A SAVIOUR AND A SAINT
W/ VALENTINA, 30 MAI À 14H57

Un refuge est un lieu où l’on se sent en sureté, ou l’on se sent bien. Et aujourd’hui, mon refuge se trouvait à être la chapelle, ce lieu de culte qui sonnait presque comme une blague en plein cœur de cette émission, avec ces candidats qui s’envoyaient en l’air comme ils respiraient. C’était tout de même ironique de mettre un tel lieu dans une émission de téléréalité où les vices étaient mit à l’honneur. Mais bon, la production devait savoir ce qu’elle faisait. Je n’allais pas remettre en cause leur jugement, jamais. Tout en pénétrant dans la pièce, je serrais la veste qui me couvrait davantage contre moi, comme parcouru d’un frisson. Il régnait une ambiance froide, un peu austère ici, et ce ne devait qu’une impression, mais l’air se faisait plus frais. J’allais m’installer sur banc, et restais fixé pendant un petit moment dans cette position, mon regard se rivant sur tout ce qui pouvait l’accrocher. Au bout d’un court instant, je fermais les yeux. Mes pensées allèrent rejoindre Sebastian, qui veillait sûrement sur moi de là-haut. Que pensait-il de me voir dans cette émission? Approuverait-il? Serait-il venu avec moi? Je l’ignorais. En fait, jamais je n’aurai réponse à ses questions, puisqu’il est mort et enterré depuis longtemps et que son âme reposait en paix. Un grincement à mes côtés me fit sursauter et ouvrir les yeux en grand, alors que je tournais la tête vers le fruit de ma frayeur. Il s’agissait seulement de Valentina. « Hey. » la saluais-je. « Je ne t’ai pas entendu venir. » D’où la surprise, évidemment. « Qu’est-ce qui t’amène ici ? Il me semblait t'avoir entendu dire que tu n'étais pas croyante... » Ce n'était pas une accusation, qu'une constatation. Ne l'avait-t-elle pas mentionnée lors de notre conversation avec Ariana, après le premier prime?

Elle est là depuis deux semaine mais il y a encore bien des endroits qu'elle n'a pas visité. En particulier un endroit. Quand elle a sut qu'il y avait une chapelle dans le jeu, elle a crut à une blague au départ. Pourquoi un chapelle dans le château de Satan ? Pour les croyant ça doit être aussi insupportable qu'un blasphème. Ou bien un petit havre de paix. Mais qu'ils ne pensent pas que le vice ne puisse pas s'engouffrer dans cet endroit. Non les murs d'une chapelle ne sont pas hermétique au vice et aux mœurs légères. Elle était curieuse, tout simplement curieuse de voir ce que pouvait renfermer cet endroit. Alors elle passe un gilet par dessus son petit pull marinière, remontant son jean elle insère ses pieds dans des tennis décontracté. Elle se baisse pour faire les lacets et une fois prête elle se dirige vers la porte des qui mènent aux sous-sol. Elle arrive rapidement devant la chapelle et entre dans le lieu saint sans faire de bruit. Elle se rend compte rapidement qu'Anabel est là dans une sorte de prière ? Ou bien ? Elle ne sait pas alors elle ne dit rien et se contente de s'avancer en silence dans l'enceinte de la chapelle. Un crucifix, des fresques, une chapelle quoi.. Elle pose sa main sur un des banc et provoque un grincement. Elle se mord la langue, trop tard. Ana sursaute. « Hey. »  L'italienne lui offre un sourire désolé. Elle ne voulait pas l'interrompre. « Salut. » dit-elle dans un souffle. « Je ne t’ai pas entendu venir. » Elle savait se faire discrète quand elle le voulait. Un sourire fin se dessine sur ses lèvres. « Qu’est-ce qui t’amène ici ? Il me semblait t'avoir entendu dire que tu n'étais pas croyante... » Oui c'est vrai elle n'est pas le moins du monde croyante. Pour elle c'est plus des fables.. ou quelque chose de ce genre. « La curiosité. » Ça pour être curieuse elle l'est. « Je voulais voir à quoi ressemblait ce lieu qui.. ne semble pas avoir sa place dans un tel jeu. » dit-elle levant les yeux son ciel. Elle respecte la religion n'y voyez pas quelque chose de ce genre. Non ce qu'elle veut dire c'est vu comment tourne cette émission, entre les gens qui se foute la main dans le calbute en plein prime.. ceux qui ont déjà offert de magnifique moment de plaisir sexuel.. Et ceux qui jurent à tout bout de champs.. faut bien avouer que c'est pas une simple chapelle souterraine qui va relever le niveau. « Tu priais ? Pour quoi ? » demande-t-elle clairement curieuse.

