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 WHEN I'M WITH YOU, I HAVE FUN {09/10, 20:30}

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Elliot

Elliot
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MessageSujet: WHEN I'M WITH YOU, I HAVE FUN {09/10, 20:30}   WHEN I'M WITH YOU, I HAVE FUN {09/10, 20:30} EmptyLun 8 Oct 2012 - 23:36

WHEN I'M WITH YOU, I HAVE FUN
STARRING ELLIOT AND RAPHAËL

SOUNDTRACK : WHEN I'M WITH YOU, BEST COAST

Nostalgie quand il nous tient. Je soupire, seule dans mon coin en train de cogiter à propos d'un amas oppressant de sentiments contradictoires. En train de trouver un moyen de le sortir de ma tête. En train de ruminer tout simplement. Un autre soupir, puis un deuxième. Vient alors l'ennui. Le terrible et implacable ennui qui vous assaille, qui vous prend par surprise. Je somnole près de la fenêtre de la chambre, à moitié avachie sur une chaise. J'ouvre brusquement les yeux. Ce n'est pas le moment de dormir. Je n'ai pas fini de tout préparer. Je sors mon calepin. N°1, construire la tante - check (Je barre). N°2, mettre coussins et couvertures - check (Je barre). N°3, faire un feu de camp - il ne manque plus qu'à l'allumer et le tour est joué. donc check. Je jette un coup d'oeil à mon réveil sur la table de chevet. Je me dépêche. N°4, prendre de quoi manger - je m'en occuperai tout à l'heure. N°5, prendre une douche et s'habiller. J'arque un sourcil interrogateur. Je respire mes fringues, puis mes cheveux. Je sens le fauve. Il est aux alentours de 19:45. Je lui ai donné rendez-vous à 20:15. Il faut que je me grouille. Pas le temps de souffler que je file immédiatement sous la douche. Une douche froide de préférence. Pour réveiller mon corps engourdi. J'en sors, manquant de me casser la gueule dans la précipitation. Il est 20:00. Je prends la première tenue qui me vient sous la main. Une robe rouge, à croire ce qu'indique le post-it que Dagga a écrit et posé dessus. Un sourire en coin, je la retire du cintre. Je l'enfile le plus vite possible. Je m'asperge un peu de parfum. Je mets un bonnet pour éviter que j'attrape froid. Je prends mon perfecto en cuir et mon sac à dos. Je n'oublie pas mon clope à mon passage. Je cours en direction de la Cantine pour récupérer les victuailles que j'ai déniché ça et là pour se faire un petit goûter autour du feu. 20:10 ... Je suis à la bourre. Je mets le tout dans un autre sac. Je me pointe au point de rendez-vous. Il se tient tout près de l'Auberge. Il me voit arriver vers lui, avec un sourire aux lèvres. Mon sac sur le dos et un autre que je tiens dans ma main. Je le salue en lui lançant un regard complice. - J'ai une surprise pour toi. Je le prends doucement par la main pour l'embarquer avec moi. J'ai pris ma lampe torche pour nous guider dans le noir. Là où je l'emmène, on en aura besoin. Arrivés près des champs de lavandes, je l'emmène près des terrains en friche. Nous arrivons enfin au campement éphémère que j'ai créé spécialement pour l'occasion. La tante est faite de couvertures en lin blanc cassé, ouvert au milieu. Le bas de la tante est composé d'une couverture posée comme base et d'oreillers moelleux recouvrant toute la surface. Je souris au jeune homme. Je dépose mes deux sacs parterre. Je m'approche d'un amas de bois en forme de tipi entouré de cailloux. J'allume le feu à l'aide d'une boîte à allumettes que j'ai sorti de la poche de ma veste. Le feu éclaire l'endroit et la tante. - Bienvenue dans mon univers.
Raphaël

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CITATION : « ON N'EST JAMAIS AUSSI SEUL QUE LORSQU'ON EST SANS ESPOIR. SURTOUT LORSQU'ON N'A PLUS D'ESPOIR DE POUVOIR ROMPRE LE CERCLE DE LA SOLITUDE. »
JUKE BOX : GAVIN DEGRAW → SOLDIER | C2C → KINGS SEASON | RIHANNA → DIAMONDS | DAVID GUETTA → SHE WOLF | LOREEN → MY HEART IS REFUSING ME | BRICE CONRAD → OH LA | MUSE → MADNESS.
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MessageSujet: Re: WHEN I'M WITH YOU, I HAVE FUN {09/10, 20:30}   WHEN I'M WITH YOU, I HAVE FUN {09/10, 20:30} EmptyMar 9 Oct 2012 - 1:39

