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 the mortal coil has become a noose ∞ 26/02 - 14:29

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Mickey

Mickey
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MessageSujet: the mortal coil has become a noose ∞ 26/02 - 14:29   the mortal coil has become a noose ∞ 26/02 - 14:29 EmptyLun 25 Fév 2013 - 2:50




the mortal coil has become a noose


W/ ALECIA
MARDI 26 FÉVRIER, 14H29 - SALON

Il n'était jamais satisfait. Constamment il se devait de tout réajuster. C'était une perte de temps absolument conséquente mais d'un autre côté il passait ses journées à ça, lorsqu'il ne lisait pas. Mickey s'était juré de faire régner l'ordre dans le nid tant qu'il le pourrait et jusqu'ici, il s'y était employé. Personne ne prêtait autant d'attention que lui à l'aménagement des nombreuses pièces composant celui-ci. Il vérifiait sans cesse que rien ne dénotait dans chacune d'elles et lorsqu'un détail l'interpellait ou encore que quelque chose captait son regard aguerri, il ne le laissait bien évidemment pas passer. Si c'était un élément de décoration trônant au beau milieu d'une table et qu'il jugeait que cette babiole n'avait rien à faire là, il pouvait passer une demi-heure voir une heure à chercher l'emplacement idéal de l'objet en question dans la pièce. Et c'est de cette façon qu'il en venait à passer un temps fou à se soucier de ce qui, aux yeux des autres candidats, devait paraitre futile et sans grand intérêt. Mais eux n'étaient pas névrosés, ni atteints de troubles du comportement ou de la personnalité. Lui, si. Certains le prenaient pour un fou mais il savait qu'il n'en était pas un. Car les troubles obsessionnels compulsifs ne rendaient pas fou - sauf sur le long terme -, juste extrêmement maniaque et dans le genre, on ne pouvait sans doute pas trouver pire que lui. Il vivait avec, même si c'était éreintant. Cet après-midi Mickey avait trouvé dans le salon un vase en cristal qu'il n'avait jusque là jamais remarqué. Il était posé sur un grand living près de la banquette et s'il ne le voyait qu'aujourd'hui, c'est qu'avant cela il était ailleurs. Et maintenant, il n'avait d'autre choix que de dégoter le meilleur emplacement possible à ce vase dans la pièce. Pièce à l'intérieur de laquelle il ne tarda d'ailleurs pas à être rejoint par l'une de ses camarades, la pétillante Alecia. Elle tombait bien, Mickey allait ainsi pouvoir lui demander son avis. « Ah, approche veux-tu. Je viens de remarquer ce vase sur le living, et dans la mesure où je ne l'avais jamais repéré avant cela, j'en déduis tout à fait logiquement qu'il a été déplacé et que, donc, là n'est pas sa place. » Jusque là, elle suivait sans doute. L'anglais s'efforçait de rester clair, puisque récemment il avait remarqué que certains individus ici ne comprenaient pas toujours les termes, ou expressions qu'il employait. Effectuant deux ou trois pas vers la jeune femme, il reprit. « D'après toi où ce vase était-il initialement ? J'ai testé la table basse mais non, ça ne me dit rien qui vaille. Je ne sais pas, une suggestion peut-être ? » Ce n'était quand même pas tous les jours qu'il en venait à nécessiter l'aide des autres candidats. Donc dans un certain sens, elle pouvait être flattée par toute cette attention que lui portait Mickey. Attention plus intéressée qu'autre chose, certes, mais c'était toujours ça. « Tu... » Hm, quelque chose à dire peut-être ? « vas... » Argh, ça avait apparemment du mal à sortir. « ... bien au fait ? » C'était donc ça. Toute cette soudaine hésitation résultait du fait qu'il n'était pas du tout à l'aise avec les conventions sociales, les banalités insignifiantes et paraissant pourtant si naturelles que les autres s’échangeaient, comme un simple "bonjour", "merci", ou encore "ça va" ? Lui n'était pas encore familiarisé avec ça, son processus de sociabilisation n'ayant pas encore fait de miracles, de ce côté-là. Cela viendrait, avec le temps. Oui sans doute.
Alecia

Alecia
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MessageSujet: Re: the mortal coil has become a noose ∞ 26/02 - 14:29   the mortal coil has become a noose ∞ 26/02 - 14:29 EmptyLun 25 Fév 2013 - 17:48

La semaine dernière je m’étais enfin mise au ménage et j’avais compris beaucoup de choses, notamment à propos de Mickey, encore une fois je me sentais davantage proche de lui parce que nous étions tous les deux maniaques, lui à sa manière et beaucoup plus fortement que moi mais ce n’est pas ce qui m’avait empêché de lui venir en aide indirectement en nettoyant du sol au plafond la cuisine, la salle de bain et même les toilettes, vous savez lorsque Mado était arrivée en me faisant croire que sa lentille de contact était dans la cuvette, cuvette que j’avais fouillée malgré toute la merde qui y trônait pour tenter de mettre la main sur cette fameuse lentille avant qu’elle ne finisse par avouer qu’il n’y avait aucune lentille dans les toilettes. Je peux vous dire que j’avais eu des envies de meurtres sur le moment mais que tout allait mieux maintenant, nous avions pu avoir une bonne tranche de rigolade et c’était le principal, c’était un moment houleux mais il restait un souvenir de mon aventure je pense. C’est simple, chaque petite minute où les choses se passaient bien avec les autres était pour moi une réussite, un combat de remporté contre moi-même, au début de l’aventure je ne pensais pas être capable de retrouver la joie de vivre aussi facilement et après le prime tout avait d’ailleurs explosé, le manque de mon fils omniprésent et à dose variable depuis son décès brutal cet été, la pression qui était redescendue suite à ma nomination, le départ de Maverick et ma déception face à un Israel qui embrassait Ezra alors que je m’étais attachée à lui d’une manière inédite à mes yeux, moi la femme qui n’avait pas eu la moindre relation au-delà de l’amical depuis le lycée. A présent tout allait mieux, s’effondrer était un processus inévitable après une perte d’un proche et je n’avais pas pu le faire avant, je m’étais gardée de montrer le moindre signe d’émotion trop intense même lors de la mise en terre pour soutenir les autres, j’étais comme ça, lorsque quelque chose m’atteignais au plus profond je me mettais entre parenthèses pour m’occuper de mes proches. Maintenant je pouvais repartir à fond, plus motivée que jamais par cette aventure et c’est pour cette raison que je m’étais aventurée à la base dans le salon, je ne passais pas vraiment de temps dans cette pièce mais je voulais prendre mes écouteurs qui devaient être quelque part sur le placard là où je les avais déposés la veille. « Ah, approche veux-tu. Je viens de remarquer ce vase sur le living, et dans la mesure où je ne l'avais jamais repéré avant cela, j'en déduis tout à fait logiquement qu'il a été déplacé et que, donc, là n'est pas sa place. » Je tournais la tête, Mickey tenait un vase qui me disait quelque chose mais surement pas là où il l’avait trouvé. Je marchais dans sa direction pour le rejoindre, pas besoin d’être à quinze kilomètres pour discuter non ? Je réfléchissais en même temps, je l’avais déjà vu quelque part mais je ne me souvenais plus où. « D'après toi où ce vase était-il initialement ? J'ai testé la table basse mais non, ça ne me dit rien qui vaille. Je ne sais pas, une suggestion peut-être ? » Je regardais tout autour de moi, le meuble sur lequel j’avais déposé mes écouteurs, il y avait un vase à l’origine me semble-t-il hors il n’y en avait plus. « Non il n’était définitivement pas sur le living, je crois même qu’il était sur le meuble là-bas à l’origine, quelqu’un l’a surement déplacé en faisant le ménage… Quoique… On doit être les deux seuls à pratiquer cette activité dans le chalet ! » Disais-je en levant les yeux au ciel, nous étions des personnes plus âgées et lorsque j’avais parlé avec Mason il m’avait gentiment fait comprendre que nettoyer le sol et tout ça ne servait à rien, chacun sa manière de voir les choses. « Tu... » Je levais la tête pour le regarder, je ? « vas... » J’étais surprise, c’était bien la première fois qu’il me posait une question comme celle que j’imaginais entendre. « ... bien au fait ? » Mon visage trahissait de toute ma surprise mais j’aimais le fait qu’il soit plus… Sympathique avec moi parce que je l’appréciais le chieur de l’édition, c’est dingue, au début il me tapait sur les nerfs sérieusement mais c’est ce qui m’avait poussé à apprendre à le connaitre et c’est aussi pour ça que je l’appréciais, il était spontané et j’adorais ça. Souriant je répondais d’un ton posé. « J’ai eu un mauvais moment après le prime mais je pense que c’était utile, ça m’a permis de me ressourcer au mieux… Et toi ? Comment tu vas ? » Je ne lui retournais pas la question par pure politesse, j’étais vraiment intéressée.
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MessageSujet: Re: the mortal coil has become a noose ∞ 26/02 - 14:29   the mortal coil has become a noose ∞ 26/02 - 14:29 EmptyLun 25 Fév 2013 - 18:32

