FAUST

Bon, il fallait dire ce qui était, je m'ennuyais tout de même pas mal aujourd'hui. Il devait être dix huit heures, et une grande partie des candidats avaient décidé de passer la soirée à l'extérieur. Moi, je m'étais contenté d'errer un peu dans le nid, à la recherche d'une activité quelconque à faire. Je m'étais donc dans un premier temps rendu sur le balcon pour fumer une clope tout en matant l'horizon qui s'étendait à perte de vue, puis j'étais descendu dans la cuisine, pour me servir un thé saveur "Caraïbes". Ouais, sur le moment, j'avais trouvé ça approprié en fait, en plus, c'était pas trop trop dégueulasse alors c'était tout bénef' au final. Et puis, j'avais grimpé les escaliers pour me rendre dans la salle de musique. Ça faisait un petit moment que je n'avais pas touché à une guitare. Enfin, j'avais bien aidé Jasmine pour sa composition lors de la semaine passée, mais ça n'avait été que quelques notes, et clairement pas tout un morceau. J'étais un accroc de cet instrument, et on ne me referait plus. Lorsque j'en avais ma claque de jongler entre ma famille et mes boulots, je m'isolais chez moi, attrapais ma guitare et jouais un petit morceau histoire de me détendre. C'était pour cette raison que j'avais pris l'instrument avec moi, pour me caler sur mon lit, dans ma chambre. Je jouais les premiers passages qui me passaient par la tête, la plupart du temps sans réellement penser aux notes. J'étais un autodidacte et n'avais jamais réellement pris de cours pour quoi que ce soit, même pour la musique. A mes yeux, c'était quelque chose que l'on ressentait et pas que l'on apprenait. Finalement, après quelques vingtaines de minutes à gratter les cordes, je l'avais déposé contre ma table de nuit, m'allongeant un court instant pour observer le plafond. Je pensais à tout et à rien, vraiment. Et puis, cinq minutes plus tard, la porte avait fini par se pousser et Faust était apparu. Je m'étais donc redressé tout en lâchant un « Hey. » de ma voix grave avant de finalement me relever. Et sans trop avoir le temps de réfléchir à quoi que ce soit, je l'avais poussé contre un mur, mon visage se rapprochant du sien alors que mon corps venait effleurait celui du jeune homme. « Tu voulais vérifier ? Alors vas-y. » repris-je alors que je pouvais sentir son souffle s'évaporer contre ma peau. Le jeu était terminé, et je ne supportais pas d'être recalé en seconde ou troisième place.

Parfois, tu te forçais à mettre un t-shirt, et même un jean, histoire qu’on ne te perce pas à jour. Ce n’était certes pas la tenue la plus confortable au monde, mais il fallait bien que tu sois habillé de temps en temps tout de même. Tu n’avais pas vraiment le choix. Tu n’étais pas chez toi, dans ton appartement, et tu ne pouvais malheureusement pas te promener tout nu à tout va. C’était sûrement l’une des seules choses qui changeait de tes habitudes dans ta « vraie » vie et ici. Quoi qu’il en soit, tu t’étais promené toute la journée avec ces vêtements sur le dos, et tu commençais sérieusement à suffoquer. C’est pour ça qu’après ta promenade au bord de la plage, tu décides de rentrer et d’aller dans ta chambre, histoire d’être tranquille et à la vue de personne. Mais c’était sans t’attendre à la présence d’Archie dans la pièce. « Hey. » Tu n’as franchement pas le temps de dire quoi que ce soit que le candidat te pousse contre un mur et s’approche dangereusement de toi. Tu ne t’attendais vraiment, vraiment pas à ça, hm. Et pourtant, le sentir aussi près de toi, sentir son souffle percuter ta peau, était loin d’être désagréable. C’était même le contraire en fait. C’était assez excitant il fallait dire. « Tu voulais vérifier ? Alors vas-y. » Tu mets 3 secondes à te rappeler de quoi il parle. Ah oui, les chaussettes dans son caleçon. Tu arques un sourcil, alors que tes yeux bleus ciel se déposent un instant sur ses lèvres pour retourner à ses yeux. « Tu as tant besoin de faire tout ça pour prouver ta virilité, hm ? » Et sur ces belles paroles, tu lui enlèves sa ceinture pour la laisser au sol et tu commences à déboutonner son pantalon. Après tout, il venait de t’autoriser de vérifier ce qu’il avait dans le caleçon, n’est-ce pas ?