Le but de Valentina n’étant surement pas de me déranger, je constate quand même qu’elle semblait désolée d’avoir interrompu le cours de mes réflexions, et rien d’autres. « Salut. » Elle sourit tout de même, ce qui me rassure. Posé au bout de la rangée de banc, la jeune femme ne semble pas très à son aide. Ce n’est peut-être qu’une impression. D’un signe de la main, je l’invite à venir me rejoindre, me laissant glissant sur le banc pour lui faire une petite place à mes côtés. Je suis curieuse de savoir ce qui l’amène ici, puisque c’est un lieu où je ne m’attendais pas vraiment à la voir, et sa réponse me parait plutôt logique. « La curiosité. » Elle nous mène souvent par le bout du nez, celle-là. « Je voulais voir à quoi ressemblait ce lieu qui… ne semble pas avoir sa place dans un tel jeu. » Mon regard s’agrandit un peu par surprise, puis j’hoche la tête en signe d’assentiment. Elle a raison, tout à fait raison. J’en suis moi-même venu à la même conclusion un peu plus tôt dans la journée, et je trouve qu’il s’agit tout de même d’une drôle de coïncidences que la belle en fasse la remarque justement à ce moment précis. « Je suis… presque soulagée de voir que je suis pas la seule à croire qu’une chapelle n’a pas tellement sa place dans une téléréalité. » Les gens n’y apportaient pas assez d’importance, et ces lieux saints risquaient d’être profanés par des candidats mal intentionnés. Ça s’était fait par le passé, d’après les dire de ma cousine. À croire que ce n’était pas tous les gens qui savaient faire preuve de respect face à une institution sacré, et ce, malgré certaines divergences au niveau des croyances. « Tu priais ? Pour quoi ? » Je secoue la tête pour la contredire. Je ne priais pas. Il y a longtemps que j’ai arrêtée de le faire. « Non, je ne suis pas assez pratiquante pour ça. » me sentis-je le besoin de justifier. Croyante, oui, je l'étais. J'avais fais tous mes sacrements, allait encore à l'Église à Pâques, Noël et lors des mariages et des enterrements, mais ça s'arrêtait là. « J’avais juste l’esprit ailleurs… je pensais à mon fiancé. »

Mal à l'aise.. toujours. Elle la connais bien maintenant Anabel. Mais vous savez il li faut un temps fou pour se sentir totalement à l'aise avec une personne. Ce n'est pas de la faute à Ana bien au contraire elle a un caractère plutôt facile et donc ça devrait se faire bien plus rapidement qu'avec des gens plus imprévisible comme par exemple Loxias. La brune l'invite à s'installer près d'elle glissant sur le coté lui laissant une place près d'elle sur le banc en bois. Elle incline la tête à la positive laissant un sourire naître sur son visage et s'assoit à ses cotés. Elle lui dit alors qu'elle est là par pure curiosité, ajoutant qu'elle trouve réellement étrange qu'un tel lieu soit dans ce genre d'émission. C'est les pousser au blasphème. Les catholique vont voir rouge et défiler dans les rues de Dublin. A la surprise d'Anabel, elle affiche un regard surprit à son tour. L'effet miroir. Non en faite c'est qu'elle à l’impression que la brune à penser à la même chose. « Je suis… presque soulagée de voir que je suis pas la seule à croire qu’une chapelle n’a pas tellement sa place dans une téléréalité. » C'est bien ça. Elle sourit un peu plus. « Je suis soulagé aussi. » dit-elle le regard lumineux. Oui, elle n'est peut être pas croyante mais elle respecte assez les croyances des autres bien qu'elle trouve ça totalement illusoire pour trouver un tel lieu inutile. Ça va donner des scène absurdes. Elle lui demande alors pourquoi elle prie. Elle secoue al tête à la négative. Elle ne prie donc pas ? « Non, je ne suis pas assez pratiquante pour ça. » Oh d'accord. Encore une chose qu'elle a du mal à comprendre. Quand on s'engage dans une religion on le fait à fond ou pas du tout non ? Ou peut être pas.. Elle n'est pas assez proche de ce genre de choses pour émettre un jugement. « J’avais juste l’esprit ailleurs… je pensais à mon fiancé. » Oh, voilà un sujet intéressant. Val sourit jusqu'aux oreilles. « Je ne savais pas que tu étais fiancé. » dit-elle enjouée. « Le mariage est pour quand ? » Elle n'est pas très mariage elle a assisté à un seul mariage dans sa vie et elle même ne compte pas se marier, elle trouve ça inutile tout bonnement parce qu'elle n'est pas assez romantique pour y voir une interprétation de sentiments éternel. Elle se rend pas compte qu'elle fait peut être preuve d'une indiscrétion grossière.

