Je venais tout juste de prendre ma douche du soir et donc, vêtu d’une simple serviette autour de ma taille, je me rendis dans le dressing. Je ne savais pas trop ce que j’avais envie de faire, si j’avais envie d’aller me coucher ? Certainement pas, de toute manière je ne dormais pas en pyjama, je dormais en boxer et bien que ça ne parut pas enchanter ma partenaire au début, elle avait du vite s’y faire car j’avais toujours trop chaud dans un lit. Bref, finalement j’enfilai des vêtements propres, un jean et une chemise que j’étais encore en train de boutonner quand London débarqua. C’était la meuf que Slavin s’était faite dans les toilettes non ? Je brulais de lui lancer une réplique là-dessus, c’était presque trop dur de retenir la pique d’ailleurs mais dans ce jeu je me devais de me contrôler un peu. « Salut. » Putain c’était trop frustrant, come on Finnick tu peux le faire. « Hmmm… Excuse-moi mais j’arrive à capter, les toilettes vraiment ? » Et là me vint une idée, peut être que je confondais en fait… « Ah ou alors c’était avec l’autre meuf dans les toilettes… » Merde, je sais plus, je me souviens que ce gars, Slavin, s’est tapé deux meufs. Comme Andreas, les même en plus et l’une d’elle s’est fait prendre dans les toilettes. J’aurais un peu l’air con à lui parler des toilettes si ce n’était pas elle. Soit. Je repris ce que j'étais en train d faire : boutonner ma chemise. Pas jusque tout en haut non, je laisse toujours un bouton détaché.

Pourquoi je me rend au dressing en fait ? Je ne sais pas, puisque de toute évidence, il est tard, et je suis habillé. J’ai pas l’intention de me changer à cette heure de la soirée. Bon, dans le fond, je cherche simplement un moment de solitude, avec une bouteille d’alcool, dans une place où je vais pouvoir être seule. Parce que ici, être seule, c’est pratiquement impossible. Pas que je suis antisociale, même si certains doivent le penser. Ils peuvent bien penser ce qu’ils veulent, ça ne va pas changer quelque chose à ma vie. J’entre dans la pièce pour me rendre compte que quelqu’un y est déjà. C’est quoi son nom déjà... Fi quelque chose. Finnick. Ouais, voilà. Il me regarde, je le regarde, silence. Bon, moi qui voulait être seule avec ma bouteille de vodka, c’est raté. « Hey... »dis-je en le saluant, rien de plus. « Hmmm… Excuse-moi mais j’arrive à capter, les toilettes vraiment ? » Mais oui, évidemment, il faut qu’il me fasse le commentaire sur mon escapade au toilette. Puis il se ravise et me dit qu’il se trompe peut-être. Je soupire et m’assoit directement sur le sol, déposant ma bouteille devant moi. J’ai bien l’air d’une grosse alcoolique, là, maintenant. C’est peut-être ce que je suis aussi. « Tu sais, les toilettes sont un bon endroit pour s’envoyer en l’air. C’est tranquille. » dis-je simplement en haussant les épaules. Enfin, tranquille est un grand mot puisque nous nous étions fait surprendre par Sami, Slavin et moi. J’ouvre finalement ma bouteille pour en prendre une gorgée. Bon dieu, ça a un vrai goût de merde. « T’en veux ? » Je lui tend la bouteille pour qu’il la saisisse. Allez, on pourrait bien s’amuser tous les deux, s’il en a envie. Je ne le connais aucunement, mais il est mignon. « Alors, tu trouves que je suis une vrai pute, fille facile et que je devrais avoir honte de mon comportement ? Ou tu t’en fous royalement ? » demandais-je face à sa question d’un peu plus tôt. Non mais je demande pour savoir je le met dans quel catégorie de gens. Parce que la réponse en elle même m’importe peu.

