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 seuls au monde - lundi 11 juin, 2h47.

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Loxias

Loxias
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MessageSujet: seuls au monde - lundi 11 juin, 2h47.   seuls au monde - lundi 11 juin, 2h47. EmptyLun 11 Juin 2012 - 4:46

VALENTINA

Il faut qu’on s’arrache, et vite... Bambina sous un bras, j’attends patiemment à la sortie du plateau qu’on me file un pass et la localisation de la fameuse pièce. Je me doute qu’il doit s’agir de la porte de la tourelle dont j’ai déjà parlé à Nora, mais dans le doute, je préfère obtenir confirmation. J’attends tout en tentant de calmer la jeune femme, en larmes... Pas évident. Lorsqu’enfin Dechavane se pointe, la clef à la main, les indications au bout des lèvres, je remercie silencieusement tous les dieux de la création pour cette torture qui s’achève enfin. J’avais raison, c’est bien dans le couloir des chambres, entre le dressing et la salle aux indices. J’entre la clef, la tourne, et produit un son électronique qui n’a absolument rien à voir avec celui d’une serrure manuelle. Ok, foutez-vous de nos gueules. Le couloir vide, la porte s’ouvre, et là, je comprends un truc : Trimballer Valentina au bout de mon bras, ça va pas le faire. « Allez grimpe, le koala ! » je lui intime en m’accroupissant légèrement pour qu’elle puisse atteindre mon dos. Je me redresse, et j’entame l’ascension sur la porte qui se referme et se verrouille toute seule en bruit de fond. Une marche, deux marches, trois marches, quatre marches... Cinquante-sept marches... Cinquante-huit marches... Quatre-vingt huit marches... Cent trois marches... Cent cinquante et une marches... J’marque une pause, la main sur la pierre centrale et sphérique de l’escalier en colimaçon, l’autre, tremblotante jusqu’à mon front où mes cheveux semblent avoir coagulé. J’sais pas combien il en reste, mais je regrette déjà l’absence d’ascenseur durant l’époque médiévale. Allez, on reprend... Cent cinquante deux marches, cent cinquante trois marches... Deux cent douze marches... Deux cent trente deux marches... Deux cent quarante cinq marches... Nouvelle pause. J’espère qu’ils ont pensé à une douche, là-haut. Deux cent quatre-vingt dix-neuf marches... « J’vais crever... » J’ai dis ça à voix haute ? Merde. « Ca te dit pas qu’on continue en rampant ? On sait jamais, on peut lancer un nouveau concept, comme ça. » J’tente le coup, mais je ne la pose pas pour autant par terre. J’ai pas envie de prendre le risque d’être déséquilibré maintenant que je suis habitué à son poids en plus du mien. Allez, go ! Trois cent marches ! On continue... Trois cent dix marches... Trois cent dix-sept marches... Trois cent vingt deux marches... Trois cent vingt huit marches et... Oh ! Une porte ! UNE PORTE ! « UNE POOOOOOOORTE !!! » J’ai hurlé, là, non ? « Trois cent trente marches, trois cent trente et une marches, trois cent trente deux, et trois cent trente trois marches ! PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ! » J’aurais presque envie de me lancer dans une danse de la victoire si je sentais encore mes jambes. J’ouvre la porte d’une main, et la seule chose que je vois c’est ce lit - IMMENSE !! - qui me tend les bras. Je fonce dessus, et m’écrase le nez contre le matelas, le koala toujours sur le dos. J’ai les yeux fermé, la respiration haletante, les bras qui tremblent, et les jambes en patchwork de muscles insoupçonnés et inutilisés. « Saint Pierre, t’es là ? » Oui, parce que je suis mort, pas vrai ?
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MessageSujet: Re: seuls au monde - lundi 11 juin, 2h47.   seuls au monde - lundi 11 juin, 2h47. EmptyMar 12 Juin 2012 - 0:01

Elle était de bonne humeur, réellement de bonne humeur. Un grand sourire trônait sur son doux visage, ses yeux étaient rieurs et brillant. Il a fallut d'une annonce pour que tout se transforme en une fontaine de larme, son visage déformé par la tristesse et l’incompréhension. Elle veut partir loin de ce prime, loin de ce plateau. Elle comprend pas vraiment elle comprend pas pourquoi son partenaire à décidé de partir et elle a tout simplement l'impression qu'elle a fait quelque chose de mal et que donc.. c'est de sa faute. Bien entendu elle n'a rien du tout à voir avec tout ça, mais il s'agit de Valentina quand elle prend quelque chose à cœur ça finit par la blesser tout simplement. Elle est émotive, hypersensible, elle est incapable de cacher ses émotions. Et là tout de suite elle a besoin du grand air du parc. Elle se tourne naturellement vers Loxias, tirant sur les pans de tee-shirt le regard plein de larme elle lui demande de la faire partir de ce prime. Elle aurait pu partir seule, elle aurait pu traverser le plateau en courant les larmes au vent, mais non elle a besoin de lui tout simplement. Il ne réfléchit pas une seule seconde et agit immédiatement la prenant par la taille pour la soulever de son siège. Ensuite elle sait qu'il dit quelque chose à un gars de la production mais elle n'écoute pas son corps est secoué de sanglot et son visage caché par ses cheveux blonds. Ensuite elle ne fait plus attention à rien, elle ne sait pas où il l'emmène elle obtempère à chacune de ses demandes sans un regard, sans un sourire, sans une parole. « Allez grimpe, le koala ! » Alors quand il lui dit de grimper sur son dos elle ne se fait pas prier une seule seconde elle grimpe et vrille ses yeux embué de larmes sur les escaliers qu'elle imagine beaucoup moins nombreux. Elle ne voit pas grand chose, c'est flou, c'est les larmes. Elle ne remarque pas le première pose qu'il fait ni même la seconde. Elle entend à peine le :« J’vais crever... » qui sort de sa bouche. Elle se force à faire preuve de beaucoup plus d'attention à ce qui se passe autour d'elle au lieu de se focaliser sur une seule et unique chose : sa peine. « Ca te dit pas qu’on continue en rampant ? On sait jamais, on peut lancer un nouveau concept, comme ça. » Sa tête lové contre la nuque du jeune homme, ses cheveux faisant barrière entre sa vision embué et le reste du monde elle tente un sourire bien qu'imperceptible. « C'est pas une bonne idée. » souffle-t-elle de manière presque imperceptible. Oui parce que techniquement ramper sur des marches c'est assez compliqué. Elle est sur le point de sauter de son dos pour ne pas le faire plus souffrir que ça quand il décide de repartir elle ne bouge donc plus et se laisse porter s’agrippant à lui, sanglotant toujours par intermittences.« UNE POOOOOOOORTE !!! » Bon sang pourquoi il hurle ? Elle plisse les yeux comme pour diminuer la souffrance aiguë qui vient de se produire dans ses tympans. Là elle vient de se rendre compte que les marches y en a beaucoup, qu'il crie qu'il y a une porte non loin et que donc.. et que donc.. ils se dirigent dans la fameuse chambre là. Il a gagné un accès durant le prime pour lui et .. Sochanna. Oh. Un sourire plus sincère fait son apparition sur son visage, un court instant.« Trois cent trente marches, trois cent trente et une marches, trois cent trente deux, et trois cent trente trois marches ! PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ! » Elle sourit un peu plus. Il est... marrant quand il se met à jurer. La porte s'ouvre et là elle a pas le temps de jeter un coup d’œil qu'elle se retrouve à plat ventre sur le dos de Loxias qui vient de se jeter sur le lit. « Saint Pierre, t’es là ? » Elle roule sur le coté et se laisse tomber sur le dos les bras en étoile de mer, dont l'un vient s'échouer sur le dos de Loxias. « T'es pas encore mort. » dit-elle dans un souffle les yeux rivé sur le plafond, sa bouche émettant une dernière plainte. Des dernières larmes meurent au coin de ses joues roulant tranquillement sur sa peau douce. Elle tourne la tête pour jeter un coup d’œil à Loxias dont le visage mange la couette. Elle le regarde d'un regard fin, doux et surtout reconnaissant. Elle avait dit qu'elle n'allait pas pleurer ou peut être de joie mais certainement pas de tristesse. « Merci. » dit-elle la voix encore légèrement rauque. Il l'a porté sur 333 marches... c'est pas rien. Elle se demande ce qu'elle ferait sans lui dans ce château.. pas grand chose. Parce que quoi qu'il en dise il a toujours été là pour elle dans tous les moments, les plus difficile comme les meilleurs, souvent les plus difficiles. Elle a pleuré.. trop souvent en sa présence c'est devenue une banalité maintenant. Elle est la pleurnicharde du jeu, c'est sûr. Mais il ne sera pas toujours là. « Il y a approximativement 28 jours je t'ai posé une question à laquelle je n'ai jamais e de réponse. » dit-elle pas vraiment décidé à parler d'elle ce soir. Non pas ce soir. « Est-ce qu'un jour tu vas t'installer quelque part ? » dit-elle sérieuse et presque inquiète de la réponse qui l'attend. Et cette fois elle veut une réponse. Cette conversation lui permettra en plus de ne pas parler de ses larmes de toute manière il a comprit non ?
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MessageSujet: Re: seuls au monde - lundi 11 juin, 2h47.   seuls au monde - lundi 11 juin, 2h47. EmptyMar 12 Juin 2012 - 3:17