Il est en effet très étrange de trouver une chapelle dans une émission comme Fake Lover, mais pour autant, je ne regrette pas que la production ait choisi d’en intégrer une dans notre édition. Il me fallait un refuge, et ce lieu de culte est l’endroit par excellence pour se retrouver, pour passer un moment calme en toute tranquillité. Mon visage affiche cependant de la surprise quand Valentina déclare être du même avis que ma petite personne quant à la présence, en général, de ce genre de lieu à la télévision, et plus particulièrement dans un contexte comme celui-ci. Ma propre surprise fait d’ailleurs effet sur la jeune femme, qui affiche un air bien similaire au mien. Elle ne s’attendait surement pas à ce que je sois de son avis. « Je suis soulagé aussi. » Son sourire s’étire sur ses lèvres alors qu’elle m’affirme la chose. « Certains se montreront respectueux, comme toi, ou comme moi. Mais les gens ont, plus souvent qu’autrement, tendance à vouloir faire des bêtises à la télévision. » Je me demandais combien de temps nous allions devoir attendre avant que les ragots courent, dans le château, pour nous annoncer qu’on avait copulé devant le regard sacré de Dieu. Jamais, de ma vie, je ne m’abaisserai à un tel affront. Elle me questionne ensuite, à savoir vers qui mes prières sont dirigées. À défaut d’être des prières, ce sont plutôt des pensées, des réflexions, des songes… qui sont toutes dirigés vers mon fiancé. « Je ne savais pas que tu étais fiancé. » Cette remarque semblait avoir naître l’effervescence au cœur de la candidate à mes côtés, puisqu’un grand sourire étire ses lèvres. Elle ne sait pourtant pas la triste réalité que ses propos cachent. « Le mariage est pour quand ? » Je me sens presque mal de gâcher sa joie imminente à l’annonce de cette future union, entre l’homme que j’aimais – et que j’aime toujours – et moi. « Il devait avoir lieu l’été prochain. » Un moment, je lui en laisse un pour qu’elle réalise la portée de cette simple phrase. J’y vais en douceur, je ne veux pas la brusquer, ni la faire sentir mal à l’aise. Elle ne pouvait pas savoir. « Mon fiancé… est mort, il y a un peu moins de deux ans. » Je lui offre un petit sourire attristé. Car autant suis-je désolé de lui apprendre la chose, je le suis tout autant de devoir en parler. À chaque fois, c’est la même chose, je sens une multitude d’émotions remontées en moi. Preuve que cette blessure est encore beaucoup plus fraiche que je ne veux bien le laisser paraître.

