FT ORSON

La chambre bucolique n'est pas mienne. Elle l'a été bien entendu mais elle n'est plus. On pourrait donc aisément se demander ce que je fais dans celle-ci juste après le prime, alors que tout le monde rejoint ses chambrés pour passer la nuit. La réponse est très simple, il est hors de question que je dorme seule cette semaine. Encore moins si je sais qu'Orson est également seul dans son lit. Je marche, sans trop savoir  quel est son lit. Heureusement pour moi, il ne fait pas encore sombre dans cette chambre, ce qui me permet de me repérer plus facilement. Bon, visiblement, le candidat ne se trouve pas encore là mais je compte quand même dormir ici cette nuit. ôtant ma robe afin de ne pas l'abîmer ou la froisser, je me retrouve donc en sous-vêtement et rapidement, je me glisse sous la couette. J'suis curieuse de voir si ma surprise va lui plaire quand même, mais quand je pense à nos précédentes semaines ... y a pas photo. Je m'installe bien confortablement dans ce lit qui n'est pas le mien. J'espère qu'il ne s'est rien passé de sexuel dans celui-ci, ou que les draps ont été changés. Parce que je suis quand même un peu réticente de ce côté-là. Mais soit. Maintenant que j'y suis. La porte s'ouvre et enfin, je vois Orson. J'souris, naturellement je suis satisfaite de l'idée que j'ai eu. Et lorsque celui-ci arrive près de son lit, je me permets de lui donner une explication sur la situation. « Je ne voulais pas dormir toute seule. » que je dis en grimaçant.  «Puis je me suis rappeler que tu étais seul également ... Alors me voilà. » Que je lui lance sur un ton de tadaaaaa. Allez, avoue que t'es content Orson. «Et comme je sais que tu te poses la question, je vais y répondre. Oui, une femme t'attend en sous-vêtements dans ton lit.»

A la fin du prime, j'étais parti me promener pour m'aérer l'esprit tout en savourant une dernière clope avant de dormir. Ce soir, je n'aurais pas le plaisir de dormir aux côtés de ma partenaire. Ce qui était (bien de loin) la meilleure nouvelle de toute l'aventure. Ce n'était que pour une semaine. C'était amplement suffisant à mon goût, bien que j'aurais souhaité que cela se poursuive jusqu'à la fin. Sur le chemin du retour, je croisai des candidats auxquels je souhaitais la bonne nuit, puis revint à mes appartements. En pénétrant dans la chambre, j'eus la visite d'une plaisante créature qui n'était autre que Zoey. Cette dernière arborait de bien jolis dessous. Que ne fut pas surprise en apprenant qu'elle m'attendait. Je haussai un sourcil interrogateur, attendant qu'elle s'explique. A son explication, j'acquiesçai en dodelinant de la tête, un sourire amusé en coin. Le hasard faisait bien les choses, on dirait. Par contre, je ne m'attendais pas à ce qu'elle me dévoile autant de chair. C'en n'était presque indécent. Ce n'était pas pour me déplaire. - Je vois ça., qu'ajoutai-je en soupirant. Je retirai ma chevalière que je déposai délicatement sur la table de chevet. J'entrepris de déboutonner les premiers boutons de ma chemise, puis je retroussai mes manches sans la quitter du regard. Je laissais mes yeux courir le long des courbes de son corps, s'attardant sur chaque partie de son anatomie en me mordant la lèvre inférieure avec désir. Je vins m'asseoir au bord du lit. - Dis-moi, tu dors souvent en sous-vêtements ?, que je lui demandai d'un ton mutin, un tantinet cocasse. Mon index redessina sa clavicule, puis descendit entre ses seins. Je rapprochai alors mon visage du sien et glissai à son oreille d'une voix plus suave, cette fois : - Ce n'est pas déplaisant, en tout cas. Je ne pouvais dire le contraire. C'était évident à la façon dont je la dévisageais (avec une certaine insistance) depuis quelques minutes déjà. Je continuais à le faire d'ailleurs. Je ne m'en lassais pas. Pas encore, en tout cas.

