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 Inside my heart is breaking, my make-up may be flaking ~ 09/04 | 03h45

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Mado

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MessageSujet: Re: Inside my heart is breaking, my make-up may be flaking ~ 09/04 | 03h45   Inside my heart is breaking, my make-up may be flaking ~ 09/04 | 03h45 - Page 2 EmptyVen 12 Avr 2013 - 1:50

Donc là, en fait, Mado venait de capter les plans de la Production. Parce que oui, c'était logique, ce florilège de retours coïncidait forcément avec une chute conséquente des audiences. C'est comme ça qu'elle avait tendance à l'interpréter, en tout cas. Même si cela la faisait quand même doucement chier, parce que cela voudrait inévitablement dire que l'on comptait sur tous ces anciens candidats - dont les gens ne se rappelaient pas forcément en plus - pour sauver le programme. Et ça, c'était tout bonnement inconcevable pour Mado, soyons clairs. Parce que non, elle ne pouvait pas envisager le fait que cette saison-ci attire moins l'attention que les précédentes, au point qu'on veuille faire intervenir d'anciens protagonistes qui ont pu, à leur époque, séduire le public. A ses yeux, et même si elle manquait très probablement d'objectivité dans cette histoire, cette saison-ci était la meilleure. Bah oui, hein. Ne serait-ce que parce qu'elle y était, déjà, ça paraissait évident. Et puis bon, avec toutes les choses qui ont été faites ici - des choses qu'elle n'avait pas toujours cautionné mais qui avait du populariser cette saison - il semblait improbable que le public n'ait pas été suffisamment au rendez-vous. Alors oui, ces dernières semaines, il y avait moins de candidats et l'ambiance était un peu plus posée, mais ça avait assurément été le cas pour toutes les précédentes saisons, alors il n'y avait franchement pas de raisons pour que ce soit celle-ci qui souffre d'une perte d'audiences. Ainsi donc, Mado était partagée. D'un coté, elle avait envie de croire qu'elle avait vu juste du premier coup et que la Production était effectivement désespérée au point de faire appel à d'anciens candidats, probablement avides de la reconnaissance qu'ils avaient, de leur temps, aussi rapidement perdu qu'ils l'avaient gagné, mais d'un autre coté, elle ne pouvait absolument pas concevoir que ses camarades à elle, ceux qui étaient les plus légitimes au sein de ces murs, aient besoin de ces branquignols. Non, ça n'était absolument pas possible. Alors disons qu'elle tâcherait de se dire qu'elle était plutôt du genre perspicace - son égo en avait besoin, quand même - mais qu'elle allait quand même devoir s'enlever cette histoire de piteuses audiences de la tête, tout simplement parce que c'était trop peu flatteur pour y songer davantage. Ouais, voilà. De toute façon, elle se doutait bien que ces zozos n'étaient pas idiots et qu'ils savaient bien qu'un petit retour au sein du programme allait leur être profitable. Pratique pour faire à nouveau parler de soi. Sauf que Mado, elle, ne cautionnait décidément pas cette mentalité. Ils devaient être trop peu nombreux à être revenus dans l'optique de faire part de leur expérience de l'après-télé-réalité, hein, soyons lucides. Et puis, il n'y avait qu'à voir l'attitude de la plupart de ces énergumènes sur le prime de dimanche. Mado en avait surpris plus d'un entrain de dragouiller, et c'était probablement la seule façon dont ils comptaient se mêler aux candidats de cette saison-ci. Autant dire que tous ces retours ne servaient à ses yeux pas à grand chose, si ce n'est à réveiller un peu le nid, bien qu'elle se soit pour sa part plutôt bien accommodée de l’accalmie qui y régnait depuis quelques temps. En tous les cas, la jeune femme était plutôt satisfaite d'avoir l'avis d'Emilien sur la question. Dimanche soir, Mado avait été un peu trop préoccupée par la diffusion de certaines images pour avoir véritablement pu en débattre avec Fitz. Ce fut bref et pas nécessairement très constructif, disons. Alors aujourd'hui, elle se réjouissait de pouvoir en discuter un peu avec son partenaire, qui en plus semblait avoir un avis relativement proche du sien sur la chose. Lui aussi semblait trouver tout ça assez grotesque, pas franchement utile du moins, et ça la rassurait. Parce que peut être que certains de leurs camarades s'étaient réjouis de tout ce bordel, ceux qui s'ennuyaient facilement et n'avaient rien contre l'idée d'accueillir quelques fouteurs de merde loin d'être désintéressés, mais ça n'était clairement pas son cas à elle, et visiblement, pas celui d'Emilien non plus. Il ne semblait pas voir tout cela d'un très bon œil, et ça tombait bien, elle non plus. Savoir qu'il restait perplexe la confortait dans l'idée que tout ça n'était pas nécessairement une bonne idée. Il disait alors penser de ces jeunes gens qu'ils étaient désolants, et à cette pensée, un sourire amusé naquit sur les lèvres de la française. A vrai dire, et bien que chacun puisse avoir un avis qui lui est propre, elle n'avait jamais tellement eu à faire à un Emilien critique. Autant le dire, c'était quelqu'un de globalement concilient et qui ne semblait pas du genre à ronchonner ou à trouver à redire de quoi que ce soit. La preuve, s'il avait été plus direct avec elle par le passé, ils auraient perdu moins de temps et se seraient plus aisément compris. Ainsi, l'entendre dire ce genre de choses avait tendance à l'amuser partiellement. D'autant plus qu'elle avait tendance à être d'accord avec lui, ce qu'elle ne tarda d'ailleurs pas à exprimer de par un léger hochement de tête. Désolants, oui, ils semblaient l'être. Ou disons que ceux qui étaient simplement revenus pour regoûter à une éphémère notoriété l'étaient, eux. Et comme c'était très probablement le cas de la plupart de ces revenants, disons que l'on pouvait effectivement partir du principe qu'ils étaient désolants, oui. Au pire, c'était leur avis, et il n'engageait qu'eux, hein. Puis finalement, Emilien laissa entendre qu'il espérait que ces envahisseurs ne viendraient pas leur chercher des noises, et très honnêtement, c'était aussi une chose que redoutait Mado. Si vraiment la Production voulait de l'audience, elle avait pu laisser entendre, l'air de rien, qu'il serait bien de se chercher un peu, de créer quelques conflits. Elle, elle trouverait ça absurde. Elle estimait quand même qu'il y avait d'autres façons de faire de bons chiffres d'audience qu'en montrant des accrochages, hm. Pour autant, ça n'était pas à exclure, et elle y pensait même depuis le prime, depuis qu'elle avait décidé, avec Fitz, de ne pas laisser ces jeunes gens foutre le bordel. Car vraiment, elle ne cautionnerait pas ce genre de choses. « Si telle est leur intention, on ne manquera pas de leur faire comprendre qu'il serait dans leur intérêt d'y aller mollo avec la carte du "je suis désespéré et pathétique au point de vouloir exister en foutant la merde", et leur rappeler qu'avoir fait partie du casting de ce programme par le passé ne leur donne absolument pas le droit de chercher des noises à ceux qui y sont plus légitimes qu'eux à l'heure