Un rendez-vous. Raphaël avait un rendez-vous. Oui bon, calmons-nous, et tâchons de voir les choses en face : non, il n'était pas devenu un séducteur de talent en l'espace de quelques jours. A vrai dire, il ne comprenait pas tellement pourquoi Elliot l'avait convié à la rejoindre à un certain endroit, à une certaine heure. Mais le fait est qu'ils avaient vraisemblablement rendez-vous au niveau de l'auberge, et ce à vingt-heures quinze. Autant vous dire qu'il craignait pour sa vie. Pourquoi lui donner rendez-vous, presque de nuit, dans un endroit aussi isolé, si ce n'est pour le liquider ? Hm, c'était terriblement curieux, et son instinct méfiant avait tendance à jouer les prudents. Mais s'agissant d'Elliot, Raphaël avait tout de même tendance à croire qu'il n'avait probablement pas tellement de soucis à se faire. Disons qu'elle ne lui paraissait pas tellement dangereuse, hm. Alors, soit elle cachait particulièrement bien son jeu, soit elle était bien l'ange qu'elle paraissait être. Alors, et malgré le fait qu'il soit tout de même plein d'appréhension au sujet de ce mystérieux rendez-vous, Raphaël décida de prendre la direction des champs, son esprit rongé par diverses interrogations, et son corps tremblant à l'avance de ce que pourrait lui réserver sa camarade. Finalement, il arriva sur place. Personne. Non, personne ne s'y trouvait. Où était donc passée Elliot ? N'était-elle pas venue tout compte fait ? Avait-elle préféré le laisser y venir tout seul, comme un imbécile, juste pour se foutre de lui en se cachant dans un coin ? Allez savoir, peut être bien. Il resta donc là, seul, et interrogatif. Mais sa camarade finit par arriver, alors un sourire naquit subitement sur ses lèvres. Elle était là. Elliot était là. Et lui, il se sentait tout de suite mieux. Il remarqua en tout cas que sa camarade était chargée. Troublant. Elle disait maintenant avoir une surprise pour lui. Trouvant cela étonnant, il arqua un sourcil. Elle prit sa main et il la suivit jusqu'à l'endroit où elle avait visiblement prévu de l'emmener. Sur place, il vit rapidement une sorte de petit campement improvisé. Oh, il ne s'attendait pas à cela. Mais il était agréablement surpris, soyez en sûrs. Sa camarade alluma alors un feu, tandis que le regard de Raphaël examinait les lieux. Il ne connaissait hélas rien de tout ça. Mais visiblement, il s'agissait de l'univers d'Elliot. Du coup, il appréciait de se trouver ici. Apprendre à la connaitre, elle et sa vie, elle et ses goûts, elle et ses habitudes, c'est tout ce qu'il demandait. « C'est une très belle surprise, Elliot » articula-t-il alors, dans un sourire plus prononcé. « Je n'ai jamais campé, c'est tout à fait inédit pour moi » souligna-t-il, comme si ça n'était pas suffisamment flagrant quand on l'observait bien, hm. Il fit un pas vers sa camarade et laissa son regard glisser doucement sur elle, sans se faire insistant. « Et je dois dire que ... que tu es ravissante. » Et hop, il se mettait à rougir. Au fond, c'aurait été trop beau qu'il y échappe, hein.
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MessageSujet: Re: WHEN I'M WITH YOU, I HAVE FUN {09/10, 20:30}   WHEN I'M WITH YOU, I HAVE FUN {09/10, 20:30} EmptyMer 10 Oct 2012 - 0:28

J'ai voulu que tout soit parfait. Tellement parfait que je me suis peut-être un peu trop emballée. Du coup, j'en ai fait des caisses. Pour quelle raison d'ailleurs ? Son prénom me vient tout de suite à l'esprit. Raphaël, une raison plus que convaincante pour que je me plie en quatre. J'ai fait tout ceci rien que pour lui. J'ai placé la barre un peu haut. Mais je voulais faire de cette soirée, une soirée inoubliable. Donc, j'y ai mis le paquet. Je lui ai sorti le grand jeu avec tante et feu de camp. Je ne savais pas si il avait fait du camping avant. Qui sait je le surprendrai ce soir ... En attendant, je me grouille pour aller le rejoindre. Je suis en train de le faire poireauter le pauvre. Je suis à la bourre. Ses sacs m'encombrent, m’empêchant de courir. En robe, ce n'est pas très glamour. Il faut que je me dépêche. Au lieu de rendez-vous, il était déjà là en train de m'attendre. Quand il m'a vu arriver, il m'a souri immédiatement. Un sourire craquant qui me fait fondre. Je serre sa main dans la mienne. Nos doigts s'entremêlent tandis que je l'emmène vers le lieu de campement. Arrivés sur les lieux, je lui souhaite la bienvenue dans mon petit monde à moi. Que j'ai hâte de lui faire découvrir. - C'est une très belle surprise, Elliot. Son sourire s'accentue davantage. Il est tellement attendrissant que je me prends à soupirer. Il faut qu'il arrête d'être aussi chou. - Je n'ai jamais campé, c'est tout à fait inédit pour moi. Je suis heureuse de le savoir. Comme ça, je pourrais lui faire découvrir pleins, pleins, pleins de choses. Je ne sais pas pourquoi je suis nerveuse d'ailleurs. - Et je dois dire que ... que tu es ravissante. Je le sens déjà rougir. Je baisse la tête et rougit à mon tour. Cette scène est navrante vraiment. Il faut qu'on arrête de rougir. J'y peux rien. C'est une réaction naturelle chez moi. Cela arrive toujours au moment où je m'y attends le moins. Je balbutie en regardant mes chaussures : - Merci. Je lève les eux. Nos regards se croisent, se décroisent. Je le fixe avec une intensité inhabituelle. Je romps le contact visuel en lui disant : - Viens. On va se rapprocher du feu. Je lui souris gaiement et lui prends la main de nouveau. Nous arrivons près du feu de camp. - Ne bouge pas. Je vais chercher un drap. J'accoure vers la tente, j'y entre et prends un drap. Je n'oublie pas de prendre mon ukulélé avec moi. J'arrive à ses côtés. J'étends le drap sur l'herbe. Je m'assois, mon ukulélé dans les mains et tapote la place vide à côté de moi pour l'inciter à s'asseoir également. Je joue quelques notes pour voir si les cordes sont correctement accordées. Elles le sont pour une fois. - Alors, je tenais à t'emmener camper parce que j'ai été scout pendant longtemps. J'ai toujours aimé camper pour l'ambiance, pour le grignotage, pour les histoires autour du feu. C'étaient les meilleures années de ma vie. Donc, c'est pour ça que je t'ai invité ce soir. Mes lèvres s'étendent encore plus. Je suis très contente qu'il soit venu.
Raphaël