« Hey... » Fait la jeune femme alors qu’elle entre dans la pièce en compagnie de mademoiselle Vodka, bonsoir, enchanté. J’ai rencontré sa cousine y’a pas longtemps et son cousin éloignée : whisky. Cette baraque est bien équipée y’a pas à dire. « Tu sais, les toilettes sont un bon endroit pour s’envoyer en l’air. C’est tranquille. » Fait-elle en réponse à ma question, je hausse les épaules. « Je sais pas, t’as une bonne trentaine de candidats qui peut débarquer à n’importe quel moment pour pisser. » je souligne, et oui remarque c’est pareil dans toutes les pièces. Baiser dans cette maison n’est surement pas une chose facile, moi je pourrais pas si quelqu’un s’incruste, c’est surement le tue l’amour numéro un sur la liste des tue l’amour. Finalement elle ouvre sa bouteille, en boit une gorgée et me la tends. « T’en veux ? » Je considère la bouteille deux secondes mais je ne suis pas le genre à reculer devant l’alcool, même si deux trois expériences dans ma vie prouvent que je devrais vraiment arrêter de me prendre des cuites. Je prends la bouteille et la porte à mes lèvres, le liquide brulant tant il est fort coule dans ma gorge et je le sens passé jusqu'à assez loin. Je lui retends la bouteille. « Alors, tu trouves que je suis une vrai pute, fille facile et que je devrais avoir honte de mon comportement ? Ou tu t’en fous royalement ? » Je hausse les épaules. « Tu couches avec qui tu veux, tu suces qui tu veux, je m’en fou. » je suis pas le genre de candidat a en avoir quelque chose à faire, j’suis plutôt du genre à faire des sales remarques pour le plaisir d’emmerder. Bon ça l’a pas emmerdé, tant pis, cette bouteille va peut être nous trouver un autre moyen de s’amuser.

« Je sais pas, t’as une bonne trentaine de candidats qui peut débarquer à n’importe quel moment pour pisser. » Ah ouais, c’est vrai que vu comme ça. Bah ça a le don de mettre un peu de piquant. Qui va venir me déranger alors que j’ai les deux jambes écartées. Non mais plus sérieusement, c’était simplement sur le moment, Slavin était là, et en plus, je n’avais pas Santiago à mon bras, comme le restant de la semaine. Bref, je ne répond pas, je me contente un léger sourire avant de lui tendre ma fameuse bouteille. J’ai pas nécessairement envie de mon bourrer, mais en fait, peut-être que ça pourrait être drôle aussi. Faut bien s’amuser dans la vie et j’espère que Finnick le fera avec moi. « Tu couches avec qui tu veux, tu suces qui tu veux, je m’en fou. » Je lui souris franchement alors qu’il me donne sa réponse sur la question. « Bonne réponse ! » Je bois une grande gorgée de vodka non sans grimacer. « Je t’aime déjà toi. » Mon dieu, je fais une déclaration d’amour, alertez les médias tout le monde. Bon, on s’entend que c’est faux. Puisque je n’aime pas grand monde. « Alors... si tu me disais qui t’intéresses dans ce château. Et par qui t’intéresses, je veux savoir qui t’aurais envie de te faire, c’est évident. » demandais-je en le regardant. Gageons qu’il ne voudra pas répondre à la question. Je n’en serais même pas étonné. Les gens sont prudes par ici, ils n’osent souvent par dire les vrais choses. J’espère qu’il est différent.

« Bonne réponse ! » s’exclame-t-elle. Je hausse un sourcil, elle est déjà sous l’influence de l’alcool. Finalement je viens poser mon cul à coté d’elle contre le mur. Ce dressing est vraiment dégueulasse en fait, les vêtements trainent partout. J’avoue que les miens ne sont pas très rangés non plus, bah tant pis. « Je t’aime déjà toi. » ajoute-t-elle, je ricane. « T’emballes pas chérie. » je fais avec un sourire amusé. Mais j’ai bien compris qu’elle ne me faisait pas une déclaration d’amour enflammée mais que c’était plutôt une figure de style rhétorique. Oula on sent le bachelor de communication… Plus d’alcool. Je lui prends la bouteille des mains, elle ne résiste bien sur pas et je bois encore une gorgée avant de la posée sur le sol, devant nous. « Alors... si tu me disais qui t’intéresses dans ce château. Et par qui t’intéresses, je veux savoir qui t’aurais envie de te faire, c’est évident. » Fait-elle, c’est drôle je jurerais qu’elle avait une voix suave en disant ça, je plisse les yeux mais finalement je compte bien répondre. « Y’a beaucoup de meufs qui pourrait me plaire… » Et non, même pas Tweedy, elle c’est ma petite sœur, ma meilleure amie dans cette maison, une cousine ? Non mais vous voyez : l’intouchable quoi. « Hmmmmm Laoise, Nora,…. » Je peux carrément faire mieux que ça. « La nouvelle là, Irène, sous ses airs de bitch elle est carrément hot. » hmm, oui carrément. « Toi. » je fais alors en me tournant vers elle. Finalement je me lève, je coupe le « eye-contact » et je prends cette bouteille pour en boire encore un peu. « Et toi, tant que ça a une bite ça te va ou y’a des critères de sélection ? » Je suis pas toujours un mec poli, non.