« T'es pas encore mort. » Laissez-moi en douter. Je crois que je viens même de perdre mon âme. 21 grammes, c’est le poids que l’on perd à l’instant même de notre mort, et c’est sensiblement le poids qui vient de s’échapper de mon dos. J’crois que je suis mort. Sauf qu’en tournant la tête vers la voix, je remarque qu’il s’agit de Valentina, et que, par conséquent, les 21 grammes en moins sur mon dos, ce sont les siens. Elle a l’air aussi crevée que moi. Elle n’a pas gravie 333 marches, mais elle doit avoir perdu 333 litres d’eau en pleurant. Je comprends que ça épuise. Ce soir, elle a perdu son partenaire, et je n’ose imaginer la culpabilité qui doit assiéger son petit corps. Comment je réagirais, moi, si Sive venait à abandonner le jeu sans un mot, sans un aurevoir, sans même un “merde, tu me fais chier” ? Assurément, je me demanderais ce que j’ai fait de mal. Et sachant que la culpabilité injustifiée n’est pas mon style mais bel et bien celui de la Bambina, il n’était pas difficile de s’attendre à ce genre de réaction. J’en veux presque à Nemo de n’avoir rien anticipé. Quitte à ne rien nous dire à nous, il aurait pu, au moins, prendre l’italienne à part pour lui permettre de mieux vivre cette défection. « Merci. » Murmure-t-elle, me ramenant à la réalité. Merci pourquoi ? J’ai envie de lui demander. Mais si je le fais, elle trouvera un milliard de raisons de me remercier, des raisons absolument pas recevables, selon moi, mais dont je ne pourrais la faire démordre. Donc je garde le silence, me contentant d’ancrer mon regard au sien, sans rien dire, sans rien faire. De toute manière, j’ai pas la force de faire quoique ce soit, qu’on soit clair. Il va me falloir un petit moment avant de pouvoir reprendre le contrôle de mes muscles tressautants. Et puis, je l’aime bien ce silence. Il n’a rien d’inconfortable, ni de gêné, il est juste apaisant, reposant, calme... Un silence à la Baudelaire. “Mon enfant, ma soeur, songe à la douceur, d’aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir, au pays qui te ressemble ! (...) Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté.” Un silence qui fait du bien, et dans lequel, sa voix s’harmonise. Les creux deviennent pleins, les vides se remplissent, et la transition s’opère sans mal. « Il y a approximativement 28 jours je t'ai posé une question à laquelle je n'ai jamais eu de réponse. » Je fouille ma mémoire, à la recherche de cette fameuse question, mais rien ne me vient, si ce n’est celle concernant le point de départ de mon vagabondage. Elle m’avait interrogé, subtilement, sur mes origines, me semble-t-il. Est-ce de cela qu’elle parle ? « Est-ce qu'un jour tu vas t'installer quelque part ? » Oh... Ça ? Hum... Comment répondre à cette question ? Dans un effort surhumain, tiré de je ne sais quelle force motrice, je parviens à pivoter afin de me mettre sur le dos, les yeux rivés au plafond, le regard plus loin que ça, transperçant la toiture pour me porter au-delà. « J’aimerais, oui... » Je lui confesse du bout des lèvres. Comment lui expliquer ? Comment lui dire que je n’aime rien dans mon errance, si ce n’est l’enrichissement culturel qu’il apporte ? Comment lui dire que je n’aspire qu’à ça, une maison à moi, un foyer stable, une vie... rangée ? Je rêve de ce que les gens détestent en général, un boulot à la con, une femme, des enfants, un chien, le métro le matin à l’heure de pointe, les horaires de bureau, et les 5 semaines de congés pour partir, ou pas, parce que finalement je suis déjà assez partit, non ? « Je peux te confier un secret ? » Je lui demande, en tournant brusquement le visage vers elle. « C’est le but de ma présence ici... » je lui confie, à voix basse, comme si quelqu’un pouvait nous entendre. « Tu n’imagines pas les efforts que ça me demande de rester en place dans ce nid, avec l’oeil des caméras braqué sur moi. J’aime pas la surveillance, d’une manière générale, j’aime pas qu’on sache où je suis... J’aime bien cette liberté, cet anonymat que confère les voyages... Donc c’est un test, en quelque sorte, voir si j’en suis capable. Je me débrouille bien, pour l’instant, non ? » Un sourire aux lèvres, je prends son avis sur la question. J’ai pas encore tenté d’escalader le mur pour m’échapper et fuir à toutes jambes, c’est déjà un petit exploit. « Et puis, je ne cracherais pas sur l’argent, évidemment. » Si je parviens jusqu’à la validation des cagnottes, et si tant est que ma cagnotte soit un peu moins dégueulasse que maintenant, ça pourrait m’aider niveau immobilier... « Pourquoi ? » Je fini par lui demander, sourcils froncés, en prenant conscience que je ne comprends pas le but de sa question.
Valentina