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MessageSujet: Re: WHEN I'M WITH YOU, I HAVE FUN {09/10, 20:30}   WHEN I'M WITH YOU, I HAVE FUN {09/10, 20:30} EmptyMer 10 Oct 2012 - 3:36

Tout cela était grandement surprenant. Limite émerveillant, en fait. Parce qu'il va de soi que Raphaël ne s'était pas imaginé un seul moment qu'il aurait droit à une surprise pareille. Bêtement, il s'était contenté d'imaginer que sa camarade l'attirait dans un piège, qu'elle avait prévu de le ridiculiser d'une manière ou d'une autre, mais que puisqu'il s'agissait d'Elliot, ça en valait largement la peine. Alors il s'était rendu jusqu'au lieu de rendez-vous, malgré ses craintes et ses appréhensions, et n'avait pas tardé à calmer sa paranoïa. Aucun plan foireux, simplement une ravissante Elliot qui ne tarda pas à le conduire jusqu'à un petit campement improvisé, charmant comme tout, qui lui plaisait déjà. Nul doute qu'elle avait du se donner beaucoup de mal pour obtenir un tel résultat, ce qui flattait infiniment Raphaël. Il avait à vrai dire du mal à penser qu'elle avait pu faire tout cela juste pour lui. Il avait presque envie de lui demander s'il était prévu qu'Arès les rejoigne, vu qu'il était déjà plus probable qu'elle ait voulu faire tant d'efforts pour le jeune homme, par qui elle paraissait véritablement attirée. Mais il parvint heureusement à réprimer cette folle envie de la questionner à ce sujet et se contenta d'admirer ce qu'il avait sous les yeux. Tout était si bien disposé, si agréable à contempler. Et tout était surtout si nouveau, si inédit. Comme il venait de faire savoir à Elliot, Raphaël n'avait effectivement jamais fait de camping. Non, jamais. Sa famille avait vécu dans une jolie maison suisse, et ils n'étaient jamais partis camper. Il faut dire que les morts n'attendent pas, et qu'ils n'avaient jamais tellement eu l'occasion de fermer boutique pour s'offrir quelques vacances, au grand damne du Raphaël de l'époque. Par la suite, il se permit de contempler la tenue d'Elliot, véritablement magnifique en ce jour - déjà qu'elle était particulièrement agréable à regarder d'habitude, hm - et dont la robe lui allait à merveille. Mais il rougit presque immédiatement après l'avoir complimenté, et se rendit également compte que sa camarade se mit elle aussi à rougir. Oh bon sang, c'était leur truc à eux, ça. Rougir en permanence. On ne les changerait plus. Elle le remercia poliment, avant de l'inviter à s'approcher du feu. Elle lui prit la main - un geste qui devenait presque naturel, à force - et tous deux approchèrent du feu de camps. Elle disait maintenant aller chercher un drap. Bien. Il la regardait faire, avec tendresse, tandis qu'elle revint également avec ce qui semblait être un ukulélé. Il s'assit finalement tout près d'elle, le sourire aux lèvres et la curiosité à l'esprit. Elle jouait donc du ukulélé ? Au fond, ça ne l'étonnait pas. Il l'écouta jouer un tantinet. C'était mélodieux et plaisant. Puis Elliot lui expliqua la raison de leur présence ici. Et là, tout s'expliquait, effectivement. « Ça me fait très plaisir que tu ais pensé à moi pour partager cette soirée » avoua-t-il alors, avec une grande sincérité. « Je n'ai jamais eu la chance de connaitre toutes ces choses, mais je ... je suis certain que le moment que nous allons vivre vaudra bien toutes les soirées scouts du monde » reprit-il, tout en caressant légèrement son bras, sans même savoir pourquoi, et visiblement sans même s'en rendre compte. « Il me tarde de t'entendre jouer. Ça devrait me changer des morceaux à l'orgue. » Il émit un court rictus, plongeant son regard dans celui de la jeune femme. Quoi qu'elle choisisse de jouer, cela le changerait effectivement des airs traditionnels que l'on entendait généralement lors d'obsèques religieux. Et le changement, c'est maintenant.
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MessageSujet: Re: WHEN I'M WITH YOU, I HAVE FUN {09/10, 20:30}   WHEN I'M WITH YOU, I HAVE FUN {09/10, 20:30} EmptyJeu 11 Oct 2012 - 10:29

