J’avais mis un certain temps à me mettre dans l’ambiance de la soirée mais finalement il suffisait juste d’une petite demoiselle à soulever et à amener en prison pour prendre goût au jeu. Bon, après c’était bien entendu chacun pour soi et nous n’allions pas ressortir indemne de cette partie, enfin mes oreilles en tout cas puisque Myndi criait assez fort pour te donner des envies suffisamment noires pour te pousser à remettre en question le fait que tu sois vraiment stable mentalement parlant, des envies de meurtres naissaient mais je m’étais concentré sur mon objectif, l’emmener jusqu’à sa « cellule » pour qu’elle soit définitivement jugée hors-jeu et que je puisse éventuellement m’attaquer aux plus faibles, puisque dans la vie on commençait de toute manière par ceux-là lorsqu’une galère nous tombait sur le nez. Ainsi, gentleman je lui avais offert la possibilité de toucher mes abdominaux biens construits après le jeu en guise de compensation pour avoir perdu, libre à elle d’accepter mais au moins, j’avais l’esprit plus ou moins apaisé. Elle n’avait rien répondu jusqu’à ce que je sente la pointe de ses ongles râper contre ma veste de costard et irriter ma peau par la même occasion. La sensation était désagréable mais j’étais déjà passé par tellement de galères que je ne ressentais presque pas la douleur, bien amortie à la base par ma veste et le t-shirt que j’avais en dessous je vous l’accorde. « Désolé, mais tu garderas un souvenir de moi quand même. » Je poursuivais ma route, pas décidé à ralentir le pas, me permettant d’ajouter non sans chercher à la provoquer. « Tu veux marquer ton territoire c’est ça ? Trop mignon ! » Sans attendre j’étais arrivé à la cellule et je m’étais longuement attardé à bien faire redescendre Myndi de mon épaule sans lui faire mal car ici, je n’étais pas là pour blesser les gens, et surtout les demoiselles. « Merci ... Je suis contente d'avoir choisis votre compagnie, je suis arrivée à bon port sans turbulences malgré que j'ai quelque peu dégradée les biens publics on va dire ... » Comme pour faire référence à ma blessure j’avais longuement tourné la tête vers mon épaule, n’étant pas capable aux dernières nouvelles de pouvoir faire un tour complet avec ma tête. « Ce fût un plaisir mais je dois tout de même préciser que tous les biens dégradés valent une punition… On s’entendra plus tard pour cette dernière. » En gros, je lui annonçais clairement ma volonté d’obtenir ma vengeance dans les semaines qui arrivaient et j’étais imaginatif, j’allais la surprendre, que ce soit agréablement ou non. Alors que je me retourne, prêt à m’attaquer à quelqu’un d’autre je sens sa main se poser sur mes fesses, elle n’hésite pas à tâter la marchandise comme si elle était en train de chercher les abricots les plus savoureux au supermarché ce qui, en soi ne me dérangeait pas du tout. « Au fait c'est quoi ton p'tit nom ? » Je m’étais retourné pour pouvoir lui faire face, une erreur qui allait bientôt me coûter très cher. « Tiago… Et toi ? » Cette petite brune risquait fort de devenir une personne avec laquelle j’allais bien m’entendre durant mon aventure. « Je peux t'emprunter ta main. » Dans le feu de l’action je n’étais pas parvenu à voir venir Betty qui, ni une ni deux s’était attaquée à mon bras qui s’était rapidement retrouvé dans mon dos, j’étais immobilisé et je ne savais que très bien qu’un moindre geste de ma part et j’allais ressentir une vive douleur. « Voilà ce qui arrive quand on embête les nanas de mon équipe. Allez viens, chéri, je t'emmène en cellule. » Je devais le reconnaitre, la jeune femme à la robe que j’aurais bien retirée dimanche dernier était très forte, et cela me donnait encore davantage envie de lui retirer ses robes si vous voyez ce que je veux dire. Amusé je m’étais donc mis en chemin vers la cellule dans laquelle j’allais devoir passer la soirée. « Ouais bien dit ! Essaye de pas trop l'abimer quand même ... » Que de bonté venant de Myndi, avançant très sagement je n’avais cependant pas pu me retenir de demander à Betty d’un air faussement innocent. « Si tu es celle qui s’occupe des punitions je veux bien venir en prison autant de fois que tu veux… Chérie ! »