« Certains se montreront respectueux, comme toi, ou comme moi. Mais les gens ont, plus souvent qu’autrement, tendance à vouloir faire des bêtises à la télévision. » C'est certain.. quand on voit le nombre de ragots qui circulent dans le château.. En tout cas c'est pas le genre de l'italienne. Bien qu'elle soit venu ici pour faire des 'bêtises'. Ou en tout cas ce qu'elle juge comme être des bêtises dans son monde, mais c'est pas le genre de bêtise qu'elle aimerait testé. Apprendre à fumer, boire plus que de raison, se baigner dans un lac, faire des photos délirante, faire des essayages de fringue, changer de style, regarder un film inconnu, tomber amoureuse.. ce genre de choses. Pas se prostituer dans une chapelle. « La gloire à tous prix. » dit-elle d'un ton navré. Parce qu'il y en a pas mal dans le lot qui sont là pour ça elle pense. Comme Santiago ou même Andreas.. Elle soupçonne même Némo de nourrir ce genre de desseins. Puis la conversation dévie sur les pensée de la petite brune. Qui est fiancé semble-t-il. Val est très enthousiaste face à cette nouvelle. Elle n'en avait aucune idée. Elle lui demande alors naturellement pour quand est le mariage. Mais au vu de l'expression du visage de la brune elle se doute immédiatement qu'elle a fait une gaffe, une grosse gaffe. « Il devait avoir lieu l’été prochain. » Dit-elle. Puis silence. Ils ont rompu ? Non.. c'est pire que ça. Valentina affiche une mine désolé et embarrassé d'avoir poser la question. Et le pire arriva. « Mon fiancé… est mort, il y a un peu moins de deux ans. »  Mince. Elle plisse ses lèvres. Entre la gaffe avec Keelan et celle là.. elle est forte la blonde. Elle est confuse, embarrassé.. Elle ne pouvait pas savoir certes.. mais elle ne veux pas faire de mal aux gens et parler de ça fait raviver de vieux souvenirs elle le sent.. Val fait partit de ceux qui n'aiment pas parler de la mort.. « Je suis sincèrement désolée.. j'espère que je n'ai pas fait rejaillir ta peine.. » Non c'est idiot sa peine, elle doit la ressentir depuis deux mains maintenant et ce n'est pas les question de la blonde qui allait changer quelque chose. « Je suis... orpheline. » dit-elle rapidement comme si elle lui devait une information aussi dure que celle qu'elle vient d'apprendre. « Je veux.. dire, je sais que c'est différent.. mais je sais ce que c'est. Et bien que je n'aime pas parler de tout ça si un jour tu ressent le besoin d'en discuter tu peux venir me voir sans problème. » Lui dit-elle dans un sourire franc et sincère. C'était plus fort qu'elle, elle se devait de venir en aide aux gens qu'elle apprécie.. comme ceux qu'elle n'aime pas d'ailleurs. « Je voulais te remercie aussi pour le prime.. j'ai apprécié ton geste. » Elle était venu la réconforter d'une caresse sur le dos à plusieurs reprise lorsque l'italienne à fondu en larme devant la tache à accomplir.

« La gloire à tout prix. » Qu’est-ce que les gens seraient prêts à faire pour un peu d’argent ou un peu de notoriété, c’était pathétique. Et au diable tout ce que ces gestes pouvaient bien avoir comme impact sur eux et leur vie : la rançon de la gloire, il s’en fichait bien, du moment que ça payait. Faire scandale, ça faisait toujours vendre, de toute façon, c’était bien connu. C’est pourquoi les journaux à potins avaient autant de succès. Les gens se nourrissaient de la misère humeur et du malheur des autres, et entendre un ragot devenait presque aussi courant que bonjour et à la prochaine. Oui, c’était le monde dans lequel nous vivions désormais, et il ne fallait pas s’en réjouir, même si certains se complaisaient de ce qu’il était devenu. Ça me désolait, tout autant que la mine désolée qu’afficha la jeune femme quand je lui annonçais la terrible nouvelle. Je sentis dans son regard qu’elle regrettait d’avoir posé la question, mais il ne fallait pas, bon sens, comment pouvait-elle savoir, je ne lui avais laissé aucun indice à ce sujet… c’était ma faute, j’aurais dû être plus explicite dans mes propos, question de ne pas l’amener sur une fausse voie. « Je suis sincèrement désolée… j’espère que je n’ai pas fait rejaillir ta peine… » Je secouais la tête, en signe de négative. Sebastian était dans mes pensées jour et nuit, et j’arrivais à contenir mes émotions tant et aussi longtemps que je ne devais point en parler. Et dans ce contexte-ci, n’ayant pas à me justifier davantage, je réussissais à retenir les flots, même si mon cœur se faisait lourd. « T’inquiète, ça va aller, j’ai l’habitude… » me sentis-je le besoin de la rassurer. « Je suis… orpheline. » Je ne m’attendais pas à une telle confidence spontanée de sa part… est-ce pour se faire pardonner? Si oui, elle n’avait pas à faire ça, je ne lui aurais jamais demandé une telle chose. Je suis toutefois bien désolée de l’apprendre. À croire que nous avons tous un petit côté tragique, dans cette émission. « Je veux… dire, je sais que c’est différent… mais je sais ce que c’est. Et bien que je n’aime pas parler de tout ça si un jour tu ressens le besoin d’en discuter tu peux venir me voir sans problème. » Mes lèvres s’étirent d’un fin sourire alors que je tourne ma tête vers la jeune femme. « Je n’hésiterai pas… promis. » Deuxième personne à m’offrir ses oreilles attentives ou une épaule ou pleurer. Ceci dit, je n’avais pas l’intention d’abuser de l’hospitalité de ces deux candidats, je savais contenir mes sentiments, je l’avais toujours fait de toute façon. « Je voulais te remercier aussi pour le prime… j’ai apprécié ton geste. » Oh, le prime. Je n’avais rien oublié de ce qui s’était passé ce soir-là. Notre victoire, nous l’avions certes méritée, mais elle avait ce goût amer dans la bouche, et encore aujourd’hui, ses répercussions se faisaient sentir. Le poids de cette décision me pèserait sur les épaules jusqu’au prime, et plus loin encore. Ces candidats nous en voudraient-ils, pour cette décision? Peut-être. Assurément. « Je comprenais ton désarroi… je ne pouvais pas faire autrement. » Cet excès de sensibilité passait presque pour de la faiblesse pour certains, mais moi, je voyais ça comme une belle qualité. À bon entendeur.

