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 Giorni dispari (01/10-02h45)

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Mads

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MessageSujet: Giorni dispari (01/10-02h45)   Giorni dispari (01/10-02h45) EmptyMar 2 Oct 2012 - 0:53

    » Giorni dispari
    (01/10-02h45)
    ft. Corto

Ramenée à bon port par le GPS -soit Ismay- d’Otello, regagnant la bonne rive, le droit chemin, je me permets de faire un léger détour puisque je connais la route désormais. Et, aussi distraite que je peux me montrer, il m’est impossible de me perdre entre l’Ecole municipale de filles et l’épicerie. Et pour cause, elles sont vraiment pas loin l’une de l’autre. Quasiment voisines. Donc, à moins de perdre la vue et l’ouïe entre temps… invraisemblable. Puis, je les remercie tout les deux, accompagne cette parole d’un sourire amical avant de m’engouffrer dans la bâtisse appelée: l’alimentation générale. Je sais ce que je cherche alors je ne perds pas mon temps à arpenter les rayons. Je file vers les panières contenant les fruits, je choisis les plus mûrs, les plus sûrs, délaissant les plus pourris. Imaginez que j’en vienne à l’intoxiquer en prime… Je secoue la tête afin de chasser cette idée absurde. Je tire quelque peu sur mon t-shirt déjà large pour m’en servir de poche. Ma poche de fortune recueillant ainsi quelques fruits et une bouteille d‘eau. En sortant de là, c’est la cantine qui me fait de l’œil. Je souhaite faire les choses bien, alors je m’en vais récupérer une assiette et un couteau avant de filer vers ma destination finale: la chambre. Mon tout tenant dans un équilibre précaire, je m’efforce de ne provoquer aucune catastrophe en montant les marches jusqu’à regagner d’abord la chambre, puis le lit. Un certain soulagement se lit assez aisément sur mes traits lorsque j’aperçois mon partenaire toujours allongé, n’ayant pas bougé ne serait-ce qu’un seul doigt mais respirant toujours. Evidemment. Je m’approche discrètement, doucement, afin de ne déranger personne, tant est si bien qu’il y‘ait quelqu‘un. Aucune idée, de toute façon ce n’est pas cela qui m’importe présentement. Autant clairement dire que je m’en fous. Je dépose l’assiette sur la petite table de chevet, agence les fruits dessus de telle sorte à ce qu’ils y tiennent tous avant de poser le couteau façon: cerise sur le gâteau, et enfin la bouteille d‘eau. Après quoi, j’avise Corto toujours assoupit, m’accroupissant à son côté avant de m’accouder au rebord du matelas. « Corto… » je souffle doucement histoire de ne pas le brusquer avant de délicatement poser la paume d’une de mes mains contre son front, coulant sur lui un regard bienveillant. « Corto » je répète de la même manière, laissant le bout de mes doigts courir sur son front légèrement moite, ses joues encore chaudes. Je voudrais le réveiller de manière adéquate, aussi, à un réveil en fanfare je substitue la douceur, lui évitant de faire une syncope par la même occasion. Je sais qu'il faudrait le laisser dormir, dans le fond, dans l'idéal, et attendre demain mais il faut -absolument- qu'il avale un truc et j'ai tout plein de choses à lui raconter, sans compter qu'il me faut m'assurer de son état de santé. J'ai toutes les bonnes raison en somme.