Raphaël était la première personne à laquelle j'ai pensé pour ce camping. Il est sans doute une des personnes que j'apprécie le plus dans cette émission. Je me vois mal avancer dans le jeu sans lui. Il fait parti de mon paysage, de mon monde. Il a réussi à y pénétrer avec une facilité déconcertante. Sa bienveillance, sa générosité de cœur et sa fragilité m'ont touché dès notre rencontre. D'une certaine façon, je retrouve un peu de moi en lui dans sa manière d'être innocent, d'être incapable de faire du mal, d'être sensible à tout ce qu'il l'entoure. Par bien des aspects, je me sens attirée par lui. Pas sur le plan physique. C'est au-dessus de ça. Cela touche à l'essence et à la pureté. Nos caresses sont chastes, dénués de toute ambiguïté. Des gestes d'affection qui peuvent paraître ordinaire. A mes yeux, ils sont importants. Surtout venant de lui. Lui qui n'aimait pas les contacts physiques se retrouve à me prendre la main naturellement sans tressaillir. Cela me conforte dans l'idée que je suis parvenue à me faire une place dans son existence. La façon dont il me regarde, dont il me touche me fait sentir importante à ses yeux. A travers ses yeux, je vois une douceur indéfinie et de la tendresse. Beaucoup de tendresse. Un homme ne m'a jamais regardé ainsi. J'étais habituée aux œillades lubriques, aux coups furtifs, aux regards pénétrants. Lui, il est différent de tous ces hommes. C'est ça qui me plaît en lui. Il ne me juge pas. Je me sens tellement bien en sa présence. Tous mes doutes disparaissent. Je ne réfléchis pas. Je me laisse porter par le courant. C'est agréable, c'est apaisant pour une fois. - Ça me fait très plaisir que tu ais pensé à moi pour partager cette soirée. Quand il n'est pas dans le coin, je me demande ce qu'il fait de ses journées ? A qui il parle et de quoi. Sourit-il lorsqu'il est avec les autres ? Ou pleure-t-il dans un coin à l'abri des regards indiscrets ? Je le cherche furtivement dans les couloirs. Voir son ombre sur les murs me rassure. Sa présence m'est vitale. Ce soir, encore plus parce que je m'apprête à lui livrer une partie de moi, à partager un pan de ma vie d'autrefois, un bout de mon histoire personnelle. - Je n'ai jamais eu la chance de connaitre toutes ces choses, mais je ... je suis certain que le moment que nous allons vivre vaudra bien toutes les soirées scouts du monde. J'acquiesce en lui souriant avec douceur. Sa main vient caresser mon bras. Un léger frisson me parcoure. Sa caresse me procure une joie innommable. Mon palpitant s'emballe. Je tiens mon ukulélé fermement contre moi pour me concentrer uniquement sur les cordes et non sur les battements irréguliers du cœur. - Il me tarde de t'entendre jouer. Ça devrait me changer des morceaux à l'orgue. Mes lèvres s'étirent encore plus. Je le couve délicatement du regard. Une chanson me vient à l'esprit. Anyone else but you, Moldy Peaches. Mes doigts jouent les premiers accords. Deux accords d'une simplicité enfantine. Tout est dans le rythme. J'entonne les premières paroles. - ♪ You're a part time lover and a full time friend. The monkey on you're back is the latest trend. I don't see what anyone can see In anyone else but you. Cette chanson est tellement plus agréable au ukulélé. Elle me transporte à mille lieux d'ici. Je ferme les yeux. Je me laisse pénétrer par les paroles de la chanson. - ♪ I kiss you on the brain in the shadow of the train I kiss you all starry eyed, my body's swinging from side to side. I don't see what anyone can see in anyone else but you Les notes sont répétitifs. J'enchaîne les accords sans problème. Les paroles changent à chaque couplet. Le refrain est entêtant. - ♪ Here is the church and here is the steeple. We sure are cute for two ugly people. I don't see what anyone can see in anyone else but you. Je continue à chanter sans m'arrêter. Mon corps bouge au rythme de la musique. Les paroles découlent de ma bouche sans que j'ai besoin de réfléchir. Je les connais par cœur. Je suis à la moitié. Les couplets se suivent. Je ne vais pas tarder d'arriver à la fin. - [...] ♪ Squinched up your face and did a dance You shook a little turd out of the bottom of your pants. I don't see what anyone can see in anyone else but you. Les paupières closes, je souris malgré moi. J'éprouve un certain plaisir cette chanson. D'habitude, je ne chante que pour moi. Chanter devant une personne me rend toujours un peu nerveuse. Mais devant lui, cela ne me gène pas du tout. Cela vient naturellement. - ♪ Du, du, du Du, du, du Du, du, du. But you ... Je laisse résonner les dernières notes. J'ouvre enfin les yeux. J'en encore toute retournée. Je reprends progressivement mes esprits. Je lui lance un regard complice et lui souris. J'espère que la chanson lui a plu.




Raphaël

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MessageSujet: Re: WHEN I'M WITH YOU, I HAVE FUN {09/10, 20:30}   WHEN I'M WITH YOU, I HAVE FUN {09/10, 20:30} EmptyJeu 11 Oct 2012 - 20:59