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MessageSujet: Re: seuls au monde - lundi 11 juin, 2h47.   seuls au monde - lundi 11 juin, 2h47. EmptyMar 12 Juin 2012 - 15:39

Cette question n'était pas importante il y a 28 jours. Parce qu'à ce moment là elle ne connaissait pas réellement Loxias et ça avait été seulement sa curiosité qui l'avait conduit à lui poser cette fameuse question. Elle n'avait pas eu de réponse et avait respecté son choix de ne rien dire. Elle ne pensait pas qu'elle allait remettre cette question sur le tapis un jour. Mais ça s'impose à elle réellement. Elle a besoin de savoir s'il un jour il se posera quelque part, c'est comme ça et puis c'est tout. Elle espère que cette fois elle aura une réponse et une bonne réponse, une réponse qu'elle aime. Mais elle ne peut pas le forcer bien que son regard se perd dans le siens, bien qu'elle le regarde avec une pointe d'inquiétude elle ne peut pas le forcer et s'il décide de ne pas répondre une fois encore et bien elle attendra un peu plus, pas 28 jours parce qu'il ne lui reste certainement pas 28 jours dans le jeu mais elle attendra. Il est maintenant sur le dos et à son tour il contemple le plafond. « J’aimerais, oui... » Il aimerait c'est une bonne réponse non ? Non pas vraiment, il y a plein de choses qu'on aimerait faire et qu'on ne fait jamais. Alors non ce n'est pas une bonne réponse. Valentina reste perplexe. « Je peux te confier un secret ? » Il la regarde maintenant. Elle plisse les yeux interloqué par cette question qui n'en est pas une. Elle sourit. « Évidemment. » Il peut tout lui dire tout simplement. Il n'a pas besoin de se retenir avec elle, il peut tout lui dire. « C’est le but de ma présence ici... » Dit-il à voix basse. Elle sourit, elle comprend. Certains n'ont pas de véritables but ici d'autres en ont un et c'est qui rend leur place dans le jeu plus légitime que d'autre selon l'italienne. Elle ne dit pas qu'elle mérité plus que d'autre de rester dans le jeu parce que bien que son but ne soit pas atteint elle a vécu plus de chose en 28 jours que dans tout le reste de sa vie alors elle s'estime chanceuse et si elle doit partir, et bien elle partira. « Tu n’imagines pas les efforts que ça me demande de rester en place dans ce nid, avec l’oeil des caméras braqué sur moi. J’aime pas la surveillance, d’une manière générale, j’aime pas qu’on sache où je suis... J’aime bien cette liberté, cet anonymat que confère les voyages... Donc c’est un test, en quelque sorte, voir si j’en suis capable. Je me débrouille bien, pour l’instant, non ? » Elle incline la tête à la positive. Il se débrouille même très bien. Elle comprend tout à fait ce qu'il veut dire. Elle aussi à besoin de se retenir d'être parfois trop raisonnable, parfois trop moralisatrice et parfois trop cérébrale. Ce n'est pas gagné en ce qui la concerne. Elle se met sur le coté et se rapproche de lui, la mine souriante. « Tu te débrouille très bien. » lui dit-elle toujours de sa même voix pleine de tendresse. « Et puis, je ne cracherais pas sur l’argent, évidemment. » Ah l'argent, ça c'est bien une chose qui de un de l’intéresse pas. Et de deux elle n'en a pas du tout besoin. Elle a gagné bien assez d'argent grâce à ses recherches et surtout elle a un job assuré dans le plus grand laboratoire du monde qui fait de la recherche contre le cancer sa priorité absolue. Donc l'argent, elle s'en fiche et si elle en gagne sait on jamais et bien ça ira à la lutte contre le cancer comme prévu. Elle n'est pas très matériel, elle n'accumule pas beaucoup de choses, pas beaucoup de souvenirs encombrant elle en a bien assez dans le tête.« Pourquoi ? » Pensive, elle perd le contact avec son regard. Elle s'attendait à une question de ce type. Elle n'est pas surprise mais maintenant il fait qu'elle s'exprime assez clairement. Non pas qu'il est bête... non c'est que c'est déjà compliqué dans sa tête alors à haute voix faut que ce soit clair et net. « Parce que... » C'est bien Valentina... c'est bien. « Parce que je voudrais pas que tu t'en aille. » dit-elle toujours pensive. Elle reviens sur terre et le regarde un peu gêné. « Je veux dire que tu vois quoi. Non ? Tu ne vois pas ? » Ouais bon on fait pas plus clair là... Ma belle tu peux pas le forcer à rester... alors s'il décide de partir, il partira. « Tu me diras au revoir tout de même ? » dit-elle encore peiné parce qu'il vient de se passer il y a quelques minutes. Elle, dimanche elle lui dira au revoir, mais lui quand il repartira dans ses voyages dans un pays lointain.. il a intérêt à lui dire au revoir. Pourquoi ça lui tient tant à cœur ? Parce qu'elle s'est attaché à ce Loxias et ses manières étranges et son sourire, et:a façon dont il parle lorsqu'il est énervé. Ouais c'est ça.
Loxias

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MessageSujet: Re: seuls au monde - lundi 11 juin, 2h47.   seuls au monde - lundi 11 juin, 2h47. EmptyMer 13 Juin 2012 - 1:51

