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 my mind is a warrior, my heart is a foreigner (24/09, 00h35)

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Tris

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MessageSujet: my mind is a warrior, my heart is a foreigner (24/09, 00h35)   my mind is a warrior, my heart is a foreigner (24/09, 00h35) EmptyLun 24 Sep 2012 - 5:42

ft. arès

Autant était-je habitué au raffut des grandes villes que les espaces campagnards comme celui-ci me déstabilisait, totalement. C’était… trop grand, trop silencieux, trop poussiéreux. Et d’autant plus vieux, quand on parlait du village dans lequel on nous avait catapulté. Je vivais carrément un choc culturel, en ce moment, et il allait me falloir quelques jours pour m’accoutumer à tout ça. J’avais beau croire que j’avais un sens de l’adaptation infaillible, hey bien, semble-t-il que je me trompais. Sur toute la ligne. Une belle claque au visage que je venais de me prendre. Heureusement, j’avais plus ou moins quelque chose, ou plutôt quelqu’un à qui me rattacher en cas de besoin. Mon partenaire. Il était là pour ça, n’est-ce pas? Et puis, en tant que compagnon, j’aurais vraiment pu tomber sur pire. Je n’étais pas à plaindre. Du tout. Nous nous rendions d’ailleurs ensemble jusqu’à l’école des filles où l’on nous avait attribué notre chambre. Je m’étais accrochée à son bras au fil de la marche, légèrement craintive du noir qui nous englobait, et puis, talons hauts sur pavée inégale, ça ne le faisait pas très bien. Je préférais encore ça à me prendre une belle plonge en direct à la télévision. Ayant enfin atteint notre lieu de résidence, nous nous y engouffrâmes, et tout en haut des escaliers nous attendaient notre chambre. Tout ça me semblait terriblement austère, comme ambiance. À des lieux de mon petit loft douillet. Oh seigneur. Je me posais sur le lit qui nous avait été attribuée : il grinça sous mon poids. Rassurant. Je retirais mes chaussures devenu inconfortable, laissait planer un petit moment de silence embarrassant avant de reprendre la parole. « Tu as une préférence? » Que je lui demandais, du but en blanc. « Pour le côté du lit, je veux dire... Gauche, droite, milieu, peut-être? » L'une de mes mains replaça une mèche rebelle derrière mon oreille, geste typiquement nerveux de ma part. Je ne sais même pas pourquoi je précisais le but de cette question première. Le stress qui parlait, surement. Il aurait été tellement inconfortable qu'il se méprenne sur mes intentions.
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MessageSujet: Re: my mind is a warrior, my heart is a foreigner (24/09, 00h35)   my mind is a warrior, my heart is a foreigner (24/09, 00h35) EmptyLun 24 Sep 2012 - 9:33