d'aujourd'hui. Très franchement, j'espère qu'ils se tiendront à carreaux et qu'ils n'emmerderont personne. J'étais bien contente, moi, que le nid soit devenu paisible, ces derniers temps. » Donc si quelqu'un avait l'envie soudaine de nuire à la tranquillité des lieux, disons que ça risquerait de ne pas lui plaire du tout. Non pas qu'elle veuille absolument la jouer rabat-joie, mais disons qu'elle avait trop peu d'humour pour prendre ce genre de situations autrement qu'avec beaucoup de sérieux, et globalement, beaucoup de mépris. Soit, ils n'allaient pas en parler toute la nuit, clairement pas même, car déjà, Mado s'inquiétait pour autre chose. Pour Emilien, en fait. Il disait avoir du mal à trouver le sommeil et la jeune femme ne tarda pas à expliquer cela en supposant qu'il pouvait simplement être contrarié. Si avoir du mal à dormir n'était pas chez lui une habitude, oui, ça pouvait s'expliquer de cette façon. Non pas qu'elle soit médecin et spécialisée dans la psychothérapie, mais ça lui semblait plus que plausible, oui. Et visiblement, c'était la fin imminente de l'aventure, ou plus précisément l'imminent retour à l'extérieur, qui angoissait son camarade. Et cela était compréhensive, car retrouver la réalité ne serait pas facile. D'autant plus à cause du regard des autres, oui, évidemment. Mais Mado était bien placée pour savoir que trop y penser n'était pas une bonne chose, elle qui tâchait d'éviter. Elle pouvait cependant comprendre que certains points angoissent particulièrement Emilien. Sans doute craignait qu'on le voit d'une certaine manière par rapport à son histoire avec Ezra. Aux yeux de Mado, pourtant, il n'y avait rien à en dire de particulier. C'était un couple comme un autre, au fond. Bien sûr, elle n'avait pas toujours pensé ça, mais si elle était parvenue à prendre du recul et à changer de position, tout le monde pouvait y arriver. Il était en tout cas certain qu'elle espérait que personne n'aurait de parole malheureuse au sujet de ça, car ça touchait son frère et Emilien, qu'elle appréciait à l'heure d'aujourd'hui, et elle pourrait bien mal le vivre. En tout cas, elle estimait qu'il serait préférable qu'Emilien parle de ce qu'il pourrait advenir après avec Ezra, directement. Ensemble ils pourraient convenir de certaines choses, décider de ce qu'ils feraient, faire quelques projets éventuellement. Le jeune homme lui fit savoir qu'il avait effectivement prévu de voir ça avec Ezra, et ça la fit sourire. Elle espérait que les choses iraient pour ces deux là, car ils semblaient s'aimer avec beaucoup de sincérité, mais surtout beaucoup de respect. Elle serait heureuse que cela dure, vraiment. Toujours est-il que pour le moment, Emilien disait ne pas vouloir que Mado attrape froid. Il était décidément attentionné, ce garçon. Ainsi elle commença à se sécher, puis par la suite, son camarade laissa entendre qu'il pourrait lui sécher les cheveux, ce qu'elle trouva charmant. Elle aurait l'impression d'abuser en acceptant, bien qu'elle sache qu'il ne tiendrait pas tellement compte du fait qu'elle préfère décliner, ce qu'elle exprima d'ailleurs à travers quelques paroles teintées d'amusement. Puis il lui parla d'un chien, et là ce fut le drame. Les cheveux de Mado seraient donc techniquement les premiers qu'il sécherait ? Oulala, ça la tentait moyennement tout d'un coup. Et voyez un peu quelle excuse il lui pondit, hein. Non, ça n'était pas franchement convaincant. « Et alors ? Moi je n'ai pas pour vocation de devenir garagiste, pourtant je sais changer un pneu. » Oui, à ses yeux, ça revenait exactement au même. Ainsi donc, il était nul, franchement nul oui, et il n'inspirait surtout pas trop confiance, hein. Il déroula le fil du sèche-cheveux puis la pria d'approcher, alors qu'à cet instant précis, elle était juste tentée de se barrer en courant et, hypothétiquement, en hurlant. « Oula, attends, les hommes armés, moi j'aime pas du tout ça ! » Imaginez un peu les dégâts qu'il pourrait faire avec un engin pareil, hein. Non, définitivement, elle ne le sentait pas du tout. La suite la fit toutefois sourire. « Oh, là tu essayes de m’attendrir, pas vrai ? » qu'elle souffla, en une moue amusée. « Et bien ça fonctionne » reprit-elle, assez solennellement, en s'approchant légèrement. « C'est okay, mais moi et mes cheveux on te fait confiance, alors évite de déconner. J'aimerais mieux éviter de prendre feu, quand même. Ouais, j'aspire à autre chose dans la vie, je crois. » Que de brûler vive ? Oui, c'est certain. Donc elle voulait bien qu'il s'essaye aux joies du séchage de cheveux sur sa chevelure, mais qu'il fasse attention, elle n'en avait qu'une, comme elle n'avait globalement qu'une vie. S'il pouvait éviter de jouer avec chacune d'elle, ce serait franchement cool. Toujours est-il qu'elle était prête à souffrir. Oui, elle s'attendait décidément au pire, hm.
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MessageSujet: Re: Inside my heart is breaking, my make-up may be flaking ~ 09/04 | 03h45   Inside my heart is breaking, my make-up may be flaking ~ 09/04 | 03h45 - Page 2 EmptySam 13 Avr 2013 - 1:06

Le retour de ces dits « anciens » ne laissait pas entendre quelque chose de bon. Tout du moins, pas aux yeux du suisse. Ca ne sentait pas si bon que cela. Pourquoi étaient-ils revenus ? Dans quel but ? Dans quel intérêt ? Emilien ne voyait aucun intérêt à cela, à revenir. Ils avaient fait leur temps ici, à présent, tout cela était terminé pour eux. Alors pourquoi ? Peut-être avaient-ils besoin de faire parler de nouveau d’eux, parce qu’ils avaient été rapidement jeté aux oubliettes. Peut-être avaient-ils cette nécessité d’avoir de nouveau les spots lights sur eux, de vouloir être remis en avant. Oh, il ne savait pas vraiment. Il ne faisait que des hypothèses, sûrement peu crédibles. A vrai dire, le suisse ne voulait même pas savoir. Ces personnes ne l’intéressaient pas. Il ne voulait pas les voir, ni les rencontrer eux… tout simplement parce qu’il ne les connaissait pas. Il y en avait peut-être quelques-uns parmi eux de… gentils, intéressants, mais ces personnes devaient alors se faire bien discrètes. De ce qu’il avait bien pu voir, pu entendre au cours du dernier prime, cela ne lui inspirait pas confiance. Il préférait rester méfiant, plutôt que de sympathiser avec le premier malotru hypocrite. Il était rassuré de voir qu’il n’était pas le seul à penser pareil. Qu’il n’était pas le seul à voir ces retours d’un mauvais œil, puisque Mado aussi semblait penser comme lui. Il n’était pas le seul à penser des choses pareilles. Ca le rassurait de voir qu’il n’était pas en total désaccord avec les autres. Les autres, c’était juste Ezra, certes. Le jeune homme semblait lui se ravir de ces arrivées, il les trouvait amusant, et pas féroces. Encore heureux qu’ils ne l’étaient pas. Ils ne manqueraient plus qu’ils veuillent manger Emilien. Cette pensée lui en donna des frissons imaginaires, lui glaçant presque le sang. Il espérait qu’ils ne soient pas aussi méchants que cela, il serait capable d’en faire des cauchemars. Il ne manqua pas d’ailleurs de faire part de ce qu’il pensait de tout cela à Mado. Il