On m’a souvent posé la question de ma motivation a participer à cette émission. C’est une sorte de coutume locale. On commence par te demander ton prénom, et ensuite ce que tu fous ici. Argent ou Amour ? Comme si Fake Lover ne se restreignait qu’à ça, une sorte de blind date géant croisé loto. Il s’agit d’une forme de passage obligatoire, un acte de socialisation une fois que votre physique ait été passé au crible et approuvé par votre interlocuteur. Vous êtes baisable ? On vient vous demander votre prénom. Et le reste s’enchaine automatiquement. Mais la question qui sert à départager les candidats, à les répertorier dans deux clans, les “stratèges cupides” ou les “niais amateurs de licornes”, c’est toujours la même. Argent ou Amour. J’ai répondu Argent. Toujours. Je m’en fous d’être classé dans la mauvaise case. J’ai horreur des cases, c’est con les cases, comment résumer une personne, plusieurs personnes, à une case ? Je ne crois qu’il y ait beaucoup de candidats que ne soient présent que pour l’argent, ou que pour l’amour. On a tous de multiples raisons, sinon on n’aurait jamais sauté le pas. Enfin, pas moi en tous cas. Je n’ai aucune nécessité à me retrouver sous le feu des projecteurs, si ce n’est mes motivations. Pas besoin ni envie de notoriété, l’amour, j’ai rien contre, mais j’avais du mal à concevoir ce jeu comme autre chose qu’un baisodrome, comme les saisons précédentes. Y a toujours un ou deux couples qui en ressortent, mais est-ce qu’ils tiennent ? C’est comme partout, dans chaque «groupe» des couples se forment. Au travail, entre amis, en vacances... Toujours au sein d’un groupe. A panel restreint, attentes restreintes. On sélectionne celui qui nous plait le plus, et on chasse. Je ne dis pas qu’il ne s’agit pas d’amour, je dis juste qu’il ne s’agit pas du coup de foudre, le vrai, celui contre lequel tu ne peux rien et qui surgit n’importe où, n’importe quand. Il paraît que ça n’existe pas, que c’est une connerie inventée pour faire rêver les enfants. Je suis peut être naïf, mais moi, j’y crois. Alors, naturellement, je répondais l’argent, parce que c’est ce qui se rapprochait le plus de la raison de ma venue ici. Oui, j’ai besoin d’argent, mais non, je n’en ai pas besoin au point d’accepter de m’offrir en pitance à des caméras avides. Mes motivations sont autres, et pour la première fois depuis le début de l’aventure, j’accepte de les confier à quelqu’un. Ce quelqu’un n’est pas n’importe qui, c’est Valentina, mais la démarche n’a rien d’évident tout de même. Pourtant, je m’y efforce. Et, sans trop de difficultés, je parviens à lui expliquer une partie de mes motivations. Je lui demande même son avis quant à ma façon de gérer la sédentarisation. Elle trouve que je me débrouille très bien. Je réprime tellement mal mon sourire, qu’il en devient éclatant. Mais une question me taraude... Pourquoi veut-elle savoir ça ? Pourquoi veut-elle savoir si je compte arrêter de courir. « Parce que... » Ok, ça va pas super m’aider, ça, Bambina. « Parce que je voudrais pas que tu t'en aille. » Que je m’en aille où ? De la chambre ? C’était ça le sens de sa question ? J’comprends rien. « Je veux dire que tu vois quoi. Non ? Tu ne vois pas ? » Bah non, je vois pas du tout où elle voudrait que je m’en aille. Tant qu’on ne me fout pas à la porte, je reste, moi. Et après... Oh ? C’est le “et après” qui l’inquiète ? Mais je ne sais même pas où elle vit... A Dublin, c’est ça ? Peu de chance que je m’installe là-bas, il fait vraiment trop froid dans ce pays. D’ailleurs, je crois qu’on en avait déjà parlé, du temps et de mon incapacité à m’y faire, lors de notre toute première conversation. Cela dit, je ne sais rien de ce qui m’attend à l’extérieur, mais si j’ai vu juste, alors je ne vais pas disparaitre, ni de sa vie à elle, ni de celle des autres. « Tu me diras au revoir tout de même ? » Je comprends qu’elle ne fait pas référence à moi en particulier, mais qu’elle subit encore le contre-coup de l’abandon de son partenaire. « Je ne reproduis jamais deux fois les mêmes erreurs, tu sais ? » je lui avoue en ayant conscience qu’elle ne va pas comprendre tout de suite ce à quoi je fais référence. « Je dirais aurevoir, cette fois. » Mon bras s’étire, et se glisse sous sa nuque afin de la ramener contre moi. « Il n’est pas partit à cause de toi, bambina, pas plus qu’à cause de moi, ou de n’importe qui d’autre. Il avait certainement ses raisons, c’est pour ça que je ne le jugerais pas. Mais... Tu n’as pas à t’en vouloir, tu n’as rien fait de mal. » Non, elle, elle aurait plutôt l’effet inverse sur les gens, et je pense que si Nemo est resté aussi longtemps, c’était en grande partie grâce à elle. « C’est qui ton nouveau partenaire ? T’as peut être gagné au change, non ? »
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MessageSujet: Re: seuls au monde - lundi 11 juin, 2h47.   seuls au monde - lundi 11 juin, 2h47. EmptyMer 13 Juin 2012 - 23:30

