Citation :

i could've been a princess, you'd be a king could've had a castle, and wore a ring
WITH HAMAD, mardi 12, 09h35.

Elle a perdu son partenaire dimanche et depuis elle ne pleure peut être plu mais elle passe son temps à se dire que c'est de sa faute qu'elle a dut faire quelque chose de mal. Pour qu'il s'en aille sans rien dire. Ce n'est pas son message sur son blog qui l'a apaisé non pas vraiment. Elle est toujours peiné par cette nouvelle. Elle est là dans son lit sur le coté les yeux ouvert depuis bine 20 minutes. Elle est là les yeux dans le vague tournant le dos à son nouveau partenaire. Hamad. Elle l'aime bien mais ce n'est pas pareil. En plus elle a mit un temps fou à d’habitué au faite de dormir avec un homme, maintenant elle doit s'habituer à dormir avec Hamad. Elle laisse un petit soupire s'échapper de ses lèvres le regard perdu un peu ailleurs. Elle ramène ses bras fin contre son visage relevant une mèche de ses cheveux or d'un geste délicat. Et se retourne. Mais elle n'avait pas remarqué qu'Hamad prenait autant de place dans le lit si bine qu'elle vient de cogner son joli front contre celui du cuisinier. « Aie. » dit-elle ramenant sa main contre son front. Le dos de sa main frôle le nez du brun. Si là maintenant il n'est pas réveillé c'est qu'il y a un problème. Il est réveillé. « Désolé. » dit-elle un sourire en coin ancrant son regard dans le sien. « Tu en prend de la place. » continue-t-elle son sourire s'élargissant un peu plus à mesure que ses mots s'échappe de ses lèvres. Elle dépose ses petits doigts sur le front du jeune homme pour sentir l’éventuelle pousse d'une bosse.

Voir ses habitudes chambouler par un départ est difficile à cautionner. Imaginer dormir avec une autre que Sochanna aussi. Même si j'apprécie Valentina de tout mon cœur, l'italienne ne peut remplacer dans mon lit celle qui fut ma partenaire au début de l'aventure. Paisiblement endormi, partiellement couvert par cette couette étouffante, je ne tourne pas le dos à la demoiselle. Tactile, je m'approche progressivement et inconsciemment à mesure qu'elle se décale pour me laisser de la place, et me retrouve bientôt blottit contre son oreiller. Autant c'était plus facile avec la reporter qui ne dormait pratiquement jamais, autant avec la scientifique, la tâche s'avère plus ardue. Lui faire comprendre que j'ai besoin d'attention même dans les bras de morphée? Difficile, notamment quand on pense à la timidité maladive de la demoiselle. Ces pensées sont bien loin de mon esprit à mesure que je rattrape les heures d'insomnies qui m'ont tenu éveillé la veille au soir. Couché à quatre heures du matin après avoir tourné en rond, clope sur clope, dans le parc, j'entre-ouvre les paupières en sentant contre mon front les mèches de ma désormais partenaire. Je cligne des yeux, les membres engourdis, et ne me rend pas particulièrement compte de ma position. Je lui souris tandis qu'elle se recoiffe, et fronce le nez en sentant sa main qui le frôle. Elle me fait remarquer que je prends beaucoup de place. « Oh.. » Je murmure en prenant conscience de l'espace libre entre mon dos et la bordure du lit. Je suis littéralement collé contre les jambes de la blonde. « Désolé. » Je m'excuse en fronçant les sourcils sous la pression de ses doigts contre mon front. Je me redresse dans mon lit et passe mes deux mains sur mon visage qui peine à se détendre. Foutu soleil. « Il est quelle heure? » Je demande, la voix enrouée.

Il se réveille doucement, son nez se fronce, ses yeux s'ouvre délicatement. Elle lui signifie gentiment qu'il en prend de la place il s'est tout simplement collé à elle pendant la nuit et elle ne l'a pas remarqué, parce qu'elle ne bouge pas vraiment quand elle dort qu'elle reste bien dans son coin et surtout faut dire qu'elle ne prend pas beaucoup de place la fine demoiselle. « Oh.. » Sa petite moue fatigué est tout simplement adorable. Valentina sourit un peu plus.  « Désolé. » Il n'a pas besoin de s’excuser ce n'est pas grave. Elle trouve ça marrant plus qu'autre chose au final. Elle continue de tapoter son front tranquillement, il fronce les sourcils. Elle dépose ses petits doigts entre ses deux sourcils pour lisser sa peau. Pas de sourcils froncé pas ce matin mon cher. « Ce n'est pas grave, mais sache que la prochaine fois je t'éjecte du lit. » dit-elle très sérieuse avant de sourire pour marqué le faite qu'elle blague bien entendu. Elle n'est pas très forte pour l'humour alors qu'il ne lui en veuille pas de ne pas être aussi drôle.. que Soch. Il se redresse laissant la main de l'italienne esseulé, il passe ses mains sur son visage. Elle, elle se met en position assise croisant ses jambes sous la couverture et passe une main dans ses cheveux ébouriffés. « Il est quelle heure? » Elle tourne la tête vers la petite table de chevet et attrape sa montre. « 9h38. » dit-elle doucement. « Il est déjà tard! » Oui il est tard dans le monde de Valentina qui se lève entre 8h00 et 9h00 en général. Quelque chose lui dit que pour lui c'est bien le contraire et qu'il passe son temps au lit et qu'il se lèvre vers 11h00 ou quelque chose comme ça. Elle le regarde avec douceur, plisse les lèvres et finit part dire quelque chose. Quelque chose qu’elle n'a pas vraiment prit le temps de lui dire depuis dimanche. « Au faite.. je suis désolée pour Sochana... je sais que vous vous entendiez vraiment bien. » Et encore elle dit pat réellement ce qu'elle pense, elle aurait aimé dire : 'Désolé de prendre sa place...' Elle espère ne pas être en boulet pour lui.

