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 so blame it on the night | 09/10 | 01h45

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Percy

Percy
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MessageSujet: so blame it on the night | 09/10 | 01h45   so blame it on the night | 09/10 | 01h45 EmptyLun 6 Oct 2014 - 1:19

“ so blame it on the night ”
w/paloma.


Il y avait bien des heures pour prendre une douche, mais il y avait surtout bien des heures pour se retrouver à dix dans la salle de bain, et ça, c'était une situation que Percy préférerait éviter de vivre, parce qu'il n'était déjà pas d'un naturel très patient, mais si en plus il devait entendre une peuplade de gonzesses pleurnicher pour utiliser le sèche-cheveux en premier, parions que l'eau ne serait pas la seule chose qui coulerait à flot dans la douche. C'est pourquoi l'anglais tâchait de ruser un petit peu depuis qu'il était ici, s'arrangeant pour guetter le moment où la plupart des candidats allaient dîner ou s’aérer, ce qui l'amenait bien souvent à se retrouver seul, ou quasiment, pour prendre une douche. Il était loin d'être pudique, mais il aimait autant pouvoir bénéficier d'une atmosphère relaxante. Ce soir, l'anglais avait alors fait encore mieux que d'habitude, puisqu'il attendit patiemment que la plupart des camarades aillent se coucher pour prendre la direction de la salle d'eau. Arpentant le couloir qui l'y mènerait, il y entra sans plus tarder et remarqua une fois à l'intérieur qu'il ne devait pas s'y trouver tout à fait seul, étant donné qu'un jet d'eau était audible du coté des douches. Toutefois, n'entendant nulles brides de conversation, il en conclut qu'ils ne seraient que deux, ce qui resterait a priori gérable. Du coté des lavabos, l'anglais retira successivement ses différentes couches de vêtements, terminant avec son boxer, puisqu'il se douchait ici comme il le faisait chez lui, faisant complètement abstraction des caméras et du fait qu'une compagnie ne soit jamais complètement évitable, la preuve ici. C'est seulement au moment où il s'approcha de la douche qu'il crut reconnaître la candidate à qui appartenait une pareille silhouette, bien que la voir entièrement dénudée soit pour lui inédit – en dehors de possibles rêveries en tout cas. Un sourire mutin au coin des lèvres, il s'approcha et se plaça sous le jet d'eau d'à coté, non sans laisser ses yeux fureteurs se perdre un instant sur ce corps, qui s'avérait bel et bien être celui de Paloma, pour sa plus grande satisfaction il est vrai. « Décidément, plus on se rencontre, et plus j'en vois » qu'il énonça, espiègle, avant de passer son visage sous le jet d'eau, reposant bientôt son regard sur la brune, qui avait déjà le don d'attirer son attention quand elle était vêtue, mais qui ici l'hypnotiserait presque, même s'il avait plus l'habitude de voir de la femme nue qu'un Mallaury par exemple. Tout ça ne l'empêchait alors en rien de la contempler sous les toutes les coutures, la chaleur au corps.
Paloma

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MessageSujet: Re: so blame it on the night | 09/10 | 01h45   so blame it on the night | 09/10 | 01h45 EmptyMar 7 Oct 2014 - 22:17