A cet instant précis, Raphaël se sentait bien. Il ne pensait à rien d'autre qu'à Elliot, qu'à ce qu'elle avait fait l'effort d'aménager pour lui et qu'au fait que cette soirée serait très probablement des plus agréables. Il ne voulait pas penser à ce qui le tracassait, à ce qui le tourmentait, à ce qui avait tendance à travailler son esprit mais surtout son petit cœur depuis quelques jours. Il voulait profiter de sa charmante compagnie, de tout ce qu'elle avait disposé dans le but de leur faire passer une belle soirée, et simplement se vider la tête pour être le plus enclin possible à sourire, à rire, et non plus à rougir et pleurer. Il était plus que jamais décidé à faire des efforts. Non seulement pour lui, parce qu'il va de soi que c'était la condition pour qu'il aille mieux, pour qu'il se sente mieux. Mais également pour Elliot, parce qu'il ne voulait pas lui offrir une fois encore un spectacle désolant et pathétique, qui lui ferait à coup sûr amèrement regretter d'avoir pris la peine d'organiser tout cela. Aussi bien pour sa propre personne que pour celle de sa camarade, Raphaël désirait effectivement faire un maximum d'efforts, histoire de prendre une bonne fois pour toute la route de la guérison, du bien être. Il en était capable, après tout, comme tout le monde. A condition de le vouloir, il le pouvait probablement. Et qui sait, peut être qu'un jour il serait enfin heureux, enfin épanoui, seul ou accompagné, mais l'esprit libre et serein. Ce jour, il l'attendait avec une troublante impatience. Parce que ce serait le jour où tous ses problèmes seraient derrière lui, où toutes ses craintes se seraient envolées, où tous ses démons lui auraient fichu la paix. Après quelques instants, le suisse fit en tout cas comprendre à Elliot qu'il aimerait beaucoup l'entendre jouer du ukulélé. Peu importe que ce soit maintenant ou plus tard, il avait simplement envie de l'entendre jouer, de pouvoir écouter une jolie mélodie et ainsi commencer cette agréable soirée sur une note musicale. Sa camarade commença alors à jouer, plaçant bien vite le jeune homme dans un état de curiosité remarquable. Après seulement une ou deux notes, il en voulait plus. Il voulait reconnaitre un air, une chanson. Il voulait l'entendre jouer davantage. Et pourquoi pas l'entendre chanter ? Il désirait qu'elle lui fasse oublier tout ce qui les entourait, tout ce qui les environnait. Il fallait qu'ils ne soient que tous les deux, avec ce petit ukulélé, avec la musique qui était si chère au cœur de la jeune femme. Alors, lorsqu'elle poursuivit, il se laissa aller à savourer pleinement l'instant présent, un peu comme si cette mélodie venait l'enlacer, le cajoler. Les notes étaient agréables à l'écoute, mais ce ne fut rien comparé à la voix qui se fit bientôt entendre. La voix d'Elliot. Une voix magnifique, comme il s'en était douté. Son regard fasciné se posa sur la jeune femme, qui se mit alors à fermer les yeux. Raphaël ne parvint pas, quant à lui, à fermer les siens. Il préférait l'admirer quand elle chantait. Elle était si belle, une fois encore. Elliot constituait véritablement un ensemble formidable, tant sa personnalité pouvait être jugée aussi plaisante que son apparence. Les paroles qu'elle prononça se firent particulièrement mélodieuses, ravissant bien évidemment l'oreille pourtant peu mélomane de Raphaël. Il la vit sourire subitement, et son cœur s'emballa. Quand elle souriait, il se sentait étrange. Comme si elle avait le plus beau sourire au monde. Comme si son seul sourire pouvait apaiser des conflits, faire cesser des guerres et distribuer beaucoup d'amour dans le monde. Son sourire était divin. Elle était divine. La chanson prit alors fin et Elliot rouvrit les yeux. Raphaël n'avait cessé de l'observer durant tout le temps - bien trop court - qu'avait duré ce plaisant moment. Leurs regards se croisèrent. Cherchait-elle à savoir si cette chanson lui avait plu ? Parce qu'il va de soi que ce fut le cas. Le plus embêtant étant d'ailleurs qu'il ne savait pas comment exprimer ce qu'il ressentait à cet instant précis. « C'était ... » commença-t-il alors, avant de lâcher un rictus embarrassé. Qu'il était con à ne jamais savoir comment s'exprimer. Oh bon sang ce qu'il en avait marre. Il devait respirer, se calmer, et reprendre doucement. « C'était magnifique, Elliot » reprit-il finalement, dans un sourire sincère. Doucement, il récupéra sa main et la serra délicatement dans la sienne. « Et on ne m'avait encore jamais chanté quelque chose d'aussi beau. » Il se pinça les lèvres et regarda droit devant lui. Au fond, elle n'avait probablement pas chanté cela "pour lui". Mais il aimait le croire, parce que ça lui faisait du bien de le penser. C'était ridicule, mais c'était ainsi.
Elliot

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MessageSujet: Re: WHEN I'M WITH YOU, I HAVE FUN {09/10, 20:30}   WHEN I'M WITH YOU, I HAVE FUN {09/10, 20:30} EmptyVen 12 Oct 2012 - 21:01

