Assis à la coiffeuse, la maquilleuse me barbouille le visage avec je ne sais trop quels produits. C’est la première fois que je suis dans une telle situation et franchement je m’inquiète beaucoup. J’ai peur de ce que ça va donner et j’ai peur qu’elle m’en mette dans la barbe. Je supporterai pas qu’on dénature ma petite Bianca. Je lui ai bien précisé d’ailleurs, mais je ne suis pas sûre qu’elle ait tout saisi, elle a l’air de n’en faire qu’à sa tête. Je souffle une bonne fois, c’est bon je lui fais confiance. Les minutes passent, je ferme les yeux, je commence à me détendre. J’aurai peut-être pas dû par contre. Je sens plus rien. Elle est où. J’ouvre les yeux et là, horreur ! Je n’ai que la moitié du visage de faite. Elle m’explique qu’elle s’absente cinq minutes, elle doit aller chercher quelque chose je ne sais trop où. Heu, ok ! Mais j’ai casting moi, bientôt, très bientôt. Bon, bah, j’attends, je vois pas ce que je peux faire de plus. Les minutes défilent et semblent durer des heures. Je vais pas aller me présenter avec une salle tronche de clown endormi. Il faut que je prenne le taureau par les cornes. Je vais m’occuper de moi-même comme l’homme de la situation que je suis. Visiblement, deux choix s’offre à moi, soit je me démaquille la moitié du visage, soit je tente de me maquiller l’autre moitié. Bien sûr, j’opte pour le choix numéro un. Mais c’était sans compter le fait que je ne parviens pas à mettre la main sur du démaquillant. C’est peut-être ça, qu’elle est allée chercher, je ne sais plus ce qu’elle m’a dit. Bon, je décide de frotter un peu avec mes mains pour voir si je peux parvenir à quelque chose. Mais rien y fait, ça ne part pas vraiment. Je me trouvais bien au naturel, je suis dégouté. Comment je fais moi maintenant. Est-ce que c’est un test pour le casting ? Je vais rater c’est sûr, je suis nul pour ce genre de chose. J’ai des gros doigts moi. J’entends quelqu’un dans le couloir. Franchement, qui que ce soit j’ai besoin d’aide. « hey, toi toi, l’ami ! » que je l’interpelle en passant ma tête à la porte. « Tu peux m’aider ? » dis oui, s’il te plait, j’ai besoin de compagnie, d’un maquilleur professionnel, quelqu’un qui me comprenne. Je suis pas un mec qui se maquille moi. Je dirai qu'on est fasse à une situation de crise. Toi et moi l'ami, on est dans le même bateau. Tant pis pour toi, t'étais au mauvaise endroit au mauvais moment.

Faire les cent pas dans les couloirs et les pièces du bâtiment, c'était sa façon à lui de se calmer, de ne pas penser trop aux enjeux de cet entretien. Entre les engueulades de moindres envergures et les personnes renfermées dans leur petite bulle, Ghika ne sait pas nécessairement où se mettre dans la salle d'attente où les autres candidats feuillettent des magazines. Quand une tête passe par l'embrasure de la porte dans son dos il ne la voit pas, aussi lorsqu'une grosse voix crie dans sa direction, il sursaute avant de se retourner. Au moins il n'y a pas de doute, sa voix correspond à son physique. Un mec, un vrai, un barbu tatoué. « Moi ? » demande-t-il un peu surpris par l'interpellation de son compagnon d'infortune. Alors qu'il pensait que la journée ne pouvait pas devenir plus absurde, l'homme des cavernes lui demande de l'aide. Pourquoi pas ? Il n'a rien contre tendre sa main aux autres, mais vraiment associer sa petite personne à la loge maquillage n'est vraiment pas la meilleure des idées. « T'aider à te maquiller ? » répond-il légèrement dubitatif tout en avançant dans sa direction. Il hésite une seconde, puis se dit qu'après tout cela peut-être amusant. Avec un peu de chance il réussira à faire quelque chose de regardable. Ce n'est pas comme s'il avait demandé de l'aide à Alyssa pour son passage parce qu'il est complètement incapable de se maquiller... oh en fait si c'est exactement ce qu'il s'est passé. Ghika se demande juste si l'autre à compris qu'il n'avait rien d'un professionnel de la peinture sur visage. Et s'il gâche sa face, ce sera probablement considéré comme du sabotage. Mais c'est de bonne guerre.