Paloma choisit toujours ses moments pour se prélasser sous l’eau. Elle se lave bien volontiers le matin et le soir, plus tôt et peut-être plus tard que la moyenne, mais c’est surtout quand elle a envie de prendre soin d’elle, de se délasser sans compter, qu’elle attend le cœur de la nuit ou bien l’aube vacillante du matin. Ainsi, sauf très rares exceptions – une seule en réalité, Alistair – elle est seule et peut jouir du confort de la salle de bains sans risquer de perdre le fil de ses pensées sous les assauts verbaux d’un autre. Le livre offert par Isaac à la main, Paloma pénètre dans la salle de bains et soupire d’aise en la voyant vide, aussi vide qu’elle-même. Lentement, avec les manières languides d’une femme qui s’effeuillerait pour quelqu’un, elle laisse tomber ses vêtements au sol et remplit la large baignoire d’une eau chaude. En attendant que son bain soit prêt, Paloma allume quelques bougies, dilue des gouttes d’huiles essentielles et fait naître une mousse tendre et épaisse sur le dessus. D’ici quelques minutes, ce bain sera divin et prêt à l’accueillir, elle, sa lecture et ses rêveries. Le débit d’eau est faible, désastreusement faible alors elle ose un regard dans le miroir, sur son reflet. Paloma se contemple d’un œil objectif comme elle le fait rarement, le narcissisme ne l’étouffant pas. Elle laisse ses doigts glisser sur son ventre encore plat, effleurer la rondeur insolente de sa poitrine pour en vérifier la symétrie et finir sa course au niveau de ses clavicules saillantes. Son visage de jolie poupée n’exprime ni réprobation, ni contentement et en dehors de ses sourcils froncés durement sous l’analyse, c’est un détachement presque scientifique qui l’anime. Le bain est prêt, Paloma s’oublie instantanément pour éteindre l’eau et s’y plonger, le livre à la main. Elle reste là longtemps, ses pensées aussi légères et fragiles que des bulles de savon. Elle dévore l’ouvrage en question, en connaît déjà les grandes lignes mais apprécie d’en découvrir quelques subtilités, certaines toiles moins connues, oubliées, une interprétation différente de ce qu’elle imaginait. Paloma reste là longtemps, trop longtemps, assez longtemps pour se sentir groggy par la chaleur, soudainement épuisée et prise de vertiges. Alors elle sort, vide l’eau et se plonge sous un jet d’eau fraîche dans l’espoir de reprendre ses esprits, loin de New York, loin de la peinture, loin d’Isaac. L’odeur prégnante des huiles sur sa peau la tient éveillée alors que l’eau froide imprime sa peau de frissons. Paloma n’entend pas Percy arriver. Elle a les yeux fermés, l’esprit ailleurs, et c’est seulement quand l’eau s’allume à côté d’elle qu’elle perçoit sa présence. Son regard de biche coule, indolent, sur lui sans dévier le regard en réalisant qu’il est comme elle. Nu. La nudité n’est pas tabou chez elle, son corps ne lui appartient plus vraiment à force d’avoir été pris et jeté aux quatre vents et les regards sur sa peau à vif ne la déstabilisent pas plus qu'ils ne le devraient. Cela dit, Paloma est polie, respectueuse et au bout d’une poignée de secondes qui s’écoule entre ses doigts comme du sable, elle élude sa présence. Enfin presque, puisque sa voix au timbre particulier vient pénétrer sa peau. « Au moins maintenant, tu es fixé. Tu n’en verras pas plus » souligne Paloma de sa voix tendre à l’allure d’une caresse tout en laissant l’eau couler le long de ses cheveux et glisser dans son dos. Elle ferme les yeux, profite d’un instant de grâce avant qu’un regard pesant ne la force à les rouvrir. Une esquisse railleuse fleurit sur ses lèvres quand ses prunelles accrochent celles de Percy, qui furètent partout là où elles ne devraient pas. « Je pensais que la subtilité c’était ton fort… » ronronne-t-elle sans le quitter des yeux ou se défaire d’un sourire défiant. « Manifestement tes nouvelles fréquentations ne te réussissent pas » ironise-t-elle sans agressivité, sans heurt, comme l'indique le sourire goguenard qui ourle ses lèvres pulpeuses. C’est pas un reproche, c’est une pique à la Paloma, qui vient effleurer en délicatesse, sans mordre réellement. Évidemment, elle parle d’Isaac qu’a soit-disant fait de Percy son disciple – de quoi, de la connerie ? – et qui, apparemment, lui a transmis son amour dévorant pour les regards insistants qu’en disent long.