Il y avait ce vase en cristal qui n'était vraisemblablement pas à sa place, et qui avait le don de tracasser Mickey. Pour beaucoup ça n'était qu'une broutille et la place de cet objet importait peu, mais pour un maniaque comme lui c'était tout l'inverse. S'il ne trouvait pas l'exact emplacement de ce vase dans la pièce, c'est bien simple, il n'en sortirait pas et y passerait même la nuit s'il le fallait. Bon, il avait tenté la table basse, sans succès. Et à l'entrée de sa camarade Alecia dans le salon, il interrogea celle-ci - avec un peu de chance, elle saurait l'aiguiller, le conseiller. D'ordinaire il ne faisait pas appel aux autres mais là, il hésitait grandement. Il y avait de nombreuses possibilités, beaucoup d'emplacements potentiels. À deux ce serait peut-être plus facile. Mais attention qu'elle ne le déçoive pas quand même, il croyait en elle là. « Non il n’était définitivement pas sur le living, je crois même qu’il était sur le meuble là-bas à l’origine, quelqu’un l’a surement déplacé en faisant le ménage… Quoique… On doit être les deux seuls à pratiquer cette activité dans le chalet ! » Et même s'il ne lui avouerait certainement jamais, il lui en était profondément reconnaissant de s’atteler elles aussi aux tâches ménagères dans le nid. Déjà parce qu'elle lui retirait du travail, eh oui. Et puis, c'était plaisant de constater que quelqu'un d'autre était bien décidé à ne pas laisser la pagaille submerger les lieux. Mickey suivit le conseil de la jeune femme et disposa le vase sur le dit meuble. Verdict : il était satisfait, convaincu même. Oui ça lui plaisait bien. « Effectivement, c'est beaucoup mieux. Dis-moi tu as l’œil, je te félicite. » Ou alors elle passait un peu plus de temps que l'anglais dans ce salon. Oui, ça aussi c'était possible. Ah le ménage, il est vrai que rares étaient ceux s'employant à le faire ici. D'ailleurs oui, elle n'avait pas tort, exceptés Mickey et elle personne ici ne semblait désireux de faire régner l'ordre dans le nid. « Ils se reposent trop sur nous, ils en profitent et je ne trouve pas ça normal. Quels assistés... Et l'éventualité de donner un coup de main de temps à autres ne semble pas leur parler. Je désespère, franchement, ce sont de vrais tire-au-flanc. » Plus paresseux on ne pouvait tout simplement pas trouver. Ah ils n'étaient aidés avec tous ces fainéants. Apparemment c'était trop leur demander de ne faire ne serait-ce que leur lit correctement, c'est à dire de ne pas jeter en boule la couette par dessus le drap. Suite à quoi l'anglais, après avoir quelque peu hésité, demanda à sa camarade comment elle se portait. Une question tout à fait banale qui ne relevait pourtant pas de l'automatisme chez lui. « J’ai eu un mauvais moment après le prime mais je pense que c’était utile, ça m’a permis de me ressourcer au mieux… Et toi ? Comment tu vas ? » Et lui ? Elle le testait, c'est ça ? Il était comme perplexe subitement. Hm, pourquoi donc lui retourner la question, ce n'était pas comme si dans le nid on portait le moindre intérêt à comment il allait. « Honnêtement Alecia, ça t'intéresse vraiment de la savoir ? Je te demande ça parce qu'en général, on se fiche bien de comment je vais. » Oui, il ne considérait pas logique que l'on vienne à demander comment lui, se portait. Il pensait que ça n'intéressait absolument personne ici, alors bon, il n'arrivait pas à prendre pour sincère la question d'Alecia. Mais peut-être l'était-elle, peut-être prenait-il le cas de certains autres candidats pour une généralité. Elle pouvait aussi très bien être différente, le voir autrement. D'un côté il avait bien envie d'y croire, de l'autre il se méfiait quand même un peu. « Enfin soit. Je me porte comme un charme. Bien que je sois encore quelque peu ulcéré par l'attitude de ma partenaire. Les images diffusées dimanche n'étaient une nouvelle fois pas bien flatteuses. Tout ceci m'horripile. » Harlow ne faisait vraiment pas honneur à leur binôme, c'est le moins que l'on puisse dire. Mickey en avait assez d'être associé à une jeune femme réglant ses différends avec sa petite maman en se partageant le même homme. C'était ridicule. Et dire qu'il dormait avec elle toutes les nuits... L'anglais s'estimait heureux de ne pas avoir été approché par la demoiselle. « Ton partenaire, enfin l'ancien, va te manquer je présume ? » Il n'était pas encore apte à déchiffrer les sentiments des autres, toutefois il l'avait vue quelque peu attristée par le départ de ce dernier, sur le plateau. Ils avaient l'air de plutôt bien s'entendre tous les deux. Et alors quoi, il était donc le seul à entretenir de mauvais rapports avec sa partenaire ? C'est qu'il avait écopé de la pire, alors. Oui il ne voyait que ça.
Alecia

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MessageSujet: Re: the mortal coil has become a noose ∞ 26/02 - 14:29   the mortal coil has become a noose ∞ 26/02 - 14:29 EmptyLun 25 Fév 2013 - 19:18

Je m’étais attelée à nettoyer le salon il y a peu de temps et je peux vous dire que ce jour-là j’aurais pu assassiner n’importe lequel des candidats qui aurait croisé mon chemin. En plus d’y avoir retrouvé toute sorte de trucs pas vraiment propres une fois que j’en avais terminé un certain candidat, j’ai cité Bob n’avait rien trouvé de mieux que de passer par le salon avec ses chaussures pleines de boue pour bien marcher là où je venais de passer la serpillère, le sol n’était encore pas sec et avec la boue je peux vous assurer que je n’avais pas eu d’autres choix que de recommencer après avoir mis une dose au candidat qui n’en avait probablement rien à foutre de déranger ceux qui faisaient de leur aventure un vrai paradis sur terre. Non, vraiment je n’arrivais pas à comprendre ceux qui ne voulaient pas en faire plus que d’habitude chez eux, ici il n’y avait pas maman et papa pour passer le balais et ça ne prendrait que quelques minutes si nous prenions tous le temps de le faire mais non, à la place nous étions deux blaireaux et nous perdions parfois des heures pour tenter de tout faire briller comme un sou neuf. Cette semaine je comptais faire moins d’efforts mais je ne voulais pas non plus abandonner, Mickey se retrouverait à nouveau tout seul à tout faire et personnellement j’aurais mauvaise conscience, je n’étais pas une fille qui laissait les gens faire pour elle, j’aimais être indépendante et la première forme d’indépendance dans un lieu comme le chalet était de faire en sorte qu’il reste en état à mes yeux. Je retrouvais Mickey dans le salon en train de réfléchir à la place du vase en cristal qui n’était clairement pas sur le living d’habitude, je me souvenais de l’avoir brièvement soulevé l’autre jour pour faire la poussière sur les meubles c’est donc pour cette raison qu’après quelques minutes de réflexion j’en avais déduit qu’il devait être là-bas. Mickey avançait jusqu’au meuble, posait le vase et semblait satisfait, il était définitivement ici, j’en étais certaine maintenant, je ne voyais de toute manière pas où est-ce qu’il pourrait être ailleurs. « Effectivement, c'est beaucoup mieux. Dis-moi tu as l’œil, je te félicite. » Je me trouvais plutôt bonne pour le coup, il aurait pu être n’importe où ailleurs mais non, il était bien ici, comme c’était le cas dans ma tête. « Merci mais c’est en partie parce que je l’ai déplacé l’autre jour pour faire le ménage, je me souviens l’avoir remis du coup ça m’est resté en mémoire. » Je lui adressais un petit clin d’œil alors que nous abordions un sujet tout simplement scandaleux, le peu de capital ménage des autres candidats qui ne voyaient aucun intérêt à nettoyer, bah oui, pourquoi ne pas attendre que les bouches et les cafards ne viennent se joindre à la fête ? Pourquoi ne pas non plus en finir avec les douches quotidiennes et pourquoi continuer de se torcher le cul franchement ? A quoi ça sert ? Stop, je partais vraiment loin mais c’était cette attitude je m’enfoutiste qui me tapait sur le système. Je n’avais pas été élevée comme ça et même si je ne parlais plus à mes parents depuis le lycée et ma grossesse qui avait fait scandale pour eux je les remerciais de m’avoir inculqué des valeurs comme celles du ménage, de la propreté et du respect. « Ils se reposent trop sur nous, ils en profitent et je ne trouve pas ça normal. Quels assistés... Et l'éventualité de donner un coup de main de temps à autres ne semble pas leur parler. Je désespère, franchement, ce sont de vrais tire-au-flanc. » Il avait tout à fait raison, j’hochais la tête reprenant sur un ton tout autant indigné. « C’est très simple, ils ne pensent pas qu’il y a le moindre intérêt aux tâches ménagères parce qu’ils n’ont jamais eu à les faire en dehors de cette émission, ils sont assistés et voilà le résultat. » Je soupirais, parfois des claques se perdaient aussi bien pour les enfants que pour les parents je peux vous le dire. Par chance certains savaient encore comment mettre leur assiette et leurs couverts dans le lave-vaisselle après usage ainsi la cuisine ne ressemblait pas à Bagdad mais tout de même, certaines autres tâches ne prenaient pas plus de deux minutes. Nous changions de sujet alors qu’il me surprenait en me demandant comment est-ce que j’allais, j’étais à la fois surprise et touchée de voir qu’il s’intéressait à moi, ce n’était pas quelque chose d’habituel. « Honnêtement Alecia, ça t'intéresse vraiment de la savoir ? Je te demande ça parce qu'en général, on se fiche bien de comment je vais. » Oui mais il devrait le savoir, je n’étais pas comme tout le monde, bien au contraire. Je souriais lui répondant avec calme et sincérité sans forcément avoir un langage des plus appréciables pour un homme aussi cultivé que lui mais qui trahissait toute la spontanéité de mes propos. « Je ne suis pas n’importe qui, si je te demande comment tu vas ce n’est pas juste pour faire la conversation. Je suis vraiment intéressée par toi ! » Certains autres candidats affichaient leur envie de passer vite au-delà de cette question, c’était un moyen comme un autre d’avoir l’air poli mais d’éprouver une certaine forme de lassitude lorsque la réponse était autre qu’un simple « ça va » et je trouvais ça stupide, c’est pour cette raison que je ne retournais pas la question lorsque je ne comptais pas écouter à fond la réponse qu’on m’accorderait. « Enfin soit. Je me porte comme un charme. Bien que je sois encore quelque peu ulcéré par l'attitude de ma partenaire. Les images diffusées dimanche n'étaient une nouvelle fois pas bien flatteuses. Tout ceci m'horripile. » Harlow n’était pas une fille que j’avais envie de connaitre, c’est bien simple, nous n’avions pas eu vraiment d’occasions de faire connaissance mais tout ce que j’avais pu voir d’elle que ce soit sur les primes ou en rapport avec les autres candidats m’écœurait. « Comme je te comprends, Harlow est à mes yeux une sacrée trainée, elle considère que les gens sont des objets qu’elle utilise et met à la poubelle une fois qu’elle n’en a plus besoin, un peu comme des kleenex quoi. D’autant plus qu’elle a vraiment peu de respect pour elle-même, c’est une fille facile… » Je ne mâchais pas mes mots mais je ne l’appréciais pas et je ne pouvais pas faire semblant. « N’est-elle pas trop horrible avec toi ? Je veux dire… La connaissant elle pourrait très bien mal te parler et tout… » Je ne lui conseillais pas de le faire devant moi, que ce soit avec Mickey ou Emilien comme elle avait pu le faire lors du prime de dimanche parce que je n’aurais aucuns scrupules à lui rentrer dedans. « Ton partenaire, enfin l'ancien, va te manquer je présume ? » Il n’avait pas tort, avec Maverick j’avais pu me confier plusieurs fois et même si nous n’étions pas énormément proches parce qu’il pouvait être très lourd parfois je l’appréciais énormément. Être avec Cameron ne me faisait pas vraiment plaisir, d’après ce que m’avait dit Mickey il était plutôt un sérial baiseur, le contraire de moi quoi. « Il était sympa, je l’aimais bien et je vais avoir du mal à me faire à l’idée que maintenant je dois être avec Cameron mais bon… C’est hélas le jeu. »
Mickey

