regarder, se doutant qu'il avait voulu dire un douche à poil pendant l'émission, mais l'occassion était trop bonne. « Et puis peu importe le nombre de zéro qu'a ton compte en banque, ils ne sont pas en manque, ni à la recherche de cela. » annonce t-elle en soupirant en songeant au nombre de zéro qui dormait sur les comptes banquaires de ses parents, non, ils n'ont vraiment pas besoin de cela. « Qu’est-ce qui les dérange vraiment ? Que tu les aies quitté pour un mec ? Ou bien que ce mec se soit moi ? » La rousse se décolle du russe, se décallant de quelques centimètres avant de se surlever sur un coude, et se tourner vers Syssoï. « Ils t'en veulent parce que tu es le mec pour qui je suis partie. » répond t-elle en croisant son regard. « J'ai vécu presque vingt ans dans la même maison, et même quand j'ai déménagé avec ma soeur, on était à moins de deux kilomètres d'eux, j'ai vécu toute ma vie avec eux, quasiment, et là, tout d'un coup je change de ville, ils m'en veulent pour ça. » répond t-elle avec un léger froncement de sourcils. « Ils ne comprennent pas pourquoi je les 'abandonne', c'est le mot qu'ils ont employé, pour toi. Je crois que ça les vexe, et puis ils sont assez susceptibles. Ils préfèrent que je reste seule, mais près deux, ils me voyent encore comme une gosse. » soupire t'elle doucement, en passant sa main libre dans ses cheveux, les désordonnant encore plus, même si ce n'était pas le but de la manoeuvre. Puis elle se relève, s'asseyant une nouvelle fois en tailleur sur le matelas, se penchant pour pouvoir parler à Syssoï et pour le voir. « Mais ils vont s'y faire, de toute façon, ils n'ont pas le choix. » annonce t-elle, haussant légèrement les épaules. Elle soulève ses fesses de quelques contimètres en dessus du matelat, juste pour extraire son iphone dans la poche arrière de son jean, avant de le balancer sur son l'oreiller. « Je les appellerai bientôt ... » déclara t-elle en vrillant ses prunelles aux siennes. Quelques secondes de silence. « ... si tu veux toujours. » complète t-elle lentement.
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Syssoï
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MessageSujet: Re: and then...   and then... - Page 2 EmptySam 5 Mai 2012 - 2:01