Faust me plaisait, c'était une évidence, et bien qu'il n'était pas le seul candidat ici à m'attirer, j'avais bien remarqué que derrière son ironie se cachait également une attirance réciproque. J'étais quelqu'un de direct, qui n'avait pas peur de réclamer ce qu'il souhaitait. La plupart du temps, ça pouvait effrayer mon interlocuteur, mais ça me permettait surtout de savoir à qui j'avais affaire. C'était pour cette raison que je n'avais pas tardé à plaquer le candidat contre le mur situé derrière lui, lorsqu'il avait fait son entrée dans la pièce. Je voulais connaitre sa réaction, voir s'il était du genre à fuir ou bien à assumer ce qu'il pensait ou ressentait. Mes deux mains étaient venues s'emparer de son corps, l'une déposée sur son épaule alors que l'autre jouait sur sa clavicule. « Tu as tant besoin de faire tout ça pour prouver ta virilité, hm ? » un mesquin sourire était venu étirer les coins de mes lèvres « Pas vraiment non, c'était plutôt un prétexte pour t'avoir à portée de mains. » et ça avait eu l'air de marcher puisque le candidat n'avait pas tardé à détacher ma ceinture, alors que ses doigts avaient lentement commencé à jouer avec le bouton de mon jean. « La question est plutôt de savoir si tu es celui qui sait saisir une occasion, ou bien qui prend la fuite. » soufflais-je à quelques centimètres de son visage, alors que mes mains s'appliquaient à soulever le tee shirt du beau brun, pour bientôt venir le libérer de son emprise. Il n'y avait pas d'hésitation à avoir, c'était à prendre ou à laisser.

Si tu étais rentré dans ta chambre – et la chambre d’une quinzaine d’autres candidats, en fait – c’était dans le but de te déshabiller parce que tu n’en pouvais plus de tes vêtements. Mais apparemment, tu n’aurais même pas à le faire toi-même, hm. Effectivement, Archie ne t’avait même pas laissé le temps de te rendre compte de quoi que ce soit qu’il t’avait coincé entre lui et un mur. Pas que ça te déplaise, mais ça restait une surprise. C’était clair que tu ne t’attendais pas à ça. Mais ce n’était pas toi qui allais t’en plaindre. « Pas vraiment non, c'était plutôt un prétexte pour t'avoir à portée de mains. » Tu hoches la tête comme si tu comprenais ce qu’il disait, alors que tu étais simplement occupé à déboutonner son jean. « La question est plutôt de savoir si tu es celui qui sait saisir une occasion, ou bien qui prend la fuite. » tu arques un sourcil à ses paroles, est-ce que tu étais quelqu’un qui avait l’air de prendre la fuite ? Tu ne prenais jamais la fuite, tu n’avais aucune raison le faire. Pourtant tu gardes quelques secondes de silences, te contenant de l’observer, vos visages si près l’un de l’autre te troublant juste quelque peu. Une fois qu’il t’a – enfin – retiré ton t-shirt, tu l’attires encore plus contre toi. « Embrasse-moi, et tu verras bien. » si tu prenais la fuite. Tu avais certes conscience que le jeu était fini, mais tu ne pouvais pourtant pas t’empêcher d’essayer de résister. C’était complètement idiot, tout simplement parce que tu savais par avance que tu allais flancher.

