marcus

Plus de retour en arrière, nous y sommes. C’est partit. Pas que je ne regrette ou que d’un seul coup, je me met à angoisser face à l’enfermement. Nan, pas mon genre. Puis je suis venue dans un but précis, gagner. Alors j’espère que mon partenaire est sur la même longueur d’onde de moi, parce que sinon, c’est mal commencer. D’ailleurs, il est où ce con, euh... Marcus. Je vais bien le voir une fois dans notre lit, de toute façon. Ah non, je vais le voir avant. Je remarque immédiatement mon partenaire alors que je fais mon entré dans la salle de bain. M’avançant vers lui, alors qu’il se retrouve en face du miroir, je me donne un élan pour déposer mes fesses sur le comptoir, en diagonale de lui, le fixant un moment. « Faut qu’on parle, chéri. » dis-je, l’air sévère, pouvant cependant laisser entendre une pointe de sarcasme. « De un, je ne tolère pas les personnes qui ronfles, alors j’espère grandement que ce n’est pas ton cas, parce que tu vas recevoir mon poing dans ta gueule de roux. » dis-je doucement en le regardant, un sourire apparaissant sur mes lèvres. J’espère qu’il prenait mes menaces au sérieux tout de même, je n’allais pas me laisser marcher sur les pieds et il devait le comprendre dès maintenant. « Ensuite, tant qu’à partager notre lit, on pourrait rendre l’utile à l’agréable et s’envoyer en l’air par la même occasion. » ajoutais-je en le regardant l’instant que quelques secondes, avant d’examiner la pièce plus en détail. Trop de rose. Beaucoup trop de rose, ça donne envie de vomir. « Ça doit bien faire partie de nos devoirs conjugaux, non ? Je tiens profondément au bien être de notre couple, tu comprends. » Sarcasme, quand tu nous tiens. Mais le pire, c’est que je suis sérieuse pour la partie de jambe en l’air. Peut-être qu’il est plutôt du style prude touche-pipi et que je viens de l’effrayer. Ça serait presque dommage. Oui, presque.

Face au miroir de la salle de bain depuis une dizaine de minutes déjà je me matte sans aucun complexe. Pourquoi en aurais-je étant donné que je me trouve divin, parfait. Plus le temps passe, plus j'aime le physique que le bon dieu m'a donné- ou mes parents, peu importe-. « Faut qu’on parle, chéri. » En voilà une qui ne tient pas à sa vie ! L'autre, elle ose m'interrompre pendant ce moment ultra important entre moi et moi-même. Je souffle, me retourne vers elle pour lui montrer que je l'écoute même si c'est pas mon plus grand kiffe de la journée. Et d'ailleurs, elle enchaîne rapidement. « De un, je ne tolère pas les personnes qui ronfles, alors j’espère grandement que ce n’est pas ton cas, parce que tu vas recevoir mon poing dans ta gueule de roux. » Elle me ferait limite rire en fait. J'ai jamais eu peur d'une femme, ça ne va pas commencer avec elle. « Ose toucher à ma gueule une seule fois et je m'en prendrai à tes cheveux. » J'tiens à ma face moi, j'ai envie de la garder telle que je l'ai toujours connu. D'ailleurs, quand je parle de ses cheveux, je ne parle pas de violence. Mais je sais à quel point ça peut tenir à ce genre de chose une nana, ce serait con qu'elle se retrouve avec des cheveux roses, violets, verts ou pire, avec une masse capillaire en moins. « Ensuite, tant qu’à partager notre lit, on pourrait rendre l’utile à l’agréable et s’envoyer en l’air par la même occasion. » Là, par contre, ça m'intéressait fortement ! Un homme a un certain nombre de besoin à assouvir, alors si elle peut m'aider à les combler de temps à autre. « J'suis marié au fait . Mais j'suis sûre que me femme ne verra aucun inconvénient à ce qu'on baise de temps en temps. » C'est pas comme si elle avait quelque chose à dire de toute façon. « Ça doit bien faire partie de nos devoirs conjugaux, non ? Je tiens profondément au bien être de notre couple, tu comprends. » Mon dieu, que ne devais-je pas entendre. J'haussais les sourcils. « Pour le bien être de notre couple, bien sûr. » A d'autre, j'suis pas dupe. « Dis plutôt que t'as envie de moi.» Ce qui n'est pas étonnant du tout, si je pouvais, je m'autobaiserai ... Mais c'est difficile ça.