Notre relation est dénouée de toute ambivalence. Elle est à la fois saine et pure, enfantine et innocente. Avec lui, je renoue avec des sensations que j'ai oublié. Plus je reste à ses côtés, plus je me sens incapable de le laisser derrière moi. Si je viens à être séparée de lui, cela me briserait le cœur. Sa présence suffit à me rendre toute joyeuse comme si mon cœur était sur le point d'éclater. Il ne sait pas combien je l'apprécie ou combien il me rend heureuse. Si il pouvait se voir tel que je le vois à présent, il saurait que c'est un très bel homme certes à fleur de peau, mais attentionné et bon. Un homme sur qui on peut compter à chaque instant. Un homme qu'on rêverait d'avoir comme un amoureux. Il a besoin d'être aimé, ce garçon car il manque cruellement d'amour dans sa vie austère. Je me souviens de notre première rencontre. J'en garde un souvenir mémorable. Son premier sourire a été attendrissant. Depuis, je vois apparaître des sourires à tout va. J'aime quand il me sourit. A moi, rien qu'à moi. Je ne mérite pas autant d'attention de sa part. Je me demande parfois pourquoi il reste avec moi, pourquoi il ne fuit pas comme tous les autres. J'ai peur de trop dépendre de lui. Mes émotions sont liées aux siennes de façon mimétique. Le lien que nous entretenons est un des plus précieux que j'ai. Je veux le chérir jusqu'à la fin. Ce que je trouve remarquable, c'est à la vitesse à laquelle le jeune homme fait des progrès. En trois semaines, il s'ouvre de plus en plus aux autres. Il tente de découvrir des choses, de les tester. Il est en bonne voie de guérison. Au fonds, tout cela c'est en lui depuis le début. Mais il fallait le déclic pour qu'il commence à évoluer. Bien sûre, il reste encore un peu chemin à faire. Il apprend vite et prends déjà ses marques. Accompagnée de mon ukulélé, je chante une morceau pour lui. Rien d’extraordinaire. Quand je chante, je suis dans un autre monde. J'entre limite dans une forme de transe. Lorsque ça se termine, je me sens un peu vide. J'ouvre les yeux, ils croisent tout de suite ceux du candidat. Alors ? - C'était ... Suspens. Il a le don pour maintenir en haleine les spectateurs. Il ne manque plus que les roulements de tambours. Je retiens mon souffle. Verdict ? - C'était magnifique, Elliot. Il me prends la main. Au moins, ça lui a plu. Je suis très exigeante moi-même surtout quand ça concerne la musique. - Et on ne m'avait encore jamais chanté quelque chose d'aussi beau. C'est vrai ? J'espère qu'il ne me dit pas ça pour être gentil. Mais le connaissant, il est toujours sincère. Mon visage s'illumine. Je serre sa main, je pose mon ukulélé sur l'herbe. Je dépose un doux baiser sur sa joue. - Merci. Je lui souris. Je n'ai pas envie de lâcher cette main. Je pose ma tête sur son épaule. Je lui murmure : - Je ne chante rarement devant quelqu'un. Je chante que quand je suis seule. Je ne me sens pas à l'aise devant un public. J'ai composé des chansons. Je n'ai jamais pu les chanter devant un public. Sur scène, je suis trop pudique. Ce sont des textes intimes. C'est comme mes poèmes, je ne les montre jamais. Je ferme les yeux un instant et respire doucement le parfum qu'il dégage. Une odeur qui m'apaise. - Le camping a toujours été un lieu spécial à mes yeux. Papa m'emmenait pêcher, puis on allait camper une fois toutes les deux semaines. C'est lui qui m'a appris à allumer un feu, à dresser une tente, etc. On chantait autour de feu, à tour de rôle. C'est lui qui m'a offert mon premier ukulélé. J'ouvre les yeux et fixe les flammes qui dansent devant nous. - Désolée. Je dois t'ennuyer avec mes histoires. Les souvenirs me submergent. J'ai le ventre qui se noue en renvoyant l'image de Papa dans ma tête. Il me manque.
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MessageSujet: Re: WHEN I'M WITH YOU, I HAVE FUN {09/10, 20:30}   WHEN I'M WITH YOU, I HAVE FUN {09/10, 20:30} EmptySam 13 Oct 2012 - 3:43

Sans Elliot, rien ne serait pareil pour Raphaël au sein de ce jeu. Elle l'avait mis en confiance dès le départ, lui avait fait comprendre que ses semblables n'étaient pas nécessairement tous décidés à lui nuire et avait donc contribué à rendre son début d'aventure plus agréable qu'il ne l'aurait assurément été si elle n'en avait pas fait partie. Elle était l'une de ses plus belles rencontres ici, celle qui était parvenue à lui rendre un peu de la confiance qu'il avait perdu. Avec elle, il souriait régulièrement. Au début, il en avait eu un peu honte, mais au fil du temps passé avec sa camarade, cela semblait devenir naturel. Bien sûr, il rougissait beaucoup également, mais il ne pleurait pas en sa compagnie, et c'était assurément une excellente chose. Au fond, le suisse avait tendance à penser qu'Elliot constituait une partie de sa guérison. Cela pouvait être ridicule de penser de la sorte, dans la mesure où elle ne faisait partie de sa vie que depuis quelques semaines, mais le suisse avait véritablement tendance à se dire que cette jeune femme allait lui permettre de véritable guérir, vu que sa seule présence suffisait à l'apaiser, à le tranquilliser, à le rendre heureux. Il était fort probable que tous deux ne soient pas aussi semblables qu'il le croyait, et qu'Elliot soit un peu trop difficile à suivre pour lui au final, mais cela n'enlevait rien au fait qu'il tenait à elle et au lien qui s'était construit entre eux, et que leur amitié comptait beaucoup pour lui. Se retrouver dans ces champs en sa compagnie était donc une expérience tout à fait plaisante. Ils étaient seuls, dans un environnement des plus charmants, et tout était réuni pour que la soirée leur soit on ne peut plus agréables. Vraiment, Raphaël avait l'impression qu'il ne pourrait rien lui arriver, qu'il ne courait aucun risque en compagnie d'Elliot, tant sa présence était rassurante, tant il avait l'impression d'être aux cotés de quelqu'un qui, en plus de ne lui vouloir probablement aucun mal, saurait empêcher toute personne un tant soit peu mal intentionnée de lui en causer. Et puis il y eut cet instant magique où la jeune femme se mit à jouer de son ukulélé. Il en fut bien vite émerveillé. La mélodie choisie était superbe, les notes divinement plaisantes à l'oreille, et la voix d'Elliot des plus charmantes. Les minutes passèrent, bien trop rapidement à son goût, lui laissant un souvenir déjà impérissable de cette si belle expérience. Ainsi donc, il ne put - après une hésitation du à son état émotionnel sur le moment - que faire savoir à sa camarade que tout cela avait été magnifique, tout bonnement magnifique. Et Dieu sait qu'il était sincère. Il avait été enchanté, mais surtout bouleversé par cette écoute. Elle l'avait délicieusement touché en plein cœur, de par son talent musical incontestable et sa voix si enchanteresse. Vraiment, il n'oublierait rien de ce moment. Il en fut d'ailleurs tellement émotionné qu'il ne put que serrer à nouveau la main de sa camarade, que ce contact ne sembla heureusement pas déranger. Après l'avoir remercié, et avoir déposé un baiser sur sa joue - ce qui le fit doucement rougir, évidemment, Elliot posa sa tête sur son épaule, et un sourire radieux naquit sur les lèvres du suisse. Elliot se confia alors et il l'écouta avec une grande attention, profitant au maximum de ce moment de douce complicité. Ainsi donc, la jeune femme était du genre pudique avec sa musique. Il pouvait la comprendre. Il se sentait alors grandement privilégié d'avoir pu l'entendre chanter. « Pourquoi avoir chanté pour moi, Elliot ? » demanda-t-il doucement, comme s'il cherchait à lui faire dire qu'il pouvait compter pour elle. Car il l'espérait, sincèrement. Avoir la preuve de la réciprocité de l'affection qu'il lui portait, c'était tout ce qu'il souhaitait. Être apprécié, pour une fois. Il souhaitait être apprécié. Quoi qu'il en soit, sa camarade poursuivit, en évoquant le camping, mais surtout son père. Subitement, Raphaël repensa au sien. Une vision d'horreur. Il tâcha de se reconcentrer sur Elliot, sur ses dires. Elle semblait émue. Son père devait être quelqu'un qu'elle aimait beaucoup. « Non, pas du tout » affirma-t-il, suite aux paroles de la jeune femme. D'un doux geste de la main, il tourna le visage de sa camarade pour fixer son regard avec tendresse. « J'ai peur d'être indélicat, mais ... tu sembles bien nostalgique quand tu évoques ton père. Est-ce ... est-ce qu'il y a une raison précise à cela ? » Il ne voulait ni l'embarrasser, ni la peiner. Simplement la comprendre. Contrairement à lui, Elliot semblait penser agréablement à son paternel. Pourquoi cet homme lui manquait-il tant ?
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MessageSujet: Re: WHEN I'M WITH YOU, I HAVE FUN {09/10, 20:30}   WHEN I'M WITH YOU, I HAVE FUN {09/10, 20:30} EmptyDim 14 Oct 2012 - 17:35