« Ils t'en veulent parce que tu es le mec pour qui je suis partie. » Si je n’ai pas vraiment prêté attention aux précédentes réparties de ma rousse, concernant la douche et le nombre de zéros du compte en banque de ses parents, c’est à partir de cette simple phrase qu’elle récupère mon attention pleine et entière, ainsi que mon attention totale. Je suis à la fois rassuré et flatté. Rassuré que ses parents ne me reprochent que le fait de leur avoir ôté leur fille chérie, et flatté qu’elle m’ait attendu pour quitter son cocon. Je me rappelle, alors, qu’elle n’a que 22 ans, même si elle en paraît plus. J’ai beau n’avoir que trois années de plus qu’elle, ce sont trois années qui comptent. C’est loin d’être une enfant, mais je peux comprendre la réaction de ses parents. J’écoute la suite, qui ne fait que confirmer mes récentes pensées. « J'ai vécu presque vingt ans dans la même maison, et même quand j'ai déménagé avec ma soeur, on était à moins de deux kilomètres d'eux, j'ai vécu toute ma vie avec eux, quasiment, et là, tout d'un coup je change de ville, ils m'en veulent pour ça. » Je tente de me souvenir de sa soeur que j’ai entraperçu lors de la soirée après la finale. Mais tout ce dont je me remémore c’est une tornade rousse fugace. Je ne sais même pas qui est l’aînée. Vraisemblablement pas Gabrielle, vu la réaction des parents. Gabrielle doit être la petite dernière, la petite princesse couvée. « Ils ne comprennent pas pourquoi je les 'abandonne', c'est le mot qu'ils ont employé, pour toi. Je crois que ça les vexe, et puis ils sont assez susceptibles. Ils préfèrent que je reste seule, mais près deux, ils me voyent encore comme une gosse. » Je fronce les sourcils, plissant le front à m’en coller des rides. « C’est assez égoïste comme façon de penser. » Privilégier leur confort et leur satisfaction personnels au détriment de ceux de leur fille c’est... étrange. Surtout de la part de parents aimants comme elle a pu me les décrire. Mais après tout, qu’est-ce que j’y connais ? Je n’ai jamais eu de parents aimants. Je ne sais pas ce que c’est. Elle se relève, reprenant sa position en tailleur loin de mon corps alangui, me surplombant depuis le bout du lit. Ça n’aide pas mes sourcils à se défroisser. Elle en profite pour m’annoncer qu’elle est certaine qu’ils finiront par s’y faire. Soit, on verra bien. J’ai décidé -à l’instant- de ne plus lui foutre la pression à ce sujet. Mais à l’instant même où je me résigne, elle cède. « Je les appellerai bientôt ... » son iPhone atterrit sur l’oreiller à côté de moi, tandis qu’elle hésite sur le suite à donner à sa phrase. « ... si tu veux toujours. » achève-t-elle enfin. Je me contente d’hocher la tête lentement pour lui faire savoir que je n’ai pas changé d’avis à ce sujet, elle peut simplement prendre le temps qu’elle souhaite pour ce faire. Je ferme les yeux et le silence reprend ses droits. J’attends qu’elle se réinstalle à mes côtés. J’attends. J’attends encore. Et finalement je rouvre les yeux. « Ta distance... C’est un moyen de me dire que j’ai besoin d’une douche, ou bien c’est du fait de la pose de ressorts dans ton si mignon petit arrière-train ? » Sans déconner, j’en viens à me poser des questions, là. D’ailleurs, je lève un bras pour sentir la manche de mon pull, qui m’informe que tout va bien niveau odeur. « Je te rappelle que tu dois toujours négocier sec pour l’adoption d’un chien, mon ange, et là... T’es plutôt mal partie... » Je sifflote, innocemment, avant de me redresser sur les coudes, le nez plissé. « D’ailleurs, dans l’hypothèse où je dise oui, tu comptes lui donner quel nom à ton ours ? » Qu’on soit bien d’accord, il est hors de question que je me tape la promenade d’un truc qui s’appelle “Poupette” ou “Choupette”.
Gabrielle

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MessageSujet: Re: and then...   and then... - Page 2 EmptyDim 6 Mai 2012 - 20:15

« Ta distance... C’est un moyen de me dire que j’ai besoin d’une douche, ou bien c’est du fait de la pose de ressorts dans ton si mignon petit arrière-train ? » Monsieur boude parce qu'elle n'est pas près de lui ? Gabrielle sourit, amusée et l'oberve entrain de se sentir. Mais non. Elle grimpe sur lui, pour s'étendre, et finalement aller chercher ses lèvres, les capturant, pour lui offrir un long baiser, très long, puis ses lèvres dérapent sur son cou, avant qu'elle ne s'écarte définitivement, et ne finisse par basculer sur le côté, délivrant Syssoï de son emprise. Dans son changement de position, la tête de la rousse manque de quelques centimètres son Iphone, dieu merci, et attérit sur son oreiller, enfin sa petite tête ne se repose que sur une partie de son coussin. « Tu sens bon, ça va. » se prononce t-elle, un léger sourire aux bout des lèvres. « Je te rappelle que tu dois toujours négocier sec pour l’adoption d’un chien, mon ange, et là... T’es plutôt mal partie... » Pardon ?!? La jeune femme se relève brusquement, sur les coudes cette fois-ci. « Quoi ?! Négocier ? Je croyais que c'était bon pour le chiot. » annonce t-elle, une moue surprise sur le visage, se tournant légèrement vers lui. Cette moue se transforme rapidement en un air boudeur, parce qu'elle essaye de le persuader depuis un bon bout de temps pour son labrador. « Aller ... je suis sûre que tu l'adoreras. Et puis, ça animera un peu l'appart'. » tente t-elle, pas très convaincue parce que Syssoï semble apparemment contre son idée d'adoption d'un adorable, tout mignon, petit et gentil chiot. Un labrador en plus. La rouquine en a déjà eu un, un vrai ange, ces chiens étaient très dociles et affectueux. « Et je te signale que c'est toi au début qui m'a demandé si je voulais un chien, si t'en voulais pas, fallait pas m'en proposer hein! » lui balance t-elle en croisant son regard. Bam. Que dis-tu de ça ? Bon techniquement, sa proposition de chien était plus importante que l'idée de simple adoption, c'était bien sûr dans le contexte de la conversation, l'adoption de ce chien impliquait bien plus de chose. Comme par exemple le fait qu'elle vient à Paris, et tout le reste. Bref, peu importe. C'est quand même lui qui avait parlé de chien et non elle dans l'histoire, il ne faut pas inverser les rôles. S'il ne le lui en avait pas parlé, peu être qu'elle n'aurait jamais évoqué son envie de toutou. « D’ailleurs, dans l’hypothèse où je dise oui, tu comptes lui donner quel nom à ton ours ? » Un sourire satisfait se dessine sur les lèvres charnues de la rouquine, ça sent la victoire là. En plus, Gaby est certaine qu'il finirait par aimer ce petit chiot .. blond, la couleur n'est pas négociable finalement. « Dans l'hypothèse seulement ? » persiste t-elle en se ralongeant complètement sur le matelas, fixant le plafond et ses moulures pour le moment. Gabrielle se love contre Syssoï, sa main glisse sur le torse du russe, avant de s'arrêter sur son ventre, sa main ne bouge plus, et reste à plat. « Tu veux dire notre ours. J'en sais rien. J'pensais qu'on aurait pu réflechir ensemble sur ça, non ? » tente t-elle en lui jetant un regard, histoire de voir comment il prenait la chose. Bien ?
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Syssoï
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MessageSujet: Re: and then...   and then... - Page 2 EmptyDim 13 Mai 2012 - 3:23