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MessageSujet: Re: the mortal coil has become a noose ∞ 26/02 - 14:29   the mortal coil has become a noose ∞ 26/02 - 14:29 EmptyLun 25 Fév 2013 - 21:26

Sur ce meuble, le vase semblait enfin être à sa place. Il avait fallu l'intervention d'Alecia pour résoudre ce casse-tête, et la jeune femme avait visiblement l’œil pour ces choses-là. Mickey en était presque admiratif. Presque. Mais ne poussons pas quand même, et puis, il aurait bien fini par le trouver lui-même, ce fameux emplacement. Oh oui il n'en doutait pas une seule seconde. « Merci mais c’est en partie parce que je l’ai déplacé l’autre jour pour faire le ménage, je me souviens l’avoir remis du coup ça m’est resté en mémoire. » L'affaire était donc classée. Le vase avait retrouvé son emplacement initial, Mickey s'était quant à lui tranquillisé et désormais, il pouvait aborder un tout autre sujet avec Alecia, sans être préoccupé par le dit objet. Le ménage, ah... Les autres candidats ne mettaient jamais la main à la pâte, ce qui était exaspérant. Ils ne fichait rien de leurs journées, alors pourquoi refusaient-ils de participer aux tâches ménagères, ne serait-ce qu’occasionnellement ? Mickey avait ses troubles, et croyez-bien qu'il n'aurait aucunement rouspété si on l'avait déchargé de plusieurs corvées. Bon Alecia était là aussi, mais à deux dans un aussi grand nid, la part de travail était colossale. « C’est très simple, ils ne pensent pas qu’il y a le moindre intérêt aux tâches ménagères parce qu’ils n’ont jamais eu à les faire en dehors de cette émission, ils sont assistés et voilà le résultat. » Oui, à la maison ils comptaient sur leurs parents pour les lessives, la vaisselle, tout ce que normalement ils auraient dû être capables d'entreprendre à leur âge. Et ici, sur qui se reposaient-ils ? Et bien leurs ainés, à l'image de Mickey, d'Alecia... de ceux se souciant un minimum de l'ordre dans le nid en somme. L'écrivain demanda à sa camarade comment elle allait, et elle lui retourna tout naturellement la question. Sauf que ça le surprit quelque peu, dans le sens où il n'avait pas l'habitude qu'on le questionne à ce propos. Il en venait donc à se demander si les intentions de la jeune femme étaient sincères, ou non. « Je ne suis pas n’importe qui, si je te demande comment tu vas ce n’est pas juste pour faire la conversation. Je suis vraiment intéressée par toi ! » C'était tout à son honneur, vraiment. Et Mickey n'allait certainement pas s'en plaindre. Pour une fois qu'on se préoccupait un peu de l'anglais, en dehors d'une attention visant à obtenir quelque chose de lui. « Enfin quelqu'un ici qui me considère à ma juste valeur. » Mickey était un homme fascinant après tout, il n'était donc guère étonnant qu'Alecia s'intéresse à lui. Bon, maintenant il espérait que cela allait au-delà du fait qu'il puisse aller bien. Par exemple, si elle cherchait à en apprendre un peu plus sur lui, sur sa profession, ou encore sur ses troubles, il ne l'enverrait sans doute pas balader. Enfin, à condition bien sûr qu'elle sache comment s'y prendre, qu'elle ne le brusque pas. Il n'aimait pas l'être, brusqué. Mais sinon il allait bien, oui oui, même si Harlow avait encore fait des siennes et que tout ceci en devenait agaçant à la longue. « Comme je te comprends, Harlow est à mes yeux une sacrée trainée, elle considère que les gens sont des objets qu’elle utilise et met à la poubelle une fois qu’elle n’en a plus besoin, un peu comme des kleenex quoi. D’autant plus qu’elle a vraiment peu de respect pour elle-même, c’est une fille facile… » Alecia semblait avoir une opinion quelque peu péjorative de la partenaire de l'anglais. Mais c'était également son cas, il ne risquait pas de prendre la défense d'Harlow, loin de là. « Je n'aime guère faire usage de ce genre de termes mais... oui, une trainée, tu es dans le vrai. » Il trouvait cela un peu familier. Mais pour autant, ça n'en était pas moins véridique. « N’est-elle pas trop horrible avec toi ? Je veux dire… La connaissant elle pourrait très bien mal te parler et tout… » Harlow était une sale petite peste bon, tout le monde avait eu l'occasion de s'en rendre compte mais au vu du caractère de sa chère maman, elle avait de qui tenir. Pour autant avec Mickey elle parvenait encore à se contenir, enfin, tout du moins elle n'avait pas encore dépassé les bornes comme par exemple Bob l'avait fait. « Oh non, elle est capricieuse et plutôt instable, mais je crois que le plus horrible des deux au fond, c'est moi. » Et sur ces mots, il laissa échapper un rictus spontané, et tout à fait moqueur. Oui ça le faisait rire, il n'était vraiment pas tendre avec sa petite partenaire et pour autant, il ne s'en voulait pas le moins du monde. On lui avait collé une demoiselle franchement insupportable dans les pattes, il ne fallait pas s'étonner du fait qu'il ne se montre aucunement indulgent. Quant à Alecia, elle avait écopé d'un nouveau partenaire dimanche, suite au départ de Maverick de l'aventure. Tous deux donnaient l'impression de plutôt bien s'entendre, ce qui le fit penser que sans doute, ce départ ne l'avait pas laissée insensible. « Il était sympa, je l’aimais bien et je vais avoir du mal à me faire à l’idée que maintenant je dois être avec Cameron mais bon… C’est hélas le jeu. » Elle n'avait vraiment pas gagné au change. Ah, s'il avait pu faire preuve d'une once de compassion, il en serait probablement venu à plaindre sa camarade. Mais bon, comme ça n'était pas dans ses capacités, il se contenta d'un hochement de tête. « Je te souhaite bien du courage. Et puis bon ça ne me regarde pas, mais je pense que le mieux à faire, c'est de lui résister si jamais il en venait à te proposer quelques pratiques peu chrétiennes. » Elle voyait forcément où Mickey voulait en venir. Enfin, il n'était déjà pas très à l'aise en parlant de ça, alors il se contenterait d'être bref. C'était une sorte de conseil oui, tandis que d'autres le prendraient d'avantage pour un avertissement au vu de l’attitude de Cameron, qui semblait traiter les femmes comme des morceaux de viande qu'il délaissait une fois ses pulsions d'hommes assouvies. C'était ce comportement que condamnait l'anglais. Et la raison pour laquelle il se tenait le plus éloigné possible de cet individu.« Mais avec un peu de chance, votre binôme ne fera pas long feu. Je veux dire, il est nominé, et d'après ce que j'ai pu voir dimanche il n'est pas non plus très apprécié. De toute façon il ne se retrouve pas sur la sellette pour rien. » Oui le calvaire d'Alecia serait, peut-être, de courte durée finalement. C'est tout ce qu'il souhaitait. Et il semblait évident que tout le monde se remettrait du départ de Cameron. Ce n'était pas comme si cet homme avait crevé l'écran. Et on l'oublierait facilement, c'était certain.
Alecia

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MessageSujet: Re: the mortal coil has become a noose ∞ 26/02 - 14:29   the mortal coil has become a noose ∞ 26/02 - 14:29 EmptyLun 25 Fév 2013 - 23:02