espérait qu’ils n’étaient pas là pour les ennuyer, et foutre un capharnaüm au sein du chalet. S’ils étaient revenus pour cela, ils faisaient fausse route. Enfin, tant qu’ils ne venaient pas l’embêter. Emilien fronça légèrement les sourcils, avant de laisser s’échapper un bref son de sa bouche. « On ? » demanda-t-il un peu perplexe. Il s’imaginait bien Mado remonter les bretelles de ces gugusses, d’autres aussi comme Mickey par exemple… mais lui, il ne se voyait vraiment pas le faire. Lui, Emilien. Le petit gars incapable de faire du mal à une mouche. Il ne savait d’ailleurs même pas s’il était capable de se mettre en colère… Il avait déjà parlé un peu durement à quelques uns de ces interlocuteurs, mais jamais sous la colère, ni la méchanceté. Être méchant, être en colère. Il était décidément quelqu’un de gentil, de trop gentil. Sa gentillesse lui jouerait défaut, un jour. Il le savait, il s’en doutait bien. Emilien n’avait jamais été ce garçon au caractère bien trempé, ce garçon qui voulait dégager une image de bad boy. Il était certain qu’associer l’expression « bad boy » à Emilien était plus un fait risible que quelque chose de concret. Il était gentil. Il était trop gentil. Il adorable. Trop. Emilien dans le rôle de celui qui tenterait d’impressionner les « autres » et de les remettre à leur place était inimaginable, tout simplement. Il comptait bien sur Mado pour le faire. Emilien hocha timidement la tête, montrant son accord avec sa partenaire. Lui aussi, il était bien tranquille, bien paisible au sein du chalet sans ces « autres ». Il était bien mieux sans eux. Beaucoup mieux. Il se sentait plus tranquille… ou pas vraiment. Avec ou sans ces autres, Emilien aurait certainement trouvé des problèmes de sommeil. Tout cela dû à des angoisses de peureux. De peureux de tout, d’un craintif de la vie. Oui. La vie lui faisait peur. Trop peur. Rien n’avait à avoir avec le présent. Il y avait cette chose dans la vie que l’on nommait avenir, ou futur qui lui faisait peur plus que toutes les autres choses. Devoir se projeter dans un avenir proche n’était pas rassurant. Et si tout ne se passait pas comme il l’avait pensé, comme il le voulait. Cette sortie l’angoissait. Il allait quitter cette « vie », et retrouver celle d’avant. Le retour risquera d’être brutal. Un peu trop, certainement. Il sera alors confronté à la réalité, à ce monde social qu’il avait quitté. Qu’il avait lâchement quitté. Il devra se heurter à tous ses regards d’autrui. L’une de ses plus grandes craintes. Peut-être n’avait-il pas à craindre tout cela. Il ne savait pas. Il ne savait pas d’ailleurs pourquoi il parlait de tout cela à Mado. Vrai… elle avait tenté de savoir ce qui le souciait et par conséquence lui troubler le sommeil. Il savait qu’il devrait parler à Ezra, au cours de cette semaine. De cette courte semaine. Sept jours, dans une semaine, c’était quand même assez court. Il lui en parlerait. Non seulement de ces contraintes, mais aussi de leur perspective d’avenir. Il était certain qu’ils n’allaient pas se séparer comme cela. Ils devront avoir des projets comme n’importe quelles personnes à leur place en auraient. Des projets d’avenir. Construire un futur ensemble. Cette idée d’avenir à deux ne lui faisait pas peur. Ou tout du moins, moins peur. Tout simplement parce qu’il savait qu’il serait avec Ezra, avec lui. Et avec lui, il était plus fort. Plus confiant. Emilien avait pourtant appris une chose au sein de ce jeu. Que ce n’était pas les autres qui lui permettaient d’être ce qu’il était, mais bien tout seul. Que ce n’était pas les autres qui décidaient de sa voie, de ce chemin qu’il devrait prendre. Ce n’était pas les autres, mais seul. Ses décisions devaient se faire seul, tout seul. Papa, ses frères ne faisaient parti que de son entourage, de cette chance qu’il avait de les avoir. Oui, ils étaient sa chance. Une chance d’avoir des proches toujours là pour lui. Et maintenant, il avait Ezra. Il avait de la chance de l’avoir. Il le savait.
Emilien semblait soudainement montrer un certain intérêt pour sa partenaire. Il ne voulait pas qu’elle attrape froid. Elle ne s’attendait d’ailleurs sûrement pas ce qu’il daigne l’aider. L’aider à se sécher les cheveux. Il s’était trouvé utile que dans cette seule fonction. Il aurait, aussi, très bien pu lui dire qu’il retournerait se coucher. Même il n’était pas fatigué, alors autant qu’il s’occupe comme il le pouvait. Certes, il n’avait jamais séché de cheveux de sa vie. Des poils de chien, oui. Mais pas de cheveux. Encore moins des cheveux de fille. Puis ce n’était pas une si grande honte de ne pas savoir faire cela. Il ne voulait pas devenir coiffeur, lui, de toute façon. A vrai dire, c’était la seule excuse risible qu’il avait trouvé à lui dire. Il n’était sérieux dans ses propos. D’ailleurs, Mado ne perdit pas une seconde pour répliquer. Garagiste ? « Oh, c’est marrant, mais je te verrai bien garagiste moi… » souffla-t-il. Il ne pensait pas une seconde ce qu’il venait de lui dire. Il disait cela juste pour l’embêter un peu. Il espérait juste que la jeune femme ne le prenne pas mal surtout. Il voulait juste plaisanter un peu, lui. Un tout petit peu. Enfin, cela ne l’avait pas empêché de se munir de l’appareil malgré son incompétence certaine. Il lança un petit regard en direction de Mado lorsqu’elle le compara à un homme armé. « C’est vrai que… je dois vraiment faire peur comme ça. » souffla-t-il, rieur. Il avait bien conscience qu’il ne faisait pas peur du tout. Il répliqua alors finalement quelques mots à Mado pour la faire venir. Il ne voulait pas s’endormir stupide, en ne sachant pas faire cela. Et surtout, s’il avait une petite fille plus tard, il serait plus pratique qu’il sache le faire. Non. Rassurez-vous Emilien n’avait pas comme projet d’avoir un enfant, et encore moins une petite pisseuse. Il était encore bien trop jeune pour faire de tel projet d’avenir. Un jour, peut-être. Mais pas maintenant. En attendant, son argument imparable semblait avoir de l’effet sur la jeune femme. Il était presque satisfait de lui, et cela ne manqua pas de se voir au petit sourire qu’il arbora. « On peut brûler des cheveux avec ça ? » demanda-t-il, à tout hasard. Oui, parce que c’était elle qui avait évoqué le feu, qu’elle n’avait envie de prendre feu. « Enfin fais-moi confiance, il ne va rien t’arriver ! Tu es entre des mains d’un expert… » ou pas, à vrai dire. Au pire, elle lui donnera quelques consignes pour lui dire comment faire exactement pour éviter qu’elle prenne feu. Puisque cela semblait l’inquiéter. Emilien prit un petit tabouret qui trainait dans la pièce et invita sa partenaire à s’asseoir dessus. « Installe-toi, ce sera plus confortable pour toi. Souffla-t-il alors, en mettant en marche le sèche-cheveux. Hum… Tu me dis comment faire exactement hein… parce que… finalement j’ai un peu… peur de faire des bêtises. Ce serait dommage de brûler de si beaux cheveux… ». Après quelques secondes d’hésitant, il dirigea l’appareil en direction des cheveux de Mado. « Eh dit Mado… tu ne t’ébroues pas comme les chiens, j’espère. » souffla-t-il. Une autre comparaison au chien, tiens donc.