Elle s'inquiète, elle est de nature inquiète. Et vu ce qu'il vient de se passer là ce soir elle aimerait pas ressentir une fois encore ce qu'elle ressent en ce moment même. Alors elle lui avoue qu'elle n'a pas envie qu'il s'en aille. Elle voit dans son regard qu'il ne comprend pas vraiment ce qu'elle veut dire alors elle s’emmêler encore bien plus dans ses pinceaux et finit par dire quelque chose de totalement dénué de sens. Elle se stoppe et finit par lui demander ce qu'elle veut savoir véritablement. Qu'il s'en aille ce n'est pas véritablement le problème bien que ça la peinerait tout de même, elle s'est tellement attaché à ce jeune homme. Ce qu'elle veut savoir c'est s'il lui dira au revoir.. ou pas. Et il a intérêt à le faire sinon.. Sinon ben, sinon elle sera triste. « Je ne reproduis jamais deux fois les mêmes erreurs, tu sais ? » Elle ne comprend pas immédiatement avant de se souvenir de leur discussion sur les remparts. Il doit parler de cette fameuse fille, la fameuse fille à qui elle ressemble. Elle plisse les yeux, soulagée et quelque peu perdue à la fois.  « Je dirais aurevoir, cette fois. » Elle a raison d'être soulagée, bien qu'elle aurait aimé qu'il lui dise qu'il n'allait pas partir. Qu'il resterait à Dublin où même en Italie, enfin pas très loin d'elle quoi. Il étire son bras et la ramène contre lui appuyant sur sa nuque. Elle love son nez dans le cou du jeune homme fermant les yeux se laissant bercer par cette étreinte à laquelle elle commence à s'habituer, elle l'anti démonstration affectif. Ouais elle commence à s'y faire et apprécier ces câlins que le brun semble pratiquer depuis bien longtemps maintenant. « Il n’est pas partit à cause de toi, bambina, pas plus qu’à cause de moi, ou de n’importe qui d’autre. Il avait certainement ses raisons, c’est pour ça que je ne le jugerais pas. Mais... Tu n’as pas à t’en vouloir, tu n’as rien fait de mal. » Encore une preuve qu'elle n'a pas besoin de dire ce qui se passe dans sa tête pour qu'il puisse la comprendre. Elle sourit le visage caché dans son cou. C'est vrai elle n'a rien fait de mal, mais elle s'en veut tout de même comme toujours, comme pour beaucoup de choses. Elle est comme ça, elle est bien trop émotive, bien trop impliqué. Et elle ressent cette culpabilité sur ses épaules depuis des années maintenant.. qu'elle a prit l'habitude d'en accumuler un peu plus chaque jour. Mais y aura un moment où elle pourra plus supporter tout ce poids, elle va falloir qu'elle 'en décharge un jour ou l'autre. « Pourquoi il n'a pas dit au revoir alors ? » dit-elle d'une petite voix. Parce que selon elle, si elle n'avait rien à se reprocher il aurait pu sans problème la tenir au courant. Il a certainement cru bien faire en évitant d'éventuelles larmes chez le blonde mais bien au contraire c'est bien pire. Il a voulu la préserver mais elle n'en souffre que plus. Elle a mit du temps à lui faire confiance à se sentir bien avec lui et quand ce fut enfin fait il part, elle ne le prend clairement pas très bien. Elle respecte son choix, elle aurait tellement aimé qu'il lui en parle avant. Ils sont partenaires non ? Enfin.. peut être pas au final. Elle ne devait pas lui convenir. « Peut-être que s'il avait eu une autre partenaire il serait toujours là ? » dit-elle toujours de cette petite voix écartant son visage de son cou pour pouvoir jauger la réaction de Loxias de son regard, pense-t-il réellement ce qu'il dit ou bien tente-t-il simplement de la rassurer comme il peut. « C’est qui ton nouveau partenaire ? T’as peut être gagné au change, non ? » Elle sourit. Hamad, elle l'aime bien mais ce n'est pas Némo et son innocence, et ses blagues, et son ignorance qui avait quelque chose de terriblement attendrissant. Et puis lui elle sait pas si elle peut lui faire confiance. Elle se méfie. « Hamad. » dit-elle tranquillement. Elle croit bien que Loxias s'entend plutôt bien avec le cuisinier c'est qu'il ne doit pas être si terrible si ? Il est gentil, il a quelque chose de... cassé chez lui elle ne sait pas quoi véritablement mais il semble bien plus sensible qu'il ne le montre. Mais il reste un homme qu'elle ne connaît pas avec qui elle va partager son lit pendant encore au moins une semaine. « Est-ce que je dois m'inquiéter ? » dit-elle fronçant outrageusement ses sourcils. Elle à peut être aucune raison de l'être mais encore une fois c'est dans sa nature alors elle ne sait pas vraiment faire autrement. Elle est bien là, loin de la masse juste avec lui. Elle lui dit pas, pas encore mais maintenant elle sait qu'elle a confiance et n'a plus peur de le dire, n'a plus peur du 'et si' pas en ce qui le concerne. Mais elle a pas l'intention de lui dire, pas maintenant en tout cas.
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MessageSujet: Re: seuls au monde - lundi 11 juin, 2h47.   seuls au monde - lundi 11 juin, 2h47. EmptyJeu 14 Juin 2012 - 2:28

« Pourquoi il n'a pas dit au revoir alors ? » me demande-t-elle, la voix suppliante comme celle d’une enfant s’interrogeant sur le devenir de Pooky -le chien familial- après sa mort. Comme on ne peut pas dire à un enfant que son meilleur pote canin est entrain de pourrir sous le parterre de fleurs de maman, au fond du jardin, mais que ce n’est pas grave parce que ça fait un super engrais, je ne peux pas dire à Valentina que son partenaire a quitté l’émission parce qu’il ne s’y sentait pas bien. Même si ce n’est pas directement lié à elle, je sais qu’elle le prendra directement pour elle, qu’elle pensera ne pas avoir été assez présente, assez attentive, assez bien, ou assez normale pour lui, elle se remettra elle-même en question, sans imaginer une seconde que cela puisse simplement venir de lui, et de personne d’autre... Je vais devoir choisir mes mots, ou tout du moins mon axe de discussion. Je prends une profonde inspiration, et mes phalanges disparaissent dans ses cheveux. « Est-ce que tu connais ce sentiment de suffocation, Bambina, celui qui te prends au ventre, là, juste là... » ma main libre s’accroche à mon débardeur, juste au niveau du ventre, tordant légèrement le tissu afin de bien appuyer mes propos. « Celui qui surgit sans raison évidente, sans raison perceptible par les autres. C’est juste un malaise, un mal-être profond qui déforme notre champ de vision et nous laisse imaginer un décor qui se resserre sur nous, et nous enclave... Tu vois de quoi je parle ? Ça ne s’explique pas, pas plus que ça ne se contrôle. Il arrive juste un moment où t’en peux plus, aveuglé par ce sentiment d’urgence, tu ne penses qu’à prendre la fuite, sans penser au reste, sans penser aux autres. T’as besoin de respirer à tout prix, c’est tout ce qui compte, vestige d’un instinct de survie. Et puis, une fois ta respiration prise et ton cerveau correctement oxygéné, tes idées deviennent clairs. Et si tu ne regrettes pas ton geste, tu regrettes la manière dont il a été accompli...» Mes doigts s’écartent, soulevant des mèches de cheveux que je laisse retomber une à une en observant la manière dont la lumière danse dessus. « Je pense que c’est le cas pour Nemo. Sur le coup, il avait juste besoin de sortir. C’est après qu’il a du regretter de ne pas avoir prit le temps de te dire aurevoir... On parie combien qu’il va écrire sur ton blog pour s’excuser ? » Geste un peu maladroit, c’est certain, mais partant d’un tellement bon sentiment qu’elle ne pourra lui en vouloir très longtemps. « Peut-être que s'il avait eu une autre partenaire il serait toujours là ? » Elle est sérieuse, là ? Je suis sur le point de la repousser légèrement pour l’observer, mais elle me devance, sortant le nez de mon cou pour me jauger. Ha bah oui, elle est sérieuse. « Tu veux la fessée, là, ou quoi ? » Je lui demande en levant la main comme un père pas très autoritaire mais qui y croit. J’vais même pas répondre à sa question, c’est tellement stupide que ça ne mérite rien de mieux que le silence, et éventuellement un petit soupir pour bien lui faire comprendre que ça, ce genre de question, ce genre de doute, c’est ni possible, ni envisageable. Du coup, je préfère changer de sujet, et lui demander avec qui elle va partager ses nuits maintenant... Un nom tombe : Hamad. Ça va, elle est plutôt bien servie. Je ne l’ai pas énormément fréquenté -en fait, j’ai l’impression de n’avoir fréquenté que des filles-, mais le feeling passe bien avec mon Aladdin. Je sais que Sochanna l’appréciait énormément, donc ça doit être la preuve qu’il agit en parfait gentleman avec sa partenaire... Je la sais entre de bonnes mains. Du moins, j’imagine. De toute manière, elle ne va pas tarder à me poser la question... Attention... Cinq... Quatre... Trois... Deux... Un... « Est-ce que je dois m'inquiéter ? » Bingo !! Du coup, je laisse échapper un léger rire, tant parce qu’elle me devient prévisible, que de part cette petite grimace qu’elle affiche en fronçant les sourcils. On dirait un bébé contrarié. Même pas peur. Du bout de l’index, je lisse le pli qui s’est formé entre ses sourcils, et je transforme mon rire en sourire. « De quoi tu devrais t’inquiéter, Bambina ? Je suis là, non ? » Comme si j’allais lui laisser arriver le moindre mal. « A vrai dire, tu pourrais même être couplée avec Ezequiel que tu n’aurais rien à craindre. » Je suis peut être trop protecteur, c’est vrai, mais c’est dans ma nature, je suis né avec cette déformation qui s’est amplifiée avec le temps. Je ne cherche même plus à lutter, bien que je sache que ça puisse passablement agacer. Je n’ai pas le gabarit d’un Andreas, encore moins d’un Ezequiel, mais je suis confiant... Je suis tellement confiant, que le grand black n’a jamais remis en question l’équilibre d’un combat entre lui et moi, si combat il devait y avoir... Je pense qu’il l’a senti, je pense qu’il se doute. Lui, il sait. Il l’a lu dans mon regard. « Et puis, Hamad est quelqu’un de bien... Vraiment, je le pense. » mais cette affirmation n’engage que moi. Je lui souris, la ramène contre moi, et dépose mes lèvres contre son front un court instant. « Ferme les yeux, Val... Et décris l’endroit rêvé où tu te trouves dans ta tête. » C’est le moment de lui prouver qu’elle n’est pas qu’une tête d’ampoule, et qu’il y a plus d’imaginaire sous son crâne qu’elle ne l’escompte.
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MessageSujet: Re: seuls au monde - lundi 11 juin, 2h47.   seuls au monde - lundi 11 juin, 2h47. EmptyVen 15 Juin 2012 - 15:34