Je n’accordais pas autant d’importance aux détails comme pouvait le faire Mickey ce n’était pourtant pas une raison pour ne pas y faire attention, ce vase je m’étais attelée à bien le remettre à sa place une fois mon ménage terminé pour ne pas en importuner certain, d’autant plus que la production avait décidé de le mettre ici pour une raison même si ça devait être uniquement un argument décoratif. Je m’en fichais, autant vous dire que le candidat qui l’avait déplacé sans raisons apparente ne s’était pas donné la peine de ranger derrière-lui. Ce n’était pas nouveau de toute manière, aucune des personnes présentes dans le nid n’avait de respect pour les objets ni même pour les lieux, il fallait voir l’état des chambres, parfois j’en étais apeurée à l’idée de dormir dans un lit qui avait peut-être souillé dans la journée par je ne sais quel binôme qui aurait été en chien et qui aurait décidé de copuler allégrement sans même se demander si cette couchette n’était pas occupée par quelqu’un d’autre le reste du temps et si l’idée de faire trois pas pour aller dans le lit d’un des deux membres de cette folle envie animale n’était pas une meilleure idée. Non, il ne faudrait pas qu’un de ces pauvres titis se fasse une luxation sur la route ou je ne sais quoi d’autre dans le genre, ça serait tout simplement terrible. Vous sentez l’ironie que j’ai dans mes propos ? C’est normal je le suis et je ne mâche pas mes mots habituellement en pensant à eux. De toute manière je ne savais même pas ce que c’était de mâcher ses mots, je voulais juste être honnête et spontanée comme toujours, que ça plaise ou non, dans cette émission certains n’aimaient pas ça mais, d’autres avaient un avis inverse qui m’importait bien plus. Que l’on me trouve grande gueule et parfois vulgaire d’accord mais qu’on me reproche de dire ce que je pense non, ça ne passait définitivement pas. Après une discussion enflammée sur le ménage je m’étais demandée comment est-ce que Mickey allait, c’est vrai, nous n’avions jamais eu l’occasion d’aller au-delà de quelques mots basiques échangés et je voulais vraiment en savoir plus sur lui, il était un homme de complexe à comprendre et ce mystère qui l’entourait m’intéressait. Je ressentais comme un besoin de ne pas passer à côté d’un garçon qui, à mes yeux était unique en son genre et pouvait devenir un ami. Peut-être qu’il était très maniaque, avait surement des troubles du comportement mais ça ne voulait pas dire pour autant qu’il ne méritait pas d’avoir la même vie que les autres candidats, si nous étions tous ici c’est parce que nous avions tous un profil plus ou moins intéressant et j’avais envie de croire que si Mickey avait été choisi ce n’était pas juste pour son sens du clash qui avait dû faire les choux gras de la production pendant un moment tout de même. « Enfin quelqu'un ici qui me considère à ma juste valeur. » Je souriais amusée, je ne voyais pas pourquoi je passerais à côté de lui pour me concentrer sur ma petite personne, je n’étais pas comme ça, l’égoïsme je ne connaissais pas, j’aimais partager les choses, les ressentir avec d’autres personnes et apprendre à les connaitre suffisamment pour établir une proximité sincère, chacun son truc, pendant que d’autres baisaient à longueur de journée moi je préférais privilégier les relations humaines d’un autre genre, bien plus intéressante et honnête parce qu’après l’amour il ne restait plus grand-chose, encore plus lorsque le sexe n’avait pas été vraiment agréable. « C’est normal… D’ailleurs, tu serais d’accord pour me parler un peu de toi ? De ta vie avant Fake Lover ? » Ce n’était pas forcément l’approche la plus réussie au monde mais je ne connaissais pas la définition du mot subtilité. Au fond je m’en contrefichais, au moins il savait que je n’avais pas des intentions détournées en lui demandant ça, je voulais simplement en savoir plus. Nous enchainions à nouveau avec Harlow, je n’aimais vraiment pas cette fille qui avait eu un comportement inadmissible avec Emilien, ça me restait en travers de la gorge et je ne pouvais même pas masquer le dégoût qu’elle me faisait ressentir. « Je n'aime guère faire usage de ce genre de termes mais... oui, une trainée, tu es dans le vrai. » Il n’y avait pas vraiment de termes plus appréciables pour dire d’une personne qu’elle était une prostituée de toute manière, péripatéticienne ? Non mais franchement ça revenait au même et c’était presque insultant car bien trop politiquement correct pour la jeune femme. Je me demandais d’ailleurs si elle n’avait pas été trop peau de vache avec le jeune homme, est-ce qu’elle lui avait des avances ou même essayé d’aller encore plus loin ? Vous savez la tactique de la main qui se balade un peu n’importe où pendant la nuit, j’en connaissais plus d’un qui n’aurait pas demandé son reste pour l’attraper ensuite comme une vulgaire dinde que l’on fourrait pour les fêtes. Mickey ne me semblait pas être un garçon de ce genre-là, je l’imaginais gentleman et pur, un homme qui prenait le temps de faire les choses bien. « Oh non, elle est capricieuse et plutôt instable, mais je crois que le plus horrible des deux au fond, c'est moi. » Il parvenait à me faire rire sans vraiment de difficultés et je ne pouvais m’empêcher de répondre sur un ton taquin. « Il est vrai que tu as un caractère peu facile à vivre au quotidien mais ça ne lui fait pas de mal après tout ! » En parlant de partenaires pas vraiment agréables, je me retrouvais avec Cameron qui était d’après plus candidats et notamment Mickey un garçon vraiment peu appréciable, le genre qui baise dès qu’il en a l’occasion et qui se contrefiche des dommages collatéraux vous voyez ? Je n’aimais pas les garçons comme ça et je ne sais pas pourquoi mais je me disais que ma semaine à ses côtés allait être pénible. Peut-être que j’aurais la chance de le voir partir mais je ne souhaitais ça à personne, je ne le connaissais pas encore suffisamment bien pour me permettre des réflexions comme celles-ci. « Je te souhaite bien du courage. Et puis bon ça ne me regarde pas, mais je pense que le mieux à faire, c'est de lui résister si jamais il en venait à te proposer quelques pratiques peu chrétiennes. » Je gloussais, est-ce que j’avais vraiment une tête à être une fille qui couchait comme ça, juste pour dire d’avoir un petit coup de temps en temps ? Moi et le sexe nous ne nous étions pas recroisés depuis douze longues années, ça n’était pas demain la veille que j’aurais un coup d’un soir je peux vous le garantir. « Je n’ai pas eu la moindre relation depuis… Douze ans… Je lui conseillerais donc de garder sa queue dans son pantalon sinon je risque d’en faire un rôti de porc pour le lendemain midi ! » Je me livrais à la fois sur mon pitoyable passé amoureux et le fait que je ne comptais pas succomber aux éléments de séduction du petit brun qui était mon camarade de jeu. « Mais avec un peu de chance, votre binôme ne fera pas long feu. Je veux dire, il est nominé, et d'après ce que j'ai pu voir dimanche il n'est pas non plus très apprécié. De toute façon il ne se retrouve pas sur la sellette pour rien. » Il n’avait pas tort, il n’était pas parmi les plus populaires d’après la côte de popularité et il y avait donc fort à parier qu’il perdrait sa place dans le jeu cette semaine à l’issu du prime. Je ne lui souhaitais pas une telle chose, du moins, pas jusqu’à ce qu’il ait dépassé les limites avec moi, après ça il m’aurait définitivement dans le camp anti-Cameron. « C’est peut-être une bonne nouvelle mais qui sait, je pourrais être avec bien pire après même si… Je ne suis pas certaine de connaitre un candidat plus goujat que lui. »
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MessageSujet: Re: the mortal coil has become a noose ∞ 26/02 - 14:29   the mortal coil has become a noose ∞ 26/02 - 14:29 EmptyMar 26 Fév 2013 - 3:39