Je ne pensais clairement pas que la situation allait changer autant d'une seconde à l'autre, mais pour tout vous dire, j'en avais plus qu'assez de tout analyser, il fallait également savoir prendre des risques et se jeter à l'eau. C'était pour cette raison que lorsque Faust avait fini par entrer dans la pièce, j'avais saisi l'occasion pour clairement lui faire comprendre mes envies. Je le voulais, là, tout de suite et ce depuis un bon moment déjà. Le jeu était terminé et aucun de nous n'allait s'en tirer perdant. Après tout, il n'y avait aucun mal à succomber à ses pulsions, à ses envies. J'avais bien conscience que beaucoup pourraient émettre des jugements à notre égard, mais la réalité était que je ne m'étais jamais préoccupé de ce que pouvaient penser les autres. Oui, je n'en avais pour ainsi dire rien à faire, que ce soit à l'heure actuelle ou bien dans le futur. Alors, je m'étais appliqué à lui retirer son tee shirt, parce que le bout de tissu commençait à me gêner quelque peu. J'en étais donc venu à lui demander si il était du genre à abandonner le navire ou si il allait rester jusqu'au bout, ce à quoi il avait répondu, tout en m'attirant un peu plus contre lui. « Embrasse-moi, et tu verras bien. » il ne fallait pas me le dire deux fois. Sans plus tarder, mes lèvres étaient venues rejoindre celles du beau brun, alors que l'une de mes mains avait longé son épaule, longeant son biceps pour finalement glisser mes doigts dans les siens. Je n'hésitais d'ailleurs pas approfondir un peu plus cet échange, lui offrant un baiser à la fois passionné et langoureux. Puis, séparant nos visages, mes yeux avaient un court instant capté les siens, avant que j'en vienne à abandonner mon tee shirt sur le sol, rejoignant sans plus tarder ses lèvres. Je n'allais plus les abandonner, c'était certain. Et sans pour autant rompre notre échange, ma main s'était reglissée dans la sienne pour l'entrainer vers le lit le plus proche, ne tardant pas à surplomber le jeu homme, alors que mes mains s'appliquaient maintenant à déverrouiller sa ceinture.

Peut-être que Yityish avait raison, au final. Ça allait faire « crac-crac entre vous », pour réutiliser ses termes exacts. Parce que ce serait mentir que de dire que tu n’étais pas attiré par Archie. Tu n’avais d’ailleurs jamais dit le contraire, même si tu ne l’avais pourtant jamais affirmé non plus. Lorsqu’il t’enlève ton t-shirt, il te paraît évident qu’à ce moment même ton seuil de résistance avait atteint ses limites. Tu savais bien que tu ne pouvais plus en rien résister, et c’est bien pour ça que tu lui dis de t’embrasser tout en l’attirant un peu plus contre toi. Et à ton plus grand bonheur, il s’exécute. Alors qu’une de tes mains est occupée par la sienne, ton autre main se dépose sur sa nuque, tes doigts se glissant dans tes cheveux tandis que savourait ce baiser, le prolongeant le plus possible. Lorsque vos lèvres se séparent, tu ne le lâches pas un seul instant du regard, tandis qu’il retire son t-shirt avant que tu n’aies le temps de le faire toi-même. Une fois fini, tu replonges aussitôt sur ses lèvres – l’attente était carrément interminable – tandis que ta main glisse de son cou jusqu’à son torse que tu caresses du bout des doigts. Et vous vous retrouvez finalement dans un lit sans même que tu t’en rendes compte puisque tu étais beaucoup trop occuper à faire valser vos langues. Et alors qu’il était occupé à détacher ta ceinture, tu te surélèves quelque peu pour pouvoir finir de lui enlever son jean déjà déboutonné, tout en laissant tes lèvres se promener sensuellement sur son cou puis sa mâchoire, le souffle court, légèrement haletant par toute cette excitation.