Je ne chante pas devant n'importe qui. Quand on chante, on vient à dévoiler des bouts de soi-même. Je ne veux pas partager ce que je ressens avec une foule d'étrangers. Par contre, devant les gens que j'apprécie, je le fais avec plaisir. Comme ce soir, par exemple. La compagnie de Raphaël me rassure tellement que je peux me montrer tel que je suis réellement, sans qu'il me juge. Je voulais partager ce moment avec lui. Le jeune homme me demande : - Pourquoi avoir chanté pour moi, Elliot ? Je lui souris avec tendresse. La réponse semble évidente pourtant. N'a-t-il pas senti toute l'affection que j'ai pour lui à travers la chanson ? Je n'ai pas choisi la réponse au hasard. Il veut sans doute entendre une raison précise. J'en sais rien en fait. Je ne suis pas douée pour exprimé ce que je ressens. Cela risque d'être un peu ardu. Et bien sûre, je ne peux pas m'empêcher de rougir. Je me gratte la tête d'un air embarrassé. Un rire nerveux sort de ma bouche. - Je ... Tu ... tu es quelqu'un qui compte beaucoup pour moi, Raphaël. Cette chanson t'est dédiée à toi seul., lui avouai-je avec sincérité. Je joue nerveusement avec mes doigts. Je ne sais plus me mettre maintenant. Je viens sans doute sortir les trucs les plus niais qui soient. Les mots ne suffiront jamais pour décrire ce que j'ai à l'intérieur. Ces mots viennent du cœur. Ensuite, je lui parle de Papa et de nos sorties, de nos loisirs. Le camping, la pêche ... Tout cela appartient à mon enfance. Je me rends compte alors que je suis en train d'importuner mon interlocuteur avec mes histoires. Il me dit : - Non, pas du tout. Sa main vient pivoter mon visage vers lui. Son regard se plante dans le mien. - J'ai peur d'être indélicat, mais ... tu sembles bien nostalgique quand tu évoques ton père. Est-ce ... est-ce qu'il y a une raison précise à cela ? Mes traits se durcissent. Je dis d'une voix tremblante : - Mon père est mort il y a trois ans. Et je ... Mon visage s'assombrit. Je serre sa main dans la mienne. - Papa était quelqu'un de profondément gentil. Il avait un regard rieur. Il avait une façon à lui de tenir sa clope ou de boire un whisky. Il m'a tout appris. A marcher, à chanter, à pêcher, à conduire, etc. Il a toujours été là pour moi. Même au moment le plus douloureux de ma vie. Je fais une pause pour reprendre mon souffle. - La dernière fois que je l'ai vu, on a eu une énorme dispute. J'ai fugué. J'ai pris ma voiture et je suis parti sans dire au revoir à personne. Pendant trois ans, je n'ai pas voulu rentrer par fierté et surtout par honte. Une de mes sœurs est venue me chercher pour me dire que Papa était mourant. Cancer du foie. Je me suis dépêchée de rentrer. Mais je suis arrivée trop tard. Il était déjà mort. Je n'ai pas eu le courage de venir à son enterrement. Je grimace. Des larmes coulent sur mes joues. J'ai promis de ne pas pleurer. Mais ça me fait du bien. Je n'ai pas réussi à faire le deuil de mon père. J'ai l'impression qu'il est toujours là. Parmi nous. Depuis son départ, je me sens vide. Je n'ai plus de guide, plus de repères dans la vie. Ma vie n'a plus été pareille sans lui. - Il me manque, il me manque tellement. J'essaie de sécher mes larmes, mais elles sont abondantes. - Désolée. Je ne voulais pas pleurer devant toi. Je m'empresse d'enlever ces larmes le plus vite possible pour ne pas qu'il s'inquiète. Mais je le connais. Il va s'en vouloir de m'avoir posé la question. Je le prends délicatement dans mes bras pour le rassurer.
Raphaël