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MessageSujet: Re: Inside my heart is breaking, my make-up may be flaking ~ 09/04 | 03h45   Inside my heart is breaking, my make-up may be flaking ~ 09/04 | 03h45 - Page 2 EmptySam 13 Avr 2013 - 4:20

Quand Mado était contre quelque chose, elle ne l'était généralement pas à moitié. Et autant elle pouvait parfois être amenée à se remettre en questions et à progressivement changer de point de vue, autant il y avait des sujets concernant lesquels elle n'était décidément pas disposée à faire le moindre effort. Non pas qu'elle veuille à tout prix voir l'arrivée de tous ces anciens candidats d'un mauvais œil, mais le fait est qu'elle trouvait louche, tout de même, qu'autant de gens débarquent un beau soir, comme des fleurs, comme s'ils étaient légitimes entre ces murs, alors que bon, ça n'était plus leur saison et pour certains, cela faisait plus d'un an et demi qu'ils ne faisaient plus partie de ce programme. Mado n'était pas nécessairement égoïste, simplement, il est vrai qu'elle n'avait pas particulièrement envie de partager ce nid, le nid de ceux qui appartenaient à cette saison, la dernière en date, celle qui n'était même pas encore terminée, avec des gens qui n'avaient globalement plus rien à y faire et qui n'étaient assurément pas revenus pour faire profiter de leur expérience et donner des conseils aux actuels candidats. Tout ça, ce devait être une histoire de gros sous, d'audiences, et il était plus que probable que la plupart de ces énergumènes souhaitent simplement repasser à la télévision. La Production y gagnait probablement quelques téléspectateurs, des nostalgiques des précédentes saisons ou de simples curieux, tandis que ces gens avaient l'opportunité de faire parler d'eux à nouveau. Sauf qu'en arrangeant tous ces retours, ils n'avaient pas tenus compte d'une chose : les actuels candidats n'avaient peut être pas tellement envie de partager leurs derniers jours de jeu avec ces personnes. Après tout, ça n'avait jamais été fait lors des saisons précédentes et l'on n'avait jamais attendu des anciennes promotions qu'elles s'accommodent de quelques doyens du programme. Alors pourquoi eux ? Pourquoi cette année ? Pourquoi cette saison ? Oui, pourquoi est-ce que ça devait nécessairement leur tomber dessus, hm ? Pourquoi fallait-il que ce soit à eux de faire avec toutes ces arrivées ? Personne ne leur avait demandé leur avis, et peut être que la Production était partie du principe que cela les ravirait. Et bien non, pas tellement. Du moins, c'était loin de ravir Mado, et à en juger par la réaction d'Emilien, elle n'était pas tellement la seule à qui cette situation avait tendance à déplaire. Le fait est que c'était un peu emmerdant, quand même, de devoir s'accommoder de la présence de tous ces gens alors qu'il leur restait à peine deux semaines de jeu, deux semaines pour profiter de ce nid. Pourquoi leur foutre dans les pattes des gens qui ne jouaient plus leur place, qui avaient renoué avec l'extérieur depuis belle lurette et qui n'étaient probablement ici que de manière intéressée ? Vraiment, Mado avait tendance à ne pas comprendre la situation, et il est vrai qu'elle n'était pas franchement disposée à faire l'effort de voir les choses autrement que d'un mauvais œil. C'était sans doute le fait que tout leur soit tombé dessus aussi brusquement qui la contrariait et qu'elle ne digérait pas. Alors non, elle ne ferait pas d'effort. Et d'ailleurs, tout ce petit monde avait intérêt à se tenir bien à carreaux, parce qu'il ne faudrait pas qu'en plus, elle ressente le besoin d'intervenir auprès de certains d'entre eux. Qu'ils soient là était une chose - et Dieu sait que ça la faisait bien chier - mais que personne ne s'avise d'essayer de profiter de cette sordide situation pour foutre le bordel, parce que là ça n'irait décidément pas. Elle voulait bien éviter de se plaindre au confessionnal, histoire de ne pas faire d'histoires, et ne pas chercher de poux à ces nouveaux venus, mais elle attendait sérieusement de ces deniers qu'ils restent à leur place et qu'ils tachent surtout de ne pas oublier qu'ils n'étaient plus légitimes en ces lieux, que ça n'était plus leur saison et qu'ils n'étaient en soit que des invités au sein de ce nid. Ainsi donc, il était normal que l'on attende d'eux un comportement assez irréprochable. Parce que oui, Mado se sentait tout à fait d'attaque de leur faire comprendre les choses à sa manière, sinon. Après tout, elle n'avait rien à craindre et estimait que son statut de candidate lui donnait logiquement le droit de remettre à leur place quelques petits malins si c'était nécessaire, d'autant plus qu'elle était plutôt bien connue pour ne pas avoir sa langue dans sa poche et pour dire les choses telles qu'elle les pensait, parfois sans grande délicatesse. Ainsi, s'il le fallait et si quelqu'un lui donnait une bonne raison d'intervenir et de hausser le ton, elle n'hésiterait pas un seul instant à le faire. Mais voilà que tandis qu'elle expliqua les choses à son partenaire, celui-ci releva le fait qu'elle ait employé le pronom "on", ce qui avait visiblement tendance à l'intriguer. Il est vrai qu'elle avait eu tendance à généraliser ses propos, et elle pouvait comprendre qu'il s'interroge sur ce que ce "on" impliquait véritablement. « Ce pronom indéfini se rapporte autant à tout le monde qu'à personne. Je me doute bien que tous ne voudront pas s'opposer à ces lascars et qu'au final je serai peut être la seule à vouloir les affronter. Si je ressens le besoin d'intervenir, je ne forcerai évidemment personne à me suivre. » Elle ne demanderait ni à Emilien, ni à Fitz - quoi que leur délire de dimanche soir ait pu laisser penser - tout simplement parce qu'elle estimait être assez grande, quand même, pour n'avoir besoin de personne dans ce genre de moments. Si vraiment la situation le nécessitait, elle interviendrait, oui, et peut être toute seule, ce qui ne la dérangerait pas. Ce n'était pas non plus comme si elle partait en guerre, vu qu'elle s'emploierait simplement à rafraichir quelques esprits et à remettre certaines choses dans leur contexte. Rien d'extrême non plus, donc, et rien qui ne nécessite alors qu'elle soit accompagnée. Ce "on" la concernait alors peut être exclusivement, elle le savait, et elle le vivait plutôt bien. Tout le monde n'était pas nécessairement disposé à faire front comme elle se savait capable de le faire, car cela dépendait de la nature de chacun, et c'était une