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MessageSujet: Re: Giorni dispari (01/10-02h45)   Giorni dispari (01/10-02h45) EmptyMar 2 Oct 2012 - 22:59

La gorge nouée, les yeux vitreux et rouge, j’essaye d’utiliser ma voix cassée la plus convaincante et sévère possible pour intimer à Mads de filer au lieu de rendez-vous pour suivre le second prime. Occasion exceptionnelle, je suis dispensé d’acte de présence pour la soirée. Sûrement que mon teint livide et macabre ne serait pas du plus bon goût au milieu des autres candidats sur les télévisions des téléspectateurs. Et puis c’est pas plus mal, parce qu’au moment où j’ordonne une dernière fois à ma partenaire de partir, une quinte de toux me prends sans préambule si bien que je termine ma phrase d’une façon saccadée. Je ne crois pas que les nominés apprécierais d’entendre les bruits de mes suffocations par-dessus le nom des rescapés du prime. La grande rousse me regarde d’une façon interdite, avant de céder enfin à ma requête et de s’évaporer par la porte de la chambre. Seul dans la pièce habituellement si souvent occupée, je ferme mes paupières qui semblent tomber d’elles-mêmes et j‘essaye de faire le vide dans ma tête en imaginant un écran totalement vierge. Blanc, blanc, blanc, blanc. « Corto… » résonne une voix féminine à mon oreille, me faisant froncer les sourcils dans mon sommeille. Je cherche sa provenance, mais n’arrive pas à me résoudre à ouvrir immédiatement les yeux. Quelque chose de froid et doux vient se déposer sur mon front, avant que la voix ne recommence à m’appeler par mon prénom : « Corto… » En me concentrant, j’ai l’impression de reconnaître la voix de Maddie, mais je demeure encore dans une étape d’entre-deux –réalité et pays des rêves- pour pouvoir l’assurer entièrement. Des doigts courent sur mon visage me faisant me résoudre à enfin soulever mes paupières. Un halo de lumière, pourtant pas bien violent, me fait aussitôt refermer les yeux pendant quelques secondes durant lesquelles je m’étire de tout mon long. La deuxième tentative est plus concluante, puisque mes iris viennent se poser sur ceux de ma partenaire qui sont à peu près à ma hauteur. Pendant une seconde, je pense à l’engueuler et à lui dire de retourner sur le plateau de l’émission, mais entre-temps j’aperçois l’heure affichée sur l’une des cloisons de la salle, qui m’informe que le prime doit déjà être terminé depuis un petit moment. J’esquisse un sourire, tends mes muscles une nouvelle fois, avant de ramener ma pleine attention en direction de Mads. « Alors ? Ca valait le coup de se la jouer grand malade ou j’ai raté quelque chose d’énorme ? » je lui demande de cette petite voix qu’ont ceux qui viennent de se faire réveiller, tout en clignant des yeux pour m’acclimater à l’éclairage
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MessageSujet: Re: Giorni dispari (01/10-02h45)   Giorni dispari (01/10-02h45) EmptyMer 3 Oct 2012 - 4:01

Je prononce dans un murmure, une première fois, son prénom mais aucune réaction. Je réitère une seconde fois, ajoutant le contact de mes doigts sur sa peau encore incandescente. Ou alors, est-ce la mienne, de peau, qui aurait aspiré un peu de ce froid quasi-hivernal pour l’emporter avec moi ? Je n’en ai aucune idée. Mais, ce n’est pas le plus important présentement. Non, pour l’instant, le plus important c’est Corto qui cligne des yeux, plusieurs fois, avant les ouvrir fébrilement puis les refermer soudainement. Je me pince les lèvres, dubitative, mais lorsque je le vois s’étirer je comprends là que ce n’est qu’un léger sursis. Non, il ne s’est pas rendormit. Un sursis avant que ses paupières ne décident de lever définitivement et complètement le voile d’obscurité. Alors, je patiente. Une patience récompensée par une ébauche de sourire qui orne les lèvres du malade auquel je réponds de la même façon, murée dans le silence tandis que ses prunelles découvrent ou redécouvrent la pièce, se posent un instant avant de revenir vers moi. Moi, dont les lèvres se voient barrées d’un nouveau sourire bienveillant. Puis, mes genoux ankylosés hurlant leur affliction, je me retrouve sur mes pieds, une main tapotant le bras de Corto, l’enjoignant à se décaler. « Fais moi une petite place » je lui glisse alors qu’il s’exécute déjà. Oui, j’aurais tout aussi bien pu faire le tour. Sauf que les idées ingénieuses à une heure aussi tardive, c’est comme le touché des écrouelles, faut pas trop y croire. Aussi, je finis par m’installer à son côté lorsqu’il me demande ce qu’il a manqué. J’échappe un léger soupir en secouant la tête vers la négative, d’un air tout à la fois grave et désemparé. « Non, la