La soirée avait été un choc. Moi qui habituellement m’accommodais de tout, riais de tout, me fichais de tout, je venais, en l'espace de quelques heures, de me prendre une claque monumentale en pleine gueule. J'avais osé espéré, en m'inscrivant à Fake-Lover, de visiter un pays encore inconnu. Et comme par enchantement, on me renvoyait sur mon sol Français, là où j'étais né. Et malgré tout, j'avais la nette impression d'être ailleurs. Cette ambiance retranscrite me donnait limite la gerbe. Je préférais de loin l'époque de maintenant, les beuveries, les i-phones, les macs, que le lavoir pourri que nous avions pu constater en rentrant. Et s'ils s'imaginaient que je tremperaient ne serait-ce qu'un doigt dans ce fichu truc pour laver mes vêtements, ils se fourraient le doigt dans l'oeil jusqu'à Saturne, au moins. Je n'avais jamais lavé un de mes vêtements, je n'allais pas commencer maintenant. Sauf si la crise de calbutes m'y obligerait. Accroché au bras de ma ravissante - et chancelante - partenaire, nous quittâmes la place où résonnait encore quelques rires et cris, pour nous rendre dans notre chambre, l'école municipale des filles. Cette pensée étira un fin sourire sur mes lèvres. Sérieusement. La bâtisse faisait peine à voir et soudain, j'eus l'horrible sensation que, peut-être, en pleine nuit, elle s'effondrerait. Tout ce qui paraissait vieux me faisait peur. Alors imaginez, vivant avec des parents archéologues, ce qu'a été ma vie jusqu'à aujourd'hui. Passons. Le temps de scruter chaque détail, et nous étions arrivés à nos quartiers. Nous n'avions pas dit un mot du trajet. Jusqu'à ce que Tris brise le silence. « Tu as une préférence? » J'arquai un sourcil, elle laissa passé un blanc et reprit de plus belle. « Pour le côté du lit, je veux dire... Gauche, droite, milieu, peut-être? » Amusé, je ne pu empêché le rire cristallin qui s'échappa de ma gorge. L'imitant, mais en plus grossier, je plongeai sur le lit de tout mon long. « Je crois que je vais rester là et ne plus bouger, en fait. » Dur mais confortable. A l'aide de mes pieds, j'enlevai mes chaussures puis retournai pour faire face à Tris. « J'ai oublié de piquer un pyjama à mon père, ça te gêne si je dors en calbute ? » Pas pudique pour un sous, j'enlevai cette cravate affreuse qui m'avait empêché de respirer toute la soirée ainsi que tout le costume pour me retrouver en caleçon et filer sous la couette. « Bon Tris, faut qu'on parle, toi et moi. » lançai-je d'une voix rauque, comme un appel, mutin.
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MessageSujet: Re: my mind is a warrior, my heart is a foreigner (24/09, 00h35)   my mind is a warrior, my heart is a foreigner (24/09, 00h35) EmptyLun 24 Sep 2012 - 23:27

Épuisante. Ce mot résumait bien ma soirée. Sur divers aspect d’ailleurs. J’étais donc bien contente de rejoindre enfin ma chambre… bien que dans ma tête, je voyais celle que j’avais dû quitter en entrant ici, et pas cette pièce commune où on nous entassait comme des sardines, avec ces lits aux draps dépareillés, et cette décoration qui datait de l’ère d’avant. En tout point : je n’étais pas dans mon élément. Et j’allais avoir un sacré boulot pour m’accoutumer à tout ça. Mais une journée à la fois, s’il vous plait. Première étape, franchir le cap de la première nuit. Et celle-ci se déroulerait, comme toutes les suivantes, en compagnie de mon partenaire, Arès ci-présent. Après m’être précautionneusement posé sur le lit – avec raison – je le questionnais… sur son côté du lit favori. Ma remarque le fit rire, et j’esquissais moi-même un léger étirement des lèvres. Mais toujours pas de réponse. Enfin, si. Puisqu’il préféra en passer au geste pour m’expliquer son idéal, prenant place en toute élégance sur le matelas. Un peu plus, et je me mangeais ses chaussures au visage, mais ce n’est qu’un détail. « Je crois que je vais rester là et ne plus bouger, en fait. » Euh, d’accord. Je savais me faire petite, s’il fallait que je me contente de ce petit bout de lit où j’étais posé… je pouvais composer avec la situation, tentais-je de me convaincre. Mais mes lèvres pincées laissaient sous-entendre un tout autre message. « Ou il est passé ton côté galant ? Tu ne laisses même pas une petite place à ta partenaire. » Et ça ne se faisait pas, bien sûr. Mon air piteux allait surement le convaincre, n’est-ce pas. « J’ai oublié de piquer un pyjama à mon père, ça te gêne si je dors en calbute? » Si, ça me gênait, mais il dut prendre mon absence de réponse comme un accord silencieux, et commença à se dévêtir. Je détournais le regard nerveusement, par la force des choses. « Je suppose que je n’ai pas le choix… » commentais-je timidement, et quand je jugeais qu’il devait en avoir terminé, je reposais mon regard sur lui. Blotti sous le couette, je pouvais cette fois le regarder bien en face. « Bon Tris, faut qu’on parle, toi et moi. » Mon sourcil s’arqua de lui-même. « À quel sujet ? » lui demandais-je. Quel intérêt d’avoir une discussion à cette heure, alors que demain et tous les autres jours, nous n’aurions rien de mieux à faire. Ce devait être un truc important, sans nul doute.
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MessageSujet: Re: my mind is a warrior, my heart is a foreigner (24/09, 00h35)   my mind is a warrior, my heart is a foreigner (24/09, 00h35) EmptyMar 25 Sep 2012 - 14:34