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MessageSujet: Re: so blame it on the night | 09/10 | 01h45   so blame it on the night | 09/10 | 01h45 EmptyMer 8 Oct 2014 - 20:42

C'est à cet instant précis, alors que son regard s'était échoué sur une Paloma entièrement nue, que l'anglais était amené à s'amuser du fait qu'à chaque fois qu'ils se croisaient, il en voyait un peu plus. Il y avait d'abord eu l'épisode de la cave, où la pénombre la plus totale les avait privé de la vue. Puis ils s'étaient de nouveau rencontrés dans l'ascenseur, où le blond avait cette fois pu l'admirer en pleine lumière, quoi qu'intégralement habillée. C'est alors deux jours plus tôt, au bord de la piscine, qu'il avait commencé à en voir beaucoup plus. Mais c'est aujourd'hui, dans cette spacieuse douche, qu'il voyait Paloma comme jamais auparavant. Ce serait mentir que de prétendre qu'il n'appréciait pas l'évolution visuelle qu'avaient connu leurs différentes rencontres, parce qu'en dépit du fait que Paloma soit d'une compagnie intéressante quelle que soit la façon dont elle était susceptible de lui apparaître, il fallait reconnaître qu'il aimait particulièrement l'idée de s'attarder auprès d'elle, à cet instant. Cela dit, tout ça l'emmenait à s'interroger sur ce qu'il en serait de leur prochaine rencontre, parce qu'il était peu probable qu'elle lui apparaisse encore plus dénudée qu'aujourd'hui. Et justement, sa camarade ne manqua pas elle-même de soulever ce point. « Ce serait difficile » qu'il souffla alors, avant d'avoir la faiblesse de poser sur la brune un regard plus persistant, plus appuyé, qui laissait il est vrai transparaître combien la situation avait tendance à le satisfaire, ou tout du moins cette vue à laquelle il avait ici droit, et qui enchanterait n'importe quel homme. C'est alors que sa camarade lui fit très justement remarquer qu'il s'encombrerait de bien moins de subtilité, étrangement, à la façon qu'il avait de l'observer, ce qu'il faisait sans chercher à être ni fin, ni discret, en effet. C'est qu'il ne voyait tout simplement pas l'intérêt de faire comme si rien de ce qu'il voyait à cet instant n'éveillait chez lui un certain désir. Paloma était une très belle fille, et son corps assurément l'un des plus appétissants qu'il lui ait été donné de voir. Alors non, il n'allait pas prendre un air impassible, alors qu'en soi elle devait se douter du fait que s'il y avait bien une 'tenue' dans laquelle il avait plus d'une fois espéré la voir, c'était celle-ci. Et c'est tandis qu'elle supposa que ses 'nouvelles fréquentations' n'étaient pas pour rien dans ce changement que le blond arqua un sourcil intrigué. « Serait-ce ta façon de me conseiller d'en changer ? » qu'il énonça alors, sur ce ton clairement joueur qui laissait très aisément entendre que ça n'était pas particulièrement dans ses plans, en tout cas. Parce qu'il avait compris, bien sûr, qu'elle parlait d'Isaac et de ce qui avait pu être plus ou moins brièvement diffusé sur le prime. Peut être alors qu'elle ne voyait pas cette 'association' d'un très bon œil, et qu'elle était loin d'imaginer que Percy pouvait trouver confortable d'être tombé sur quelqu'un qui lui était relativement semblable sur certains points. Lui-même savait que leur petite compétition n'était pas ce qui risquait de faire ressortir le peu de bienveillance qu'ils pouvaient avoir en eux, mais ça n'était pas comme si c'était l'issue recherchée non plus. « J'ai jamais été le genre à baisser les yeux et à rougir dans mon coin lorsqu'une pareille vue m'était offerte. » Elle devait s'en douter, parce qu'après tout c'était une chose de savoir souffler quelques fines paroles pour apprivoiser en douceur, et une autre de se retrouver dans une situation où peu de mecs auraient d'autre réflexe que celui de tout simplement profiter, oui, c'était bien le mot. « Tu le saurais si tu dépensais pas autant d'énergie à retarder une issue pourtant inéluctable » reprit-il aussitôt, en redevenant pour le coup ce petit charmeur plus subtile, puisqu'il avait l'air de lui manquer. Cette allusion, elle n'aurait aucun mal à la saisir, parce que c'était dans l'esprit de ce qu'il lui servait d'habitude, avec cette même prétention, celle de penser qu'ils seraient de toute façon amenés à se contempler de nouveau, aussi nus qu'à cet instant, mais dans d'autres circonstances. « A ce propos, si c'était mon genre, j'oserais dire que ça ressemble à un signe. » Là, sa voix s'était faite plus innocente encore, ce avec quoi contrasta le regard hautement concupiscent qu'il accrocha au sien, avant de s'en détacher pour laisser le jet d'eau frapper son visage.