question fondamentale est celle de l’évolution de ton état de santé » je rétorque en braquant ensuite mes prunelles azurs dans les siennes, sans appel. Quelques minutes, et je finis par consentir à répondre à la sienne de question. « Hm, ceci dit, tout dépend de ta conception d’énorme… » j’échappe pensive, mon index venant tapoter distraitement ma lèvre supérieure. Je repasse tout les éléments qui ont marqué ce prime, le regard dans le vide quelques secondes avant de revenir sur lui. « Je dirais que l’immanquable a été que sur les cinq nominés de la semaine, quatre sont restés mais pourtant deux candidats ont quitté le nid » je lui dis, consciente du méli-mélo que c’est, avant d’échapper un léger rire. Joli retournement de situation non ? « Teresa a été éliminée et Tasha a quitté le nid mais on ne sait pourquoi » je l’informe bien que j’ai des doutes concernant l’écho que ces prénoms doivent avoir. Car même moi qui ait assisté au prime j’ai du mal à reposer des visages sur ces prénoms. « ...une compétition visant à juger de nos connaissances vis-à-vis des saisons précédentes, une chronique qui aura eu son petit effet sur certains voire beaucoup, un top des candidats, un classement de popularité dans lequel tu t’imposes à la dixième place si mes souvenirs sont bons… » je liste mécaniquement remontant progressivement dans le temps, une moue concentrée au visage, les iris dans le vide en fronçant par moment lèvres et sourcils. « Ah oui ! » je m’exclame soudainement en tournant la tête vers lui. « Figure toi que la musique de Cupidon a retenti ! » je fais brusquement insurgée, certaine que ca évoquerait quelque chose dans sa boite crânienne, certaine qu‘il comprendrait ce dont je parle et tout ce que ca engage, entraine. Si bien que j’imagine déjà l’exaspération naissante à cette idée, la stupéfaction voire la révolte à l’encontre de ce jeu tendancieux. Tant d’émotion que je me mets d'ores et déjà à guetter au travers de son regard fatigués, ses traits figés, mais aussi, et surtout, attendant une quelconque réaction.
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MessageSujet: Re: Giorni dispari (01/10-02h45)   Giorni dispari (01/10-02h45) EmptyMer 3 Oct 2012 - 20:31

Sa main vient tapoter mon bras et je me laisse rouler sur le côté, alors qu’il me reste assez d’esprit pour comprendre le message qui ne tarde pas à franchir ses lèvres avec douceur. Je tapote mon oreiller et l’installe de manière à pouvoir emprunter une position assise à la limite de l’allongement, afin de pouvoir l’écouter avec un tant soit peu d’attention. Sa réaction à ma question me laisse penser que je n’ai pas loupé grand-chose, ce qui est sans doute le cas. Etant loin d’être le plus exubérant du nid d’amour, je m’imagine mal mis sur le devant de la scène lors des primes et pour être franc ça me convient parfaitement. « J’ai juste attrapé froid, dans deux jours ça devrait être réglé. » je réponds lorsqu’elle s’enquiert de mon état de santé, avec un haussement d’épaule. Et dire que personne ne prenait au sérieux mes plaintes récurrentes quant à la météo. Mads se reprend et remet en question l’ennui relatif à la soirée que je me suis figurée. Non-éliminations, départs, compétitions… J’ai du mal à m’y retrouver. N’ayant échangé pas plus que les banalités d’usages ni avec Tasha, ni avec Teresa, le fait de ne plus avoir l’occasion de les recroiser au sein du village ne me bouleverse pas vraiment. J’acquiesce d’un hochement de tête satisfait ma place dans le classement de popularité de la semaine. Je ne m’attendais pas à un tel résultat, bien que je me sois toujours comporté avec sympathie avec tous mes colocataires, même les moins appréciables. Dans une exclamation, elle parvient à attirer mes deux yeux étonnés jusqu’à son visage. Elle me parle de la musique de Cupidon, je fronce légèrement les sourcils malgré moi. La production a instauré le jeu parfait pour faire de l’audience : laisser une trentaine de jeunes gens mélanger leurs salives à chaque fois qu’une mélodie entraînante éclate dans les haut-parleurs. J’ai du mal à me faire une opinion à ce propos. D’un côté, j’ai conscience que ça peut avoir un certain aspect amusant et ça reste bon enfant. De l’autre, un baiser a toujours su garder une certaine importance à mes yeux. Je n’embrasse jamais quelqu’un sans avoir intercepté le moment où cet échange prend tout son sens. Il n’y a rien de mieux dans un baiser que l’instant qui le précède, alors si une musique vient dérober la spontanéité de ce dernier, ça n’a plus aucun sens. Je suis niais et sans doute ringard, mais tant pis. J’observe ma partenaire sans un mot, bien qu’une