don't give up keep on trying you're gonna make it ★ ft. andreas
le mercredi 27 juin à 12h04.

4ème jour de captivité. Le regard hagard, les muscles mollassons, le visage pâle, plus aucune force ne semble pouvoir s'échapper de son corps. Elle n'a plus envie, plus rien ne va. Bon ok c'est exagéré mais c'est presque ça. Parce que ça fait maintenant quatre jour qu'elle est malade et quatre jours que son morale est au plus bas, qu'elle est grincheuse et qu'elle ne parle pas ou peu. Quelques privilégiés on le droit à de jolies discussion ponctué part des toux et reniflement disgracieux. Mais aujourd'hui y a du mieux, sa tête n'est plus sur le point d'explosé et elle n'a plus le tournis lorsqu'elle se lève. Alors elle sort de son incubateur de coton pour se rendre dans la salle de bain à presque midi. Une bonne douche lui ferait du bien, elle est seule elle en profite pour prendre une longue douche bien mérité. Elle en sort après une bonne demi heure. Il est donc tout juste midi quand elle commence à se sécher. Rapidement elle enfile sa tenue de combat. Aujourd'hui elle a décidé qu'elle ferait un effort pour survivre et pour ne pas rester dans son lit à gaspiller son temps en dormant et en se plaignant sur son sort comme le ferait un petit vieux. Mais c'est dur ! Elle soupire lourdement passe une main dans sa chevelure encore humide et se laisse tomber au sol d'un seul coup. Elle s’allonge sur le carrelage froid et écarte ses bras et ses jambes. Elle laisse sa tête se déposé sur le coté laissant sa joue goûté à la température du sol. La porte s'ouvre. Elle pivote la tête lentement laissant son regard fatigué et usé se déposé sur le grand blond, le Andreas. Elle force un demi sourire. « Je ne bougerais pas alors fait attention à pas me marcher dessus. » Ouais parce qu'au final elle est bien là tout de suite mais elle tient tout de même à ne pas se faire marcher dessus manquerait plus que ça !

Je prévoyais de faire un court détour par la salle de bain juste pour me saisir d'un élastique. Mais non, pas pour moi, roh. C'était la Tweedy, elle m'avait demandé de lui en ramener un pour attacher sa longue crinière brune. Je ne me pressais pas néanmoins, estimant me montrer déjà bien assez sympa en bougeant mon cul jusqu'ici. Mais en pénétrant dans la pièce, quelle ne fut pas ma surprise en découvrant Valentina, en mode étoile de mer, sur le carrelage. « Je ne bougerais pas alors fait attention à pas me marcher dessus. » Ah mais je pouvais la rassurer de suite, j'avais pas du tout l'intention de l'écraser et de me balader dans cette salle de bain par la suite comme si de rien n'était. Je veux dire, j'avais encore un minimum de respect pour les femmes pour ne pas en arriver là, tout de même. Et puis c'était Valentina. Quelque part elle méritait mieux que ça, la jolie italienne aux jambes de déesse. Je me postai donc face à elle, bras croisés, mine sceptique. « Je t'ai entendu renifler toute la nuit. J'en ai pas trouvé le sommeil d'ailleurs, mais je crois qu'il serait inutile de t'en vouloir, car t'es certainement pas malade par envie... » Qui avait envie de se retrouver avec le nez bouché ou coulant, une toux à s'en rapper la gorge et des courbatures de partout ? J'étais rarement malade, mais quand je l'étais... je dégustais, comme tout le monde. « Rester allongée par terre, sur un carrelage probablement glacé, n'est pas très bon pour ce que tu as. » Elle disait vouloir rester par terre, mais ça n'était pas une très bonne idée à mon sens. En plus elle avait les cheveux mouillés. Si elle n'avait pas encore la crève, croyez bien qu'elle ne tarderait pas à l'attraper. « Tu serais carrément mieux dans ton lit, bien au chaud. Le grand bonhomme que je suis pourrait même t'y porter, si c'est pas beau ça ! » Ses gros bras pleins de muscles ne demandaient qu'à servir, aujourd'hui. De vous à moi je ne comptais pas laisser la demoiselle par terre bien longtemps. De là à ce qu'elle clamse comme une mouche écrasée au beau milieu de cette salle de bain, on en était pas loin.