Paloma

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MessageSujet: Re: so blame it on the night | 09/10 | 01h45   so blame it on the night | 09/10 | 01h45 EmptyVen 10 Oct 2014 - 19:39

Percy et elle ont le don de se retrouver dans des situations suggestives, équivoques et pourtant imprévues comme s’ils n’étaient faits que pour ça : se frôler sans se trouver. A la réflexion, Paloma connaît pas grand-chose de lui, rien en fait. Elle sait ce qu’il montre en public et qu’elle soupçonne d’être un voile. Un voile opaque, certes, mais loin d’être un mur ou une barrière, un voile, on peut s’en saisir même s’il nous glisse entre les doigts. Avec un peu d’effort, il est possible de le faire tomber pour découvrir ce qu’il dissimule et ça lui plaît. En-dehors de ça, Paloma connaît rien de Percy ; elle sait reconnaître le timbre chaud de sa voix les yeux fermés ou anticiper la teneur de ses propos – toujours audacieux, souvent charmeurs – mais c’est qu’une façade et ça s’arrête là. Elle sait aussi qu’il cache un secret qui pourrait expliquer beaucoup et qu’elle brûle de connaître mais ses réflexions ne vont pas plus loin. Malgré une complicité bon enfant et des rencontres fréquentes, Percy demeure une énigme à ses yeux. Une énigme entièrement nue, oui, mais qui ne livre pas plus facilement ses secrets. Désireuse d’obtenir quelque chose, autre chose qu’un regard lubrique qui coule sur ses courbes, Paloma évoque, à demi-mot, en filigrane, l’extrait diffusé lors du prime. C’est subtil, elle cherche seulement à le faire réagir et à faire dévier la conversation sur autre chose que leurs corps nus, par prudence. Elle, elle prend le plus grand soin à poser ses yeux de biche où ils doivent se trouver, sur son visage. Tout juste a-t-elle dévié pour glisser un œil curieux, appréciateur, un peu plus bas, le long de son torse tout fin. C’est rassurant de voir que certains hommes ressemblent encore à des mecs normaux, du genre qu’ont pas tous des abdominaux dessinés à la truelle sur le modèle d’un sportif de haut niveau doublé mannequin pour Calvin Klein. Les armoires à glace, justement, c’est joli sur papier glacé mais dans la vraie vie, ça n’a jamais été son truc. Pourtant, faut pas croire, Paloma n’a pas la prétention de s’intéresser qu’à la grandeur d’âme. C’est des foutaises, tout ça, y’a qu’à voir la gueule de son premier copain pour comprendre que c’est pas son cerveau qui lui a donné envie de tout renier pour lui jusqu’à son amour-propre. Elle aimerait se dire ça, parce que ça colle à sa personnalité singulière mais la vérité, c’est qu’elle est comme tout le monde, attirée par la beauté. Elle aime à se dire que c’est parce qu’on l’a longtemps privée de sa vision qu’elle peut tomber amoureuse d’un rien. D’un visage, d’un regard, d’un nez aquilin, de lèvres charnues ou d’un air conquérant, de mains de pianiste ou d’un dos sculpté. C’est ce qui fait qu’elle a aimé Aslam instantanément, comme un coup de foudre, quand il a fallu qu’elle s’éprenne de l’âme d’Antoine pour que celle-ci s’affiche sur son visage et le fasse rayonner. Mais sa beauté, à elle, elle est pas seulement plastique. Faut qu’elle ait du charme, faut qu’elle dégage de l’authenticité et ce genre d’attirance ne naît pas comme ça et encore moins pour un prototype gonflé à bloc. Percy ressemble en rien aux canons de beauté, mais il est séduisant à sa manière, avec ses traits fins, ses airs de lutin sournois et ingénieux et cette aura de dandy anglais – en plus polisson. Mais ça l’empêche pas de faire des choix déplorables, comme rentrer dans les combines d’Isaac.  « T’es un grand garçon, je suis certaine que tu te passeras de mes conseils » qu’elle souffle, délibérément sibylline, sur le même ton.  « Je suis juste étonnée de te voir te contenter d’un second rôle… » ajoute Paloma, ronronnante. Ses yeux de biche libèrent les siens de leur emprise et elle se désintéresse du jeune homme pendant quelques secondes, juste le temps de se pencher avec volupté pour attraper un gel douche. Elle sort d’un bain, n’en a clairement pas besoin, mais elle préfère s’occuper, feindre une concentration factice pour laisser à ses mots délicats mais déterminés la possibilité de s’insinuer en lui. Percy n’est pas stupide, il doit savoir aussi bien qu’elle comment une émission de télé-réalité fonctionne : avec des montages. Aux yeux de la production, aux yeux du public, c’est l’idée d’Isaac ce jeu stupide et qu’importe les scores