Ah Fake Lover, j'y vais ou je n'y vais pas ? Je suis à Denver assise à mon bureau lorsque le téléphone sonne. Lulu. Lulu qui appelle c'est rarement pour demander si ça va bien. Clairement il en a rien à foutre et moi aussi. Non si Lulu m'appelle en personne c'est pour essayer de me convaincre de venir m'enfermer dans son émission. Je refuse. Une fois mais pas deux. Callan est en déplacement il ne pourra pas venir. J'hésite, et finalement il m'assure que William a décidé de rentrer. Il sait user des bons arguments celui là. J'accepte. Mon mari va être dingue. Peu importe. En tout cas, j'ai refusé de rentrer en même temps que les autres. Je préfère arriver discrètement étonnement. Et puis mon avion a eu du retard. Personne n'aura la chance de me voir dans ma superbe robe Dior acheté pour l'occasion. Dommage. Le chalet est calme malgré toutes les petites fourmis qui s'y activent, ça me donne la nausée, cette euphorie est à gerber. Je rejoins la chambre, l'une des chambres, ça grouille de monde, ça pue, c'est dégueulasse mais tout ça c'est obstruée par la silhouette d'un homme. Ce n'est pas le mien mais c'est tout comme. William, sur le point de se coucher. Quoi déjà ? Je m'avance vers lui et me place juste derrière, il ne doit pas m'avoir vu arriver avec toute cette agitation. « Tu n'es même pas vu me chercher ? » Je murmure contre son oreille que je n'hésite pas à mordiller. On ne s'est pas vu depuis un moment, trop longtemps. Je le contourne et me place devant lui. Du bout des doigts je dessine le contour de sa mâchoire. « J'ai dit à Callan que mon contrat m'obligeait à être là, on sait tous les deux pourquoi je suis ici pourtant... » Lui. Et aussi pour mon propre plaisir personnel de martyriser les nouveaux mais bon il doit bien s'en douter. C'est mal de mentir à Callan mais je l'ai fait toute ma vie, un peu plus, un peu moins. Je lève la tête, passe mes bras autour de son cou et tout naturellement je viens capturer ses lèvres. C'est une habitude avec lui. Le baiser est chargé de passion, comme toujours. Je me détache. « Rassure moi, la petite brune qui te colle toujours, un peu boulote, Melbourne ou Shanghai, elle n'est pas là ? » Sydney, je le connais son prénom mais bon, c'est plus drôle ainsi. J'espère que non et puis au pire, ça m'est égal. Je dors avec lui, ça par contre c'est dans mon contrat.

Ça me fait drôle d’entrer dans le nid d’amour. Je le connais évidemment par coeur, puisque je passe mes journées à regarder ce qui se passe à l’intérieur. Les joies d’être dans la production. Non mais je ne suis pas entrain de me plaindre, il ne faut pas croire ça. On s’entend que ce boulot est déjà mieux que me retrouver derrière les barreaux. Et pour ce qui est de la célébrité, j’y ai toujours été habitué. Au moins, cette fois-ci, elle n’est pas battit sur un mensonge. Bref, lorsque Lulu m’a parlé de faire revenir les anciens candidats, je n’étais pas certain d’y participer. Puis il m’a assuré que Candace viendrait aussi. Le pire c’est que je serais près à mettre ma main dans le feu qu’il avait du lui dire la même chose pour la convaincre de revenir. Mais bon, tant qu’elle est là, moi ça me va. Sauf que voilà que je l’attend pour qu’on fasse notre entrer ensemble, après le prime, mais que madame se fait désirer. Bien, bah je ne vais pas rester assis sur une chaise dans les coulisses du plateau durant toute la nuit moi. Je me décide donc à entrer seul, de toute façon, elle viendra me rejoindre bien assez tôt, j’en suis même certain. Et après avoir parlé avec quelques candidats que je connais évidemment, en plus d’anciens candidats des autres saisons, je me dirige vers l’une des chambres avec l’intention de m’étendre. Pas dormir, je voulais attendre Candace, lui parler un peu, bien qu’on se parle souvent, c’est pas pareil en vrai. Sauf que je n’ai pas le temps de me coucher sur l’un des lits qu’une voix que je connais très bien résonne à mon oreille, oreille qu’elle s’amuse à mordiller. « Tu n'es même pas vu me chercher ? » Je souris, content de la savoir à côté de moi. C’est qu’elle m’avait manqué, je dois