J'en avais pour tout vous dire oublié toutes les caméras qui devaient se faire un plaisir à nous observer à ce moment précis. Mais au pire, les gens derrière leurs écrans prendraient leur pied, et puis voilà, ça n'est pas comme si nous avions à avoir honte de quoi que ce soit. Nous ne faisions que succomber à nos pulsions, et autant vous dire que certains feraient mieux d'en faire tout autant, histoire de se décoincer un peu plus, hm. Faust n'avait donc pas tardé à me demander de l'embrasser, ce que je n'avais clairement pas hésité à le faire, puisqu'entre nous, j'en mourrais d'envie depuis déjà quelques semaines. M'enfin, j'étais bien trop fier pour lui avouer ce genre de chose -à lui ou à qui que ce soit d'ailleurs. Chez moi, je n'étais pas non plus du genre à vouloir de la première personne qui passait à ma portée, non, je ne passais à la dernière étape qu'avec peu de monde d'ailleurs, et beaucoup seraient surpris de voir que mon tableau de "chasse" n'était pas aussi imposant qu'ils pouvaient l'imaginer. J'avais peut-être tendance à user de mes charmes quotidiennement, ça n'était pourtant pas dans mes habitudes d'aller plus loin. Sauf que là, j'en avais réellement envie, et cette chaleur qui grimpait peu à peu dans mon corps ne faisait que confirmer mes pensées à ce sujet. C'était en partie pour cette raison que j'en étais venu à abandonner mon tee shirt dans un coin. De toute façon, il n'allait plus m'être très utile, et je me doutais bien que si je ne m'en étais pas chargé, le jeune homme l'aurait probablement fait de lui même. J'avais ainsi attiré Faust sur le lit le plus proche, ne souhaitant cependant pas rompre cet éternel baiser. Peut-être y prenais-je un peu trop goût d'ailleurs, allez savoir, mais là, tout de suite, je ne préférais pas me poser trop de questions. J'en étais donc venu à déboucler sa ceinture, alors que mon pantalon n'était maintenant plus d'actualité. Il ne me restait ainsi plus que mon boxer noir comme seul défense, alors que je ne tardais pas à faire glisser le bas du garçon, celui ci se retrouvant dans la même tenue que moi. Un léger sourire s'esquissa alors sur mes lèvres, alors que celles ci rejoignaient de nouveau celles du candidat. Et alors que ma main droite s'était déposée le long de sa mâchoire, sa voisine s'était voulue clairement plus aventureuse, déjouant le moindre de ses grains de beauté pour découvrir les creux et les pleins de son torse, jouant bientôt avec l'élastique de son boxer. J'égarais alors quelques baisers dans le creux de son cou, alors que mon corps entrait peu à peu en ébullition.

Il n’y avait pas à dire, ce baiser était un milliard de fois mieux que le premier lorsque vous vous étiez parlés sur le balcon, qui avait été beaucoup trop rapide, et beaucoup trop calculé. Non, là, c’était différent, et tu n’avais franchement pas envie de quitter ses lèvres une seule seconde. Tu ne savais pas trop si c’était une bonne chose de devenir accroc à ses baisers, mais bon tu ne pensais pas à ça en cet instant. Tu te contentais d’en profiter. Tout ton corps en redemandait encore et encore. Et même si tu te retrouves en caleçon, tu as de plus en plus chaud. Tu étais bouillant, en fait. Mais d’une manière agréable, peut-être même trop agréable. Tu étais plutôt satisfait d’avoir céder à tes envies. De toute manière, ce n’était pas comme si tu étais du genre à te retenir longtemps de faire quoi que ce soit. Tu ne voyais pas  pourquoi vous auriez dû à vous retenir – mis à part pour vous chercher un peu. Quoi qu’il en soit, un frisson parcours ton corps lorsque tu sens ses mains sur ton corps, et ses lèvres dans ton cou. Tu vous fais finalement basculer dans le lit afin de te retrouver au-dessus de lui, t’emparant fiévreusement de ses lèvres par la même occasion. Tes mains parcourent sans gêne son corps, tes doigts glissant sur les moindres parcelles de sa peau. Tu fins par déposer des baisers sur sa mâchoire, son cou, puis son épaule, et l’autre, passant par sa gorge, et ses clavicules, déviant finalement ces multitudes de baisers jusqu’à son torse, en prenant soin de ne pas oublier un cm de peau, descendant jusqu’à son ventre pour t’arrêter à la limite de son caleçon, t’attardant particulièrement sur son bas ventre. Mais tu remontes finalement pour replonger sur ses lèvres, tout en t’amusant à jouer avec l’élastique de son caleçon. « Peut-être que ce ne sont pas des chaussettes finalement » tu murmures contre ses lèvres dans un sourire amusé et malicieux avant de l’embrasser à nouveau et de glisser ta main dans le seul vêtement qui lui restait sur le dos afin de venir titiller son entrejambe.