Alecia s'intéressait à Mickey. Pas à l'écrivain, pas au maniaque, non, à l'homme. C'était surprenant, et tout à fait inattendu pour le coup. Ah c'est certain, il ne s'attendait pas à ça. Et c'est que le courant semblait passer entre eux, mine de rien. Difficile de le croire quand lors de leur premier échange, le ton était monté et pas qu'un peu. Comme quoi, Alecia s'était finalement rendue compte de l'homme exceptionnel qu'il était. Oui bon ! Avouez quand même que Mickey faisait de gros efforts pour se sociabiliser là. Il conversait comme si c'était naturel, inné chez lui alors que pas du tout. Au moins elle semblait sincère, ne jouait pas les opportunistes. Il appréciait ça, même s'il ne le montrait pas forcément. « C’est normal… D’ailleurs, tu serais d’accord pour me parler un peu de toi ? De ta vie avant Fake Lover ? » C'était une chose à savoir à propos de Mickey, même si au vu de son attitude et de sa façon d'être ça n'avait rien de franchement étonnant : cet homme adorait parler de lui. Oh oui, il avait un égo surdimensionné, ce qui là encore n'avait échappé à personne. Donc forcément quand on lui donnait la possibilité de prendre la parole et d'évoquer sa vie en dehors du nid, il ne se faisait pas prier. « Ma foi oui,... je suis romancier comme tu le sais sans doute. C'est ma passion la littérature, et l'écriture ma vocation, je ne pourrais pas vivre sans. Hum. J'habite en Angleterre, dans un petit pavillon à Dudley, seul. Enfin seul... j'ai divorcé il y a peu, j'ai donc récemment retrouvé mon indépendance et je dois dire que c'est une vie qui me convient. Je me suis rendu compte, entre mon ménage et cette aventure, que la cohabitation n'était définitivement pas faite pour moi. Fake Lover m'aura au moins permis d'en être certain. » Est-ce que ça lui suffisait ? Parce que bon, sa vie était bien évidemment passionnante, comme celle d'un écrivain brillant aux ouvrages reconnus dans la profession, seulement il ne voulait pas non plus entrer dans les détails de son petit quotidien. Elle le savait maniaque, non ? Enfin c'est qu'il supposa. Il aurait pu lui parler de ses troubles névrotiques, mais rares étaient ceux ici qui le prenaient au sérieux sur le sujet. Pas qu'il doutait de la tolérance dont pourrait faire preuve Alecia, seulement il avait encore beaucoup de mal à accorder sa confiance à quiconque. Il était comme ça Mickey, méfiant sur tout, et avec de tout le monde. C'est peut-être aussi parce que l'Humanité l'avait déçu, et plus d'une fois... « Et tu peux peut-être m'en dire un peu plus à ton sujet, également ? » Il n'était jamais contre l'idée de découvrir ses camarades, quand ces derniers valaient la peine qu'il leur porte un minimum d'intérêt. Alecia le méritait, c'était certain. Elle n'était pas comme toutes les autres, il s'était vraiment mépris sur elle lors de leur rencontre, dans le jardin. Pour en revenir à Harlow, ah, Mickey ne portait vraiment pas cette petite peste dans son cœur. Et puis dès le premier soir, elle s'était montrée imbuvable, et lui avait clairement fait savoir que le courant ne passerait pas entre eux. Il ne s'y était pas trompé, aujourd'hui ils avaient beau être en binôme, Mickey faisait absolument tout ce qui était en son pouvoir pour l'éviter à longueur de journée. Car quand ils se croisaient, ils ne restaient pas bien aimables l'un et l'autre bien longtemps. Il avait beau être anglais, doté d'une élégance et d'une classe toutes deux incontestables, ça ne l'empêchait pas pour autant d'être un peu sec parfois. Là par exemple, il ne pu que donner raison à Alecia sur le fait que sa jeune partenaire était une trainée. Comment dire autrement la chose, de toute façon ? Il fallait voir les choses en face, elle se comportait réellement comme telle. Mais si la jeune fille était du genre instable et semblait nécessiter de l'aide, Mickey n'en était pas pour autant indulgent. Au contraire, il ne faisait pas dans les sentiments, et ne donnait pas non plus dans la compassion. L'autre fois, il n'avait vraiment pas été tendre avec elle et il ne regrettait rien. De toute façon il n'avait aucun tact, il fallait s'y attendre. « Il est vrai que tu as un caractère peu facile à vivre au quotidien mais ça ne lui fait pas de mal après tout ! » Et en plus il parvenait à amuser sa camarade. Il ne se savait pas si drôle. Et que dire d'Alecia, justement, qui avait dimanche soir écopé d'un nouveau partenaire suite au départ de Maverick... Oh, un type franchement détestable, dans sa façon de se comporter avant tout. Il semblait sauter sur la première demoiselle qui passait devant lui, c'était un animal, il avait de sérieux problèmes cet homme. Oh oui, à sa place Mickey aurait depuis longtemps consulté, car là... Et puis quel vicieux !! Il batifolait avec Harlow, et Everleigh, avant de péter leur secret. En clair il comptait à son tableau de chasse une mère et sa fille, si ça n'était pas glauque ça quand même. Et à son âge, folâtrer avec des adolescentes, franchement... Bref. Si Alecia ne voulait pas faire état de conquête supplémentaire, elle savait ce qu'il lui restait à faire. « Je n’ai pas eu la moindre relation depuis… Douze ans… Je lui conseillerais donc de garder sa queue dans son pantalon sinon je risque d’en faire un rôti de porc pour le lendemain midi ! » Attendez magnéto... douze ans ?! Mickey tenta de dissimuler sa surprise... en vrai. Elle avait fait plus fort que lui là quand même. Tant d'abstinence, alors qu'elle était loin d'être laide cette jeune femme. « Déception sentimentale, trahison et remise en question ? » Mais... pourquoi parlait-il de ça, lui qui n'y connaissait rien ? Monsieur le divorcé de qui, sur un plan intime, sa femme n'avait jamais pu attendre grand chose. Et d'ailleurs l'amour, c'était un sentiment qui lui était inconnu. En clair, il regrettait déjà d'avoir posé cette question à Alecia. Qui plus est ça ne le regardait aucunement, alors il comprendrait bien évidemment si elle décidait de la switcher. Quant à Cameron, et bien, Mickey ne le voyait pas rentrer dans le nid dimanche soir. Il se fiait avant tout à la réputation du candidat, qui était bien moins populaire que ses autres camarades nominés. En clair il n'imaginait pas un éventuel sauvetage de celui-ci dimanche, en fin de prime. La logique voulait qu'il sorte, et l'anglais voulait qu'il sorte, également. « C’est peut-être une bonne nouvelle mais qui sait, je pourrais être avec bien pire après même si… Je ne suis pas certaine de connaitre un candidat plus goujat que lui. » Il est vrai que dans le genre, ce devait être difficile de trouver pire que lui. Après bon, cela dépendait aussi de quel sens on donnait au terme "pire"... « Dis-moi, tu préférerais garder Cameron pour partenaire tout en sachant qu'il a les mains baladeuses et des pulsions indomptables,... ou bien m'avoir moi, un type névrosé, dépourvu de toute sensibilité et délicatesse ? » Bah, il aurait pu ajouter que lui, ne ronflait pas la nuit histoire de faire pencher la balance de son côté mais bon... Il n'empêche qu'un échange n'aurait pas été de refus pour l'anglais. Et puisqu'Harlow et Cameron aimaient s'adonner aux joies du coït, et qu'Alecia et Mickey faisaient abstinence de ce côté-là, cela aurait un peu arrangé tout le monde en fait. Qu'elle ne lui avoue pas préférer Cameron malgré tout, il risquait de mal le prendre et de se vexer.
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MessageSujet: Re: the mortal coil has become a noose ∞ 26/02 - 14:29   the mortal coil has become a noose ∞ 26/02 - 14:29 EmptyMer 27 Fév 2013 - 2:42