chose qu'elle respectait naturellement. Par exemple, elle savait qu'Emilien préférerait suivre ce genre de choses de loin, et elle pourrait le comprendre. En tout cas, oui, Mado avait apprécié le fait qu'une certaine quiétude se soit récemment répandue du nid. Il fut agréable d'y goûter à un certain calme, et il était ainsi d'autant plus regrettable qu'on leur foute tous ces bougres dans les pattes, car le nid risquait d'être subitement un peu moins appréciable, hm. Toujours est-il qu'ils n'allaient pas non plus parler de ces énergumènes toute la nuit, ce qui ferait bien trop plaisir à la Production, et clairement, c'était bien la dernière chose qu'elle voulait dans l'immédiat. Sans doute parce qu'elle se sentait un peu trahie, en fait. Ouais, probablement. Son partenaire rencontrait ainsi des difficultés pour s'endormir, et il est vrai qu'elle s'en inquiéta quelques peu, elle qui était habituée à ce genre de troubles du sommeil et qui n'aimait pas voir les autres en souffrir. Il semblait préoccupé, et ils ne tardèrent pas à comprendre pourquoi. Il était après tout légitime qu'il angoisse à l'idée de retrouver l'extérieur, car en dehors du fait que des choses aient pu changer ne leur absence et que le fait d'avoir été coupés du reste du monde pendant plusieurs mois rendraient les choses assez perturbantes une fois dehors, il est vrai que le regard des autres était à prendre en considération également. Pour autant, il fallait ne pas trop y penser non plus, car l'opinion des autres ne devait pas trop importer et qu'il ne leur faudrait pas y faire trop attention une fois dehors. Par exemple, si le fait d'être en couple avec un homme valait à Emilien d'essuyer quelques critiques, ce serait tout bonnement absurde et il ne lui faudrait pas en tenir compte, tout bonnement parce que ce genre de mentalités ne valent pas la peine que l'on s'intéresse à elles. Aussi, il lui faudrait discuter avec Ezra de ce qu'il adviendrait pour eux après le jeu, de ce qu'ils voulaient l'un et l'autre. Mado espérait naturellement qu'ils construiraient quelque chose, que l'après-Fake Lover leur serait pleinement profitable, car Emilien rendait son frère heureux et que c'était la chose la plus appréciable pour une sœur que de voir son petit frère pleinement épanoui. Ce serait alors à eux d'aviser, de voir ce qu'il serait mieux pour eux, et clairement, elle ne comptait pas intervenir dans leurs affaires. Bientôt, elle aurait peut être également besoin d'en passer par là et serait ainsi bien assez occupée avec les siennes, hm. Pour le moment, il était plutôt question de Mado et de ses cheveux, ainsi que du fait qu'Emilien se dise prêt à les lui sécher. Sauf qu'il avait eu le malheur de laisser entendre qu'il n'avait jamais fait ça qu'avec des poils de chien, et qu'inévitablement, Mado était depuis bien moins rassurée. Il disait alors n'avoir de toute façon pas pour but de devenir coiffeur, une excuse un peu facile à laquelle la jeune femme répondit tout bêtement par le fait qu'elle avait beau ne pas avoir envie, de son coté, de devenir garagiste, elle n'en savait pas moins changer un pneu. Ainsi, ça n'était pas parce qu'il ne voulait pas devenir coiffeur qu'il ne devait pas savoir sécher des cheveux. A noter qu'Emilien ne manqua pas de réagir aux propos de la jeune femme. Bizarrement, elle s'était attendue à ce qu'il glisse un petit commentaire. « Je ne sais pas comment je dois le prendre, ça » qu'elle souffla alors, en ricanant légèrement. Oh elle savait bien qu'il disait ça pour la taquiner, pour plaisanter aussi. Il n'était pas vilain au point de laisser entendre qu'elle avait l'allure d'un garagiste, tout de même. C'était Emilien, rappelons-le, et il avait en cela un sens de l'humour assez proche de celui de son ancien partenaire, Bob. Tout ça pour dire qu'il n'était quand même pas bien rassurant, le Emilien, lorsqu'il était armé d'un sèche-cheveux. C'était dangereux, ce genre d'appareils, après tout. Surtout entre les mains d'un inexpérimenté, hm. « J'ai surtout peur que tu perdes tes moyens, que tu fasses de grands gestes et que je me prenne l'appareil en pleine tronche, tu vois. » Oui bon, elle s'imaginait toujours d'improbables scénarios, mais elle était comme ça, très friande de situations grotesques et critiques. Il lui fallait son lot de drames, sinon ça n'était pas drôle, vous voyez. Hm. Mado se laissa en tout convaincre et approcha, doucement. Pour autant, elle n'était toujours pas franchement tranquille à l'idée qu'il lui sèche les cheveux. Car maintenant, elle craignait de brûler vive. Il est vrai que c'était une chose qui arrivait tous les jours. Oui, bon, ou pas. « Bah, je suis à peu près sûre que c'est un risque à considérer » souffla-t-elle alors, décidément pleine d'optimisme, hm. Non pas qu'elle le pense nul au point de lui cramer la tête, mais il est clair qu'elle retiendrait son souffle lorsqu'il commencerait à lui sécher les cheveux, hm. Il disait alors qu'elle était entre les mains d'un expert, et elle ne put qu'en rire, parce que franchement, elle aurait préféré. Là, elle angoissait à l'idée de devenir chaude, et c'était moyen. Il la pria alors de s'installer, ce qu'elle fit rapidement, en prenant place sur le tabouret qu'il désigna. Installée, elle dut lui expliquer comment faire. Vous voyez, rien que ça, ça sentait le roussi. « Voilà qui est déjà vachement rassurant » fit-elle alors, préférant en rire qu'en pleurer, sans doute. « Alors, hm, je pense que le mieux serait que je me penche légèrement en avant et que toi tu tiennes le sèche-cheveux à quelques centimètres de ma tête, dix ou quinze je dirais ... Pour le reste, tu aviseras, je suppose. » Ce n'était pas non plus quelque chose de grandiose, hein. Il pourrait par exemple passer ses mains dans ses cheveux pour les aider à sécher, ce serait à lui de voir, et elle voulait aussi voir ce qu'il pouvait faire tout seul, sans tout lui expliquer. Elle risquait gros, évidemment, mais l'idée était aussi de lui apprendre quelque chose, comme lui il lui avait appris à jouer du piano. Finalement, il commença à lui sécher les cheveux, et dans un vacarme assez conséquent, la jeune femme parvint à l'entendre parler de chiens, à nouveau. Oh ! « Tout dépendra de la qualité de ton travail. Si c'est bâclé ou peu concluant, je serai sans doute forcée de te punir, oui. » Mais personne ne voulait qu'elle en arrive là, alors disons qu'Emilien allait faire tout son possible pour que les choses se déroulent au mieux, n'est-ce pas ?