Je suis quelqu'un de nature. Je fait ce qui me plaît, quand ça vient et je dis ce que je veux, quand ça vient, également. C'est ma façon d'être. Et j'ai la nette impression qu'elle ne plaît pas particulièrement à ma partenaire. Ou bien, qu'elle est encore sous le choque de l'arrivée ou complètement coincée. J'ai le choix entre plusieurs possibilités sur lesquelles je ne m'arrêterai pas pour le moment. J'ai envie d'apprendre à connaître Tris avant de la juger. Et s'il s'avère qu'elle est coincée, je ferai avec. Pour le moment, la tête enfouie dans l'oreiller, je ferme un instant les yeux et me rends bien vite compte que l'euphorie du moment passé est toujours présente. J'ai l'estomac complètement plaint et des sortes de petits guili chatouilles doucement mon ventre et remontent jusqu'à ma gorge. Les vapeurs d'alcool ne sont pas totalement disparues et vraisemblablement, je ne réussirai pas à dormir de si tôt. « Ou il est passé ton côté galant ? Tu ne laisses même pas une petite place à ta partenaire. » Je souris dans mon oreiller, me retourne et me décale afin de lui faire un peu de place. De toute façon, elle est petite et mince, elle ne devrait pas tenir énormément de place, si ? A moins qu'elle ne dorme les bras et les pieds en croix. « C'était pour faire bonne impression, au début. » je réponds, simplement. En réalité, je pense être quelqu'un de tout à fait galant. Mes principes son clairs, je ne suis pas de ces lourdauds qui draguent, prennent et jettent sans la moindre pitié. Et je sais très bien que si elle venait à s'endormir, je tenterais tant bien que mal de ne prendre qu'une toute petite place ne serait-ce que pour ne pas même l'effleuré, bien trop respectueux de son intimité (bien que cette intimité soit complètement dévoilée en nous forçant à dormir ensembles). Malgré tout, je me déshabille, comme j'ai l'habitude de le faire chez moi et me glisse sous la couette. « Je suppose que je n’ai pas le choix… » Je fronce les sourcils. Je plonge mes yeux dans les siens. Et je répond. « Mais je peux enfiler un truc, si ça te gêne tant que ça, tu sais. » Je conçois que mon corps puisse l'affoler après tout. Et que mon humour soit pas mal pourri, aussi. Je l’interroge du regard, j'essaie de la cerner, de prévoir chacune de ses réactions mais je ne vois rien. Pour le moment. Cette fille est impénétrable et c'est perturbant. Et c'est pourquoi j'ai tant de questions à lui poser. Je prends cette histoire de couples assez au sérieux et dans ce sens, j'aimerais beaucoup que Tris et moi nous entendions bien. Du moins, assez bien pour faire un bout de chemin ensembles. « Parle-moi un peu de toi, de ta vie, j'ai envie de savoir.. - » je me tais, laisse passer un moment durant lequel ses yeux me détaillent d'une manière qui m'est inconnue. « Enfin, si tu veux. »
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MessageSujet: Re: my mind is a warrior, my heart is a foreigner (24/09, 00h35)   my mind is a warrior, my heart is a foreigner (24/09, 00h35) EmptyMer 26 Sep 2012 - 5:52