à la ligne d’arrivée, c’est lui qui en récoltera les lauriers ou du moins, la notoriété, l’attention. Percy joue au jeu d’un autre au lieu d’abattre ses propres cartes et Paloma trouve que c’est un peu dommage. Elle ne va pas jusqu’à penser qu’il vaut mieux que ça – elle n’est plus certaine de ce postulat depuis une certaine conversation sur un certain secret – mais n’en est pas loin. De nouveau, elle occulte sa présence à ses côtés (du moins, elle essaye) pour laisser ses doigts glisser le long de ses courbes et y faire naître une mousse fine et parfumée. Paloma réplique seulement par un sourire en coin, tentateur, sans cesser son manège. Et bien qu’il regarde, après tout il ne sera pas le premier. Elle, elle n’est pas vraiment tactile quand elle ne l'a pas décidé alors les regards aussi appuyés soient-ils ne la déboussolent pas, bien qu’elle refuse d’en faire de même. Parce qu’elle est droite, bien entendu, mais également parce que ce corps nu, exposé à elle sans artifices, sans une situation ambiguë, sensuelle, c’est gâcher la découverte. A ses yeux, l’effeuillage est un moment clef, celui où le cœur bat plus fort, si fort qu’il donne l’impression d’être juste au bord des lèvres alors que les yeux caressent un spectacle qui leur était refusé jusqu’alors. C’est sexy, comme moment, bien davantage qu’une douche sans arrière-pensées. Enfin, sans arrière-pensées de son côté, du moins. Percy reprend la parole alors que Paloma se rince et sa boutade charmeuse a le don d’attirer toute son attention. Paloma termine de se rincer, coupe l’eau et pivote sur ses jambes fuselées pour lui faire face. Depuis le début, ils se contemplent en biais, à côté, plus ou moins discrètement. Ici, il n’y a plus rien à cacher, d’un côté comme de l’autre.  « Inéluctable, tu dis ? » s’élève sa voix soyeuse et un peu lointaine, comme prise d’une profonde réflexion qui flotte au-dessus d’elle, suspendue par un souffle. Paloma ancre un regard ténébreux dans les prunelles du blond et avance de quelques pas à la lenteur mesurée. C’est un jeu, entre eux, de provoquer et Paloma aime à croire que c’est ainsi, et seulement ainsi, en jouant, en suivant les propres règles de l’anglais, qu’elle parviendra à le découvrir davantage, pièce par pièce. Elle s’approche jusqu’à le rejoindre sous son jet d’eau, très près, trop près. C’est pas surprenant, c’est pas la première fois qu’ils instaurent un contact qui pourrait prêter à confusion mais en revanche, c’est la première fois que rien, en-dehors de quelques malheureux centimètres, ne sépare leurs peaux. Paloma relève les yeux sur lui et sourit d’une esquisse qui n’a aucun autre but que celui d’être ravissante, un peu narquoise aussi, peut-être. « Tu crois vraiment que tout t’est acquis n’est-ce pas ? Les choses, les gens… » souffle-t-elle contre ses lèvres, son timbre chaud dénué de tout jugement. Elle est pas réprobatrice, en réalité, ça l’amuse, cette confiance inébranlable, l’assurance que tout ce qu’il peut un jour désirer viendra à lui. C'est sans doute un caprice de gosse de riche qu'a toujours tout eu, toute de suite, sans même avoir le temps de le rêver, de le désirer très fort. Elle l'ignore, elle l'imagine seulement.  « Mais ça ne peut pas toujours fonctionner... Parfois, un signe c'est juste un ensemble de coïncidences fortuites. » Sa voix se fait caressante, enjôleuse, jamais cassante. Paloma ne cherche pas à le braquer, juste à lui rappeler qu'elle, elle a besoin de sens. Elle n'est pas venue ici pour se faire prendre sous la douche, sous l'oeil attentif des caméras, elle a déjà donné, merci. Elle est venue pour se libérer d'un poids, c'est tout. Elle dit pas qu'elle se ferme au reste, à tout le reste, simplement que ce n'est pas son but premier et que quelques paroles enivrantes ne suffiront pas à ce qu'elle glisse contre lui, sensuelle, jusqu'à réveiller avec gourmandise ce qui sommeille entre ses jambes. A la place, Paloma se penche un peu en avant jusqu'à frôler Percy de sa poitrine pour atteindre le jet et en réduire la température. L'eau n'est pas gelée, elle est fraîche, de quoi lui ôter la moiteur de l'atmosphère qui lui colle à peau et instaure une atmosphère particulière, trop équivoque, digne d'un mauvais porno. Un sourire s'épanouit sur ses lèvres charnues, complice, avant qu'elle ne recule de quelques pas pour retrouver une distance respectable au rythme des légers frissons qui s'impriment sur sa peau dorée par le soleil.