Elle a besoin de comprendre les choses, c'est très important pour elle. Il y a des choses comme le fonctionnement d'un réacteur nucléaire qui pour elle sont évidente mais quand il s'agit de faire face aux choses de la vie aux réactions d'autres personnes elle a besoin de plus ample explications. Elle n'est pas assez familière à l'autre pour comprendre d'un seul coup tout ce qu'il se passe chez les autres. Peut être qu'elle en demande trop à Loxias mais si ce n'est pas lui qui lui explique ce sera qui ? Swann... non elle utiliserait des métaphores totalement alambiqué qui la ferait comprendre l'exacte contraire des choses et la mettra dans un état de culpabilité encore plus prononcé alors c'est Loxias ou personne. Sa main se balade dans ses cheveux comme toujours, comment souvent. Ça l'apaise, ça la berce. « Est-ce que tu connais ce sentiment de suffocation, Bambina, celui qui te prends au ventre, là, juste là... » Il froisse le tissu de sa robe juste au niveau de son ventre à l'aide du pouce et de l'index. Elle connais. « Celui qui surgit sans raison évidente, sans raison perceptible par les autres. C’est juste un malaise, un mal-être profond qui déforme notre champ de vision et nous laisse imaginer un décor qui se resserre sur nous, et nous enclave... Tu vois de quoi je parle ? Ça ne s’explique pas, pas plus que ça ne se contrôle. Il arrive juste un moment où t’en peux plus, aveuglé par ce sentiment d’urgence, tu ne penses qu’à prendre la fuite, sans penser au reste, sans penser aux autres. T’as besoin de respirer à tout prix, c’est tout ce qui compte, vestige d’un instinct de survie. Et puis, une fois ta respiration prise et ton cerveau correctement oxygéné, tes idées deviennent clairs. Et si tu ne regrettes pas ton geste, tu regrettes la manière dont il a été accompli...» Elle connaît ce sentiment, mais n'a jamais eu le courage de mettre à bien les idées qui traversait sa caboche. Jamais elle n'a fuit, jamais. Elle s'est contenté de vivre son malaise de l'accumulé, de prendre une grande respiration de temps en temps et se dire que ça passera, de penser à l'avenir qui ne devait pas être aussi peu agréable. « Je pense que c’est le cas pour Nemo. Sur le coup, il avait juste besoin de sortir. C’est après qu’il a du regretter de ne pas avoir prit le temps de te dire aurevoir... On parie combien qu’il va écrire sur ton blog pour s’excuser ? » Certainement.. Elle plisse ses lèvres. Elle comprend mais elle se dit que souvent le mal aise est accentué par les individu qui nous entoure et donc : elle. Elle se dit que peut être si il avait eu une autre partenaire, elle aurait su anticiper la chose, être là pour lui et donc calmer la chose ? Non il ne croit pas ? Elle lui pose la question bien entendu écartant son joli visage de son cou pour pouvoir jauger sa réaction. « Tu veux la fessée, là, ou quoi ? » Un sourire léger naît du bout de ses lèvres. Ok, elle n'en dira pas plus. Au fond il l'a apaisé quelque peu bien que quelques reliquats de culpabilité alourdit encore son cœur. Sans compter ses autres culpabilité en somme.. ce n'est pas demain qu'elle se promènera le cœur léger dans le parc su château chantonnant comme dans les disney. Non ce n'est pas demain. Elle lui fait non de la tête les yeux écarquillé et légèrement rieur, bien entendu ce n'est pas une réelle menace hein. Nouveau sujet de conversation, son nouveau partenaire. Hamad, gentil.. mais ça reste un inconnu et comme toujours elle se méfie. Elle doit s'inquiéter peut être ? Il rit, puis sourit face à sa moue toute plissé. Il lisse le pli qui s'est formé entre ses sourcil du bout de l'index. « De quoi tu devrais t’inquiéter, Bambina ? Je suis là, non ? » Elle sourit, détendu et entièrement satisfaite par cette réponse. Mais elle ne voudrait pas trop lui en demander, elle ne voudrait pas qu'il se sente investit d'une mission protéger le petit oiseau qui sort du nid. Elle se débrouille toute seule depuis toujours, et a fait face à bien trop de choses pour une jeune femme de 22 ans. Bien des choses qu'il ne soupçonne même pas, lui qui semble la connaître plus que d'autres ici. « A vrai dire, tu pourrais même être couplée avec Ezequiel que tu n’aurais rien à craindre. » Ça elle le sait qu'elle n'a rien au craindre avec Ezequiel, mais elle.. elle n'aurait jamais accepté de changer de partenaire pour lui. Non, elle admire le choix de Tweedy plein de courage mais elle, elle n'aurait pas fait une telle chose.. non jamais. « Loxias... Je suis pas une gamine. » dit-elle un peut sorti de nulle part. Elle le regarde avec détermination. Elle veut être certaine qu'il ne la voit pas comme une gamine que l'ont doit protéger de tout et de rien en même temps. Elle aime cette protection que lui offre ses bras, elle se sent vraiment bien en sa présence.. elle ne lui reprocherait jamais d'être trop protecteurs. Mais qu'il le fasse parce qu'il l'apprécie et pas parce qu'il la voit comme une enfant.. et que donc les enfants ont est obligé de les protéger on peut pas faire autrement. Il pense qu'Hamad est quelqu'un de bien. Même les meilleurs d'entre nus peuvent être de vrais.. ordures. Elle garde cette pensée pour elle. Le brun la ramène vers lui et dépose un baiser sur son front. « Ferme les yeux, Val... Et décris l’endroit rêvé où tu te trouves dans ta tête. » Elle arrive pas à fermer les yeux d'un seul coup. Décrire, l'endroit rêver pour elle ? Hm.. il a capté qu'elle n'est pas très .. imaginative comme fille ? Elle fait un effort bien que très très dubitative face à tout ça. Elle ferme les yeux. Elle respire tranquillement et tente de ne penser à rien, rien de spéciale.. juste se reposer, se détendre. Une forêt en été. Un sourire s'étire sur son visage. Non c'est un bosquet, on peut entendre la faune, on peut humer la flore. Elle s'allonge sur le dos et regarde la lumière filtré part les hautes branche d'arbres. Elle ferme les yeux ensuite pour sentir la douceur de la chaleur chatouiller sa peau. Sa main se pose sur un vieux tronc d'arbre tombé au sol il y a longtemps, elle passe ses doigts dans les nervures de l'écorce qui s’accroche légèrement à son épiderme. Et une douleur. Elle fronce les sourcils et trésaille, une autre douleur, elle trésaille un peu plus. Elle ré ouvre les yeux et s'écarte de Loxias. « Je ne sais pas faire ça. » dit-elle assez durement. « Je suis ne pas de ces gens qui peuvent imaginer quelque chose, je suis bien trop terre à terre pour ça. » Et bien trop apeuré pour ça non ? Pour imaginer un endroit paisible elle s'accroche à des vieux souvenirs très heureux mais tout ces souvenirs sont liés à d'autres beaucoup moins... beaux. Alors elle ne rêve pas, le présent, le confort de l'instant présent est bien plus facile à supporter qu'un hypothétique endroit qui s’apparenterait à un rêve, au rêve ultime. « Mais tu peux rêver pour moi. » Oui parce que lui il le fait très bien. Et entendre ses histoires ça lui suffit amplement. Pour l'instant en tout cas.
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MessageSujet: Re: seuls au monde - lundi 11 juin, 2h47.   seuls au monde - lundi 11 juin, 2h47. EmptySam 16 Juin 2012 - 3:55