Ma réplique n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Il s’écarte sans demander son reste, me laissant suffisamment de place pour me poser dans le lit, une fois le moment venu. « C'était pour faire bonne impression, au début. » me mentionne-t-il, concernant sa prétendue galanterie. « Tu m’en vois déçue. » que je ne peux m’empêcher de lui répondre, une moue attristée au visage. Il vient de faire éclater ma petite bulle d’illusions. Je ne vais pas pouvoir m’en remettre. « Mais je peux enfiler un truc, si ça te gêne tant que ça, tu sais. » Je suis peut-être mal à l’aise, mais je ne vais pas l’obliger à faire un truc qui lui déplait. Il veut dormir en caleçon, qu’il le fasse. Je vais m’y faire, je suppose. La coincée des deux, c’est moi, et j’en suis totalement consciente. Mais, oh grand jamais, je ne veux lui imposer quoi que ce soit. D’un petit signe de la main, je lui signifie que ce ne sera pas nécessaire. « Arrête… si tu es confortable, reste comme ça. Ne change pas tes habitudes pour moi. » Coincée, certes, mais assez conciliante dans son genre, heureusement. Et puis, maintenant qu’il est caché sous la couette, il n’y a pas de quoi être inconfortable. Maintenant, il faut que je fasse comprendre ce message à mes nerfs qui ne cessent de se contracter à cause du stress. J’ai besoin d’une distraction. Et une petite discussion entre partenaires semble être à l’horaire. « Parle-moi un peu de toi, de ta vie, j'ai envie de savoir.. - » Je l’observe alors qu’il prend parole, je le regarde comme j’analyse tout ce qui est nouveau pour moi. Cet examen n’est pas volontaire, mais je suis comme ça, je n’y peux rien. « Enfin, si tu veux. » Un fin sourire étire mes lèvres. « Laisse-moi cinq minutes, que j’ai enfilé un truc plus confortable… et on discutera. » J’avais envie de me blottir sous la couette aussi, et surtout, de retirer cette robe qu’il me pesait de porter, depuis bien trop longtemps déjà. Avec son accord, je quittais les lieux pour me rendre au dressing, dans la pièce voisine. Il me fallut un peu plus de temps que nécessaire pour mettre la main sur mon pyjama, et encore un certain délai de plus pour l’enfiler en évitant de dévoiler ne serait-ce qu’un bout de peau de trop aux caméras. L’art d’être contorsionniste, dirons-nous. Au final, je reviens au bout d’une quinzaine de minutes dans la chambre. Par chance, Arès m’attendait toujours. Qui sait, il aurait très bien pu être en train de roupiller. Je me glissais à ses côtés, accotant mon dos contre le mur, et coinçant mon corps entre le matelas et la couverture, puis tournait la tête vers lui. « Alors… qu’est-ce que tu veux savoir de moi? Les questions ouvertes… je ne sais jamais vraiment quoi dire. Je préfère quand c’est plus direct. » Me demander de parler de moi… cette question était si vague, si étendue. Me lancer dans un monologue d’une platitude assommante? Il fallait que j’évite ça à mon partenaire. « Pose-moi toutes les questions que tu veux. Je tâcherai d’y répondre. »
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MessageSujet: Re: my mind is a warrior, my heart is a foreigner (24/09, 00h35)   my mind is a warrior, my heart is a foreigner (24/09, 00h35) EmptyMer 26 Sep 2012 - 11:14