l’avouer. « T’avais qu’à le dire que tu voulais que je vienne... Et puis je t’ai attendu avant d’entrer ici... Mais t’es lente, j’y peux rien. » Elle a surement une bonne raison d’être en retard, et puis, ce n’est pas si grave que ça. Dans un geste automatique, j’attrape sa taille lorsqu’elle se positionne en face de moi et l’attire doucement pour la sentir plus près de moi, comme j’en ai toujours eu l’habitude de faire. Mes mains contre sa taille, ça me semble la chose la plus naturelle du monde. « J'ai dit à Callan que mon contrat m'obligeait à être là, on sait tous les deux pourquoi je suis ici pourtant... » C’est mal de mentir à Callan. Même s’il en a un peu l’habitude de ses mensonges. Mais tout de même. Un sourire en coin s’affiche sur mes lèvres alors que je sais très bien qu’elle est ici pour moi. « Hm... T’es ici pour essayer la pente de ski ? Ça a l’air géniale, j’te jure... » Mon sourire s’agrandit alors que je me moque un peu d’elle, mes doigts caressant sa taille. Et elle n’attend plus une seconde pour s’emparer de mes lèvres, comme ça. Évidemment, je n’ai aucune volonté pour la repousser, répondant au baiser avec toujours autant de passion. Faut dire que ça aussi ça m’avait manqué. « Rassure moi, la petite brune qui te colle toujours, un peu boulote, Melbourne ou Shanghai, elle n'est pas là ? » Je soupire bien que je sois amusée par sa façon de s’exprimer. Du Candace tout craché oui. « Sydney... Non, elle n’est pas là. Elle ne voulait pas laisser ses enfants. » C’est compréhensible, bien que ça aurait pu être bien si elle était venue elle aussi. « Pourquoi tu veux savoir ça ? Tu ne veux pas me partager avec elle ? Tu sais qu’on se fréquente régulièrement elle et moi... » Et par fréquente, je veux bien dire qu’on couche ensemble. En même temps elle est géniale Sydney, on passe du bon temps ensemble sans vraiment être sérieux. Et je sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que ça ne plaira pas à Candace. Je la connais bien quand même.

Je me trouve derrière William à lui susurrer des choses à l'oreille, en profitant même pour la mordiller. On ne peut pas dire qu'il m'ait manqué parce que ce genre de choses bah ça ne m'atteint pas mais sa présence, le voir là dans cette chambre je retrouve des sensations. L'excitation de le retrouver. « T’avais qu’à le dire que tu voulais que je vienne... Et puis je t’ai attendu avant d’entrer ici... Mais t’es lente, j’y peux rien. » Je lève les yeux au ciel alors qu'il a attrape ma taille comme il le fait tout le temps. Il étai temps. « Je pensais que tu me connaissais suffisamment pour ne pas à avoir à te le rappeler. Mon avion avait du retard, Lulu aurait pu m'envoyer son jet mais non même pas... » Il exagère. Non mais franchement, il est trop radin, il est pété de thunes mais même pas. En tout cas je suis contre William, je n'hésite pas à le toucher. On se touche tout le temps quand on est ensemble, et là y'a personne pour nous empêcher de le faire. Callan ? Connais pas aujourd'hui. Enfin si je lui annonce avoir menti à mon mari, mais il a l'habitude même si c'est plus rare maintenant. Evidemment mon excuse est bidon et même lui doit le savoir. Mais je m'en fiche totalement. Il va de soit que je ne suis là que parce que William l'est aussi. Les candidats je m'en fous, j'pourrais éventuellement m'amuser avec certains mais bon. Ma priorité ce soir reste William ça n'a pas de doutes. « Hm... T’es ici pour essayer la pente de ski ? Ça a l’air géniale, j’te jure... » La pente à ski, oui évidemment ça va de soit. Je souris. Et finalement, pour toute réponse, je me contente de l'embrasser. Il va de soit que ce baiser suffit largement. Un baiser très passionné, comme toujours. J'ai beaucoup de difficulté à quitter ses lèvres. Mais finalement je le fais. D'ailleurs je lui demande si la fille qui lui cours après est là. J'imagine qu'elle serait là sinon mais bon. En tout cas, ça le fait soupirer. C'est plutôt amusant. « Sydney... Non, elle n’est pas là. Elle ne voulait pas laisser ses enfants. » Je lève les yeux au ciel. « Elle aurait mieux fait de les abandonner... » Un