La nuit de dimanche à lundi avait été assez abominable pour moi. Submergée par tout ce qui s'était passé sur le prime, j'avais été incapable de fermer l'oeil bien longtemps et m'étais résignée à me lever à sept heure. Hier soir, en me couchant, j'avais prié pour ne pas revivre le même cauchemar, pour ne pas lutter une nuit de plus avec le marchant de sable et enfin lui céder. Me laisser aller complètement et dormir profondément. Par chance, cette nuit avait été bien meilleure et j'avais dormit d'une seule traite jusque dix heures. Je n'avais même pas senti qu'Errol avait quitté notre lit conjugal et ne l'avait remarqué qu'en ouvrant les yeux. Quittant rapidement le lit, ne m'éternisant pas dans celui-ci, j'étais rapidement passé à la salle de bain pour me débarbouiller un peu avant d'aller prendre mon petit déjeuner. Entrant ans la cuisine, j'ai la chance de tomber sur mon partenaire qui m’accueille de la meilleure façon qui soit. J'aime que l'on se préoccupe de moi, que l'on face attention à moi et c'est sans doute pour cela qu'il arrive à me décrocher un sourire alors que je viens à peine de me lever et que je suis encore en pyjama. «Oh que oui ! Comme un bébé. Un bébé qui fait ses nuits bien entendu. » Oui parce que l'expression dormir comme un bébé n'a pas tellement de sens si le bébé en question se réveille quinze fois par nuit...«Et toi ? Ca va, je ne prends pas trop de place la nuit ?  »Normalement j'essaie de rester au maximum de mon côté mais je préfère m'assurer que mon subconscient ne me pousse pas à me coller à lui dès que mes paupières se ferment. «Et bien ... comme tu me le proposes, je veux bien un pancakes et des fruits. Des fruits rouges. » Si possible. Je n'ai pas encore été faire un tour dans le frigo ce matin et il m'est donc impossible de dresser la liste de ce qui s'y trouve. J'ose juste espérer que la production ne nous laissera pas mourir de faim et renflouera celui-ci à chaque fois que c'est nécessaire. J'affiche un sourire semblable au sien lorsqu'il m'annonce que nous avons 95 pour cent de chance de finir ensembles tous les deux. En tout cas, c'est ce que prétendait Siomha. «Moi je miserai plutôt sur cent pour cent de chance de finir copains. Elle y connait rien cette nana. »