« Loxias... Je suis pas une gamine. » me lance-t-elle en plein milieu de mes mots de réconfort. Je fronce les sourcils, cherchant à comprendre ce qu’elle essaye de me dire par là. Est-ce un reproche, est-ce que je l’ai vexé à un moment ou à un autre ? Je ne sais pas. Mais je ne vais pas mentir pour aller dans son sens. « Si, bambina, c’est exactement ce que tu es. » je l’informe avec sérieux, pour pas qu’elle ne prenne ça pour une simple provocation ou une taquinerie. « Mais tu es ma gamine à moi, et ça fait toute la différence. » C’est justement parce qu’elle a souffert d’un manque de protection durant toute sa vie que je me sens investi d’une mission particulière à son encontre. Non pas que ce soit ça qui m’attire chez elle ou qui l’impose à moi, c’est juste un fait inéluctable. Je ressens le besoin de la protéger, mais parce que quelque part je tiens à elle, et non l’inverse. Ce n’est pas cette vulnérabilité qui fait que je me sens proche d’elle, c’est parce que je me sens proche d’elle que sa vulnérabilité me concerne directement. Mais ça ne s’arrête pas là, fort heureusement. D’ailleurs, je ne souhaite pas qu’elle réponde à ce que je viens de dire, je ne veux pas que l’on plonge dans une conversation où je me devrais de lui expliquer que ses faiblesses ne la rendent pas moche ou insignifiante, que ses faiblesses sont autant de forces qu’elle doit pouvoir utiliser. Alors je change de sujet, je lui demande de fermer les yeux et de me décrire son endroit rêvé. Après un moment d’hésitation, elle s’exécute, et je me demande si elle va y parvenir tant je vois ses yeux danser sous ses paupières. Elle semble se débattre rien que pour les maintenir closes. Et puis, le miracle se produit. Je la sens se détendre contre moi, ses paupières frémissent de manière moins perceptible, et son souffle ralenti. Chacun de mes mouvement se stoppe, je suis en arrêt sur image, bloqué dans une seule position. Je ne veux pas déranger son rêve délicat, alors je ne bouge plus. Je sais qu’il ne tient qu’à un fil, et qu’au moindre signe de vie à l’extérieur, elle s’en éjectera rapidement. Et c’est ce qu’elle fini par faire. Je la sens tressaillir, je vois ses paupières se plisser trop fort, ses poings se serrer trop fort, et je sais exactement ce qui va suivre. Elle va s’en vouloir, et rejeter la faute sur ses capacités propres à rêver. « Je ne sais pas faire ça. » lâche-t-elle en s’écartant de moi, comme si mon contact lui devenait insupportable. « Je suis ne pas de ces gens qui peuvent imaginer quelque chose, je suis bien trop terre à terre pour ça. » Elle ment, je le sais, je le vois à son regard qui fuit le mien de peur que je puisse y lire quelque chose que je lis déjà dans l’ensemble des ses mouvements, trop vifs, trop nerveux. « Mais tu peux rêver pour moi. » me demande-t-elle en se radoucissant, presque soulagée à cette perspective. « Non. » C’est à mon tour de me montrer dur et catégorique. Non. Un seul mot, et tout l’univers qui va avec. Je me relève, quittant la position allongée pour m’installer en tailleur sur le matelas. « Je ne rêverais pas pour toi, Valentina. Personne ne devrait rêver pour toi. Rêver c’est la seul chose qu’il reste à l’Homme lorsqu’il n’a plus rien, c’est sa dernière liberté lorsqu’on l’a privé de tout le reste. Rêver, c’est ta plus grande force. Alors rêve ! » Je ne suis pas fâché, peut être un petit peu autoritaire, mais c’est pour lui faire comprendre qu’elle doit avoir peur de tout, jusqu’à ses propres rêves, jusqu’à son esprit qui, pourtant, très brillant est capable de l’emmener n’importe où. « Ferme-les yeux, et rêve-moi un décor. Pas besoin d’imagination pour ça, il suffit d’être humain... Et jusqu’à preuve du contraire, tu l’es, tu l’es même plus que la normale. » Elle n’a pas le choix. Et elle n’aura pas de meilleure occasion de vaincre cette peur que maintenant. Nous sommes seuls, je suis son meilleur allié, l’équation est parfaite. Je peux la protéger de tout, je le sais, mais elle seule peut se battre contre elle-même.
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MessageSujet: Re: seuls au monde - lundi 11 juin, 2h47.   seuls au monde - lundi 11 juin, 2h47. EmptyDim 17 Juin 2012 - 18:33