Elle est quand même plus observatrice habituellement.. Qu'est-ce qui lui ai passé par la tête pour lui poser ces question avec autant d'enthousiasme ? Elle est là pas très joyeuse dans une chapelle entrain de penser à son fiancé.. bien sûr que ça ne devait pas être réjouissant. Quelle idiote. Elle s'en mort la langue, elle ne devrait plus avoir le droit de parler pour avoir dit une chose aussi.. stupide. Alors normal elle s'excuse immédiatement. « T’inquiète, ça va aller, j’ai l’habitude… » C'est pas une raison y a des choses dont on ne devrait pas parler avec aussi peu de délicatesse. Elle le sait très bien. C'est pour ça qu'elle lui fait une confidence, elle lui a arraché sa confidence ou presque alors elle lui devait bien ça. Mais surtout elle voulait lui faire comprendre qu'elle pouvait venir la voir à tout moment. Elle n'est pas la meilleur conseillère mais c'est une bonne écoute, si elle a besoin de déverser sa peine sur quelqu'un elle est là. Elle peu gérer ce genre de choses. Elle ne promet de ne pas finir en larme à la fin tant que ça l'émeut si un jour elle décide de lui raconter son histoire.. mais elle l'écoutera. Elle lui sourit, c'est déjà mieux. « Je n’hésiterai pas… promis. »  Elle incline la tête à la positive satisfaite de cette réponse. Elle n'est peut être pas la seule à lui avoir proposé une oreille attentive et au final elle ne doit certainement pas être la meilleure candidate pour ce genre de choses, mais c'est plu fort qu'elle.. elle s'en serait voulu si elle ne lui avait pas proposer son aide, c'est dans sa nature, dans ses gênes inscrit dans son patrimoine génétique, elle est généreuse et altruiste tout simplement. Et Anabel est fait dans le même moule elle l'a prouvé à mainte reprise comme lors du prime. Elle se doit donc de la remercier pour ce geste elle n'en avait pas vraiment eu le temps faut dire qu'après le prime elle a été bien occupé à sécher les larmes d'une autres personne. « Je comprenais ton désarroi… je ne pouvais pas faire autrement. » Oui elle sont faite dans le même moule bien que leur vie semble totalement différentes elle ont prit le même chemin ou presque. C'est vraiment étonnant. Alors elle se laisse aller peut être plus facilement avec elle qu'avec d'autre. « Tu crois qu'il y aura d'autres décision de la même ampleur à prendre ? » dit-elle clairement effrayé. Elle ne veut pas être celle qui poussera dehors des personnes qui ont une toute légitimité pour être à l'intérieur de ce jeu. Cette aspect elle l'avait bien compris en entrant dans le jeu, elle espérait juste ne pas y être confronté. Espoir en vain.