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On ne manquera pas de leur faire comprendre qu'il serait dans leur intérêt d'y aller mollo. On ? Ce bref mot avait quelque peu interpellé le jeune suisse. Il se demandait bien de qui elle voulait parler par là. Ce déictique qui pouvait désigner tout le monde, n’importe qui comme une personne en particulier. Elle parlait peut-être pour tout le monde, pour chaque candidat de cette saison encore présent de ce nid. Ou bien parlait-elle juste pour elle. Certainement, oui. Enfin, il l’espérait. Parce que lui, il ne se voyait pas pouvoir faire une chose pareille à ces individus. Il était presque sûr que s’il ouvrait la bouche on se moquerait de lui plus qu’autre chose. Emilien faire une remontrance, ou se montrer agressif, c’était tout sauf… possible. Il était ce petit être inoffensif, gravitant avec candeur autour de ce joli monde. La réalité n’était pas toujours aussi belle qu’il ne se l’imaginait. Il le savait. Tout n’était pas beau, tout n’était pas candeur et fragilité. Il en avait pris conscience en venant ici. Dans ce jeu. Certainement, parce qu’il s’était retrouvé vulnérable face à une vingtaine d’inconnus. Il n’avait plus personne pour le protéger, plus personne derrière qui il se cacherait. Ici, il était seul. Seul face à la réalité. Cette réalité n’avait rien de celle qu’il connaissait avant d’entrer ici et de celle qu’il palpera dans quelques jours. Ce retour à la réalité lui semblait trop brutal, trop rapide. Et pourtant. Pourtant dans quelques jours, il devra goûter de nouveau aux regards d’autrui. Il se préparait à cela. Il s’y préparait, mais plus il y pensait… plus il en avait peur. Trop peur. Il était pourtant arrivé à faire abstraction du regard des autres, ici, au sein de ce chalet. Alors s’il y était pour cette petite ethnie, il pouvait bien il y arriver à une plus grande échelle. Et cette sortie, ce retour à la rude réalité, il ne la fera pas seule. Non. Il sera avec lui, avec Ezra. Il était resté pour lui, pour Emilien. Sûrement, cela se passera mieux, à deux. Ils feront face à tous ces regards indiscrets, ensemble. Ils essuieront les encres noires, et les regards mal vaillants, ensemble. Ainsi, ils écriront ce retour à leur vie d’avant respective, ensemble. Pendant ces semaines, le monde ne s’était pas arrêté de tourner, pendant qu’eux, pauvres mortels se retrouvaient enfermer dans ce vaste endroit artificiel. Il devait s’en être passé des choses pendant leur longue absence. Dans leur entourage, dans leur ville, dans leur pays… dans le monde. Emilien le savait qu’il allait devoir en parler à Ezra. Non seulement de leur sortie qu’ils feront ensemble, mais aussi de ces projets qu’ils construiront ensemble. Des projets d’avenir, de futur. Ce n’était pas avec Mado qu’il pouvait se permettre d’avoir cette conversation. Elle n’était que la sœur de son petit-ami. D’ailleurs, il jugeait bon que la jeune femme se sèche pour ne pas attraper froid. Il aurait trouvé cela bête qu’elle tombe malade aussi facilement. Surtout qu’elle était déjà assez enquiquinante en pleine santé, alors malade, il ne voulait même pas imaginer. Heureusement que ce ne serait pas lui à son chevet au cas où elle serait malade. Ainsi, c’était la première fois qu’il sécherait des cheveux. Ce n’était pas si honteux, ni scandaleux que cela. Il était un garçon, et n’avait jamais eu affaire avec ce genre d’appareil… tout simplement parce qu’il avait toujours eu les cheveux courts. Et il remerciait la nature de l’avoir fait garçon, et non fille. Il ne manqua pas de taquiner Mado sur le fait qu’il la verrait bien garagiste. Il ne fallait pas qu’elle le prenne mal. Emilien ne disait jamais rien d’offensant, ni de bien méchant. Elle lui confia d’ailleurs sa crainte, et qu’un homme armé ne lui inspirait pas confiance. Elle n’avait pourtant devant les yeux qu’Emilien. Ce n’était pas le garçon le plus dangereux de ce chalet. Ainsi, elle avait peur qu’il perde ses moyens, qu’il fasse des grands mouvements… « Voyons, je ne suis pas comme cela ! » souffla-t-il, désespéré par le propos de la jeune femme. Bonjour la confiance. Il n’était pas si brutal que cela, Emilien. Il savait qu’il ne fallait pas faire de grands gestes, et qu’il ferait attention. Mais, malgré qu’elle eût été réticente, il avait réussi à la convaincre. Il fallait juste l’amadouer avec quelques petits mots, et le tour était jouer. Parler des enfants avec une jeune femme, ça marchait les trois quart du temps. Evidemment, ce n’était pas dans les prospectives du suisse d’avoir un enfant. Il ne comprenait pas d’ailleurs pourquoi elle lui parlait de feu, de lui mettre le feu… pouvait-on vraiment brûler des cheveux avec cela ? Bonne question. Enfin si c’était le cas, il trouverait cela dommage de cramer de si beaux cheveux. Beaux… il ne savait pas vraiment, à vrai dire. Il ne s’y connaissait pas en matière de cheveux. Une chevelure restait une chevelure. Point. Mais qu’elle se rassure, il fera très attention de ne pas déclencher un incendie dans la pièce, et surtout dans ses cheveux. Il n’était pas pyromane, ni dangereux. Mado finit alors par s’installer sur le petit tabouret que le suisse avait mis à sa disposition. Après quoi, il lui demanda comment faire. Autant qu’elle lui donne des indications. Parce qu’il n’avait pas spécialement envie de s’improviser sécheur de cheveux, même si cette profession n’existe pas. Il écouta alors attentivement les quelques mots dictés par la jeune femme. Tenir le sèche-cheveux à une dizaine de centimètre, et ensuite… il devra se débrouiller tout seul. Merci du conseil. Emilien hocha alors la tête. Puis, il appuya sur le petit bouton qui déclencha l’appareil. Il dirigea le sèche-cheveux en direction des cheveux, à quelques dizaines de centimètres de ces derniers. Il avait écouté le conseil de la française. Il fit quelques mouvements de poignet afin de ne pas sécher que la même zone. Il fit d’ailleurs une brève remarque à Mado. Il espérait qu’elle ne s’ébroue pas comme les chiens, pendant qu’il était entrain de la sécher. Ce serait lui mettre des bâtons dans les roues. Surtout que c’était la première fois qu’il faisait cela. Sûrement la première et la dernière fois de sa vie. Il crut comprendre (et entendre surtout) que cela dépendrait du résultat. Il fronça légèrement les sourcils, à croire qu’elle n’avait décidément pas confiance en lui. S’il bâclait le travail, elle le punirait. Oh ? Elle ne serait pas capable de cela quand même. Quand même pas… Il fera en sorte de s’appliquer, de toute façon. Alors elle n’aura pas à le punir. « Je vais être obligé de m’appliquer… » souffla-t-il. De toute façon, ce n’était pas dans ses attentions de faire mal sa mission. Ainsi, le suisse se concentra de nouveau sur l’appareil qu’il tenait entre ses mains. Il ne faisait que commencer, et il trouvait déjà le temps affreusement long. Il passa sa main libre dans les cheveux de la française, dirigeant la mèche de cheveux qu’il tenait entre ses mains. Il répéta cela de nombreuses fois. « Si je te fais mal, tu me le dis hein. » dit-il un peu plus fort, afin qu’elle puisse l’entendre. Ce serait dommage qu’il lui tire les cheveux. Enfin, Emilien faisait bien attention de justement ne pas lui tirer, pour ne pas lui faire mal. Si en plus de lui bruler les cheveux, il les lui arrache… bonjour les dégâts. Emilien n’était pas si danger public que cela, voyons. Après de longues minutes à sécher, le résultat commençait à se voir. Tant mieux, il mettait beaucoup de cœur à l’ouvrage. « Dis Mado, tu ne voudrais pas chanter ? ». Parce que cette association de silence et de bruit assourdissant du sèche-cheveux, il n’aimait pas vraiment cela lui. Alors, il comptait bien sur sa partenaire pour couvrir le bruit de l’appareil fourbe. Oh… enfin, il espérait qu’elle savait chanter au moins. Il manquerait plus qu’elle lui casse les oreilles… Oh non. Il ne l’espérait pas soudainement.