enfant ça ne sert à rien, la preuve elle est obligée de les garder, sans pouvoir s'amuser, quelle plaie. Non mais j'vais pas m'en plaindre au contraire. Je caresse sa nuque du bout des doigts. « Pourquoi tu veux savoir ça ? Tu ne veux pas me partager avec elle ? Tu sais qu’on se fréquente régulièrement elle et moi... » Il m'a énervé ça y est mais il n'a pas besoin de le savoir. Alors j'continue de caresser sa nuque. « Tu te tapes Sydney ? Et alors, je couche avec un autre moi aussi, je suis même mariée à lui, mais pour les deux prochaines semaines tu dors avec moi... » Je glisse mes mains contre son dos que je caresse doucement. Je me détache de lui et lui tourne le dos dans un mouvement brusque mais contrôlé. « Tu m'aides à retirer ma robe puisque tu n'as même pas pris la peine de me complimenter... » Quel goujat. Je suis canon et il ne me l'a même pas dit. Lui l'est, mais bon je n'ai rien dit non plus parce que je ne dis pas vraiment ce genre de choses mais il le sait de toute façon.

« Je pensais que tu me connaissais suffisamment pour ne pas à avoir à te le rappeler. Mon avion avait du retard, Lulu aurait pu m'envoyer son jet mais non même pas... » Je laisse un rire s’échapper alors que je l’attire contre moi doucement. Le méchant Lulu. « C’est vrai qu’il aurait du... Ou j’aurais pu t’envoyer le miens... ah non, c’est vrai, je n’en ai plus. » Ouais, malheureusement. Plus de jet privé pour le faux chanteur country. Ce n’est pas comme si ça me dérangeait vraiment en fait, je vais plus plaisanter avec ça qu’autre chose. Et puis là, je m’en fous bien de tout l’argent que j’ai perdu, j’ai plutôt envie de me concentrer sur Candace qui est avec moi et qui m’a manqué plus que je ne le voudrais. On s’attache à cette petite femme là, ça n’a pas de sens. Enfin, moi je suis attaché, mais ce n’est pas le cas de tout le monde non plus. Faut aussi dire que c’est particulier entre elle et moi. Comme le fait qu’on s’embrasse alors qu’elle a bien un mari. Je me sens un peu mal, mais ça va, ce n’est qu’un baiser. Elle me parle de Sydney et je sais très bien qu’elle n’est pas capable de la supporter, trouvant qu’elle me tourne un peu trop autour. Mais elle n’est pas là et ce n’est pas Candace qui va s’en plaindre je crois. « Elle aurait mieux fait de les abandonner... » Je secoue la tête en l’entendant. « C’est vrai que des enfants c’est complètement horrible. » Enfin, je suis comprendre que pour elle, elle n’en voit aucune utilité. Mais bon, moi j’aime bien les enfants alors. Puis, je fais lui fait comprendre que je fréquente Sydney, parce que je crois que je n’avais jamais eu l’occasion de le lui dire. Ou je n’avais jamais pris le temps de lui dire plutôt. « Tu te tapes Sydney ? Et alors, je couche avec un autre moi aussi, je suis même mariée à lui, mais pour les deux prochaines semaines tu dors avec moi... » Ah ouais, on va dormir dans le même lit durant deux semaines ? Je n’aurais jaaaamais pensé ça. « Oui, je couche avec Sydney. Elle est cool comme fille, tu ne devrais pas la détester autant. Et puis, tu viens de le dire, t’as un mari, alors j’ai bien le droit de m’amuser un peu de mon côté, non ? » Parce que bon, Candace et moi, ça n’arrivera jamais. Je le sais depuis toujours et je vis bien avec ça. Je ne dis pas que si les circonstances étaient différentes, je n’aimerais pas passer tout mon temps avec elle, mais ce n’est pas le cas. Alors moi, je fréquente d’autres personnes, sans trop m’attacher non plus. Parce que bon, je ne me suis pas encore remis de mon échec avec Dagga. Bref. Candace me surprend en s’échappant de mes bras pour me faire dos. « Tu m'aides à retirer ma robe puisque tu n'as même pas pris la peine de me complimenter... » Elle me fait sourire, alors qu’elle n’aura tout de même pas besoin de me le dire deux fois. Mes mains expertes viennent défaire la fermeture éclaire de sa robe, la laissant tomber sur le sol alors que je me permet de caresser les courbes de son corps avec envie. C’est à mon tour de me pencher à son oreille. « Tu es sublimes avec ou sans ta robe donc... » Voilà, je m’en sors bien non ?