question me brûle les lèvres et que je ne parviens pas à chasser de mes pensées : qui a-t-elle embrassée ? Le lui demander d’un ton détaché s’annonce compliquée, parce que j’ai peur de ne pas pouvoir étouffer une légère pointe de jalousie qui risque de résonner dans ma voix. Parce que Maddie est ma partenaire, point. Cette dernière semble toutefois attendre une quelconque réponse de ma part. Elle me regarde avec ses deux grands yeux, dans lesquels j’ai l’impression de discerner de l’indignation, je décide donc d’aller plus ou moins dans ce sens. « C’est spécial. Le résultat devait donner quelque chose d’assez burlesque : une trentaine de personnes se grimpant les uns sur les autres pour accéder aux lèvres des autres… » je me contente d’annoncer dans un léger sourire. Je pince les lèvres, hésite, puis relève mes iris vers la jeune femme. « Comment tu l’as vécu ? » je demande en formulant la pire question possible et imaginable, essayant de récolter subtilement des informations quant à la personne qu’elle a pu embrasser.
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MessageSujet: Re: Giorni dispari (01/10-02h45)   Giorni dispari (01/10-02h45) EmptyJeu 4 Oct 2012 - 2:54

A peine ai-je évoqué ce fond sonore qu’il tourne dans ma tête, agresse presque mes tympans, en même temps que les images de ces quelques heures. Mais surtout celle de la scène, cette scène où les candidats se sont pliés au bon vouloir du chérubin. Tous, sans exception. Certains avec nonchalance, d’autres avec… appétence ? J’en sais rien. Ce qui me revient aussi c’est la stupéfaction dont j’ai été prise, l’effroi qui m’a surprise, en découvrant aussi bien la scénette que les règles de ce jeu absurde. Parce que oui, les retenir m’aurait clairement été trop demandé. Embrasser des inconnus, plus précisément un ou une inconnue en l’occurrence contre de l’argent. Mais surtout, en cas d’inexécution de se voir amputer l’équivalent d’un smic. Révoltant ? Carrément ! Parce que je n’y vois là que les intérêts d’une production avide de plus d’audimat, de toujours plus de profit, mettant en scène sans aucun scrupule ses petits pantins qu’au final nous sommes. Ni plus ni moins. Puisqu’ici il faut faire du bilan et du chiffre. Alors que moi, oui moi, je ne vois pas tout ça comme ça. Pour moi, cet acte qui semble être anodin pour une génération délurée ne l’est absolument pas. J’ai, peut être, une vision des choses vieux-jeu, old-school, que sais-je, à ce niveau là mais disons que mon expérience en matière d’amour n’a pas la prétention d’être vaste ou intense. Alors, je me cantonne à ce que l’on dit, à ce qu’on en dit, ce que je vois, ce que je lis. Peut être n’est-ce pas la bonne version, la bonne interprétation, la bonne représentation parce que trop ancienne, trop utopique, trop mièvre, mais qu’importe tant qu’elle reste celle que je veux qu’elle soit. Tant qu’elle est mienne. Donc oui, un baiser donné sans aucune signification, sans aucun sentiment, ferait mieux de ne pas être donné tout court. Parce qu’il est inutile, futile. Il ne représente rien alors à quoi bon ? Mais, ici, dans cette bulle ouatée, on ne te demande pas ton avis, ni ton opinion, seulement de te soumettre pour ce dont tu as signé. Tu leur appartiens. Je cligne des yeux, réintègre l’espace-temps, et capte le regard de mon partenaire. Puis, enfin, il prend la parole. Spécial ? Complètement bizarre oui ! Si seulement il avait pu être là pour voir ça, si seulement il avait pu être présent ce n’aurait pas été un constat mitigé qu’il aurait fait, j’en mets -presque- ma main à couper ! « Dérangeant aussi » je me permets d’ajouter. Evidemment, n’est-ce pas censé être intime ce genre de choses ? Pas besoin de les partager avec des millions de téléspectateurs, une trentaine de candidats -quoiqu’occupés à leur affaire eux aussi- ainsi que des présentateurs. Soit. Puis, inconsciemment, j’observe distraitement le mouvement de ses lèvres qui s’étirent, se pincent, et s’entrouvrent, sa voix s’élève. Hein ? Je reporte mon attention pleine et entière vers lui. Comment l’ai-je vécu ? Hm, mal ? « Violence » c’est le mot qui s’échappe dans un souffle d’entre mes fines lèvres. Enfin, le baiser n’était en rien violent mais je parle de la violence intérieure qui pulsait en moi, qui m’animait à ce moment là. Ou encore de la violence que j’ai dû me faire pour oser, pour me lever, pour m’exécuter. De la violence nécessaire pour rassembler un peu de ce cran qui me fait, parfois, défaut. « J’aurais aimé que tu sois là » peut être même préféré et voulu. J’ajoute, de la même manière, spontanément, me triturant les mains à ce tout maelstrom de pensées.