Je devais être la première surprise d’être autant intéressée par Mickey, au début de l’aventure le courant ne passait clairement pas entre nous, je m’étais ramenée avec mon assiette de beignets et il m’en avait mis plein la tête jusqu’à ce que je me décide moi aussi à répliquer pour lui montrer qu’il n’était pas le seul à pouvoir ouvrir sa bouche pour critiquer. C’est pourtant là que s’était dessiné le point de départ pour moi, le début d’une relation très houleuse et que je ne savais encore pas vraiment qualifier, étais-ce utile de toute manière ? Pourquoi toujours mettre des mots sur des histoires, des sentiments alors qu’il était juste important de vivre les choses à fond sans se poser de questions ? Je ne cherchais pas à classer ma relation avec Mickey, de toute manière c’était encore trop flou pour être envisageable. Ma curiosité avait, semaine après semaine gagné en intensité, je me demandais vraiment qui était le jeune homme, au-delà du garçon qui piquait de terribles crises, qui pouvait avoir un égo surdimensionné et être un véritable chieur. Je savais que Mickey n’était pas uniquement cette personne, il était bien plus complexe que ça et au fond je me disais qu’il devait avoir eu une vie pas forcément simple pour être ainsi, nous avions tous eu nos sombres moments, je sortais péniblement du mien et ce n’était pas facile tous les jours, sans cette longue épreuve que je traversais depuis cet été je n’aurais probablement pas mis les pieds à Fake Lover, je n’aurais probablement pas été aussi dans la retenue avec les autres, dur de croire que j’avais pu l’être lorsqu’on me voyait me lier d’amitié avec une importante partie des participants mais ça avait pourtant été le cas lors des premières semaines. « Ma foi oui,... je suis romancier comme tu le sais sans doute. C'est ma passion la littérature, et l'écriture ma vocation, je ne pourrais pas vivre sans. Hum. J'habite en Angleterre, dans un petit pavillon à Dudley, seul. Enfin seul... j'ai divorcé il y a peu, j'ai donc récemment retrouvé mon indépendance et je dois dire que c'est une vie qui me convient. Je me suis rendu compte, entre mon ménage et cette aventure, que la cohabitation n'était définitivement pas faite pour moi. Fake Lover m'aura au moins permis d'en être certain. » Je l’écoutais attentivement, je ne savais pas s’il avait un ouvrage rédigé par ses soins sur lui mais en tout cas une fois à l’extérieur je ne me ferais pas attendre pour commander un de ses romans, j’étais curieuse de le découvrir au travers de ses écrits, à mes yeux un écrivain plaçait toujours une certaine part de sa personnalité, de son vécu et c’est ce qui me plaisait lorsque je découvrais certains romans, moi qui n’était pourtant pas une lectrice assidue. « Tu as… L’un de tes romans dans ta valise ? J’aimerais beaucoup découvrir l’auteur que tu es… La tendresse ne te manque pas ? Tu es divorcé c’est donc que tu as été un jour amoureux, que tu as désiré une personne au point de t’en rendre malade… Ce sentiment ne te rends-t-il pas nostalgique parfois ? Finir seul même si ça peut paraitre bien ne l’est pas toujours réellement, en vérité c’est même plutôt moche de finir seul, personne ne devrait être dans cette situation. » Nous étions tous les deux dans cette situation et je me rendais compte par son biais que j’étais bien seule maintenant que mon fils n’était plus de ce monde, je m’étais accrochée à lui pendant un certain nombre d’années mais sans lui j’étais seule, mes meilleures amies ne pouvaient pas remplir cet énorme trou béant qui avait pris la place de mon cœur et c’était dramatique. « Et tu peux peut-être m'en dire un peu plus à ton sujet, également ? » Je n’aimais pas vraiment parler de moi, je n’étais pas une fille qui avait vraiment eu beaucoup de chance dans sa vie, au contraire mon passé était plutôt pitoyable à mes yeux. « Oh tu sais, il n’y a pas grand-chose à dire sur moi. Je ne suis qu’une femme qui n’a pas pu profiter d’une jeunesse digne de ce nom, j’ai eu le malheur… Enfin, je ne peux pas dire ça puisque mon fils a été la plus belle chose qui me soit arrivée mais c’est comme ça que je l’ai perçu lorsque je suis tombée enceinte en dernière année au lycée. J’ai été virée de chez moi par mes parents, reniée par ma famille ainsi que par mon petit-ami si bien que je me suis retrouvée à travailler comme une dingue pour pouvoir me trouver un toit malgré ma grossesse. J’ai pu exceller dans mes études et décrocher mon diplôme. Je n’ai pas eu l’occasion de vivre énormément, je travaillais, ensuite j’étudiais en fac de médecine et lorsque tout ça était fini je devais être présente pour mon fils… J’ai réussi à m’en sortir… Jusqu’à cet été lorsque mon fils est mort, depuis les choses ne sont pas vraiment simples mais bon… Je dois faire avec, je n’ai pas vraiment le choix. » Je ne pouvais contenir toute mon émotivité, ma vie n’était pas géniale, je n’avais pas eu la chance de vivre comme tous les gens de mon âge et même si je n’avais pas de regrets c’était toujours quelque chose de difficile à raconter pour moi, le déni, la solitude alors que j’étais enceinte, accoucher toute seule sans personne pour être à ses côtés, la mort de mon fils… Je n’avais pas eu beaucoup de beaux moments dans ma vie, mes meilleures amies m’apportaient une certaine forme de pommade pour adoucir toutes mes peines et c’était une bouffée d’air frais, tout comme cette émission d’ailleurs. Nous changions de sujet, tout d’abord Harlow qui était une trainée, je pouvais essayer de trouver un autre mot plus flatteur pour la qualifier mais même en fournissant des efforts je ne voyais pas quoi dire de plus, il n’y avait rien de bien la concernant, peut-être qu’elle était sympathique mais en plus d’être une sacrée trainée elle était une garce, une pétasse sans cœur qui jetait les gens comme s’ils étaient des merdes et ça, malgré tous mes efforts je ne pouvais pas cautionner. Nous enchainions ensuite sur Maverick mon ancien partenaire et Cameron qui venait de prendre sa place, je ne le connaissais pas encore énormément mais je connaissais sa réputation de Dom Juan, qu’il ne compte pas sur moi pour être la prochaine à ajouter sur son tableau de chasse, il pouvait toujours courir. J’avouais sans même m’en rendre compte pour la première fois ne pas avoir eu la moindre relation depuis douze ans et je ne pouvais que ressentir tout l’étonnement de Mickey, peut-être me prenait-il pour une femme qui aimait le sexe sans forcément se caser, et bien non, parfois j’en avais envie mais jamais je n’avais éprouvé le besoin vital de faire l’amour, je vivais très bien sans. « Déception sentimentale, trahison et remise en question ? » Je souriais, il ne manquait pas de cran et je ne prenais pas mal sa question puisqu’elle résumait plutôt bien la situation, je prenais un petit moment pour être certaine de ce que j’allais lui répondre mais au final je faisais confiance à ma spontanéité. « Exactement, à l’époque du lycée… Être trahie sous prétexte que j’étais enceinte et que c’était de ma faute a été très dur à avaler… Le genre d’expérience lorsque tu te retrouves à la rue qui te vaccine du sexe et des relations du genre. » J’étais à la fois sérieuse et ironique, c’était ce qui m’avait décidé à ne plus jamais faire confiance à un mec de ma vie mais qu’en était-il à présent ? Je ne m’étais jamais posé la question n’y trouvant jamais la moindre utilité. En parlant de Cameron toujours, Mickey me posait une question qui ne nécessitait pas la moindre seconde de réflexion. « Dis-moi, tu préférerais garder Cameron pour partenaire tout en sachant qu'il a les mains baladeuses et des pulsions indomptables,... ou bien m'avoir moi, un type névrosé, dépourvu de toute sensibilité et délicatesse ? » Je ne prenais pas le temps de laisser le suspense s’installer, je répondais du tac au tac avec une franchise qui me caractérisait plutôt bien depuis le début du jeu. « La question ne se pose même pas, je donnerais tout pour échanger… D’autant plus que… Je t’apprécie énormément, tu es le petit chieur rayon de soleil de mes journées pourries parfois et puis… J’ai l’impression que tous les deux nous ne sommes pas si différents que ça ! » J’en devenais presque timide à lui avouer tout ça, je souriais, il était vrai que Mickey ne serait pas un mauvais partenaire, j’étais presque persuadée que j’aurais passé du bon temps avec lui, nous aurions pu faire connaissance bien plus tôt par exemple.
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MessageSujet: Re: the mortal coil has become a noose ∞ 26/02 - 14:29   the mortal coil has become a noose ∞ 26/02 - 14:29 EmptyMer 27 Fév 2013 - 16:22