« Ose toucher à ma gueule une seule fois et je m'en prendrai à tes cheveux. » Je soupire. Houla, j’ai peur. Non mais le pire c’est que j’ai bien l’impression qu’il ne me prend absolument pas au sérieux. Mais il devrait, je ne rigole pas. Enfin, je ne suis pas des plus violente, mais un coup bien placé, une fois de temps en temps, ça vaut mieux que de belles paroles. « Des cheveux ça repoussent, tu sais...» Ouais, je suis superficielle, mais y’a pire comme punition. « J'suis marié au fait . Mais j'suis sûre que me femme ne verra aucun inconvénient à ce qu'on baise de temps en temps. » Marié ou pas, dans ma tête ça ne change rien à la proposition que je viens de lui faire. Il me l’aurait dit avant et j’aurais tout de même proposé une partie de jambes en l’air. Ça paraît qu’il ne me connait pas lui. « Toutes mes félicitations. Ta femme n’est pas possessive j’espère, parce qu’avec moi qui partage ton lit, elle va bien finir par mourir de jalousie. » ajoutais-je, légèrement détachée, penchant la tête pour le détailler, alors qu’il dit sans détour que j’ai envie de lui. Directement, il vient de m’enlever tout envie. C’est con des mecs, surtout ceux qui se croient supérieurs à tout le monde. « Mouais... T’es pas le plus canon que j’ai vu n’empêche. Et j’ai jamais dit que j’avais envie de toi. Seulement que selon le jeu, nous sommes un couple. Et je prend très à coeur le jeu, tu vois. » répondis-je donc à son affirmation en toute honnêteté. Bon, je ne lui proposerais pas de baiser si je le trouvais affreux, alors dans un certain sens, il y avait de l’attraction, ça c’est certain. Mais qu’il se calme l’égo sur-dimensionné aussi. Sa tête ne passera plus au travers de la porte le pauvre. « Y’a aussi le fait que je n’ai jamais couché avec un clown... enfin, au sens propre du terme. » dis-je en esquissant un sourire. J’ai couché avec des crétins de nombreuses fois dans ma vie, c’est pour ça que je tiens à faire cette précision.

« Des cheveux ça repoussent, tu sais...» Elle joue l'indifférente mais j'suis sûre qu'elle chialerait si elle n'avait plus son physique pour attirer les mecs ( et les filles, qui sait !? ) dans ses filets. J'suis peut-être trop superficiel, mais elle doit l'être aussi. Je pense que c'est pour ça que l'on nous a mis ensembles tous les deux. Il doit bien y avoir une certaine logique dans la formation des binômes, j'suis sûr que les choix ne sont pas du tout anodin. J'suis peut-être parano, mais rien n'est fait au hasard dans un jeu comme celui-ci. « Peut-être, mais tu ferais moins ta maligne sans ta tignasse ... J'suis pas sûre que tu serais encore au top de tes possibilités tu vois. » Avais-je directement enchaîné suite à sa remarque. Et avant qu'il arrive quoi que ce soit dans notre lit conjugale je mettais la candidate au courant que j'étais marié, que j'avais une femme à l'extérieur. «Toutes mes félicitations. Ta femme n’est pas possessive j’espère, parce qu’avec moi qui partage ton lit, elle va bien finir par mourir de jalousie. » J'en avais clairement rien à foutre de l'avis de ma femme. Je l'ai déjà tromper par le passé, elle le sait. Elle m'aime trop que pour me quitter alors elle se dit que je suis comme ça et qu'elle ne peut pas me changer. Elle a raison de s'être faite à cette idée parce que je ne compte changer pour personne. « Du moment que je rentre à la maison à la fin, elle s'en fout. » C'était la seule chose qui comptait pour elle, que je rentre à la maison et surtout, que je ne la quitte pas. Je ne comptais pas le faire. Jamais, étant donné que je ne pouvais pas espérer mieux que la relation qui me liait à ma femme. Les sentiments n'étaient pas ce qu'il y a de plus fort, mais ça fait longtemps que je sais que je ne peux aimer quelqu'un plus que mon fils ou plus que moi-même. « Mouais... T’es pas le plus canon que j’ai vu n’empêche. Et j’ai jamais dit que j’avais envie de toi. Seulement que selon le jeu, nous sommes un couple. Et je prend très à coeur le jeu, tu vois. » « Parce que t'as trouver plus canon ? On doit pas avoir les mêmes goûts mais ça ne sert à rien de polémiquer. Si je dois te contenter dans ce jeu, je le ferais. Parce que nous sommes un pseudo couple. Je jouerai mon rôle, tu joueras le tien et par pitié, n'ose pas me sortir l'excuse du mal de tête. » articulais-je alors doucement, je quittais alors mon reflet du regard pour la regarder elle. « Y’a aussi le fait que je n’ai jamais couché avec un clown... enfin, au sens propre du terme. » Quelle imbécile ! « J'suis pas un putain de clown.» Si il y en a qui servent clairement à rien dans un cirque, c'est eux. J'sais pas blairer ces hommes là, ils sont tellement ridicules. Ils n'ont aucun amour propre. « J'suis jongleur, mais tu dois t'en foutre.» Sur ces mots, j'ôtais mon t-shirt et fit tomber mon jeans à mes chevilles. « ça te dit d'inaugurer notre aventure avec une douche en duo, ou bien j'y vais sans toi ? »