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MessageSujet: Re: Giorni dispari (01/10-02h45)   Giorni dispari (01/10-02h45) EmptyJeu 4 Oct 2012 - 23:51

J’avais bien raison de penser que cette histoire de mélodie des embrassades révoltait Mads, puisqu’elle rajoute à mes impressions le mot dérangeant. D’un autre côté on m’aurait dit que ma partenaire, si douce qui se planque sous les draps lors des situations gênantes, s’exaltait de ce petit jeu, je ne l’aurais pas cru à un seul instant. J’imagine que tout comme moi, elle a atteint une maturité qui fait qu’on ne trouve pas la moindre du monde amusant de donner des baisers à tout va et à des inconnus. Mais on ne peut pas dire que plusieurs solutions s’offrent à nous. Soit on se fait violence, comme sa voix le formule très justement en réponse à ma question idiote, soit on laisse notre cagnotte s’amputer d’une somme des plus alléchantes. Malgré tout ce qu’un baiser implique dans mon petit monde, il y aurait quelque chose d’indécent à refuser de se soumettre à la règle de Cupidon et perdre ainsi autant d’argent. Qu’il soit encore fictif ou non. En attendant, même si la jeune femme sait trouver les mots qu’il faut pour décrire les ressentis qu’on peut avoir à ce moment-là, ça ne me révèle toujours pas le nom de la personne qu’elle a bien pu embrasser. Je ne sais même pas pourquoi je tiens autant à le découvrir, puisque dans tous les cas cette personne doit sans aucun doute ressembler à une égérie de grande marque. Mis les uns à côté des autres, les candidats de l’émission semblent sûrement davantage ressembler au prochain casting de American Next Top Model, qu’à des personnes possédant des passés lourds de secrets mystérieux. Alors que je passe en revue mes colocataires plus séduisants les uns que les autres, Mads m’avoue qu’elle aurait aimé que je sois présent. Et comment suis-je censé le comprendre, je me demande, en sentant une vague de chaleur se propager de mes oreilles à mon cou. Aimé que je sois tout simplement présent tout au long de la soirée, aimé que j’assiste au drôle de spectacle qui a suivi le passage de la musique de Cupidon ou aimé pouvoir me choisir parmi les prétendants à ce genre précis d’exercice. Une nouvelle fois, je ne comprends pas pourquoi je me pose la question et surtout par quel malheur mes joues sont entrées en combustion, puisque ma partenaire souligne simplement un fait anodin. Si au milieu d’une foule d’inconnus cette dernière s’était trouvée et que j’avais eu pour directive d’embrasser l’une des personnes présentes, je l’aurais choisi sans aucune hésitation. Quitte à défier la règle de déposer ses lèvres sur celles qui se situent dans le périmètre le plus proche, parce qu’il ne faut pas pousser non plus. On se plie déjà au bon vouloir du chérubin, j’estime avoir le droit d’embrasser qui je veux. Sur ces bonnes pensées, je regarde intensément la grande rousse comme si j’essayais de pénétrer dans son esprit pour y lire ce que je cherche à savoir. Je lui jette un coup d’œil des plus intenses, du regard de celui qui s’apprête à exécuter l’acte le plus délicat qui soit, mais à la place je me contente juste de prendre la parole, pour une ultime tentative. « Et qui a subtilisé ma place de chevalier le temps d’une soirée ? »
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MessageSujet: Re: Giorni dispari (01/10-02h45)   Giorni dispari (01/10-02h45) EmptySam 6 Oct 2012 - 2:37