Je sens que ma compagne du moment fait des efforts pour effacer la petite bévue qu’elle a commise en me questionnant au sujet de mon fiancé. Je voudrais qu’elle arrête de s’inquiéter, de s’en faire pour cette histoire. Le risque, c’est que je me sente terriblement désolé à mon tour de l’avoir rendu mal à l’aise avec mes aveux, et alors là, nous ne serions pas plus avancées toutes les deux. Beau portrait, n’est-ce pas? Cette confession qu’elle me fait, concernant sa famille, lui vient rapidement en bouche, et je voudrais avoir pu l’empêcher d’agir de la sorte, de se précipiter dans ce genre de confessions, mais je n’ai aucun contrôle sur la jeune femme – sur personne d’ailleurs, pas même moi. Loin de moi l’idée que nous en arrivions là, mais c’est chose faite, désormais… Au moins, toutes les cartes sont sur la table, maintenant. Le risque de commettre une autre bêtise de ce genre s’en voit donc clairement diminuée. Et ça vaut mieux pour tout le monde. J’en viens presque à comprendre Valentina… Comment aurais-je réagi si j’avais, par erreur, fait mention de ses parents dans un tout autre contexte? Mh, vaut mieux ne pas y penser. La conversation dévie d’ailleurs sur notre victoire, lors du prime, et sur les conséquences qui s’en sont découlés. Prendre ce genre de décisions n’est jamais facile, et c’est plutôt par contrainte que nous avons tous été amenés à nous prononcer sur le sort de nos camarades. Personne n’y prenait vraiment plaisir. « Tu crois qu’il y a aura d’autres décisions de la même ampleur à prendre ? » J’aurais tant vouloir la consoler, lui dire que tout ira bien, et qu’elle n’avait rien à craindre… mais mentir, alors que de toute évidence, nous savions toutes les deux que les choses n’étaient pas aussi simples, dans ce genre de jeu, aurait été la mauvaise chose à faire. « C’est… triste à dire, mais je sens que le pire est à venir… justement. » Je ne connaissais pas beaucoup l’émission, ma cousine, si. Et malgré ses bonnes intentions à vouloir me rassurer sur ce qui m’attendait, ses paroles sous-entendues des choix difficiles, déchirants. Cupidon et la production se montraient sadiques… mais était-ce une surprise? Une émission de téléréalité sans un peu de dramas, ce n’est pas ce qu’on appelait de la bonne télévision, dans le milieu. Ma main se pose en douceur, dans un geste rassurant, sur l’épaule de la jeune femme « Mais il ne faut pas que tu ne t’arrêtes qu’à ça… tu vas vivre de bonnes choses dans cette émission aussi… y’a pas que du mauvais. »

- hm, désolé de cette médiocre qualité -

Discussion assez délicate et rapidement écarté histoire de ne pas finir en larme ce serait dommage. Surtout que l'italienne a prit le temps de ce maquiller aujourd'hui, pour une fois.. alors autant éviter de tout ruiner non ? Le sujet dévie sur le dernier prime et la décision qu'ils ont du faire. Cette décision qui avait mis l'italienne dans un état déplorable. Elle avait pleuré pour le première fois dans le château et il fallait que ça se passe en directe lors du prime.. sympa. Elle n'a pas honte de ses larmes de toute manière. Mais elle aimerait tout de même pouvoir réagir avec beaucoup plus de force lorsqu'il s'agit de prendre de telle décision au lieu de se laisse totalement submerger par ses émotions. Un peu naïve elle demande à Anabel si elle pense qu'il y aura d'autre décision de ce genre à prendre. Elle sait à quoi s'attendre mais elle aimerait entendre le contraire de la bouche de la brune, même si elle ne se fait pas trop d'illusion.  « C’est… triste à dire, mais je sens que le pire est à venir… justement. »  Le pire... mon dieu. Elle n'y arrivera jamais ça laisse d'autres larmes de ce genre à prévoir durant toute l'aventure. Mais bon elle va sûrement pas rester bien longtemps. Elle plisse ses lèvres pas très à l'aise. Elle n'ose même pas imaginer le pire.. En faite elle se rend tout simplement compte qu'elle n'a vraiment rien d'une candidate de télé-réalité.. bien au contraire. Elle en arrive à ce demander pourquoi ces fichus gens du casting on décidé de la prendre dans l'émission. Peut être pour avoir des moments de ce genre, peut être pour la aire souffrir... ou peut être parce qu'elle en a besoin ? Non.. il pense à leur Audimat rien d'autre.« Mais il ne faut pas que tu ne t’arrêtes qu’à ça… tu vas vivre de bonnes choses dans cette émission aussi… y’a pas que du mauvais. » Oui elle doit avoir raison.. mais c'est quand même difficile de faire abstraction de cette facette du jeu. Cette sorte de cruauté... Elle soupire et reprend un visage plus heureux. « Oui tu as raison, il y a du positif. » Elle reste souriante et son esprit s'amène naturellement à se poser des questions sur la venue d'Anabel dans le jeu. Parce qu'elles sont toutes les deux faite sur le même moule et en même temps très différentes... et elle pense donc que ses intentions sont totalement différentes de la blonde. « Pour quelles raisons tu as voulu entrer dans le jeu Anabel ? » dit-elle un certain sérieux sur le visage, preuve de sa curiosité que son cerveau émet déjà tout un tas d'hypothèses.

- mais non c'est parfait -