« C’est vrai qu’il aurait du... Ou j’aurais pu t’envoyer le miens... ah non, c’est vrai, je n’en ai plus Non mais Lulu c'est un rat il est pété de thune et il n'est même pas gentil de me dépanner de son jet. C'est vrai que ça aurait été plus simple qu'il me passe le sien William si seulement il en avait un. Et puis il y a bien celui de la société de mon époux mais il l'utilise quand au fait de pousser le vice à demander celui de mon cabinet il ne faut même pas abuser même moi je ne l'aurait pas demandé. « On aurait dû l'inclure dans la négociation ou tu aurais pu décider de sacrifier ta maison a la place de toute façon tu n'y es plus... » Bah oui à quoi ça lui sert d'avoir une immense maison lorsqu'il peut avoir un jet privé dont je pourrais disposer quand j'en ai besoin. Enfin ça va il a quand même réussi à ne pas perdre trop d'argent grâce à moi puisqu'on a évité le procès. Mais ce n'est pas le sujet. Non parce que je suis dans ses bras et qu'on s'embrasse comme si la situation était normale. Comme si Callan n'existait pas ce qui presque le cas dans ma tête je m'en fiche totalement des conséquences même si mon époux je serais bien perdu sans lui s'il venait a partir mais ça n'arrivera pas il m'aime trop pour ça j'imagine qu'il s'est habitué à ma proximité avec William ce n'est pas si c'était le cas avec tous les hommes c'est juste lui. On parle de sa nouvelle copine Sydney qui n'est pas là a cause de ses mioches que c'est trop dommage. « C’est vrai que des enfants c’est complètement horrible. » On est d'accord enfin non parce que William n'est pas sincère tandis que moi oui. Mais bon ça ne sert à rien un enfant qu'à vous pourrir la vie vous pomper tout votre énergie et surtout votre argent mais bon je ne sais pas parfois je me demande s'il n'a pas tendance à oublier que je suis psychopathe du coup je ne réponds rien. Je préfère me foutre du fait qu'il se tape Sydney lui rappelant bien que j'ai moi même un mari alors même si je préférerais être sa seule obsession je n'ai pas le droit d'être exigeante. « Je ne la déteste pas elle m'est même plutôt indifférente tu peux très bien te taper qui tu veux je ne suis pas jalouse. » Mon mari a déjà fait preuve d'adultère je ne lui en ai pas vraiment tenu rigueur alors lui il fait bien ce qu'il veut. Tant qu'il ne cesse pas de me calculer quand elle est dans les parages moi je m'en fiche surtout si on dort ensemble. Qu'elle soit là où non je ne me serais pas gêner pour dormir avec l'américain sans me soucier de savoir si ça la dérange ou pas. Puis je me tourne pour qu'il m'aide à me débarrasser de ma robe j'aurais ou le faire moi même c'est plus agréable de se faire déshabiller par un homme. Surtout quand cet homme en question passe ses mains délicates sur vous. J'en frissonne. Ce contact est tellement agréable j'ai envie de sentir sa peau contre la mienne. Qu'il me touche encore et encore. « Tu es sublimes avec ou sans ta robe donc... » Ah voilà quand même il ne fallait pas désespérer. « Je sais. » Tout le monde me le dit. Je me tourne a nouveau vers lui et je passe mes mains dans ses cheveux alors que je fonds une nouvelle fois sur ses lèvres beaucoup plus passionnément que tout à l'heure avec une envie que je ne tente même pas de dissimuler. Je vais même jouer avec sa langue ma façon a moi de lui faire comprendre que ça m'avait manqué de ne pas le voir. Légèrement féline je me colle totalement a lui sans quitter ses lèvres. J'imagine que les gens qui ne nous connaissent pas ne pourraient pas s'imaginer que je suis mariée et que ce n'est pas William mon mari.