Oui, clairement, j’aurais aimé qu’il soit là. C’est-à-dire, présent au prime dans son entièreté, du début à la fin. Présent afin qu’il puisse assister et se faire l’observateur de cette scène dérangeante que nous ressassons présentement, mais également afin d’en être l’un des acteurs. Et pas n’importe lequel d’acteur. Puisqu’il aurait été l’acteur partenaire du mien n’est-ce pas ? Parce qu’il aurait été le rôle associé au mien dans cette mascarade organisée par Cupidon, pas vrai ? En ce sens, je me dis que cela m’aurait évité bien des peines. Parce que sa présence aurait été l’évidence. Parce qu’aussi étrange que va sonner cette pensée sortie de son contexte, ca me serait tombé sous le sens. Corto est mon partenaire, et je suis la sienne. Aussi bizarre que puisse être ce lien qui nous unit, il n’en reste pas moins que nous sommes unis. Ainsi, dans un sens, je suis sienne autant qu’il est mien dans cet espace-temps limité, confiné. Il m’est repère dans cet univers. Donc, la logique voudrait que nous nous soutenions si ce n’est jouons, agissons ensemble, n’est-ce pas ? En tout cas, c’est comme ça que je le conçois. Puis, c’est alors que je vrille mes prunelles vers le jeune homme installé à mon côté, et que je remarque que son visage a pris une teinte rougeoyante. Une teinte qui s’étend sur une bonne partie de son visage jusqu’à atteindre la pointe de ses oreilles. La première réaction qui m‘anime, et peut être à mauvais escient, c’est l‘anxiété. La fièvre ? Aussitôt, sans plus prendre de temps à l’analyse ou la réflexion, je pivote pour lui faire face, réduit quelque peu la distance, et prends son visage entre mes paumes, coulant sur lui un regard inquiet, scrutant son visage, chacun de ses traits afin d’en capter les symptômes. Ou de quelconques symptômes. Je perçois aussi la chaleur qui s’échappe de sa peau. « La fièvre ? » je murmure comme si lui avait la réponse. Puis, je me dis que ce n’est clairement pas de mes mains froides que je vais être en mesure de poser un quelconque diagnostic. Et, coupée dans mon élan par ses prunelles qui s’ancrent dans les miennes, par l’intensité soudaine de son regard, je penche sensiblement la tête sur un côté, perplexe, mes paumes froides toujours contre ses joues brulantes. Après quoi, il finit par me demander lequel des candidats a chapardé son rôle. Un fin sourire étire mes lèvres, quelque peu amusée. Bien que personne ne parviendrait à lui subtiliser la place, le rôle, qui lui est accordé de droit tant qu‘il est là, tant que nous sommes là. Non, les autres ne peuvent être qu’être ‘’figurant’’ ou doublure dans la logique de ce jeu, dans le film que c‘est. « Otello » je réponds simplement. « Mais pas de combat à mort pour si peu car votre place vous ne l’avez jamais réellement perdue mon brave » j’ajoute sur le ton de la plaisanterie. Ceci dit, heureusement qu’Otello fut là d’ailleurs, sinon, je n’aurais su vers qui me tourner. Peut être même ne me serais-je tournée vers personne, et me serais-je planquée sous le divan le temps que ca leur passe. Tout autant qu’il a su faire preuve de bonté, si ce n’est de gentillesse et compréhension, en me laissant disposer ses lèvres sans me compliquer la tâche. Puis, c’est l’une de mes mains qui quitte l’une de ses joues avant de se poser sur son front chaud. Consciente que le froid altère le chaud c’est mon propre front qui va se poser contre le sien pour jauger. Ma mère faisait tout le temps ça, en bonne mère de famille qu’elle est, j’imagine que c’est la marche à suivre. « Hm, je ne serais jamais médecin » je l’informe dans un souffle ensuite tout sourire bien qu’exaspérée par mon incompétence en la matière. Aussi s’il comptait sur moi pour sa guérison, ce ne sont clairement pas des soins médicaux que je serais en mesure de lui prodiguer en tout cas.