Il entre dans la loge maquillage en poussant légèrement le jeune homme vers le fauteuil. « Voyons voir ce qu'on peut faire avec ça... » dit-il en pointant du doigt la partie complètement négligée par la maquilleuse du visage de sa toile humaine. Ghika n'a aucune idée de ce qu'il est en train de faire et l'amas de produits sur la coiffeuse n'aide pas du tout. Il attrape un pot de fond de teint, c'est bien la seule chose qu'il sait comment utiliser et un pinceau pour l'étaler uniformément. Et maintenant ? Se demande Ghika intérieurement. « Et sinon on rase la barbe ? » questionne-t-il innocemment, bien au courant du travail que représente une telle longueur de poil et de l'attachement parfois un peu démesuré -et en cela comparable à celui des femmes à leurs cheveux- envers leurs barbe.

L’espace d’un instant, la panique s’est réellement saisie de moi. Je dois tout de même passer mon fichu casting et je ne me vois pas y aller comme ça. Si je mets la main sur la maquilleuse, elle va m’entendre parler. C’est un manque de professionnalisme évident, je suis presque scandalisé qu’elle puisse toujours exercer. Je ne suis vraiment pas rassuré par ma nouvelle trouvaille mais je n’ai pas non plus trop choix. Par moi-même je ne parviendrai jamais à m’en sortir. J’ai beau avoir regardé des tonnes de fois ma sœur se barbouiller le visage, je n’ai jamais pu intégrer le pourquoi du comment. C’est un peu comme si ça ne m’atteignais pas. Franchement je regrette. Surtout qu’il terrible idée me traverse l’esprit. Et si j’étais filmé. Si ça se trouve ça fait partie du casting et j’ai l’air d’un gros débile. Olala, situation tout simplement gênante. Finalement, le type que j’interpelle, accepte. Et même si je suis irrité par son manque de discrétion, je prends sur moi pour ne pas m’énerver. Il est bien sympa de venir m’aider. Et alors qu’il pénètre dans la pièce, je préfère le mettre en garde de suite. « Par contre, maintenant que tu es dans la confidence, tu devras garder ce secret jusque dans ta tombe, compris ? » Dis-je du ton le plus intimidant que je pu. Mais ma barbe et ma carrure faisait toujours son petit effet dans ces situations-là. En vérité, je ne suis pas très à cheval sur mon image, c’est plus le casting qui me travaille qu’autre chose. « Oui à me maquiller ou me démaquiller mais je ne trouve pas de produit pour. » Je n’ai aucune idée de ses capacités en maquillage mais petit a) ca ne peut pas être pire que les mienne et petit b) je parviens à déverser tout mon stress sur lui et ça me fait le plus grand bien. Je reste sceptique quand je le vois regarder les ustensiles. Mais après tout, ça me fera une bonne anecdote à raconter au casting. Je souffle enfin un peu, me laissant à faire à ses mains loin d’être expertes. Tout du moins jusqu’à ce qu’il soit question de raser sa barbe. J’eux un moment de recul tandis que mes mains firent barrière sur mon trésor. Il allait décidément penser que je suis l’homme le plus superficiel de la terre. « Mais t’es malade !! » hurlais-je alors. « Tu te rends pas compte de tout ce que ça représente. Je suis arrivé à mon point de perfection, la douceur, c’est soyeux. On est bon là. » dis-je en la caressant, me donnant l’air faussement intelligent. « Pourquoi, t’aime pas ? » De cette réponse allait surement dépendre notre entente future. Non, peut-être pas quand même, mais presque.