« Oh.. D'accord, ça n'arrivera plus désolé.. » Je me contente simplement de répliquer docilement lorsque Valentina me met en garde quant à mon attitude dans le lit conjugal. Bien madame, je resterai sagement dans mon coin la prochaine fois. Je baisse les yeux sur la couette qui nous couvre encore, ne saisissant pas la portée humoristique de la menace de ma partenaire. A vrai dire, je suis trop sonné, fatigué aussi, pour réagir convenablement à la situation. Aussi je tombe totalement dans le panneau.

Elle m'imite lorsque je me redresse en position assise, on a tous les deux l'air d'avoir bien du mal à se réveiller. Mes iris endormies embrassent la pièce du regard, quelques ronfleurs dorment encore dans un coin de la chambre quand d'autres semblent déjà s'affairer au rez de chaussé. Ou peut-être que ce sont les candidats de cette chambre en particulier qui sont les victimes d'une rafle ponctuelle chaque dimanche. J'ai du mal à réaliser le dépeuplement progressif du château. Du moins, j'avais du mal à réaliser avant que Sochanna ne parte à son tour. Je demande l'heure à Valentina, qui m'indique qu'il est déjà neuf heures et demi. J’écarquille les yeux. « Quoooooi? Mais il me reste au moins quatre heures de sommeil devant moi! » Je gémis en plongeant ma tête entre mes jambes, le nez fourré dans le doux tissu des draps. Il faut dire que depuis que je suis au chômage, je dors beaucoup plus qu'avant. Et cette mauvaise habitude n'a fait que s’amplifier avec l'enfermement. Alors que je m'apprête déjà à repartir dans le monde de morphée, ma nouvelle partenaire m'interpelle par son silence. J'ai un mauvais pressentiment, je me redresse, et perçois un regard des plus... inquiétant? « Qu'est-ce qu'il y a mon lapin? » Je m'empresse de l'interroger en fronçant les sourcils. « Au faite.. je suis désolée pour Sochana... je sais que vous vous entendiez vraiment bien. » Je reste sans voix, l'espace de quelques secondes. Désarçonné par cette déclaration, je ne sais trop comment lui répondre ni quels mots sont les plus adaptés à l'emploi. Pour la rassurer. Je choisis de faire preuve de sincérité, gesticule un peu pour me positionner face à elle, et dépose mes mains sur les siennes. Doucement, l'une d'elles se glisse sous son menton, la forçant ainsi à me regarder droit dans les yeux. « Oui, on s'entendait très bien, c'est vrai. » Je commence, très sérieux, tout en me mordant la lèvre. Arrête de réfléchir Hamad, dis ce que tu as sur le cœur. Je m'exécute. « Mais tu sais quoi? Je pense qu'elle aurait voulu que tu sois... que tu sois celle qui la remplace, dans un sens. » Même s'il n'est pas question de remplacement. Même si elle n'envisageait surement pas de partir l'autre soir. Mon anglais est un peu limité. Bref. « Et je le pense aussi. Que tu es celle qu'il me faut pour tenir bon. » Je lui souris avec affection avant de soupirer. Séquence émotion on. Autant poser les bases de suite afin de faire marcher notre collaboration au mieux. D'autant plus que la demoiselle est nominée cette semaine, et que nous allons avoir besoin de courage pour affronter cette étape. Je prends une inspiration et poursuis. Ou plutôt conclus. « Maintenant, tu vas me faire une faveur. » Je plante mon regard dans le sien. « Bats-toi, ne pars pas Dimanche s'il te plait... » Ma voix faiblit, je pince les lèvres sous l'embarras, et cette honnêteté dont je fais preuve m'épuise presque. Il est difficile de s'ouvrir ainsi aux autres. Pourtant, je le pense, je tiens à ce que Valentina reste. Un énième départ serait trop insupportable. Je ramène mes mains contre moi, pudique.