Tris est gênée, je m'en rends bien compte. Et je ne suis pas du genre à imposer quoique ce soit. S'il le faut, j'enfilerai un jogging, même un tee-shirt. Mais apparemment, ce n'est pas nécessaire. Ma partenaire est douce et compréhensive. J'aurais réellement pu tomber sur pire, comme cette blonde hystérique dont le nom m'échappe. Là, je suis bien, détendu. Tris a cet effet un peu apaisant qui fait réellement du bien et j'ai la nette impression qu'il est possible qu'on s'entende bien. Je l'espère en tout cas. « Tu m’en vois déçue. » je souris, armé de mon regard à la Chat Potté. On a l'air de deux pauvres gens prêts à faire la manche avec nos regards de chiens mouillés. « Arrête… si tu es confortable, reste comme ça. Ne change pas tes habitudes pour moi. » J'ai envie de lui rétorquer qu'elle est adorable, mais je me retiens. Les compliments, j'ai remarqué que Tris a du mal à les accepter et je ne veux pas la mettre mal à l'aise. Alors, je m'enfonce sous la couette avec pour simple réponse un sourire franc et je frôle sa main. Geste purement tendre et en guise de réponse. Mieux vaut un silence parfois, que des paroles inutiles. Et dans le cas présent, pas besoin d'épiloguer. « Laisse-moi cinq minutes, que j’ai enfilé un truc plus confortable… et on discutera. » je réponds par un clin d'oeil et j'attends sagement. Je me redresse, observe la chambre qu'on a choisit pour nous. J'ouvre le tiroir de la commode, je feuillette un moment le livre qui s'y trouve. « Tu t'es endormie ? » je lance taquin tandis que j'entends des froissement de tissus et des petits grognements plaintifs. A en croire les bruit, Tris combat violemment sa jolie robe orange et son pyjama. Moi, j'attends sagement. Je tente quand même un petit regard au cas où elle ait besoin d'aider - et j'avoue aussi avoir lancé un regard pour.. voir quoi -, je sifflote, je me perds dans mes pensées, dans mon Paris natale, dans mon frère qui me manque, quand même. Il est le seul qui me manquera certainement. Je me fiche des autres, je ne suis pas du genre à m'attacher facilement. J'aime mes amis, mais ne pas les voir ne me fait aucun effet, vraiment. Et tandis que je rêve, Tris se glisse à mes côté dans un froissement de drap. La chaleur de son corps me réchauffe assez vite et je sens que j’étouffe. Il fait chaud, lourd dehors et la couette est d'autant plus chaude. « Alors… qu’est-ce que tu veux savoir de moi? Les questions ouvertes… je ne sais jamais vraiment quoi dire. Je préfère quand c’est plus direct. » J'attends un peu, je la détaille, je détaille son visage encore tendu par le stress. « Pose-moi toutes les questions que tu veux. Je tâcherai d’y répondre. » Sa voix est douce et sereine, elle m'apaise, complètement. Contrairement à elle, je suis totalement détendu, près à faire équipe, à profiter de l'aventure aussi longtemps qu'on me permettra d'y rester. « Qu'est-ce que tu fais dans la vie ? Où est-ce que tu vis ? Et surtout, est-ce-que tu es en couple ? » mon visage s'éclaire en un sourire mutin sur la dernière question. Evidemment que ce n'est pas la plus importante mais au fond, j'ai quand même envie de savoir. Histoire de me comporter décemment. « Et qu'est-ce qui t'as donné envie de faire Fake-Lover ? » je finis, mes yeux plantés dans ses pupilles qui pétillent.
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MessageSujet: Re: my mind is a warrior, my heart is a foreigner (24/09, 00h35)   my mind is a warrior, my heart is a foreigner (24/09, 00h35) EmptyJeu 27 Sep 2012 - 0:04