Penser que Ghika peut garder un secret jusque dans sa tombe est une idée qui lui semble totalement absurde. Oh, il est digne de confiance, quand il aime,, quand il tient à la personne ou quand il y a un intérêt. Pour l'instant, face à ce type il ne voit aucun avantage à lui accorder son silence. Mais, parce qu'au fond c'est un mec bien, Ghika accepte de garder son secret, non sans être amusé par cet acte de fierté purement masculine à double niveau dont fait preuve le barbu. Le premier niveau étant clairement le fait de réclamer de l'aide, atteinte à l'orgueil de l'homme, le second étage relevant de la gêne de se maquiller quand on portait ses couilles fièrement. « Si tu ne dis à personne que j'ai aimé jouer à la maquilleuse, alors on a un marché. » Son inexpérience dans le domaine du déguisement d'Halloween lui sera peut-être utile à cet instant, après tout on lui confie tous les ans la gestion de la peinture faciale des serveurs au bar auquel il travaille. Faire un visage de squelette, donner à un regard un aspect mort, est dans ses capacités, mais rendre un visage beau, simple et naturel... voilà qui représente un défi surtout quand il a lui même fait appel à quelqu'un d'autre pour s'occuper de sa gueule.

« Du calme ! Je déconne, pas de panique, j'touche pas à ta sculpture faciale ! » s'esclaffe-t-il en riant. Le point de perfection... c'est discutable aux yeux de Ghika qui n'arriverait pas à se laisser pousser une barbe même s'il voulait et qu'il se négligeait totalement. Certains ont une pilosité telle qu'on peut croire qu'ils souffrent d'hirsutisme, Ghika n'en est pas, il est même plutôt tout l'inverse. Imberbe, il n'a même pas de quoi avoir une moustache. Alors quand on lui demande s'il aime il ne peut s'empêcher d'être honnête. « Je trouve ça impressionnant et je suis un peu jaloux. Mais même si j'avais envie je pourrais pas avoir ce genre de qualité de poil... et puis j'aurais pas la patience. » Il continue d'estomper les endroits où le fond de teint se fait trop lourd, puis il prend un autre produit, un anti-rougeurs dit le packaging. Sur un pinceau plus petit il applique le produit et caresse le visage de son sujet test de la pointe -poilue elle aussi- de l'outil. « Et donc c'est quoi ton prénom ? Histoire que je puisse arrêter de t'appeler l'homme à barbe dans ma tête. » plaisante-il en finissant son chef d'oeuvre. Il n'est pas si mal réussi, il a un teint uniforme, des rougeurs ne reste plus qu'un souvenir vaporeux, il a étalé un peu de correcteur sur ses yeux pour réduire les cernes. Le résultat est franchement correct. « Je veux même pas imaginer les sensations que ça doit provoquer aux filles quand tu fais un cunni'... » lâche-t-il, totalement décomplexé. C'est plus une blague qu'autre chose, mais la vérité c'est que les rares mecs ayant des barbes à qui il fait la bise, n'ont pas des pilosités agréables, alors il se dit que les pauvres filles doivent souffrir atrocement quand il frotte ses poils aux zones sensibles de l'anatomie féminine... ou masculine pour ce qu'il en sait. 