« Peut-être, mais tu ferais moins ta maligne sans ta tignasse ... J'suis pas sûre que tu serais encore au top de tes possibilités tu vois. » J’hausse simplement les épaules en guise de réponse, parce que bien franchement, je ne trouve rien à dire sur cette remarque. Il est sur qu’être chauve ne serait pas ce que je souhaite le plus fort, mais je me débrouillerais bien avec cette apparence si je n’avais pas le choix, que cela reste clair. Mais bon, il n’oserait jamais faire ça de toute façon, non ? Je lui fais ensuite part d’une réflexion quand à sa fameuse femme, qui est bien idiote si elle croit que son mari lui restera fidèle entre ces murs. Enfin, je ne connais pas encore Marcus de façon bien personnel, mais je suis presque certaine que ce n’est pas vraiment son genre. « Du moment que je rentre à la maison à la fin, elle s'en fout. » Si ce n’est que ça, il ne devrait pas trop y avoir de problème sur ce point. « C’est parfait pour moi dans ce cas. » dis-je en souriant malicieusement tout en ne le lâchant pas du regard. c’est par la suite qu’il avoue qu’il me contentera si je le désir et si je lui demande, n’est-il pas gentil tout de même. Finalement, il ne sera peut-être pas si pire du tout comme partenaire. Nous semblons être sur la même longueur d’onde pour certains points. « Y’a aucun mal de tête sur terre qui m’empêche de m’envoyer en l’air, t’inquiètes. Et si nous jouons nos rôles, je crois que nous allons pouvoir nous rendre bien loin dans cette aventure.» avouais-je très franchement, espérant qu’il n’est pas de ces personnes qui ne prennent rien au sérieux et qui est ici simplement pour s’amuser. Parce que oui, on s’amuse, mais je suis aussi venu ici pour gagner. Pas question que je retourne chez moi les mains vides. « J'suis pas un putain de clown. J'suis jongleur, mais tu dois t'en foutre.» Non mais c’est qu’il est un peu susceptible à propos de son emploi. Faut pas le prendre comme ça, ce n’est qu’une petite blague après tout. « Oh non, ça m’intéresse beaucoup ! » dis-je en souriant grandement. Quoi, moi, être hypocrite ? Jamais, voyons. « ça te dit d'inaugurer notre aventure avec une douche en duo, ou bien j'y vais sans toi ? » Je le regarde retirer jeans et t-shirt, un sourire franc venant s’emparer de mes lèvres cette fois-ci. Là, il parle pour m’intéresser. Je descend de mon perchoir, penchant légèrement la tête. « Mouais, pourquoi pas... » répondis-je de façon plus ou moins enthousiasme, avant de descendre la fermeture éclaire de ma robe pour la laisser s’effondrer sur le sol. Je m’avance lentement vers mon partenaire, souriant légèrement en direction de celui-ci, venant frôler son torse nu de mes doigts, avant de me diriger vers la douche, retirant mes sous-vêtements pour me retrouver dans mon plus simple habillement. J’ouvre le contact de l’eau, pour laisser couler celle-ci sur mon corps, me tournant pour voir ce qu’il foutait, là, maintenant. « T’arrives, oui ? » demandais-je alors qu’il était surement déjà en route. Je suis quelqu’un d’impatient, je n’y peux rien. Alors qu’il se retrouve en face de moi, j’approche de nouveau mon corps vers le siens, mes lèvres se faisant aventureuses, se déposant contre le cou du jeune homme de façon terriblement sensuelle. Embrassant son cou, ses épaules, puis remontant vers sa mâchoire, je décidai de mettre quelque chose au clair. « Oh et dis moi que tu n’es pas du genre à t’attacher et à être sensible et tout... je ne saurais pas le tolérer. » demandais-je entre deux baisers, m’arrêtant pour le regarder. Il n’avait pas l’air d’être comme ça, mais je tenais à m’en assurer. Pas besoin d’un sentimental dans ma vie, merci.