Qu’il ne s’inquiète pas, je n’étais pas entrain de m’emballer. Je ne m’emballe jamais en fait. Je ne suis pas du genre très expressive, même si je ne suis pas sans émotions. Je ne les montre simplement pas. J’ai un parfait contrôle sur ce genre de chose. La bouteille de vodka fait des aller-retour entre nos mains et si ça continue comme ça, elle sera vide en peu de temps. Mais bon, c’est un peu ça le but aussi. Il répond finalement à ma question et je l’écoute attentivement, le regardant fixement alors qu’il regarde droit devant lui. Puis il se tourne en me nommant. Ah ouais ? Vraiment. Je ne le lâche plus du regard maintenant. « C’est bon à savoir. » dis-je de façon neutre et légèrement indifférente. Bah quoi, je ne vais pas lui sauter dessus parce qu’il vient de m’avouer qu’une partie de jambes en l’air l’intéresserait en ma compagnie. Ça m’en prend plus que ça tout de même. « Et toi, tant que ça a une bite ça te va ou y’a des critères de sélection ? » Évidemment. Moi je saute tout ce qui bouge, c’est bien connu. En fait, sa réplique m’amuse et je souris un peu plus. « Oh tu sais, je ne suis pas très difficile... » dis-je pour toute réponse, comme si je prenais réellement ce qui passait sans me soucier de la réponse. Je lève finalement les yeux vers le ciel. « Non mais sérieusement, j’ai des critères de sélections. Et je n’ai pas l’intention de me faire tout le nid, si c’est ce que tu te demandes. » ajoutais-je finalement, bien qu’il s’en fout peut-être. Au moins, il sera au courant. Ou peut-être que je mentais que c’était bien dans mon intention. « Mais en fait, du cul, reste du cul. Si faut se prendre la tête avec ça... On est pas sortie d’affaire. » dis-je en haussant les épaules, lui reprenant la bouteille des mains pour en prendre une gorgée.

«C’est bon à savoir. » fit-elle alors que je viens de la désigner comme potentielle partenaire de partie de jambe en l’air. Non mais de toute manière m’exposer en pleine action ne fait pas tellement partie de mes plans dans ce jeu, même si ça aurait pu arriver avec mon frère. Au final c’était a cause de ça que j’avais pris une résolution, essayer de contrôler le voisin du dessous. « Oh tu sais, je ne suis pas très difficile... » Je n’en doute pas, je souris, amusé, attendant la suite, peut être qu’elle va me sortir d’une paire de sein ça l’excite autant que ça m’excite moi ? Possible. Ca ne m’étonnerait vraiment pas. «Non mais sérieusement, j’ai des critères de sélections. Et je n’ai pas l’intention de me faire tout le nid, si c’est ce que tu te demandes. » Je hausse un sourcil. « Vraiment ? J’aurais presque pu croire que c’est ton secret ‘je suis ici pour me taper toute la gente masculine du nid' à moins que je doive y inclure les femmes ? » Tant qu’on y était, autant se libérer complètement et parler de tout, non ? « Mais en fait, du cul, reste du cul. Si faut se prendre la tête avec ça... On est pas sortie d’affaire. » D’un coté, elle a raison. Elle me prend finalement la bouteille des mains pour boire un coup pendant que je hoche la tête l’air d’accord avec elle. « Hm, ouais, t’as raison. » je fais, finalement je lui reprends la bouteille et en bois encore une gorgée, on va finir complètement morts avant la fin de la soirée.