Ohana était prête à se refaire une espèce de beauté, mais franchement sa gueule de travers pouvait vraiment attendre. Elle n'a même pas le temps de passer le pas de la porte, que ce qu'elle entend lui plait déjà pas mal. Franchement elle entend quand même deux mecs parler de maquillage quoi et de barbe aussi. Si seulement ce n'était que parler, non, c'est qu'ils se maquillent aussi. Tout du moins un mec - avec une vraie voix de mec - se laisser maquiller par l'autre débile de l'animation - dont la voix de "mec" est franchement discutable. De fillette, elle dirait plutôt. Alors silencieuse, elle reste sur le mur, pour bien entendre et bien voir aussi ce qu'ils font. On ne sait jamais, ils ont rapidement fait de jouer à touche-pipi. Ils ont quand même franchement l'air pas mal gay, et ouai, pas l'état psychologique quoi, pas joyeux, mais gay. Pédé quoi. Ok, c'est bon, pas besoin de s'insurger. Elle l'est aussi un peu, Ohana. Un sourire en coin, railleur, une grimace, ça l'amuse franchement tout autant que ça l'ennuie. Il n'y a que très peu d'action et elle-même se demande si elle pourrait un jour entrer là-dedans et les surprendre au bon moment. Peut-être l'asperge la queue du barbu entre ses lèvres. Ok, trop hard. Alors le barbu en train de peindre les lèvres du débile. Non, ni l'un ni l'autre, quoique l'autre débile venait clairement de lui tendre, à elle invisible jusqu'ici, une si énorme perche qu'elle ne pouvait que s'en saisir. Qu'elle s'en voudrait de ne pas la saisir. Elle débarque alors à la porte de la loge, perchée sur ses jambes de deux mètres, les bras croisés sous sa poitrine et son corps posé contre l'encadrement de la porte. "Dommage, Gisèle, j'ai tout entendu." Oui, il a une bonne tête à s'appeller Gisèle. "Cap'taine Haddock !" Qu'elle gratifie l'autre avec également un léger salut de la main à la militaire, un peu moins railleuse parce que la référence n'est pas si mal - la barbe et tout, ouech. Oui, elle a bien entendu, il avait aimé faire mumuse avec le maquillage. C'est une vraie coquine celui-là. "Alors les filles, on s'amuse bien? Si vous voulez, j'vous apprend à vous faire les ongles... Ca ira bien avec ton paillasson là..." Elle parle du barbu, qu'elle montre de son index, avant de leur lancer un regard... Pas méprisant non... Plutôt bien moqueur, presque sympatique, mais de haut quoi, de très haut. Elle tourne les talons.

Je lui demande de garder le secret mais j’ai comme l’impression que je me suis adressé au mauvais bougre. Je me dis qu’on n’est pas à l’abri d’une petite gaffe révélatrice. Au fond, ce ne serait pas bien grave, mais c’est une question de principe. Une parole d’homme si je puis dire. Et une parole d’homme, on doit la respecter. Je suis pas sûr que je serai énervé contre lui, après tout cette histoire est complètement bidon. Tout le monde ou presque à dû être maquillé. C’est même plutôt rassurant que je ne sache pas la faire après tout. Quoiqu’il en soit, mon camarade semble accepter de garder le secret et mine de rien, ca me soulage. « Deal ! » Je ne dirai rien, je lui en fais serment. Je me laisse faire et je suis surpris de voir qu’il fait ça avec une certaine assurance. Je ne parviens pas à savoir si elle est feinte ou pas, mais quoiqu’il en soit, elle me rassure terriblement. Et toute cette histoire me fait du bien aussi, parce que finalement, je ne pense plus à mon casting qui me stressait pourtant énormément.

Ma sculpture faciale ! Il me plait ce petit. Parfois moi aussi j’ai l’impression qu’il s’agit d’une œuvre d’art. Enfin, vite fait quand même, je suis loin d’être l’homme le plus beau de la terre, mais ça me donne un petit charme je trouve. « J’aime mieux ça. » que je lui lance dans un sourire rassuré. Le jeune homme se confie sur sa propre expérience du poil et visiblement ça n’a pas été tout rose. « Ouais, mais tu sais, je pense que ça t’irait pas. Et puis ça à ces avantages aussi. » C’est doux, c’est propre et ça plait aux filles, à certains hommes aussi d’ailleurs. Parce qu’il faut bien avouer que les grosses barbes c’est quand même plus controversées. La mienne ne fait pas que des élus. Et puis, ça n’a pas été tout rose non plus, j’ai eu des poils archi tôt. Je me surprends même à fermer les yeux alors qu’il me maquille. C’est dire s’il fait ça de manière agréable. « Hector et toi ? » Je lui dis dans un sourire. Lequel s’élargit lorsque j’entends la suite de sa réflexion. Si c’est hirsute avec les filles. « Non, c’est … » je commence à répondre en ouvrant les yeux et les posant sur le miroir pour me retrouver nez à nez avec une jeune femme ! Quelqu’un est dans la même pièce que nous. J’ai un petit mouvement de recul. Capitaine Haddock ! Pourquoi pas. Je pensais que si on nous surprenait je me mettrai en colère et je me sentirai honteux. Et au lieu de ça, j’ai envie de rire face à la cocassité de la situation. « Bah, voyons Madeleine, sois pas jalouse ! » que je lui lance dans un sourire malicieux. Et non, ça ne m’a pas échappé qu’elle est plus moqueuse qu’autre chose, mais après tout, puisqu’elle est là, autant qu’elle se rende utile. « Rejoins-nous, tu dois savoir y faire toi. » Elle a pas l’air susceptible, mais je préfère tout de même faire attention. « Et non, je n’implique pas que tu te tartine, tu es le genre de fille belle au naturelle. Mais tu dois savoir t’y prendre non ? » Au pire, si elle veut pas, je trouve que mon pote de maquillage a déjà fait très bien.