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MessageSujet: Re: Giorni dispari (01/10-02h45)   Giorni dispari (01/10-02h45) EmptySam 6 Oct 2012 - 20:51

Mes joues me picotent désagréablement et j’ai bien envie de prendre ma tête dans mes mains l’air de rien pour soustraire la drôle de teinte rougeoyante que prend mon visage, au regard de ma partenaire. Sauf qu’il s’agit de ses mains à elle, qui viennent se déposer sur ma peau. Ses prunelles me scrutent pendant plusieurs secondes et j’ai l’impression qu’elle passe le moindre de mes pores au peigne fin. Je ne sais plus vraiment où poser mes propres yeux, parce que mon champ de vision est obstrué par ma charmante partenaire et dans mon état je n’ai pas vraiment besoin de fixer ses lèvres ou ses iris clairs. Elle me demande dans un murmure si je suis fiévreux. Je ne peux m’empêcher de m’esclaffer doucement face à la situation atrocement gênante dans laquelle je me trouve dans l’immédiat. « Ca doit être ça… » je réponds dans un léger sourire. Et même si je ne le suis pas réellement, c’est tout comme en vu de mes symptômes. Je respire, prends mon courage à deux mains et plonge mon regard dans le sien pour enfin oser lui demander le nom du chanceux de la soirée. Je suis sans doute le chevalier le plus pitoyable de tous les temps, mais elle me précise que je n’ai pas perdu mon titre pour autant. Otello. Je parcours mon esprit à la recherche du visage qui coïncide avec le nom qu’elle m’a soufflé. Je ne suis pas sûr, mais à la sonorité de la chose, je visualise le garçon aux allures de statues grecques du nid d’amour. Bien. L’une de ses mains quitte ma joue pour venir se poser sur mon front. J’ai chaud. Je suis en pleine confusion, ne parvenant plus à déterminer quel symptôme est relié à mon état de grand malade et lequel est le résultat de la proximité qu’insert la jeune femme entre nous. Peut-être un mélange des deux. Une sorte de cocktail volcanique. Enfin, je ne parviens même plus à savoir si je me sens davantage bien ou mal. Ses doigts déposés sur ma peau ont quelque chose d’agréable, atténuant la chaleur qui émane de celle-ci, ce qu’elle doit avoir parfaitement conscience, parce qu’elle entreprend de les échanger par son propre front. Elle m’informe qu’elle ne sera jamais médecin tout sourire, mais je ne lui réponds pas. En fait, je n’arrive plus à me concentrer ou à prêter attention à ce qui m’entoure, à l’exception d’une de ses mèches rousses qui chatouille le bas de ma mâchoire et son souffle qui bute contre mon visage. Si elle pense pouvoir stopper la combustion dont je suis la victime ainsi, ça s’annonce mal. Je respire avec difficulté, j’ai toujours la même couleur qui laisse à penser que je pourrais exploser à tout moment et je parviens même à sentir les palpitations de mon cœur à l’intérieur de ma poitrine. « Maddie… » je murmure presque au supplice. Si elle savait ce qui me passe par la tête depuis qu’elle a commencé à toucher mon visage de ses doigts fins. Je me saisis de son poignet pour écarter lentement sa paume jusque-là toujours sur ma joue, yeux rivés sur le matelas.