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MessageSujet: Re: WHEN I'M WITH YOU, I HAVE FUN {09/10, 20:30}   WHEN I'M WITH YOU, I HAVE FUN {09/10, 20:30} EmptyDim 14 Oct 2012 - 18:26

Elliot venait de chanter pour Raphaël. Une chanson magnifique, qui n'avait pas manqué de l'émouvoir. Il s'était par ailleurs senti particulièrement privilégié en prenant conscience du fait qu'Elliot ne chante généralement pas devant qui que ce soit, par timidité visiblement. Pourtant, elle venait de chanter devant lui. La question était alors de savoir pourquoi. Pourquoi avait-elle chanté devant lui, si vraiment elle préférait normalement éviter ce genre de choses ? Est-ce qu'à ses yeux, Raphaël était un tantinet différent ? Est-ce qu'il méritait qu'on lui chante une aussi jolie chanson ? Est-ce qu'il pouvait ainsi espérer compter à ses yeux ? Sa camarade le lui fit comprendre. Il se sentit alors envahi d'un étrange sentiment. Un sentiment de bien être. Parce qu'Elliot venait de lui faire savoir qu'il comptait beaucoup pour elle, étant allée jusqu'à dire que cette chanson lui avait été dédiée, à lui et à personne d'autre. A cet instant précis, il se sentait infiniment bien. Il aimerait maintenant avoir le courage de lui avouer tout ce qu'elle représentait déjà à ses yeux, tout ce qu'il pensait d'elle, à quel point il pouvait l'apprécier, à quel point elle avait de l'importance pour lui ... Mais dans l'immédiat, et parce qu'il était trop ému par cette révélation, il ne parvint qu'à sourire tendrement, qu'à la fixer avec affection. Les mots ne voulaient pas sortir. Dieu sait pourtant qu'il avait besoin de lui dire toutes ces choses. Mais il n'y parvenait pas. Alors il restait là, tout près d'elle, à lui sourire et à garder sa main dans la sienne, très tendrement. Mais la suite fut moins évidente, moins réjouissante surtout. En incitant maladroitement la jeune femme à lui parler de son père, il venait de la conduire à un récit des plus émouvants, des plus poignants. Un récit qui l'émut autant qu'il émut la principale intéressée. Elle y parla de son père, de la mort de celui-ci, du fait qu'il avait toujours été là pour elle de son vivant, de la dispute qui les avait éloignés l'un de l'autre, de sa détresse face à la mort de celui à qui elle n'avait pas pu dire au revoir, de son incapacité de d'être rendue à ses obsèques. Raphaël l'écouta avec une grande attention. Il était profondément désolé pour elle. Et lorsqu'il se rendit compte qu'elle s'était mise à pleurer - chose qu'il avait profondément redoutée - le suisse se sentit faillir à son tour. Il ne voulait pas pleurer sur une histoire qui n'était pas la sienne, mais il ne put s'empêcher de verser une ou deux larmes. C'était bien assez. Il n'avait pas à pleurer davantage. Elliot avait le droit de pleurer, pas lui. Pas ici, pas maintenant, pas alors qu'elle lui parlait de son père. Là encore, aucune parole ne put sortir de sa bouche. Il était peiné, profondément peiné. Le récit d'Elliot l'avait bouleversé. Elle disait que son père lui manquait. Il pouvait la comprendre. Il repensa un court instant au manque qu'il vivait lui même au quotidien. Le manque de sa mère, mais d'une autre façon celui de son père. C'était différent, mais tout aussi douloureux. Elliot continuait de pleurer et il se sentait profondément impuissant. Il aimerait être en mesure de calmer sa tristesse, mais il en était bien incapable. Elle s'excusait et il ne pouvait rien faire, rien dire pour qu'elle ne se sente pas coupable. Parce qu'elle n'avait évidemment rien à se reprocher. Bien sûr que non. C'est alors que sa camarade le serra contre elle. Bizarrement, on avait presque l'impression que c'était elle qui cherchait à le réconforter. Le monde à l'envers, hm. Alors il rectifia le tir en déposant ses mains contre le dos d'Elliot pour la maintenir tout contre lui. Une étreinte un peu maladroite, mais censée lui faire comprendre qu'il était là pour elle. Comme s'il essayait également, à travers cette étreinte, de lui faire savoir ce qu'il n'avait pas non plus été capable d'articuler précédemment : qu'elle comptait énormément à ses yeux. « Non, ne t'excuse pas Elliot » fit-il péniblement, renforçant leur étreinte en laissant l'une de ses mains caresser la chevelure de sa camarade. « Et tu peux pleurer autant que tu veux. S'il y a bien quelqu'un qui ne te le reprochera jamais, c'est moi. » Il essayait d'être rassurant, de la sécuriser. Il la sentait si vulnérable qu'il en était presque plus sûr de lui. Il se donnait de la force pour lui montrer qu'il était là, qu'il était présent. Doucement, il se recula pour planter son regard dans le sien. Il resta ainsi quelques instants, avant d'entreprendre de sécher les joues humides de sa camarade. Ses lèvres se déposèrent sur le front d'Elliot. « Et je serai là pour toi. Tant que tu voudras de ma compagnie, je serai là. Tu peux compter sur moi, Elliot. » Il préférait l'en assurer, au cas où elle en douterait. Peu de gens devaient le considérer comme quelqu'un de confiance, comme quelqu'un de présent. Sans doute parce qu'il donnait perpétuellement l'impression d'avoir besoin des autres, mais de n'être pas capable d'être là pour eux.

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MessageSujet: Re: WHEN I'M WITH YOU, I HAVE FUN {09/10, 20:30}   WHEN I'M WITH YOU, I HAVE FUN {09/10, 20:30} Empty

 

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