Percy

Percy
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MessageSujet: Re: so blame it on the night | 09/10 | 01h45   so blame it on the night | 09/10 | 01h45 EmptySam 11 Oct 2014 - 2:25

Difficile effectivement d'en voir plus, quand on était déjà confronté à la vue d'un corps entièrement découvert, où pas un millimètre de peau ne pouvait nous être perceptible. Paloma, il avait inévitablement plus d'une fois espéré la voir dans pareille tenue, parce que depuis le début, du moins depuis qu'ils s'étaient retrouvés tous les deux dans la cave, il y avait ce petit jeu entre eux, mêlant provocation et rentre-dedans que des mots rendaient plus ou moins subtile. Paloma, c'était un tout. Un physique à détourner un prêtre de sa foi, mais aussi un caractère bien présent, qui ressortait toujours partiellement sans trop se révéler. Ils ne savaient rien ou presque l'un de l'autre, et cette idée lui plaisait, parce qu'ils avait pertinemment que si elle le connaissait vraiment, si elle savait par exemple ce qu'il cachait, et combien il pouvait en jouer, elle portrait un regard différent sur lui. Pas nécessairement un regard purement négatif, mais un regard qui, lui, lui déplairait. Toujours est-il qu'alors qu'ils se contemplaient mutuellement, la brune eut envie de revenir sur ce qui avait brièvement montré lors du prime, cette histoire de compétition qu'il y avait entre Isaac et lui, et qu'elle avait déjà commenté l'avant-veille, quand ils s'étaient retrouvés tous les trois au bord de la piscine. La façon qu'elle avait eu de le faire, d'ailleurs, avait eu le mérite de l'irriter légèrement. Parce que oui, cette idée était venue d'Isaac, et pas de lui, pour autant il ne l'avait pas bêtement suivi dans un délire qui ne lui parlait pas. Au contraire, il était tout aussi disposé que lui à se donner les moyens de l'emporter. Alors ça le gonflait un peu qu'on cherche à lui donner le rôle du suiveur, de l'abruti qui se laisse entraîner dans les mauvaises combines. Et c'est précisément ce qu'insinua ici Paloma, une fois de plus, après avoir laissé entendre qu'il avait l'âge de se passer de ses conseils. Qu'elle en rajoute une couche, pour lui coller une étiquette qu'il ne méritait pas, quoi qu'elle en dise et quoi qui ait pu être montré, ça le saoulait pour de bon. Elle redevenait un brin agaçante, comme lors des castings, et ça n'était pas une bonne chose, parce que s'il était resté sur l'opinion qu'il s'était faite d'elle à ce moment-là, ils n'auraient jamais été amenés à s'apprivoiser tout doucement. C'aurait été dommage, certes, mais à ce moment précis il n'aimait vraiment pas la façon qu'elle avait de jouer avec son ego. « Arrête avec ça » qu'il soupira alors, avec bien moins d'animosité qu'il aurait été tenté de le faire. Ce qui l’agaçait en soi, c'est qu'elle se donne ce petit air gentil pour mieux faire passer la critique. Parce que oui, à ses yeux, c'était bien une critique. Elle cherchait à lui dire qu'il passait pour un bel abruti, qu'elle-même le voyait peut être de cette façon en soi, et c'était pénible, parce que ça jetait un petit froid sur cette complicité qu'il pensait partager avec elle depuis le début du jeu. « Je sais pas ce que tu cherches, mais si c'est pas mon indifférence, tu ferais mieux de lâcher l'affaire. » Une fois, ça passait, deux fois c'était lourd, mais alors si elle avait encore envie d'y aller de ses petites allusions, la troisième serait la bonne. Percy n'était pas susceptible, du moins pas facilement, mais quand on touchait à son statut de joueur, à sa valeur en tant que tel, ça l'atteignait facilement, parce que ça atteignait en premier lieu son amour-propre. Toutefois, c'est un Percy disposé à redevenir ce petit tentateur aux propos équivoques qui rejoua de prétention en lui servant le couplet habituel, celui qui laissait entendre qu'entre eux, il y aurait quelque chose, forcément. C'était globalement