« Tu sens bon, ça va. » Excusez-moi, madame, vous disiez ? Faut pas m’en vouloir, mais là j’ai un peu l’impression de sortir d’une essoreuse-batteuse qui aurait prit soin de m’ôter mes derniers neurones actifs avant de me relâcher. Il y a une minute ou deux, j’ai eu la bonne et lumineuse idée de me plaindre de la distance entre le corps de ma rousse et le mien, et la seconde suivante j’avais ce même corps étendu sur le mien, une centrifugeuse en guise de langue. Oh, je suis loin de m’en plaindre, j’ai même plutôt tendance à apprécier l’entrain qu’elle met dans l’entreprise. Mais sa façon de venir et repartir aussi vite qu’un flash Gordon sous acide, me laisse pantois à chaque fois. Du coup, là, je me contente d’observer le plafond en cherchant une respiration qui aurait quelque chose de normal. Et comme un con, je relance le débat au sujet du chien. Seulement pour l’inciter à revenir contre moi, au lieu de zoner de son côté du lit. Mais à la place, elle se redresse d’un coup, me lançant un regard boudeur, comme si je venais de la priver de dessert dans une injuste punition. Evidemment qu’elle l’aura, son chien, mais si elle pouvait me caresser dans le sens du poil encore un moment, je ne serais pas contre. En attendant, elle passe par les quatre phases du militant : 1/ stupeur. « Quoi ?! Négocier ? Je croyais que c'était bon pour le chiot.» 2/ marchandage. « Aller ... je suis sûre que tu l'adoreras. Et puis, ça animera un peu l'appart'. » 3/ indignation. « Et je te signale que c'est toi au début qui m'a demandé si je voulais un chien, si t'en voulais pas, fallait pas m'en proposer hein! ». La quatrième phase étant la menace, je commence à flipper un peu pour mon lit conjugal. Il ne manquerait plus qu’elle se mette à faire grève du sexe. Ce serait dommage. Bilan de mon opération : foirage complet. Je tente une diversion axée sur le prénom du chien. Un sujet qui a l’avantage d’être rassurant sans pour autant lui donner totalement satisfaction, en espérant retourner, de ce fait, à la phase deux. Opération réussie à en croire le rapprochement physique qui s’ensuit. Lovée contre moi, une main en mouvement sur mon ventre, elle se fait charmeuse. « Tu veux dire notre ours. J'en sais rien. J'pensais qu'on aurait pu réfléchir ensemble sur ça, non ? » tente-t-elle en insistant sur le “notre”. Si j’accepte ce titre de propriété partagée, je renonce au droit de rejeter la faute sur elle à chaque fois qu’il fera une connerie, et je me prive du fameux “ton chien !” bien utile en cas de claquage de nerfs. Aussi, je ne dis rien à ce sujet, je me contente de croiser son regard en silence, et de me concentrer sur la deuxième partie de la phrase. « Si tu me laisses faire, je vais lui trouver un nom russe que tu ne parviendras même pas à prononcer. Déjà, tu veux un mâle ou une femelle ? » La question se pose, en effet, pour le choix du prénom mais pour le caractère de la bête également. « Un mâle. » Je tranche, brusquement, sans vraiment demander son avis à Gabrielle. Je lui jette un regard en biais. « T’as choisi la race et le pelage, j’ai bien le droit de choisir ça. » Donc ça élimine déjà 50% des prénoms potentiels. « Vas-y, donne-moi tes propositions. Je ferais jouer mon droit de véto. » J’annonce en lui volant ses lèvres pour empêcher toute tentative de riposte concernant mon droit de véto totalement légitime. Et lorsque je la relâche c’est pour l’interroger du regard. Alors ?