« Si, bambina, c’est exactement ce que tu es. » Mais non ce n'est pas ce qu'elle est. Elle entre ouvre la bouche pour lui dire que non, non elle n'est pas un gamine pas du tout, enfin pas vraiment. Mais sur ce coup là il est trop rapide.  « Mais tu es ma gamine à moi, et ça fait toute la différence. » Un petit sourire s'étire sur son visage. Elle n'est pas d'accord elle est loin d'être une gamine mais elle veut bien être sa gamine à lui alors elle n'ajoute rien. Elle ne poursuit pas la conversation sur ce sujet. Et Loxias semble du m^me avis et tourne tout ça vers son nouveau partenaire. Elle aimerait tout de m^me avoir quelques précision sur le fait qu'il la trouve gamine parce qu'elle fait gamine ou bien parce qu'il a envie de la protéger. C'est différent, elle ne veut pas faire petite fille apuré... bien qu'elle ne peut pas faire autrement dans certaines situations. Comme quand elle pleure et qu'elle tire sur le tee-shirt de son allié comme le ferait une enfant à l'un de ses parents. Mais c'est malgré elle.. Après e sujet Hamad où encore une fois il l'a rassure avec brio ils passent à autre chose. Il lui demande de rêver. Quelle idée. Elle veut protester mais se laisse aller, elle tente ça fait longtemps... Elle ferme les yeux et malgré qu'elle soit dubitative elle finit part y arriver. Elle laisse son esprit s'échapper dans un autre réalité très apaisante mais bien trop proche d'un de ses souvenirs et rapidement le rêve se transforme en cauchemar. Alors elle arrête elle s'écarte. Pas parce qu'elle ne supporte pas sa présence non pas du tout, parce que sur le moment ce souvenir lui a fait pur et toute présence était de trop mais une fois que ses yeux se pose sur Loxias elle arrive à se calmer et oubli sa peur de l'instant. Elle lui demande alors de rêver pour elle, ce serait tellement plus facile. « Non. » Et c'est catégorique. Elle écarquille doucement les yeux, surprise mais tellement. Au fond il a raison de lui dire non et elle le sait très bien. Il se lève et se met en position en tailleur. Elle l'imite elle préfère le regarder droit dans les yeux plutôt que de le regarder d'en bas. « Je ne rêverais pas pour toi, Valentina. Personne ne devrait rêver pour toi. Rêver c’est la seul chose qu’il reste à l’Homme lorsqu’il n’a plus rien, c’est sa dernière liberté lorsqu’on l’a privé de tout le reste. Rêver, c’est ta plus grande force. Alors rêve ! » C'est plus facile à dire qu'à faire. Quand pour quelqu'un rêver est quelque chose de totalement naturelle alors oui c'est facile. Mais pour elle... tous ses rêves se sont transformer en cauchemars tout au long de sa vie alors pourquoi perdre du temps dans quelque chose qui au final finira part lui faire mal. Pourquoi s'infliger une telle chose ? C'est totalement inutile dans son esprit.  « Ferme-les yeux, et rêve-moi un décor. Pas besoin d’imagination pour ça, il suffit d’être humain... Et jusqu’à preuve du contraire, tu l’es, tu l’es même plus que la normale. » Elle soupire baisse le regard. Elle à l'impression qu'il la sur estime, elle n'est pas capable de ce genre de choses. Elle peut faire beaucoup de choses quand il s'agit des autres mais dès que ça la concerne elle est... impuissante. Elle passe une main dans ses cheveux et relève son doux visage vers lui. Elle attrape la main de Loxias et lui dit sérieusement. « Si ça se transforme en cauchemar... » Elle n'as pas besoin d'en dire pus parce que c'est clair que si ça se transforme en mauvais rêve il sera là elle n'a pas besoin de le lui demander. Alors elle ferme les yeux, elle a plus de mal cette fois et les minutes s'étirent alors que son visage est encore crispé. Et miracle, elle se détend. Elle respire calmement, plisse ses lèvres et finit part se décider à lui conter son endroit rêver qui ne diffère as tellement du premier. « Je suis à l'orée d'une forêt, il fait bon malgré la petit brise qui chatouille mon visage. Je suis pieds nus. » Un sourire sans complexe s'élargie sur son visage. « Je peux sentir les aiguille de pin légèrement piqué la plant de mes pieds, c'est agréable. J'entre dans la forêt, plus j'avance plus la lumière est vive. J'arrive dans une petite clairière un vieille arbre tombé au sol la traverse de long en large. Je m'approche de cet arbre t laisse ma mains rencontrer les nervures de son écorces dure. Y a Giulia.» Elle ouvre ses pupilles claires. Elle n'a pas perdu le fil de son rêve mais elle se doit de lui parler de Giulia vous ne croyez pas ? « C'est ma plus vieille amie. On s'est rencontré à l'orphelinat. Elle était téméraire, drôle, aventureuse, très sociable et vraiment attachante tout le monde tombait sous son charme. Elle a donc été rapidement adopté, mais on s'échappait souvent de ce lieu maudit une heure deux heure pour oublier on allait dans un petit bosquet non loin de l'orphelinat et on se sentait libre. Jusqu'au jour où...» Elle secoue la tête à la négative. On a dit un rêve on a pas dit cauchemars Valentina. Elle se rapproche de Loxias et pose sa tête sur son épaule. « Je suis fatiguée. » Dit-elle nonchalante. Il connait son rêve, juste être libre sans aucune responsabilité sans aucunes attente à son égards, parce que quand on est prix nobel c'est pas forcément la joie on a toujours des gens derrière notre dos... alors elle aimerait juste retrouver ce petit moment d’accalmie une heure, deux heures en bonne compagnie. S'il n'y avait pas eu les caméra ça aurait pu être cet endroit mais ce ne sera pas le cas. Elle l’entraîne dans les couvertures. Et naturellement dépose sa tête sur son torse, pas d'hésitation rien juste quelque chose de naturelle. Parce qu'il le sait peut être pas, mais c'est à ses cotées qu'elle se sent le plus proche de cet état d’accalmie qu'elle recherche secrètement. « Buona notte » chuchotte-t-elle bercé part la mains de Loxias qui se balade sur ses cheveux dorés.

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