« On aurait dû l'inclure dans la négociation ou tu aurais pu décider de sacrifier ta maison a la place de toute façon tu n'y es plus... » Ouais, j’avoue. Elle a raison, ma maison à Los Angeles ne me sert plus vraiment depuis que j’habite en Irlande. En même temps, je ne sais pas si je vais rester ici pendant longtemps. Je dois avouer que les États-Unis me manquent un peu depuis que je suis ici. Ma famille aussi, ça va de sois, mais ils habitent le Texas, alors je ne les verrais pas plus même si j’étais chez moi. « Mouais... J’aurais du garder le jet, laisser tomber la maison et aller vivre avec Callan et toi... ! » Mais oui, c’est une excellente solution ça. Pas vraiment certain que Callan serait heureux de ça par contre. Mais bon, je plaisante et le sourire sur mes lèvres le démontre bien. Et voilà qu’après avoir parler de son mari, on s’embrasse. Totalement logique comme réaction. Le pire c’est que je devrais probablement pas agir de la sorte, mais je ne peux m’empêcher. Cette femme, elle m’attire pour un aimant, c’est bien claire. On en vient finalement à parler de Sydney. « Je ne la déteste pas elle m'est même plutôt indifférente tu peux très bien te taper qui tu veux je ne suis pas jalouse. » Je la crois lorsqu’elle me dit ça. C’est même idiot de ma part de lui dire de ne pas la détester alors que c’est plutôt un sentiment impossible pour elle. Comme tous les sentiments en fait. J’hoche la tête en restant silencieux, je ne sais pas vraiment ce que je pourrais dire après ça. J’imagine que le sujet Sydney est clôt. De toute façon, je n’ai pas vraiment envie de penser à Sydney quand j’ai Candace qui me demande de lui retirer sa jolie robe. Je ne vais pas la faire patienter. Je lui fais même un compliment, lui disant qu’elle est tout le temps sublime, ce qui est vrai. Et elle le sait. Mes mains s’invitent sur son corps, caressant sa taille du bout des doigts avant de descendre lentement contre ses hanches puis ses cuisses. Mon visage dans ses cheveux, prêt à laisser mes lèvres embrasser sa nuque, elle ne m’en laisse pas le temps puisqu’elle se retourne pour m’embrasser à nouveau. Un sourire satisfait sur les lèvres, je répond avidement à son baiser l’attirant encore plus près de moi alors qu’elle était déjà entrain de se coller contre mon torse. Elle est en mode séductrice, je le connais bien ce mode. Il me fait craquer ce mode. Et elle le sait ça aussi. Je n’arrive pas à me résoudre à mettre fin à ce baiser passionné et donc, dans un mouvement parfaitement contrôlé, je recule de seulement deux pas, l’entraînant dans mes bras pour nous échouer contre le matelas que je nous ai choisi. C’est encore mieux être à l’horizontale, non ? Je me détache enfin de ses lèvres avec regret, souriant à nouveau, ma main ne cessant de caresser sa taille et ses hanches. « J’étais sur le point de me coucher tu vois... Et j’imagine que tu es fatiguée aussi donc... » Ouais, donc on va dormir. C’est évident. « Enfin, c’est vrai que la dernière fois qu’on s’est retrouvé dans le même lit... Tu ne m’avais pas laissé dormir... » Je fais évidemment référence à cette nuit lorsque nous étions à Fake Lover et qu’elle m’avait prit pour son mari au début. On a dormi à nouveau ensemble depuis, mais bon, c’est le principe qu’on est de retour dans l’émission et qu’on va partager un lit cette fois-ci. Je ris légèrement avant de laisser mes lèvres s’aventurer au creux de son cou. Je suis bien entreprenant ce soir...