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MessageSujet: Re: and then...   and then... - Page 2 EmptyLun 28 Mai 2012 - 15:43

La rousse va tout suite embrasser le russe qui s'était plaint de la distance qui les séparaient. Alors, heureux monsieur ? La rousse se laisse tranquillement glisser sur lui, avant de retomber à côté de lui. Mais le sujet du chien l'a fais réagir, assez vivement même. Elle tente tout de même d'amadouer Syssoï, alors là, pour la présence physique, il va être servi. Il ne répond pas lorsque Gabrielle essaye de lui faire accepter que médor serait à eux deux, elle préfère ne pas relever parce qu'elle sait que Syssoï est un brin réticient face à l'idée d'avoir un chien, on peut le comprendre vu son appartement. Enfin, son hotel particulière, pardon. Gabrielle n'allait pas trop pousser, pour peu qu'il change d'avis -parce qu'elle est presque sûre qu'il a adopté l'idée du toutou- et qu'il raye définitivement son idée, en lui disait qu'avoir un chien est juste hors-de-question, elle ne dit rien. « Si tu me laisses faire, je vais lui trouver un nom russe que tu ne parviendras même pas à prononcer. Déjà, tu veux un mâle ou une femelle ? » S'il y met de la mauvaise foi en plus, Gabrielle ne va jamais y arriver. Elle le regarde, avec une moue qui était sensé le faire craquer, pour qu'il essaye d'y mettre un peu plus du sien. Elle tente. « Arrête, je me débrouille pas si mal pour le russe. » répond t-elle en pinçant les lèvres avant de réflechir à sa question. Peu importe, tant qu'elle avait son chien, elle n'est pas très exigeante comme fille. Elle ouvre la bouche et s'apprête à répondre lorsque Syssoï lui coupe l'herbe sous le pied avec : « Un mâle. » S'il veut peu importe. « Ca me va. » annonce t-elle simplement en croisant son regard avant qu'il ne continue. « T’as choisi la race et le pelage, j’ai bien le droit de choisir ça. » . Elle sourit. « Je suis tout à fait d'accord, un mâle donc. » lui répond la rousse. Sachant que la rouquine lui avait déjà imposé la race, un labrador, Syssoï avait essayé de lui faire changer la taille de l'animal, mais non, et la couleur du pelage, c'est à dire blond, il avait bien le droit de vouloir un mâle. « Vas-y, donne-moi tes propositions. Je ferais jouer mon droit de véto. » dit-il avant de capturer ses lèvres, sans laisser le temps à Gabrielle de répondre. Il s'écarte. Elle se love un peu plus contre lui. « J'ai rien qui vient, pas trop d'inspiration pour le moment, c'est quand je verrai sa tête je pense. » répond t-elle en levant légèrement la tête vers son russe. Elle étire un peu son cou pour parvenir à ses lèvres, et y dépose un léger baiser. Et puis c'est pas comme s'ils allaient chercher le chien aujourd'hui non plus, il lui restait encore un petit temps de réflexion, tout de même.

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