De la neige. Bien sur, après la pluie, l’orage…Maintenant aujourd’hui nous avions le droit à la neige. L’hiver était définitivement la saison que je préférais le moins. Le froid, la pluie, le vent, la neige…Non merci. Je ne comprenais pas qu’on puisse préférer cette saison. Franchement c’était beaucoup mieux de pouvoir se promener dehors en Tshirt, avec un soleil au dessus de nos têtes. Mais j’avais comme l’impression que nous n’allions pas le voir souvent le soleil ici. Pourtant ils avaient le contrôle de la météo non ? Je vous jure. Du coup je restai à l’intérieur. Après m’être rempli la panse de nourriture je décidai de me rendre à la salle de vidéo surveillance. Un endroit où je venais régulièrement. Non pas qu’espionner les autres me passionnait, mais bon, j’avais rien de mieux à faire. Et surtout c’était un bon moyen pour en apprendre plus sur les candidats, et peut être capté par ci par la des brives de conversations, qui pourraient être intéressantes dans ma chasse aux secrets. Le truc, c’est qu’il ne se passait tellement rien, que je me suis endormi sur la chaise. Jusqu’à ce que je me fasse réveiller lorsqu’on fonça dans ma chaise. « Hein quoi ? » Je ne savais limite plus où j’étais. Avant de capter que j’avais dû m’assoupir. Et qu’une silhouette se trouvait au dessus de moi. « Hm, t’essayais de me violer dans mon sommeil ? »

Un homme trouva bon de me rentrer dedans, ou plutôt dans ma chaise, me réveillant. Si on ne pouvait même plus dormir tranquillement, je vous jure. Vraiment, je pensais pas que je me serais endormi ici. A ma demander depuis combien de temps je pionçais. Je l’accusais alors d’une tentative d’agression sur ma personne. Evidemment je plaisantais. Comme si il était réellement là pour ça. « Pardon ? » dit il offusqué. « N'importe quoi ! Je voulais juste... Je voulais voir ce que l'on faisait dans cette pièce. » Hm c’était plutôt évident ce que l’on faisait dans cette pièce non ? Bon mis à part moi, parce que je m’étais endormi…Mais sinon à la base on était plus là pour espionner les autres. Ou plutôt les observer. Etudier. « Il paraîtrait que c’est pour surveiller les candidats, m’enfin je ne peux pas être sur, c’est la rumeur qui court » me moquais je légèrement. « Est-ce que tu verrais ça déplacé si je te demandais qui tu étais ? » C’était quoi cette question bizarre ? Pourquoi cela me dérangerait qu’il veuille connaître mon identité ? Comme si j’étais venu là en mode incognito. A moins qu’il ne craigne que cela me vexe qu’il puisse ne pas savoir qui j’étais. Mais bon même si c’était le cas, c’était un peu trop tard, puisque par sa question même, il venait donc d’avouer qu’il ignorait mon nom. « Et bien je suis le technicien qui s’occupe des machines de cette salle. » dis je le plus naturellement du monde. Vous croyez qu’il goberait cette histoire ? Sait on jamais… M’enfin. Je consentis à lui fournir mon prénom. « Myles. Israël toi si je ne m’abuse ? » Simple déduction, en éliminant les autres candidats possibles, de par sa silhouette et sa voix. Puis bon, on y voyait un peu quand même. Et il s’avérait que j’avais une très bonne mémoire.

« Ah oui, je suis la femme de ménage, plutôt étrange que l'on ne se soit pas rencontré avant, non ? » Femme de ménage ? Bon sang, et je ne l’avais pas remarqué plus tôt ? « J’en ai déjà rencontré des femmes à barbe dans ma vie, mais là j’avoue que vous battez des records. » Tout à fait. Bon trêves de conneries. Tout ceci était quelque peu ridicule. Ma faute, j’avais commencé. Il me confirma son prénom, c’était bel et bien Israël. Comme quoi j’avais bonne mémoire. « Un rapport avec le pays ? » Plutôt étrange de se prénommer ainsi. On n’avait pas idée d’appeler son fiston de la sorte. C’était comme les gens qui s’appelaient France. Etrange. Je me demandais si certains se prénommaient Ireland. Après tout pourquoi pas. Mais lui c’était d’autant plus étrange quant on connaissait l’histoire chargée du pays. « Alors, concrètement. Ces trucs-là te permettent d'apprendre des trucs sur les autres, ou il vaut mieux être directement...sur le terrain ? » me demanda t’il. « Mine de rien ça nous permet quand même d’apprendre des trucs. On peut pas converser avec les 27 candidats, et ils ne sont pas tous prêt à se confier… Alors qu’avec d’autres oui. Donc ça peut être très utile. Comme très chiant, quand il ne se passe strictement rien. Comme à l’heure actuelle » En effet, tous les candidats n’allaient pas se confier à moi. En revanche, à des personnes dont ils étaient plus proches dans le jeu, oui. Et c’était là que je pouvais en apprendre plus. Tout ceci me servant dans ma chasse aux secrets, qui pour l’heure n’était pas très productive. Mais bon ce n’était que le début.