Il frôle ma main, l’espace d’un court instant. D’ordinaire, je ne suis pas friande des contacts humains, mais celui-ci ne me dérange pas. Il me semble même plutôt rassurant, et c’est une première pour moi. J’échange un léger sourire avec mon partenaire, puis m’éclipse en direction de la pièce voisine, où sont entreposées nos valises. L’heure n’est pas au rangement – je ferais ça demain – mais plutôt à la fouille, car je dois réussir à extirper mon pyjama de son emplacement. J’y parviens, au bout de quelques secondes de jeux de forces avec mes propres bagages. Et maintenant, je suis carrément en train de me tortiller dans tous les sens pour, à la fois, enlever cette robe et enfiler ma tenue de nuit. Quelques grognements, fort involontaire de ma part, filtrent même entre mes lèvres, et j’entends la voix d’Arès qui se fraye un chemin jusqu’à moi. « Tu t'es endormie ? » Je suis bien mal placé pour lui répondre, mon visage coincé sous ma camisole, et la robe autour du cou. Vraiment, c’est pathétique. Heureusement, je finis par me sortir de cette prison vestimentaire et réintégrer la chambre que je partage avec lui, et une dizaine d’autres candidats, aussi, il ne faudrait pas les oublier. Seulement, pour l’instant, nous sommes les seuls sur place. Je m’installe sous la couette à ses côtés, pose mon regard sur lui. Il en fait de même, ses yeux me scrutent avec une attention soutenue, et je me retiens de détourner le regard, puisque cette situation m’intimide. Mais je fais un effort. « Qu'est-ce que tu fais dans la vie ? Où est-ce que tu vis ? Et surtout, est-ce que tu es en couple ? » Son visage s’étire face à la dernière question, je sens là une certaine curiosité mal placée. J’ai dit toutes les questions qu’il voulait… je vais devoir y répondre, pour respecter ma promesse. « Et qu'est-ce qui t'as donné envie de faire Fake-Lover ? » Nos regards s’encrent l’un dans l’autre pendant un court instant, avant que je détourne le regard, intimidé. Aussi bien prendre la parole, ça changera le mal de place. « Je viens des États-Unis, de Chicago plus précisément. Mais j’ai passé toute mon enfance en Europe, sur la Côte d’Azur, avec mon père. Mon grand-père - le père de ma mère - a demandé à ce que je sois rapatriée aux USA alors que j’avais quinze ans. Il pensait à mon futur, voulait financer mes études, mais tenait à ce que j’appartienne à la Ivy League… donc j’ai fait selon son désir. » À force d’apprendre à me connaître, il constatera surement à quel point mon grand-père a une grande influence sur ma vie, ma carrière, et mon futur, assurément. « J’aurais voulu faire carrière en musique, j’aurais même eu des chances d’entrer à Juilliard… mais j’ai fait une maîtrise en administration… et je travaille dans le marketing, désormais. Comme consultante. » Ce métier me plaisait, même s’il accaparait une grande partie de mon temps et de mon énergie. « Je suis célibataire. Divorcée, en fait. » Ce n’était pas plus mal. Ma vie actuelle ne me permettait pas ce genre de distraction. « C’est… difficile à expliquer, la raison de ma présence ici. J’imagine que je voulais sortir de ma zone de confort, déstabilisé ma routine, l’espace de quelque temps. Mais en fait, je crois que je l’ai surtout fait pour moi. Pour me prouver que j’y arriverai. Et pour lui prouver que j’en étais capable. » Je m’arrête un instant, laisse filtré un soupir entre mes lèvres, puis reprends finalement là où je m'étais arrêtée. « Les gens ont tellement une image bien précise de la personne que je suis… j’aimerais juste les faire mentir, leur prouver que je suis plus que ça, tu sais. » Mes yeux fixent un point, le vide, droit devant moi. Ils n’ont pas bougé de là de tout ce long monologue que je viens de lui prodiguer. J’ai trop parlé, je dois l’avoir ennuyé avec mes histoires si peu intéressantes en comparaison de d’autres. « Tu peux me le dire si je t’ennuie. » fis-je finalement en tournant la tête vers lui, un petit sourire désolé au bout des lèvres. « Parle-moi de toi, s'il te plait. »
Arès

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MessageSujet: Re: my mind is a warrior, my heart is a foreigner (24/09, 00h35)   my mind is a warrior, my heart is a foreigner (24/09, 00h35) EmptyJeu 27 Sep 2012 - 12:36