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MessageSujet: Re: Inside my heart is breaking, my make-up may be flaking ~ 09/04 | 03h45   Inside my heart is breaking, my make-up may be flaking ~ 09/04 | 03h45 - Page 2 EmptySam 13 Avr 2013 - 23:48

Bien sûr que Mado ne forcerait personne à intervenir auprès des nouveaux si les choses se passaient mal. Si elle ressentait véritablement le besoin de se manifester et de mettre certaines choses au clair avec de possible fouteurs de merde, il va de soi qu'elle n'essaierait pas de convaincre qui que ce soit de lui prêter main forte, tout simplement parce qu'elle n'avait jamais eu besoin de personne pour assumer ce qu'elle pensait et le faire savoir aux personnes concernées. Il n'était pas dit qu'on lui donne une véritable raison de hausser le ton, mais si tel était le cas, elle interviendrait en son âme et conscience, en respectant le fait que tout le monde n'ait pas nécessairement envie de s'embringuer dans ce genre de règlements de compte. Elle, ça ne la dérangerait pas, étant une impulsive et une personne (un peu trop) franche de nature, mais il va de soi qu'elle pourrait comprendre que des personnes plus discrètes ou plus désireuses de suivre les choses de loin, préfèrent éviter de s'en mêler. Des personnes comme Emilien ici présent, par exemple. Parce qu'elle avait bien compris, au fait qu'il ait relevé l'emploi du pronom indéfini "on" qu'il s'était demandé qui elle cherchait à impliquer là dedans, si elle attendait nécessairement des autres, et donc de lui, qu'ils marchent à ses cotés. Non, pas du tout. Elle avait parlé d'une façon très générale, étant suffisamment lucide tout de même pour savoir qu'elle serait peut être la seule à vouloir intervenir en cas de problème, ce qui ne la dérangerait pas. Disons qu'elle avait un peu l'habitude de se faire entendre et de jouer cartes sur table avec ceux qui n'agissaient pas d'une manière qu'elle jugeait appropriée. Donc Emilien pouvait se rassurer, non elle ne lui demanderait jamais d'intervenir si ça n'était pas son genre ou qu'il préférait rester en dehors de tout ça. De toute façon, rien ne disait qu'elle aurait de toute façon besoin d'intervenir. Peut être que les choses se passeraient beaucoup plus calmement qu'elle avait tendance à le penser depuis dimanche soir. Peut être que tout le monde se tiendrait à carreaux. Oui, peut être partait-elle du principe que ça allait merder quelque part, mais seulement à tort. Il était bien connu qu'elle avait tendance à voir le mal partout, mais clairement, elle ne demandait ici qu'à se tromper. Ce serait mieux, quand même, qu'elle n'ait pas besoin de se la jouer gendarme. Parce que ça ne l'amuserait pas, c'est certain. De toute façon, les prochains jours leur permettraient d'être fixés. Pour le moment, l'heure n'était plus tellement à parler de ces énergumènes. Mado s'était inquiétée pour Emilien, qui était alors tracassé par le retour imminent à la réalité, par ce que l'extérieur pourrait leur réserver, ou en tout cas lui réserver à lui, qui semblait craindre le regard des autres. C'était une chose pour le moins légitime d'appréhender l'opinion d'autrui et le regard qu'il porterait sur l'aventure de chacun. Pour autant, il serait regrettable que qui que ce soit se permette de juger la vie amoureuse du jeune homme qui, tout de même, était libre d'aimer qui il voulait, même un homme. Si Mado s'était progressivement faite à cette idée, qu'elle avait petit à petit ouvert son esprit et qu'elle l'avait accepté comme un membre à part entière de leur famille, tout le monde pouvait faire l'effort de voir la situation d'un bon œil. Aussi, concernant Ezra, il faudrait à Emilien trouver le temps de converser avec lui de l'après-Fake Lover, de ce qu'ils voudraient construire ensemble, de ce qu'ils voudraient commencer par faire, en sortant d'ici. Ezra était véritablement la seule personne avec qui le jeune homme devait voir toutes ces choses, ne devant s'encombrer d'aucun intermédiaire pour ce genre de choses, qui ne concernaient véritablement qu'eux deux. Même Mado avait conscience qu'il ne lui fallait plus se mêler des affaires de son frère, et surtout pas de son couple. Elle n'aimerait pas qu'il le fasse avec elle, alors elle respectait désormais tout ce qui se rapportait à sa vie privée. Quant au reste, et bien, Mado n'était pas franchement rassurée à cet instant précis. Elle n'avait évidemment rien contre le fait que son partenaire lui sèche les cheveux, ce qui était même une charmante intention, mais il est vrai que le fait qu'il n'ait jamais séché que des poils de chien ne la rassurait qu'à moitié. Comprenez bien qu'elle n'était pas superficielle ou du genre à porter trop d'importance à son physique, mais que tout de même, elle préférerait éviter de perdre ses cheveux, hm. Non pas qu'elle pense qu'il allait forcément merder, mais quand même, il ne faisait pas grand chose pour la rassurer, hm. Alors elle avait beau avoir confiance en lui, il est vrai qu'elle appréhendait le moment où il lui sécherait véritablement les cheveux, et ce, pas qu'un peu. Déjà, rien que le fait qu'il soit armé de ce sèche-cheveux ne la tranquillisait pas du tout. Car oui, l'appareil n'était pas encore allumé, mais elle s'imaginait déjà le pire. Comme le fait qu'Emilien fasse subitement de grands gestes, que l'objet lui échappe des mains et lui atterrisse directement dans la tronche. Oui, elle s'imaginait très bien la scène. Enfin, ce qu'elle imaginait surtout, c'est l’œil qu'elle aurait en moins. Hm. « Personne n'est à l'abri d'un acte maladroit, et tu m'as toujours semblé un peu ... gauche, dans ton genre. » Elle ne disait pas ça méchamment, simplement, il ne lui paraissait jamais tellement à l'aise, et inévitablement, jamais tellement adroit. Ainsi donc, si quelqu'un était bel et bien susceptible de perdre ses moyens, c'était lui, elle en était certaine. Après tout, elle avait toujours raison, et Emilien le savait. Alors à quoi bon essayer de lui donner tort, hein ? C'était inutile. Oui, voilà. Toujours est-il que Mado finit tout de même par s'approcher, loin d'être plus rassurée pour autant, mais étant tout de même désireuse de tenter le diable, sans doute. Et justement, ce qu'elle craignait désormais, c'est que son camarade trouve le moyen de lui cramer la tête. Oui, parfaitement. Elle estimait que c'était tout à fait possible, que le risque était réel, et que le danger était loin d'être moindre. Non, elle n'était pas parano, elle n'avait simplement pas envie de prendre feu. C'était compréhensible, tout de même. Bon. Finalement, elle tâchait d'expliquer à son camarade comment procéder, et il est vrai que le fait qu'il semble d'emblée complètement paumé ne la rassurait pas trop. Mais bon, il débutait, comme elle au piano l'autre jour, alors elle tâchait de la jouer compréhensive. Ainsi, la jeune femme le briefa quelques peu, partant tout de même du principe que ça n'était pas bien difficile et qu'il ne fallait pas avoir bac +5 pour se servir d'un sèche-cheveux. Elle se pencha légèrement en avant et il enclencha l'appareil, commençant le travail. Mais voilà qu'il fit une nouvelle référence aux chiens, et que la jeune femme ne manqua pas de s'amuser de son petit commentaire. Est-ce qu'elle