Il n'avait pas souvent l'occasion de converser longuement avec l'un de ses camarades. Car la plupart de ses échanges avec les autres candidats tournaient généralement court. Il faut dire que rares ici étaient ceux qui osaient engager une véritable discussion avec Mickey. Allez savoir, ce devait être intimidant pour eux tous, qui se trouvaient dotés d'esprits inférieurs. Il le concevait parfaitement, c'était bien normal. Mais cette Alecia n'était définitivement pas comme tout le monde. Allez avait cette volonté dans un premier temps de s'enquérir de son état, chose que là encore on ne faisait pas souvent ici. Non lorsqu'un candidat croisait Mickey, c'est à peine s'il le saluait. Mais remarquez il était pareil, quasiment jamais de "bonjour", de "comment vas-tu ?"... Ceci dit il n'avait aucun sens du relationnel et donc, on lui pardonnait ce manque de politesse parfois car il n'avait tout simplement pas conscience du fait que c'était des choses qui se demandaient. Alecia s'intéressait également à la vie de Mickey. C'était surprenant là encore, car on ne le questionnait pas souvent à ce propos. Non on ne s’employait jamais vraiment de le faire ici, sauf par pure banalité et convention sociale. Parce qu'apparemment, cela se faisait dans ce genre d'émission de se questionner les uns les autres sur sa petite vie, son travail ou encore ses passe-temps. Sa camarade semblait, quant à elle, parfaitement sincère et donc, il ne tarda pas à lui parler un peu de lui. Oh il n'entra pas tellement dans les détails, toutefois il considérait lui révéler l'essentiel. Certaines choses étaient sans doute déjà sues mais il se faisait toujours un plaisir de les rabâcher. « Tu as… L’un de tes romans dans ta valise ? J’aimerais beaucoup découvrir l’auteur que tu es… La tendresse ne te manque pas ? Tu es divorcé c’est donc que tu as été un jour amoureux, que tu as désiré une personne au point de t’en rendre malade… Ce sentiment ne te rends-t-il pas nostalgique parfois ? Finir seul même si ça peut paraitre bien ne l’est pas toujours réellement, en vérité c’est même plutôt moche de finir seul, personne ne devrait être dans cette situation. » Tout avait bien commencé. Elle avait exprimé le souhait de découvrir ses écrits, ce qui semblait plutôt logique dans le sens où Mickey était un écrivain brillant qui transpirait la réussite, et donc le talent. Mais il aurait peut-être dû s'abstenir de lui parler de son mariage, car maintenant elle émettait toutes sortes d'hypothèses plus invraisemblables les unes que les autres - à ses yeux bien sûr, car pour tout le monde mariage signifiait union de deux êtres amoureux. Seulement l'amour, lui, ça ne lui disait rien. Son mariage n'avait pas été un mariage traditionnel, ni conventionnel. C'était plus compliqué que cela en fait. Mais forcément, pour un homme dépourvu de sentiments de tels propos étaient plus amusants qu'autre chose. Le fait qu'on puisse l'imaginer chérir une femme l'étant plus encore. Alors il laissa échapper un rire des plus spontanés et bruyants. Il valait mieux éviter de le retenir, cela aurait pu lui donner mal au ventre. Puis il retrouva son calme, se justifiant ensuite auprès d'Alecia afin qu'elle ne croit pas un instant qu'il s'était moqué d'elle. « Pardon, c'était... plus fort que moi. Non non je n'ai jamais été amoureux, cette union était vouée à l'échec, depuis le début. C'était une terrible erreur de lui passer la bague au doigt, je suis un éternel solitaire, alors quelle idée franchement de m'être encombré d'une bonne femme... Donc non, l'amour, la tendresse ou encore le désir ne me manquent pas vu que je ne les ai jamais connus. Ni avec elle, ni avec qui que ce soit. » Voilà qui avait le mérite d'être clair. Mickey n'avait pas mal vécu son divorce, au contraire, pour lui c'était s'échapper d'une vie minable bourrée de contraintes instaurées par une femme accro à lui comme il l'était à la cigarette. « Quant à mes romans, ils sont effectivement rangés dans ma valise. À l'occasion je te laisserai y jeter un petit coup d’œil alors. Je sens que ça t'intéresse vraiment, et il est rare que l'on s'attarde sur mes écrits. Ici en fait, ça ne captive vraiment pas grand monde. » Et pourtant il était bien l'un des seuls qui était parvenu à faire quelque chose de sa vie. Oh peut-être aussi ne désiraient-ils pas, tous, en prendre plein les yeux, histoire d'éviter d'amèrement regretter leurs choix ensuite... il est vrai que la carrière de Mickey avait de quoi faire rêver. C'était un écrivain de renom en Angleterre, plus d'une fois primé. En somme, il était arrivé là où personne dans ce nid n'arriverait jamais. Quant à Alecia, peut-être pouvait-elle, à son tour, lui parler un peu de sa vie. Converser avec elle était agréable, en fin de compte. Il n'en venait même plus à retourner la question par pure trivialité. « Oh tu sais, il n’y a pas grand-chose à dire sur moi. Je ne suis qu’une femme qui n’a pas pu profiter d’une jeunesse digne de ce nom, j’ai eu le malheur… Enfin, je ne peux pas dire ça puisque mon fils a été la plus belle chose qui me soit arrivée mais c’est comme ça que je l’ai perçu lorsque je suis tombée enceinte en dernière année au lycée. J’ai été virée de chez moi par mes parents, reniée par ma famille ainsi que par mon petit-ami si bien que je me suis retrouvée à travailler comme une dingue pour pouvoir me trouver un toit malgré ma grossesse. J’ai pu exceller dans mes études et décrocher mon diplôme. Je n’ai pas eu l’occasion de vivre énormément, je travaillais, ensuite j’étudiais en fac de médecine et lorsque tout ça était fini je devais être présente pour mon fils… J’ai réussi à m’en sortir… Jusqu’à cet été lorsque mon fils est mort, depuis les choses ne sont pas vraiment simples mais bon… Je dois faire avec, je n’ai pas vraiment le choix. » Il craignait de comprendre qu'Alecia avait vécu la tragique perte d'un enfant. Enfin tragique, oui ce devait l'être, pour la grande majorité des individus sur cette planète. Mais Mickey ne parvenait pas à éprouver une once de compassion ou d'empathie pour sa camarade. Il n'avait pas conscience de l'ampleur de la chose. Cette femme avait perdu son fils, il y a peu, mais il n'en était pas le moins du monde touché. Est-ce qu'il était humain, est-ce qu'au moins il avait un cœur ? Probablement, oui. Seulement un homme aride et réfractaire comme lui ne se laissait jamais atteindre par de telles choses. « Oh. » C'était... surprenant. Déroutant aussi, beaucoup. Si déroutant qu'il ne trouva tout bonnement pas quoi dire sur l'instant. Il marqua un temps d'arrêt, de cinq secondes environ, avant de reprendre. « Huum... » Rah décidément, rien à faire. Il n'était pas habitué à ce qu'on lui confie de telles choses. C'était si personnel, et de plus il ne voulait pas commettre de bourde à cause de son insensibilité. La mort d'un enfant était le pire qui pouvait arriver à une mère. Mais il était incapable de comprendre ce qu'elle avait vécu, ce qu'elle ressentait. Il la sentait très émue en évoquant cela mais lui, restait impassible. Il ne pouvait pas en rester là, à ce "huum", il devait trouver quelque chose à dire. « D'accord, heu je veux dire, toutes mes condoléances. » Certes c'était extrêmement maladroit, mais que répondre à cela sinon ces trois derniers mots. Il la connaissait à peine, n'était pas l'un de ses proches, ni l'un de ses amis. Ce n'était qu'une connaissance, et encore. Il ne savait pas dans quelles circonstances c'était arrivé, non plus. Il aurait pu la questionner sur le sujet mais même lui se rendait compte que certaines choses ne se demandaient pas, en tout cas pas à ce stade. Suite à quoi il apprit qu'Alecia faisait abstinence sur un plan intime depuis maintenant douze ans. Réalisez un peu, Mickey à côté avait une vie sexuelle débridée. Oui hm, ou pas. Quand même. Sans trop s'avancer, il supposa néanmoins qu'elle s'était trouvée déçue ou trahie en amour pour ne plus réellement s'intéresser aux hommes. Ce qu'elle ne tarda pas à lui confirmer. « Exactement, à l’époque du lycée… Être trahie sous prétexte que j’étais enceinte et que c’était de ma faute a été très dur à avaler… Le genre d’expérience lorsque tu te retrouves à la rue qui te vaccine du sexe et des relations du genre. » Bien... elle n'avait décidément pas eue une vie facile hein, la jeune femme. Il en était embarrassé là. Non seulement ils parlaient de rapports intimes, mais en plus sa camarade lui faisait part de son passé difficile et ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Oh à ce stade ça n'était pas du désintéressement, c'était juste une inaptitude à ressentir quoi que ce soit face à toutes ces confessions. Alors dans un premier temps, il ne dit rien. Jusqu'à ce que le sujet ne dévie sur l'actuel partenaire d'Alecia, un monsieur plus connu pour ses ébats que pour avoir fait parler de lui d'une autre manière. C'était un homme perspicace qui découvrait des secrets, mais ça n'était assurément pas ce qu'on retiendrait de lui. Eh non. Alors, si elle avait eu le choix, Alecia aurait-elle gardé pour partenaire le fameux Cameron et ses pulsions de mâle qui se devaient d'être constamment assouvies, ou aurait-elle plutôt jeté sur son dévolu - façon de parler - sur Mickey à la place ? « La question ne se pose même pas, je donnerais tout pour échanger… D’autant plus que… Je t’apprécie énormément, tu es le petit chieur rayon de soleil de mes journées pourries parfois et puis… J’ai l’impression que tous les deux nous ne sommes pas si différents que ça ! » Venait-elle de dire qu'elle appréciait énormément Mickey ? Sincèrement ? Il avait énormément de mal à le croire, quand même. Enfin, il ne doutait pas tellement de sa sincérité, seulement avouez que c'était le genre de choses qu'un homme comme lui entendait une fois tous les siècles. « Tu vas bien ? De quelle planète nous viens-tu au juste ?... Car d'ordinaire les gens, dans ce nid, ne m'apprécient pas "énormément", au mieux ils tolèrent ma présence et échangent deux, trois mots avec moi avant de vaquer à d'autres occupations. D'où cette présente question : est-ce que tu t'aies donné un coup sur la tête avec ce vase, sans que je n'ai rien vu ? » C'était tellement invraisemblable à ses yeux qu'on puisse l'apprécier à ce point. Énormément, ça faisait quand même beaucoup non ? Et donc, elle ne les trouvait pas tellement différents l'un de l'autre ? Hm, intéressant. « Et je ne suis pas certain qu'il soit très glorifiant de me ressembler, au niveau du caractère, ou encore de l'attitude s'entend. » Il était quand même très imbu de lui-même, moralisateur, aigri, insociable, indélicat... la liste était longue. Oh oui il avait des défauts, on ne pouvait pas dire le contraire. Et enfin il le reconnaissait, enfin ! Ceci dit... « Intellectuellement parlant par contre, je ne peux que te le souhaiter. » Un jour peut-être... en s'y mettant dès aujourd'hui elle pouvait parvenir à quelque chose de satisfaisant dans, disons, une trentaine d'années. Oh oui, si seulement elle pouvait être dotée d'un entendement semblable au sien. Ouarf, trêve de plaisanterie comme si cela était possible. Ici personne ne l'égalait sur le terrain du savoir, il fallait s'y résoudre. Alecia n'était certainement pas idiote puisque, allo, madame avait fait médecine s'il vous plait. Seulement si ressemblance il y avait vraiment, elle était ailleurs.
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MessageSujet: Re: the mortal coil has become a noose ∞ 26/02 - 14:29   the mortal coil has become a noose ∞ 26/02 - 14:29 EmptyJeu 28 Fév 2013 - 2:47