une pensée récurrente dans l'esprit de l'anglais, qui n'envisageait jamais les choses autrement que comme un futur succès. Il eut alors l'agréable surprise de la voir s'avancer, au plus près de lui et de ce jet d'eau qui les abritait à présent tous les deux. L’œil animal, il contempla cette troublante proximité, se sentant envahi de cette chaleur presque étourdissante, assurément due à la vue de leurs peaux si proches, de leurs corps quasiment collés l'un à autre. Le commentaire de la brune fut alors bien moins irritant que ses propos de tout à l'heure, parce que ça c'était une chose qu'il admettait sans problème, de penser que tout lui était accessible, que tout lui était presque du en soi. Il jouait lui-même facilement de ce trait de sa personnalité, de cette mentalité que beaucoup trouvaient désolante. « J'ai grandi avec l'idée que tout pouvait s'acheter, les choses comme les gens. J'ai vu des patrons prétendument incorruptibles baisser lâchement leur froc pour un joli chèque, et des étudiantes respectables écarter les cuisses pour gagner de quoi payer leur bachelor. » Tout simplement parce qu'à partir d'une certaine somme d'argent, n'importe qui était disposé à mettre ses principes de coté. Ça, il l'avait vraiment expérimenté à de nombreuses reprises, ainsi son rapport avait l'argent était hautement malsain, et ça l'amenait en prime à penser que tout le monde était susceptible de se laisser acheter. « Ici, j'ai pas mon pognon, mais j'ai la prétention qui va avec depuis toujours. » Même ici, il était toujours absolument sûr de pouvoir obtenir ce qu'il voulait, même si ça devait prendre plus de temps que s'il avait eu de quoi monnayer. La brune affirma alors que ce qu'il voulait bien voir comme un signe n'était peut être qu'un ensemble de coïncidences, et il reconnaissait bien là sa pratique habituelle, celle qui consistait à jouer de la situation autant que lui, ici en s'étant considérablement rapprochée de façon à hautement le troubler, pour finalement briser les infimes espoirs qu'elle avait fait naître en lui. « Quand bien même tu serais un jour amenée à penser le contraire, tu te l'avouerais jamais. » Il savait qu'à force de jouer ce petit jeu avec elle, il risquait de lui donner envie de camper sur ses positions, même si elles venaient un jour à en changer. Parce que ce serait garder l'ascendant sur lui, se délecter continuellement de ses tentatives et prendre toujours un malin plaisir à les balayer. C'était de la triche, mais c'était surtout plus frustrant qu'il voulait bien l'admettre. Il la sentit en tout cas se rapprocher plus encore de lui, et la fièvre qui l'envahit à cet instant fut calmée, instantanément, par cette eau qui se fit plus fraîche, et qui le prit par surprise. La brune se recula, assurément fière d'elle, et il resta à l'observer, un petit sourire en coin, mais arborant une mine plutôt pensive. « Et si les fréquentations qui me desservent le plus n'étaient pas celles qu'on croit ? » lâcha-t-il alors, avec une étonnante douceur, qui ne lui ressemblait pas. C'était une question certainement plus rhétorique d'autre chose. Il était simplement forcé d'observer que le temps qu'il perdait à s'intéresser à quelqu'un qui serait de toute façon toujours trop fière pour lui laisser véritablement gagner du terrain, pourrait être mieux utilisé. Il n'était pas entrain de dire qu'il se désintéresserait subitement d'elle, simplement qu'elle n'était pas la seule fille ici, et qu'en dépit de sa valeur dans le barème des points de leur petite compétition, elle ne valait pas nécessairement la peine qu'il passe son aventure à jouer à un petit jeu qui, en répétant perpétuellement le même schéma et en leur attribuant à l'un et à l'autre les mêmes rôles sur la durée, s'avérerait lassant à un moment ou à un autre. Plus tôt qu'elle devait le penser, en tout cas.

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