haha, non c'est marrant <3

Il s'apprête à répondre à Hector, puisque tel est son nom apparemment, quand une jeune fille, plutôt jolie, l'interpelle, en l'appelant Gisèle, ce qui le fait sourire. Maquilleur, pas vraiment le mec le plus viril du monde, Ghika se doutait bien qu'une réflexion sur son orientation sexuelle finirait par arriver, qu'elle soit volontaire ou non. Il ne dit rien, il attend qu'Hector réponde à la jeune femme, un peu présomptueuse et invasive, mais amusante au fond. Quand son sujet d'expérience l'appelle Madeleine, il en déduit que c'est une blague, une petite vanne, vu qu'il n'a pas du tout l'air de la connaître ou de l'avoir rencontrée plus tôt. Après qu'il ait fini son commentaire sur le fait qu'elle soit belle et naturelle, Ghika ricane. « Belle et naturelle ? Hector, je te présente John, un travesti que j'ai maquillé un peu plus tôt. Merci pour le compliment, je suppose que ça veut dire que c'est assez réussi. » C'est de bonne guerre, elle l'appelle Gisèle, il l'appelle John. Un partout la balle au centre. Ghika n'est pas le genre de garçon qui cherche particulièrement le conflit, il aime bien plaisanter, piquer l'ego surdimensionné de la plupart des jeunes de sa génération, mais ce n'est pas quelqu'un de méchant. Parfois un peu hautain, mais cela va avec l'intelligence et le mépris de l'idiotie purulente qui colonise l'humanité, il n'en demeure pas moins quelqu'un d'assez gentil au fond. Il faut simplement savoir s'y prendre avec lui et ne pas être trop susceptible. « Moi c'est Ghika au fait. » dit-il en direction d'Hector, n'accordant pas plus d'intérêt à la jeune femme. Elle se manifesterait bien assez tôt si elle en éprouvait le besoin.

Il regarde une dernière fois le visage, massivement poilu ce qui limite la zone de travail, d'Hector, il estime l'étendue des dégâts qu'il a pu causer et celle de ceux qu'il a réparé, les deux côtés se ressemblent, on peut voir une légère différence entre le profil qui a été fait par la professionnelle et celui sur lequel Ghika a travaillé, mais globalement c'est tout à fait acceptable. A moins qu'Hector décide de se foutre à moins d'un mètre de la face des membres du jury il ne devrait pas se faire attaquer en justice pour maquillage à la truelle sur moitié de visage innocente. « Je pense que ça devrait aller comme ça, enfin, sauf si tu veux que John te fasse les ongles, mais ça ce n'est vraiment pas mon domaine. » plaisante-t-il, plus amusé par la situation qu'autre chose. Se faire prendre en flagrant délit de maquillage n'était pas vraiment ce qu'il avait espéré pour son casting, mais rendre service à un barbu en détresse n'était pas non plus un crime d'une importance capitale. La sanction serait douce, à moins que la brune ne soit le juge et qu'elle décide de le condamner pour outrage à magistrat. De toute façon, Ghika ne se fait pas de soucis, il est très bon avocat, même quand il s'agit de défendre le diable.