Je n'étais pas du genre à coucher avec le premier venu, mais de toute évidence, j'étais prêt à faire une exception avec le jeune homme puisque je me trouvais actuellement au dessus de lui, nos langues dansant une valse qui ne voulait pas s'épuiser. Aucune pensée ni question ne traversait ma tête en ce moment, mais si ça avait été le cas, je me serais probablement demandé comment j'en étais arrivé là, oui, comment avais-je fait pour craquer aussi vite. Je suppose que j'étais en manque de reconnaissance, ou que j'avais besoin de me sentir désiré. Mais plus que tout, je souhaitais l'avoir tout contre moi. Evidement, je ne vous parlais pas d'amour, car je n'avais jusqu'ici connu que l'amour au sens familial du terme, non, je vous parlais d'attirance platonique, pure et dure. Faust me plaisait, c'était une évidence, et c'était également pour cette raison que je n'avais pas hésité à sauter sur l'occasion. Pour tout vous dire, je n'avais même pas pris le temps d'y réfléchir, je m'étais juste contenté de l'embrasser, de lui retirer la presque intégralité de ses vêtements et de laisser tout mon être parcourir son corps avec délicatesse et envie. Mes lèvres s'étaient donc égarées le long de sa mâchoire, déviant bientôt dans le creux de son cou alors que mes mains glissaient le long de son corps parfaitement sculpté. C'est à ce moment là que le beau brun décidé d'inverser les positions, prenant ainsi les devants alors que je me retrouvais sur le dos. Nos lèvres semblaient comme aimantées les unes aux autres, comme si elles ne faisaient plus qu'une et que les séparer serait un affront. Je devenais électricité à chaque contact de sa peau contre la mienne. Je sentais alors ses lèvres déposer une multitudes de baisers sur mon torse, descendant toujours plus bas, alors que mon corps s'ondulait légèrement à chaque nouvelle attaque. Bientôt, un nouveau baiser, à la fois passionné et langoureux était échangé, alors que je sentais les doigts du jeune homme jouer avec l'élastique de mon boxer. « Peut-être que ce ne sont pas des chaussettes finalement » murmura-t-il alors qu'un sourire amusé s'esquissé sur mes lèvres. « Quoi que ce soit, quelque chose me dit que ça va te plaire. » repris-je alors avant de l'embrasser à nouveau. Les doigts du candidats ne tardèrent d'ailleurs pas à glisser le long de mon anatomie, alors que je laissais un soupir m'échapper, là, tout contre les lèvres du candidat. Mes mains se déplacèrent ainsi presque instinctivement le long de l'épine dorsale du candidat alors que je pouvais sentir mon palpitant s'emballer. Je parcourais alors cette nouvelle zone inexplorée, privant Faust du dernier bout de tissu qui recouvrait encore son corps pour longer son fessier sans aucune gêne. « Je te veux. » murmurais-je finalement tout contre ses lèvres, alors que mon corps continuait d'être un peu plus sien à chaque seconde s'écoulant.