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MessageSujet: Re: Giorni dispari (01/10-02h45)   Giorni dispari (01/10-02h45) EmptyDim 7 Oct 2012 - 5:26

Mon front contre le sien, c’est la chaleur que j’essaie de capter, celle qui est en proie de s’échapper par chaque infime pore de son épiderme afin de déterminer. Déterminer si oui ou non il est mourant. Enfin, fiévreux. J’ai, parfois, tendance à dramatiser, à penser trop. Mais, ce doit être à cause de mon imaginaire prolifique, ainsi que toutes ses pages que j’avale et dévore des journées, semaines, mois, années entières. Sans oublier, cette légère manie à la surenchère. Soit. Quelques secondes s’étirent en minutes et autant dire que je la trouve cette chaleur. Plutôt deux fois qu’une d‘ailleurs. Aussi bien de part nos peaux en contact que part son souffle qui vient s’écraser, effleurer, régulièrement mon visage qui lui fait face. Ce même souffle qui vient, par moment, se mêler au mien. Et je ne pense plus qu’à ça. Qu’à ce but que je qualifie et estime louable et ses conséquences. Toutes ses conséquences. Si bien que je ne me rends pas compte, pas tout à fait... Pas du tout. Non, je ne me rends pas compte à quel point cela pourrait être dérangeant pour lui, à quel point il ne pourrait ne pas vouloir tout ça. De cet intérêt que je lui porte jusqu’à ce contact que je lui impose malgré lui. Oui, car, peut être souhaite-t-il simplement que je lui foute la paix, lui raconte le prime, et le laisse dormir. Simplement ça. Sans avoir besoin d’aller jusqu’à m’inquiéter si ce n’est essayer, avec toute la bonne volonté du monde, de m’occuper de lui et sa guérison. Tout autant que je ne me rends pas compte de ce que cela doit donner de l’extérieur, hors de son contexte, tiré de cette situation qu’est nôtre. Moi, prenant son visage entre mes paumes et nos fronts confrontés à leur homologue. Cette promiscuité qui porte à interprétation si ce n’est supputation. Eh bien que je sens mon palpitant accélérer la cadence dans ma poitrine, cela ne suffit pas à m’aiguiller, ni à me… réveiller ? Le silence s’étire et notre immobilisme perdure. Et c’est sa respiration qui en subit les frais, de plus en plus butée voire saccadée. Mon prénom me parvient ensuite dans un murmure. « Oui ? » je réponds spontanément avant de sentir ses doigts se refermer sur l’un de mes poignets afin de l’éloigner. C’est à ce moment que mon front se dérobe également et que s’échappe d’entre mes lèvres un « Désolé » sans savoir encore trop pourquoi, remarquant simplement ses prunelles fuyant les miennes. « Quelque chose… ne va pas ? » je demande, incapable de me terrer dans le silence, persuadée d’avoir fait quelque chose de travers.
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MessageSujet: Re: Giorni dispari (01/10-02h45)   Giorni dispari (01/10-02h45) EmptyDim 7 Oct 2012 - 13:17

Mads s’excuse, mais je parviens à sentir dans sa voix qu’elle ignore les causes de mon désarroi. Qui le saurait ? Ses gestes n’ont absolument rien d’ambigüe, elle se contente de faire ce qui lui semble le plus juste pour calmer la chaleur qui irradie ma peau. Comme une mère pourrait faire avec son enfant. Son front se détache du mien et je sens son regard interrogateur s’attarder sur mes traits, bien que je ne quitte pas des yeux les draps blancs, le temps que ma respiration reprenne un rythme normal. Je me sens mieux, je crois que mes joues ont retrouvées une couleur plus décente. Bien qu’elle me demande si quelque chose ne va pas, je ne pique pas une nouvelle fois un fard. J’ai dû épuiser mon quota mensuel de rougissement en seulement quelques minutes. J’entrouvre la bouche pour lui répondre, avant de la refermer aussitôt. Je ne sais absolument pas quoi dire, les mots défilent dans ma tête, mais aucun ne semble sonner assez juste pour exprimer ce qui m’arrive. Je reste quelques instants, comme ça, muré dans le silence, puis relève ma tête vers ma partenaire. « Je crois que ma peau est dotée d’une mémoire tactile… » C’est un bon début. Etrange, intriguant, mais je crois que ça résume assez bien les causes du malaise qui m’a pris. Je recule de quelques millimètres imperceptibles, parce que le doux parfum de la jeune femme vient narguer mes narines. Je m’éclaircis légèrement la gorge, passe une main dans ma nuque en cherchant mes mots, puis reprends mes explications. « Il faut que tu comprennes… » je commence en plongeant mes iris dans les siens avec gravité, « qu’au cours de ma vie, j’ai vécu de très longues périodes sans femmes… » Je l’observe quelques secondes, guettant ses réactions à ma révélation sûrement insolite, avant de reprendre la parole : « Quand tu fais ça… » j’englobe dans bref geste ses mains recroquevillées près de sa silhouette. « Ca… Provoque des choses. » Je lui jette un nouveau regard pénétrant, attendant de voir si elle allait prendre peur –comme elle a toutes les raisons pour le faire- et s’enfuir du lit conjugal.

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