Au début de l’aventure je m’étais montrée vraiment peu sociable avec les autres. Il faut dire que je n’étais pas prête à être la parfaite petite candidate qui allait voir tout le monde, je m’étais tout d’abord habituée aux lieux pour me sentir à l’aise tout en apprenant à connaitre les quelques candidats qui m’entouraient, notamment Emilien, Maverick ou encore Israel. Certains candidats n’avaient pas su me donner envie de les connaitre et c’est ici que se trouvaient Nadan et Mickey à la base, au rang des connards qui n’en valaient pas la peine et qui avaient une pastèque à la place des chevilles comme j’aimais intituler la catégorie de personnes qui étaient dotées d’un égo bien trop élevé pour être supportables sans avoir trois grammes d’alcool dans le sang. Au fil des semaines j’avais su m’ouvrir aux autres, à présent je connaissais quasiment tous les candidats encore en lice excepté Harlow que je ne voulais pas vraiment apprendre à connaitre de toute manière et quelques candidates que je n’avais jamais eu l’occasion de croiser seule pour pouvoir dire d’entamer la conversation. Les deux candidats qui avaient le rang de connards du siècle avaient su me montrer volontairement ou involontairement qu’ils valaient la peine d’être perçus autrement, aujourd’hui j’apprenais qui était Nadan progressivement et concernant Mickey je pense que la plus grosse part du travail était faite, je l’appréciais vraiment énormément maintenant, il était un garçon qui, je le savais aurait toujours les couilles de dire ce qu’il pensait sans même savoir ce que c’était d’avoir du tact, j’aimais ça chez lui ainsi que certains de ses défauts. Son égo m’agaçait toujours autant, au même titre que certains de ses tocs, j’aimais me dire que sans ça il aurait pu être un garçon parfait, le genre qui te fais tomber amoureuse en deux en trois mouvements sans même t’en rendre compte parce qu’il avait tout ce qu’il fallait. Son physique n’était certes pas celui de Brad Pitt mais ses imperfections lui donnaient un charme nouveau, original et mystérieux qui plaisait énormément. L’analyse terminée j’en apprenais donc davantage sur lui, il y avait un certain nombre d’éléments que je connaissais déjà puisqu’il m’en avait déjà parlé, le fait qu’il soit écrivain par exemple et j’aurais donc apprécié découvrir une nouvelle partie de sa personnalité, qu’il se confie plus en profondeur sur lui mais je n’allais pas être trop gourmande dès le début, je savais que nous aurions bien d’autres occasions de faire plus ample connaissance je n’allais donc pas forcer les choses. Ma curiosité aurait pu avoir don de moi, je lui demandais timidement s’il avait certains de ses écrits sur lui, pas dans sa poche de pantalon hein, mais dans sa valise par exemple et je ne doutais pas que c’était le cas, je ne devais pas être la seule petite curieuse à vouloir découvrir s’il écrivait bien, je n’étais pas vraiment branchée artistes populaires, bon, il faut dire que je n’avais pas une riche culture littéraire, les œuvres écrites avant la seconde partie du vingtième siècle ce n’était pas vraiment ma tasse de thé, j’aimais le contemporain et nous avions vraiment des romanciers en devenir. De plus, j’adorais les fictions, vous savez Hunger Games et compagnie ? Pour certains, et je suppose que c’était le cas pour Mickey, ça devait paraitre ridicule, de la merde même mais je m’en fichais, j’aimais cette forme de littérature et c’était le principal. Ma plus grosse erreur venait ensuite, je pensais qu’il avait été amoureux de sa femme mais quelque chose me disait que j’étais loin du compte, alors que je commençais à m’enfoncer sans vraiment m’en rendre compte il explosait de rire, le genre de gloussement qui pourrait te vexer un régiment de soldats tu vois ? Je ne le quittais pas des yeux décidant de prendre les choses au second degré, je n’allais pas être vexée parce que je venais de tenir des propos qui rendaient mon camarade hilare, je ne pensais pas avoir tenu des propos marrants mais peut-être que je me trompais après tout. Je patientais, certaine qu’il allait me donner des explications sur ce qui était tellement marrant depuis tout à l’heure, histoire que je puisse au moins sourire moi aussi, rigoler risquait d’être plus difficile néanmoins, nous n’avions pas vraiment le même humour sur certains points. « Pardon, c'était... plus fort que moi. Non non je n'ai jamais été amoureux, cette union était vouée à l'échec, depuis le début. C'était une terrible erreur de lui passer la bague au doigt, je suis un éternel solitaire, alors quelle idée franchement de m'être encombré d'une bonne femme... Donc non, l'amour, la tendresse ou encore le désir ne me manquent pas vu que je ne les ai jamais connus. Ni avec elle, ni avec qui que ce soit. » Cet homme était exceptionnel, jamais n’avait-il connu un amour réel, sincère ? Même si je n’étais pas une pro en la matière je pouvais assurer avoir vécu une fois dans ma vie ce sentiment, j’étais tombée folle amoureuse de mon copain, nous étions peut-être au lycée et la définition de l’amour n’était pas la même pour une adolescente mais je peux vous dire que tout était fusionnel entre nous. Aujourd’hui encore j’en gardais une certaine trace et c’est peut-être aussi ce qui m’empêchait de céder lorsqu’un garçon me faisait du rentre-dedans, de toute manière je refusais de coucher sans sentiments, pas pour le moment en tout cas et puisque personne n’avait su me rendre accro depuis le lycée je ne risquais pas de m’envoyer en l’air, une chance que ça ne me manque pas. « J’ai vraiment du mal à croire que tu n’es jamais tombé amoureux… C’est impossible… Comment fais-tu pour écrire, un bon roman a toujours une trame romantique mais si tu n’as jamais eu la moindre expérience sincère, au-delà de l’intérêt comment peux-tu écrire là-dessus ? » La curiosité était un vilain défaut, je le savais mais je me posais énormément de questions à ce sujet et je ne pouvais tout simplement pas me taire. « Quant à mes romans, ils sont effectivement rangés dans ma valise. À l'occasion je te laisserai y jeter un petit coup d’œil alors. Je sens que ça t'intéresse vraiment, et il est rare que l'on s'attarde sur mes écrits. Ici en fait, ça ne captive vraiment pas grand monde. » Me voilà pleinement satisfait, j’avais même hâte d’avoir l’occasion d’en lire au moins un, je ne pouvais pas lui promettre de le lire en une journée parce qu’il me fallait adopter un rythme que je comparais à celui des anciens moteurs diesel, je partais en douceur, quelques pages par soir pour, une fois complètement dans l’histoire y passer des heures et des heures sans avoir la force de fermer le bouquin avant de l’avoir terminé. « Je pense que très peu de candidats sont venus ici pour lire de toute manière. Mais je m’en estime chanceuse, je n’aurais donc pas à faire des pieds et des mains pour me procurer l’un de tes livres. » Mes lèvres s’élargissaient en un sourire chaleureux, dans ce cas-là je n’en aurais pas fait toute une histoire, j’aurais sagement attendu d’être à l’extérieur pour pouvoir les commander sur internet mais passons. Mickey m’avait finalement retourné la question et même si c’était une partie bien plus difficile et moins agréable à raconter que pour mon camarade je ne lésinais pas sur les détails me livrant en profondeur, en général je n’appréciais pas de raconter ma vie pour la simple et bonne raison que certaines personnes avaient tendance à éprouver de la pitié et je détestais ça, je n’avais pas besoin de compassion, juste que l’on comprenne que mon passé n’avait rien à voir avec ma vie actuelle, certes j’avais galéré, il m’était arrivé de dormir dans des squats enceinte le temps de me bâtir une situation mais sans ça jamais je n’aurais pu être la femme que j’étais aujourd’hui, forte, indépendante et avec un réel goût pour la vie. La mort de mon fils était encore présente en moi, c’était trop frais pour que je ne sois pas influencée par quelques sauts d’humeur qui trahissaient ma tristesse mais pour le reste tout allait mieux, mes cicatrices étaient fermées depuis bien longtemps et je me portais bien comme ça. « Oh. » Je ne pouvais me retenir de rigoler, il ne savait pas quoi dire, il ne devait probablement même pas concevoir ma vie comme je l’avais vécue. C’est une chose qui pouvait hélas lui faire défaut, il avait du mal à se mettre à la place des autres mais ça n’était pas quelque chose de définitif, à mes yeux il pouvait encore se révéler, se surprendre lui-même en éprouvant une quelconque forme de compassion ou d’émotion face à ce que d’autres pouvaient lui raconter. En attendant le fait qu’il ne soit pas vraiment touché ne me mettait pas en colère, j’étais certaine de ne pas avoir droit à un pitch de pitié qui m’exaspérerait plus qu’autre chose pour l’avoir déjà bien trop entendu dans ma vie. « D'accord, heu je veux dire, toutes mes condoléances. » Je le sentais presque gêné de ne pas savoir quoi me dire, ça n’était pourtant pas bien grave. C’était à nouveau une chose que j’appréciais chez lui, le fait qu’il soit brut et entier, il ne dissimulait pas ses émotions et il était donc très facile de savoir où nous allions, savoir qu’il n’était pas hypocrite. Nous nous aventurions sur Harlow sa partenaire puis Cameron qui était le miens, je lui avouais à cet instant que je n’avais pas eu la moindre relation depuis douze ans, une très longue période d’abstinence à moitié souhaitée, au fond avoir le droit à une proximité avec un homme me faisait parfois envie, me manquait même de temps en temps mais je ne voulais pas le faire juste pour dire de prendre un coup vite fait, j’attendais vraiment naïvement un homme qui peut-être pourrait me donner envie de sauter le pas à niveau, rêveuse vous dites ? Je dirais plutôt pitoyable. J’en venais ensuite à avouer à Mickey que je l’appréciais énormément, il était un garçon fort attachant même si peu de personnes s’en rendaient compte. Vous voulez savoir pourquoi ? Parce qu’ils s’arrêtaient tous à ce qu’il laissait paraitre, à son côté chieur alors qu’au-delà il avait un effet de dépendance difficile à expliquer, aujourd’hui je me disais que cette aventure serait tellement maussade sans lui, bien-sûr je ne comptais pas le lui exprimer aussi facilement. Je ne pouvais que percevoir la stupeur qu’éprouvait Mickey, il n’était probablement pas habitué à ce qu’on lui dise des choses comme ça et pourtant il le méritait amplement, il n’était pas un monstre après tout. « Tu vas bien ? De quelle planète nous viens-tu au juste ?... Car d'ordinaire les gens, dans ce nid, ne m'apprécient pas "énormément", au mieux ils tolèrent ma présence et échangent deux, trois mots avec moi avant de vaquer à d'autres occupations. D'où cette présente question : est-ce que tu t'aies donné un coup sur la tête avec ce vase, sans que je n'ai rien vu ? » Je souriais, je le trouvais personnellement très amusant ce garçon, il n’était certes pas comique volontairement mais j’adorais cette spontanéité qui me donnait envie de rire juste parce qu’il disait des bêtises sans croire que je pouvais l’apprécier. « Je vais très bien oui… Les gens, les gens… Je ne suis pas les gens et je n’ai pas pris le vase en pleine gueule non… Je suis juste… Réaliste, tu es vraiment un garçon intéressant et très plaisant à côtoyer. » Je marquais une pause reprenant très amusée. « M’enfin si tu préfères je peux faire comme si je ne t’aimais pas, que tu étais le dernier des cons et tout hein, ça ne me dérange pas, je devrais savoir faire ça. » Je lui apprenais ensuite que nous avions tous les deux des similitudes même si ça pouvait être difficile à croire pour lui et je le comprenais. Il ne percevait que le négatif provenant de lui sans même se rendre compte qu’il avait des qualités plaisantes. « Et je ne suis pas certain qu'il soit très glorifiant de me ressembler, au niveau du caractère, ou encore de l'attitude s'entend. » Je riais, je n’aurais probablement jamais cette habilité à me mettre les autres à dos ou à me faire remarquer pour mon égo mais nous étions tous les deux francs, spontanés, passionnés par certaines choses, considérant peu l’amour et tout ce qui découle des liens amoureux plus généralement… En bref, nous avions vraiment beaucoup en commun et je me doutais qu’il y avait encore beaucoup de choses que j’ignorais à son sujet. « Intellectuellement parlant par contre, je ne peux que te le souhaiter. » Je souriais répondant du tac au tac. « Tu es fidèle à toi-même en tout cas… Mais soyons sérieux, je n’aurais jamais un niveau intellectuel aussi élevé que le tiens… Je ne le souhaite pas de toute manière, j’ai mes connaissances en médecine et c’est déjà un sacré bordel dans ma tête si bien que parfois personne ne me comprends lorsque je parle dans le jargon sans me rendre compte que personne autour de moi ne connait cette forme de langage. » Je profitais d’être proche du vase pour regarder si mes écouteurs y étaient, par chance personne n’avait cru bon de me les emprunter sans prévenir, je les enfonçais dans ma poche de jean m’asseyant sur l’un des canapés à côté de Mickey pour pouvoir poursuivre notre conversation. « Si tu venais à remporter Fake Lover tu ferais quoi de la somme d’argent ? » Dans mon cas ça serait fort utile pour m’aider à vivre confortablement, j’étais tout sauf riche mais dans son cas je doutais qu’il soit vraiment dans le besoin, s’en servirait-il pour financer plus facilement l’édition de ses romans ?

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