J'attends patiemment qu'elle arrive et, pendant ce temps, j'essaie d'imaginer sa vie. J'essaie de savoir ce qu'elle peut bien être, d'où elle peut bien venir. De son accent je détecte une pointe d'accent américain. Alors, j'attends. Et lorsqu'elle ressort de derrière le paravent, je la reluque. Et quand elle se couche à mes côté, je me relève et me rapproche d'elle. Afin que l'ambiance fasse plus chaleureuse, plus.. discrète. « Je viens des États-Unis, de Chicago plus précisément. Mais j’ai passé toute mon enfance en Europe, sur la Côte d’Azur, avec mon père. Mon grand-père - le père de ma mère - a demandé à ce que je sois rapatriée aux USA alors que j’avais quinze ans. Il pensait à mon futur, voulait financer mes études, mais tenait à ce que j’appartienne à la Ivy League… donc j’ai fait selon son désir. » Je me tais et j'écoute. J'aime écouter les gens parler d'eux. J'aime apprendre à les connaître et dans le cas de Tris, ça me semble très important. J'ai envie de tout savoir d'elle. Qu'on puisse travailler en équipe et se découvrir au fur et à mesure que l'aventure nous le permettra. « Je suis célibataire. Divorcée, en fait. » Ma bouche forme un "o", ma tête se baisse. Je n'imaginais pas ça du tout. Et bizarrement ça me touche. J'ai envie d'en savoir plus, lui demander pourquoi mais je m'abstiens. Je pense que c'est peut-être un peu tôt. Qu'elle n'a pas forcément envie d'en parler avec moi. Nous ne nous connaissons que depuis quelques heures après tout. « C’est… difficile à expliquer, la raison de ma présence ici. J’imagine que je voulais sortir de ma zone de confort, déstabilisé ma routine, l’espace de quelque temps. Mais en fait, je crois que je l’ai surtout fait pour moi. Pour me prouver que j’y arriverai. Et pour lui prouver que j’en étais capable. » Sa raison est tout à fait légitime. Et je me sens terriblement misérable, à ses côtés. Ma raison à moi est purement égoïste et ma vie bien plus agréable. J'ai honte, je me sens un peu mal à l'aise. Je ne dis rien, je fronce simplement les sourcils. J'ai envie d'attraper sa main qui gît juste à côté de la mienne mais encore, je me retiens. Je suis trop impulsif et j'ai peur de lui faire peur. Je ne voudrais pas la mettre mal à l'aise. Quoiqu'à cet instant, c'est plutôt moi qui le suis. « Les gens ont tellement une image bien précise de la personne que je suis… j’aimerais juste les faire mentir, leur prouver que je suis plus que ça, tu sais. » « Que tu n'es pas comment ? » ma voix brise la douceur de la sienne et ce silence un peu pesant qui s'est abattu sur nous. « Tu peux me le dire si je t’ennuie. » Je souris et secoue la tête négativement. Elle ne m'ennuie absolument pas. Je suis fasciné, au contraire. « Parle-moi de toi, s'il te plait. » Je secoue la tête, c'est à moi d'entrer en scène. J'ai peur de la décevoir, de ne pas avoir une vie aussi passionnante que la sienne. « Moi, je suis né à Paris. J'y ai à peu près toujours vécu. Mes parents sont archéologues et je n'ai pas choisis la même voie qu'eux alors, ils m'ont en quelque sorte renié. » je laisse passer un moment. Le garder au fond de moi n'est pas difficile. Mais mettre des mots sur ce que je ressens, c'est difficile et j'accuse le coup. « Alors, j'use le pognon qu'ils me filent pour voyager. Moins je les vois, mieux je me porte. Et c'est réciproque, à vrai dire. » Là, je prend sa main. J'en ai besoin. Ça me réconforte. Et même si j'ai l'air ridicule, je m'en fou.

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