Posé sur un banc, Rafael venait de finir son énième cigarette. Il s’était mis à pleuvoir mais contre toute attente, il préféra encore rester sur le banc plutôt que de rentrer. L’effervescence, ce trop pleins de monde, ces attitudes de gamins, de lovers ou je-ne-sais-quoi-encore, ce n’était pas pour Rafael. Quoique. Bon, il n’aimait simplement pas se fondre dans la masse et dans ce château, il n’y avait que cela. D’ailleurs, aucun candidat homme ou femme, n’avait vraiment attiré l’attention du garçon. Ils se ressemblaient tous un peu trop. Heureusement qu’il était là pour relever le niveau…

Alors qu’il observait le jardin, il reçu une claque sur le crâne. Sérieusement ? Ne prenant même pas la peine de savoir de qui elle venait, il se doutait bien qu’on n’oserait pas attirer son attention sans avoir une très bonne raison de le faire et de ce fait, il attendit que la personne se manifeste devant lui. Néanmoins, il prit cela pour un affront et lorsqu’une paire de jambes se pointa devant lui, il n’eut pas le temps de relever la tête que déjà on le forçait à le faire. « Toi et moi, on va pas être potes bien longtemps. » Conclut-il en prenant doucement la main féminine qui se trouvait toujours sur son menton rasé depuis peu, avant d’observer à qui elle appartenait. Il ne savait pas qui elle était mais Rafael la regarda durement, contrastant avec son geste.

Rafael ne savait même pas qui elle était, en tout cas, il se souvenait qu’elle avait un frère dans cette aventure. Qui ne ressemblait en rien au bellâtre ici présent. Comment pourrait-on confondre un gringalet face au bel espagnol ? Qu’importe, la pluie semblait atténuer les esprits du garçon, heureusement que l’Irlande était réputée pour ses nombreuses pluies. Observant la candidate, elle ne comprit apparemment pas sa phrase qui n’avait pas été dites dans le but de vexer ou quoique ce soit. Elle se retourna finalement avant de s’excuser pour e dérangement. Elle n’avait pas l’air bien sociale celle-là. « Salut. » Se contenta-t-il de dire avant de la regarder partir.