« Je t'ai entendu renifler toute la nuit. J'en ai pas trouvé le sommeil d'ailleurs, mais je crois qu'il serait inutile de t'en vouloir, car t'es certainement pas malade par envie... » Sympa il va réussir à la faire culpabiliser il le sait pourquoi que ce genre de choses la fait se sentir mal mais on sait tous que le grand Andreas n'est pas du genre à se préoccuper des autres. Elle relève la tête délicatement et le regarde désolée, c'est vrai que ça doit être désagréable. « J'irais dormir dans le salon ce soir. » dit-elle penaude pour le rassurer et si lui le dérange il ne doit certainement pas être le seul par respect pour eux tous qui ont besoin d'un bon sommeil et bien elle ira dans le salon ou bien ailleurs... les cachots sont libres depuis le départ d'Ezequiel.  « Rester allongée par terre, sur un carrelage probablement glacé, n'est pas très bon pour ce que tu as. » Elle sourit, puis roule sur le coté pour se mettre en position assise. Elle le sait bien faut pas la prendre pour une bille. « Je sais bien, mais ça me fatigue de tout bien faire. » dit-elle d'une manière incroyablement sincère. Enfin non c'est plutôt croyable en faite... c'est Valentina quoi. Mais c'est un peu ça en faite, elle fait toujours tout de manière impeccable et précise et quand elle a un petit écart de conduite on la loupe pas alors elle sait pas vraiment quoi faire. « Tu serais carrément mieux dans ton lit, bien au chaud. Le grand bonhomme que je suis pourrait même t'y porter, si c'est pas beau ça ! » Elle sourit un peu plus, il est gentil Andreas avec elle en tout cas. Pourquoi il ne l'est pas avec tout le monde ? C'est une bonne question. « C'est gentil mais si tu permet je vais rester ici un petit moment. » dit-elle se levant pour le rassurer, elle va arrêter de laisser son corps se refroidir par le contacte du carrelage. « Dis moi... pourquoi tu n'es pas tout le temps comme ça ? Je veux dire gentil et tout... ? » Ouais c'est une question étrange... Mais bon elle aimerait bien en savoir plus sur Andreas après tout c'est quelqu'un de tout à fait étonnant. Il faut juste aller plus loin que ses faux semblants.

« J'irais dormir dans le salon ce soir. » Ah mais ça n'était absolument pas ce que j'attendais de l'italienne. Du tout. Je n'avais pas affirmé ça pour la faire culpabiliser. Et puis bon, entre nous, les reniflements de la demoiselle n'étaient aucunement volontaires. Déjà qu'elle était malade, c'était pas en plus le moment de venir l'accabler. « Non non. Si cela me gêne encore, alors j'irai dans le salon. Si ça peut m'éviter de dormir avec Anabel... » Et puis elle avait besoin d'un lit, un vrai, pour se reposer tandis que le grand machin que j'étais pouvait amplement se contenter d'une banquette de salon. Néanmoins rester allongée sur ce carrelage ne garantissait pas un très bon rétablissement à la jeune femme. « Je sais bien, mais ça me fatigue de tout bien faire. » Cette remarque me fit sourire tandis qu'elle se redressa bientôt. Oui mais là, elle ne devait pas jouer avec sa santé non plus. Aussi, je lui avais vivement conseillé de regagner son lit au plus vite, jusqu'à me proposer pour l'y conduire. « C'est gentil mais si tu permet je vais rester ici un petit moment. » Elle fini par se lever, comme je l'espérais. Si elle était restée allongée sur ce carrelage, allez savoir quels microbes elle n'aurait pas encore attrapés... « Dis moi... pourquoi tu n'es pas tout le temps comme ça ? Je veux dire gentil et tout... ? » Sa question me surpris quelque peu, je dois bien l'avouer. J'affichai bientôt un mine perplexe. « Ah parce que là tu me trouves gentil ? Je m'en rends pas compte en fait. » Eh non, si je me montrais "gentil" sur le moment, en tout cas je n'en avais pas conscience. Et ça n'était pas forcément volontaire. « À la base, c'est pas dans mes habitudes de me préoccuper des autres. Mais là, te voir allongée sur ce carrelage m'a fait réagir. » Et ça non plus je ne me l'expliquais pas. En fait, j'étais peut-être tout simplement un mec compliqué. Beh allez savoir qui j'étais vraiment...