« Vraiment ? J’aurais presque pu croire que c’est ton secret ‘je suis ici pour me taper toute la gente masculine du nid' à moins que je doive y inclure les femmes ? » C’est vrai que cela aurait fait un merveilleux secret. J’aurais du y penser avant et me présenter à l’émission avec ce secret. Ça aurait été amusant. Mais non, ce n’était pas mon secret. Il disait ça aussi pour rire, je le savais. Je fais une petite moue avant de sourire de nouveau. « Qu’est-ce que tu crois ? » demandais-je, haussant un sourcil. « Évidemment que tu peux compter les filles la dedans. Par contre, y’a rien comme un homme... » dis-je en soupirant. Bon, à m’entendre, on dirait une vraie nympho. C’est pas le cas. Mais j’aime les plaisirs de la chair et ce n’est un secret pour personne. Tout le monde là bien comprit ici aussi. Il me confirme que j’ai raison, ce que je savais déjà. Mais contente de voir qu’il partage le même point de vu que moi. Je me décide finalement à me lever, et là, je me dis que nous avons peut-être bu un peu trop vite, puisque même si cela ne fait que quelques minutes que nous sommes ensemble à boire. Y’a pas de doute, nous allons finir complètement saouls si nous continuons ainsi. Je regarde autour de moi les vêtements empilés pèle-mêle un peu partout, me disant que les gens manquent cruellement de rangement. « Bon, on fait quoi ? » demandais-je en me tournant vers lui, mon regard remplie de malice. « Si t’enfile cette robe, je suis prête à faire ce que tu veux. » dis-je en souriant, lui lançant la dite robe. Elle est à moi, ça ne dérangera personne s’il la déchire. Parce que sérieusement, je ne pense pas qu’il puisse réellement l’enfiler. Mais bon, j’ai envie de rigoler.

« Qu’est-ce que tu crois ? » fait-elle. Elle marque une pause avant d’ajouter « Évidemment que tu peux compter les filles la dedans. Par contre, y’a rien comme un homme... » Ah non, forcément, puisqu’on parle de femme là. Quoi que y’a des femmes à barbe, mais tous les hommes n’ont pas de barbe et parfois c’est même pas volontaire. Même si je n’avais pas à me plaindre de ma pilosité hein, loin de là, tout était normal de ce coté là. Finalement la capitale du royaume uni se lève, je la vois tanguer un peu et je ricane, ces gens qui ne tiennent pas l’alcool… Ceci dit, moi c’est vicieux, je me sens super bien et la cuite à tendance à me tomber dessus d’un coup, boum. C’est pour ça que j’en tiens toujours une bonne, je m’arrête que quand mes paroles requièrent des sous-titres. Finalement elle me demande ce qu’on fait, je hausse les épaules. Aucune idée, mais elle semble en avoir une. Si t’enfile cette robe, je suis prête à faire ce que tu veux. » Je chope la robe, je la considère un instant avant de pincer les lèvres et de secouer la tête de droite à gauche. « Hmmm, non, je préfère ne pas t’avoir sous mon commandement alors. » En plus je vois mal ce que je pourrais lui demander de faire. Ranger mon dressing ? Je suis à peu près certain que j’aurais pu aller me faire voir. « Ok on va jouer à action et vérités, sans les vérités parce que ça crains. » je propose. « A cap ou pas cap si tu veux. » finalement peut être que l’alcool a endommager mon cerveau un peu plus que ce que je pensais. « Et retentes pas le coup avec cette robe. » je fais en posant ladite robe sur un tas de vêtements appartenant à je ne sais qui.

« Hmmm, non, je préfère ne pas t’avoir sous mon commandement alors. » Mais voyons, je ne comprend pas pourquoi il refuse. C’était une brillante idée que j’ai eu. La robe sur le dos, il aurait été totalement charmant. Ou plutôt charmante. Mais non, fallait qu’il refuse. Mais au moins, il me propose une idée qui sait automatiquement me plaire. Un jeu. Comme si j’allais refuser un jeu. Non, ma vie était basé sur un alors je ne vois pas pourquoi je dirais non à sa proposition. « D’accord ! J’accepte, évidemment. » Je suis sur le point de lui lancer un cap ou pas cap de porter ma robe, mais il est plus rapide que moi et m’interdis de revenir sur ce défi. « Merde... T’as deviné ce que je voulais faire. » dis-je en faisant une moue légère avant de lui voler la bouteille des mains. « Alors c’est moi qui commence... Et je te met au défi de... me faire une danse séduisante et totalement sexy. » dis-je en souriant un peu plus, plissant les yeux en attendant de voir s’il acceptera. Il n’a pas le choix d’accepter. S’il ne le fait pas, y’a plus aucun intérêt à continuer son jeu. Je crois les bras et attend patiemment, prenant au passe un peu plus de vodka. Merde, la bouteille est déjà bu de moitié. On peut dire qu’on néglige pas sur la consommation nous deux. « Tu dois être convaincant hein... Pas une danse de fillette ! » ajoutais-je en rigolant. Bon je rigole maintenant. Je suis saoule, c'est définitif.