J'suis entreprenant et je pense que cela ne sera une surprise pour personne. J'ai déjà montré à plusieurs reprises que j'aimais prendre les choses en main, en particulier avec les mâles. J'suis une séductrice qui sait exactement ce qu'elle fait et comment agir pour obtenir ce qu'elle souhaite. Ce soir, ce que je souhaite est très simple et s'écrit en cinq lettres : Orson. Comme sa partenaire n'était pas présente ce soir, je n'avais pas hésité à me glisser dans son lit et à me défaire de mes vêtements. De toute façon, je ne comptais pas dormir avec ma robe. J'ai jamais compris les gens qui dorment avec leur vêtements, moi, je trouve ça pas très hygiénique en plus. L'anglais ne mit pas longtemps à me rejoindre et il me semblait normal, tout de même, de lui expliquer ma présence dans ce lit. «Je vois ça.» un léger sourire s'étira une nouvel fois sur mon minois « Mais si tu souhaites que je m'en aille, tu peux me le dire. » Rajoutais-je aussitôt en pensant que jamais, il ne me ferait cet affront. J'étais persuadée qu'il ne désirait pas que je m'en aille. «Dis-moi, tu dors souvent en sous-vêtements ?» m'avait-il demandé tout en s'asseyant sur le bord du lit. Je m'étais calée contre mon oreiller avant de lui répondre. « Souvent. » Même si j'ai pris l'habitude de me couvrir d'avantage dans cette émission. Après tout, je ne voudrais pas gêner Eibhlin mais ici, avec Orson, c'est pas pareil. . «Et chez moi, je dors nue» avais-je cru bon d'ajouter avec un sourire coquin sur le visage. Sourire qui n'était inconnu à personne désormais. «Ce n'est pas déplaisant, en tout cas» Alors que son doigt s'attardait sur mon corps, je ne pu m'empêcher de fermer les yeux un instant pour apprécier d'avantage le fait qu'il me touche. « J'attends la même chose de toi ... Tu te fais désirer ou bien souhaites-tu que je te déshabille ? » Lui avais-je dis de ma voix chaleureuse. Nous allions passer une bonne nuit, j'en étais certaine désormais. Ca se voyait. Je le lisais dans son regard.

Après une promenade revigorante, j'avais eu la bonne surprise de retrouver une Zoey aux dessous affriolants, attendant sagement sur mon lit ma venue. Je ne m'attendais pas à sa visite, ce soir. Je n'étais nullement gêné par la chose. Surtout qu'elle avait déployé ses plus beaux atours pour me charmer. Il fallait que c'était réussi. Je peinais à rester impassible face à tant de chair sous mes yeux. Je n'avais pas envie qu'elle s'en aille. Je fronçai les sourcils et rétorquai : - Je n'ai rien dit. Un rire léger s'échappa de mes lèvres tandis que je pris place à ses côtés, restant au bord du lit. J'avais une vue imprenable sur le corps svelte de cette dernière dont je ne me lassais pas de reluquer à volonté. Maître de moi-même, je gardais mon calme. Je lui demandais alors si elle arborait cette tenue pour le coucher. Elle me répondit favorablement. Un sourire en coin, j'en profitais pour caresser un peu de peau à l'aide de mon index. - C'est bon à savoir., que je soupirai. Je me tâtais, j'hésitai. Je tentais coûte que coûte à atténuer un désir de plus en plus perceptible. Me faisais-je désirer ? Oui, en quelque sorte. Je préférais qu'elle le déduise par elle-même. J'aimais le jeu de séduction qu'il y avait entre nous. La tension était limite palpable. Je me penchai vers elle et lui murmurai contre son oreille : - Je suis très bien comme ça, tu vois. Et puis, j'ai le droit de me rincer l’œil, non ? Soudain, la muisque de Cupidon retentit. Tiens donc. Serait-ce un signe ? J'attrapai délicatement sa nuque pour l'amener à moi et l'embrassai avec fougue. Je le fis basculer son corps sur le dos, me retrouvant sur elle en peu de temps. Mes mains se firent plus baladeuses que de coutume.