se secouerait dans tous les sens pour se sécher, hm ? Et bien non, puisque le principe de ce séchage de cheveux était justement de ne pas en arriver là. Pour autant, il est vrai que si elle n'était pas satisfaite du résultat, elle pourrait avoir envie de se venger. Oui, il venait de lui donner une vilaine idée. Il avait donc plutôt intérêt à faire les choses bien, oui, effectivement. D'autant plus qu'elle risquerait de ne pas apprécier du tout. Il ne voudrait tout de même pas que les choses redeviennent tendues entre eux, si ? Non, évidemment, elle ne serait pas trop difficile et ne lui tiendrait pas rigueur du fait que ce séchage puisse ne pas être parfait. Après tout, elle n'attendait pas un brushing irréprochable, hein. Et puis, il était déjà bien gentil de lui sécher les cheveux, alors elle serait conciliante. C'est alors qu'il lui demanda de lui dire s'il lui faisait mal, ce qui parvint à l'amuser partiellement. « Oh, crois-moi, si j'ai mal, tu le sauras très vite » fit-elle alors, en riant légèrement. Parce que oui, elle se savait capable de hurler à la mort. Après tout, elle était tout à fait du genre à exagérer, non ? Elle n'était pas particulièrement douillette, mais quand quelque chose n'allait pas, généralement, elle le faisait savoir. Mais il n'y avait pas de raison pour qu'elle ait mal, n'est-ce pas ? « Mais tu n'es pas forcé de le savoir, parce que tu n'es pas forcé de me faire mal, tu sais. » Parce qu'à choisir, oui, elle préférait ne pas avoir mal. Il pouvait rester doux et délicat, après tout. Il en était capable, elle le savait. Surtout qu'il se débrouillait bien pour le moment. Il y allait doucement et c'était même plutôt agréable. Ce qui l'était un peu moins, par contre, c'était qu'Emilien lui demande subitement si elle ne voudrait pas chanter. Oula, savait-il seulement ce qu'il venait de dire ? Sans doute n'en avait-il pas conscience. Parce que c'était dangereux, quand même, de lui faire ce genre de demandes, hm. « La question n'est pas de savoir si je veux chanter, mais plutôt si tu veux m'entendre. » Parce que oui, elle n'était pas franchement certaine qu'il en ait vraiment envie. Visiblement, il ne l'avait jamais entendu chanter, ainsi il ignorait ce que ses oreilles risqueraient de subir si elle poussait la chansonnette. « Je suis presque sûre qu'Everleigh est encore traumatisée par ma reprise de She's like the wind, alors crois-moi, le bruit de ce sèche-cheveux est encore plus agréable que ce qui pourrait sortir de ma bouche. » Ce n'était pas vraiment un refus, hein, c'était surtout pour lui qu'elle préférait s'abstenir. Autant l'épargner, non ? Oui, il ne méritait pas un tel traitement.
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Evidemment, personne n’avait obligé Emilien à faire cela. Même pas Mado. Elle n’était pas si tyran qu’elle ne l’avait laissé paraitre au début de leur relation. Tout cela partait juste d’une bonne attention. Enfin d’une attention certaine. Savoir si elle était bonne ou non, était un peu difficile à le savoir. Enfin, c’était une initiative d’Emilien alors elle devait être plutôt bonne cette attention… malgré qu’il n’ait jamais séché de cheveux féminins en vingt-et-un ans de vie. Sécher un chien à l’aide d’un sèche-cheveux ne devait certainement pas compter. D’ailleurs, ce détail n’avait pas rassuré Mado. Sûrement aurait-il dû s’abstenir de lui en faire part. Elle ne semblait pas avoir grande confiance en Emilien. Il s’était pourtant juste contenté de prendre l’appareil dans ses mains, il ne l’avait pas encore allumé et elle avait déjà peur. Il n’allait pourtant pas lui faire du mal. Il allait juste tenter de lui sécher les cheveux, pas de lui mettre le feu comme elle l’avait sous-entendu. Bonjour confiance. Elle craignait même pas qu’il fasse de grands gestes brusques et qu’il la cogne avec ce sèche-cheveux. Elle prenait vraiment Emilien pour une grosse brute ou quoi ? Il n’était pas comme cela. Pas du tout même. Elle n’avait pas faux en lui disant que personne n’était à l’abri d’un geste maladroit… mais de là lui mettre l’objet en pleine figure, il ne fallait pas abuser. Il ne fallait pas qu’elle pousse mémé dans les orties, comme certains diraient. Il lui avait semblé toujours être un peu de… gauche. Emilien fronça légèrement les sourcils. Être de gauche ? « Ce n’est pas très gentil ça… » souffla-t-il alors. Elle n’avait pas cherché à paraitre certainement. Tout du moins ça ne devait pas être intentionnel. Mais, ce n’était pas plaisant à écouter une remarque pareille. Il n’était pas si gauche que cela. Il manquait juste… d’assurance. Oui. Voilà. Il manquait d’assurance et de confiance en soi. Ce n’était définitivement pas la même chose. Le suisse écouta attentivement les consignes de Mado, afin de pouvoir bien faire. Evidemment, il ne voulait pas faire mal. Tout simplement parce qu’elle serait capable de lui faire remarquer qu’il avait mal agi et surtout de le punir pour cela. Ainsi, le suisse s’appliqua dans ce séchage de cheveux. A croire que ceci était tout un art. Il passa sa main dans les cheveux de Mado. Il lui demanda alors de lui signaler s’il lui faisait mal ou non. Ah. S’il lui faisait mal, il le saura très rapidement. C’était bon à savoir. Ou non. Quand il l’entendra crier, il arrêtera tout. Enfin… peut-être qu’elle n’aura pas à crier parce qu’il ne lui fera pas de mal, tout simplement. Après tout, Emilien était quelque chose de doux en temps normal. Il ne sera pas obligé de le savoir s’il ne lui faisait pas mal. Pour le moment, il n’y avait pas encore de cri d’agonie ou de douleur émanant de la salle de bain, Emilien continuait donc de sécher les cheveux de sa partenaire. Après de longues minutes, il reprit la parole. Demandant alors à Mado si elle ne voulait pas pousser la petite chansonnette. Ca mettrait un peu de gaieté dans la pièce. Enfin… savait-elle chanter au moins ? Ainsi, elle ne savait pas chanter… Tout du moins, c’était ce qu’il avait compris par ses mots. Voulait-il entendre Mado chanter ? Peut-être. Il ne savait plus vraiment. Et les quelques paroles dictées par la jeune femme ne le rassurait pas vraiment. « Donc tu chantes aussi bien que tu joues du piano, c’est ça ? » souffla-t-il, un peu amusé. Mado n’était pas une grande pianiste, et il l’avait bien entendu la semaine passée lorsqu’il avait tenté de lui apprendre quelques bases en musique. Frères Jacques avait été d’ailleurs remixé par la jeune femme. Alors, si elle était aussi talentueuse qu’en chant qu’elle ne l’était au piano… Il ne préférait donc pas l’écouter chanter. « Tu as peut-être raison, le bruit du sèche-cheveux est plus agréable… » conclut-il alors. Emilien reprit alors, silencieusement, le séchage de la chevelure de la jeune femme. Il pouvait constater alors petit à petit le résultat se faire apparaitre. Il avait réussi à sécher tout un côté. Il ne manquait plus que l’autre maintenant. « Ca va, je m’débrouille pas trop mal pour le moment ! » lui fit-il alors remarquer.

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» you had my heart inside your hand and you played it to the beat ☍ 14 nov. 2011 - 20h27
» 15/11/15 à 00h15 # i carry your heart, in my heart (jade)
» shameless + 09.04, 03h45

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