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 take me back to the start, 14/11 - 21h49

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Alistair

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MessageSujet: take me back to the start, 14/11 - 21h49   take me back to the start, 14/11 - 21h49 EmptyLun 10 Nov 2014 - 2:30

w/felice

Il fuit l’intérieur pour l’extérieur, mais il ne sait pas où se rendre, pour changer. Il doit juste partir, sortir de ce nid qui lui donne la sensation d’étouffer. Ça lui a repris depuis le début de semaine, cette sensation désagréable d’enfermement à laquelle il s’était réhabitué. Et il panique, aussi stupide que cela puisse paraître. Alors il fuit, il marche, sans s’arrêter jusqu’à trouver un endroit susceptible d’être suffisamment calme pour qu’il parvienne à s’apaiser. Il trouve ce lieu en la piscine extérieure, il ne l’aurait pas pensé. Il ne s’est rendu ici qu’une seule fois et il a fini trempé de la tête au pied à cause de McKayla qui n’avait rien trouvé de mieux à faire que de le pousser dans l’eau. Mais cette fois-ci, il se contente dans un premier temps de saisir de l’eau dans sa main pour se la passer sur le visage. C’est de l’eau salée, ce n’est pas l’idéal, mais il a besoin de cela dans l’immédiat. Puis, il remonte son pantalon jusqu’aux genoux pour immerger ses jambes dans l’eau. Ce n’est pas demain la veille que les gens verront autant de sa peau, mais ses jambes sont probablement la seule partie de son corps épargnée par les cicatrices. Il profite de la fraicheur de l’eau, tente de remplir ses poumons d’air frais pour ne plus avoir cette sensation d’étouffement, passe une main sur son visage pour y éliminer la sueur sur celui-ci. Au bout de quelques minutes, il parvient à se calmer. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas paniqué ainsi et ça ne lui manquait pas le moins du monde. Il décide de laisser ses jambes dans l’eau, tout en allongeant le reste de son corps sur le sol, ce qui lui permet d’observer le ciel. Ce n’est pas vraiment hygiénique, mais il s’en fiche, il prendra une douche en revenant dans le nid. Il reste ainsi quelques minutes, jusqu’à ce qu’un bruit attire son attention et qu’il tourne la tête, découvrant Felice qui s’approche. « La semaine dernière, tu m’as dit que tu réalisais que tu ne pouvais plus vivre seule et sans attache. » Il commence doucement, de sa voix peu assurée, avant de plonger à nouveau ses prunelles sur le ciel. Il ne sait pas si c’est une bonne idée ou non d’évoquer cela, mais c’est trop tard pour le regretter. « Ça te fait pas peur de ressentir ça ? » Et par ça, il évoque ce changement. Car s’il replace les choses en fonction de ce qu’elle a pu lui révéler, Felice est un peu semblable à lui sur un point : elle n’est pas dépendante de quelqu’un et mène une vie relativement solitaire. Peut-être qu’il se trompe, peut-être qu’elle n’est pas si seule que ça, mais si c’était le cas, elle ne lui aurait pas révélé cela la semaine dernière. Et ce sont des paroles auxquelles il a repensé en voyant la jeune femme à l’instant. Parce qu’il est exactement dans la même situation, il réalise qu’il aime bien ça, malgré tout, d’être entouré. Et à lui, ça lui fait peur, parce qu’il sait que c’est qu’une illusion et qu’une fois dehors, il redeviendra le type solitaire qu’il était en entrant ici. Il ne peut pas changer, malgré toute sa bonne volonté et il doit l’accepter.  
Felice

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MessageSujet: Re: take me back to the start, 14/11 - 21h49   take me back to the start, 14/11 - 21h49 EmptyMar 11 Nov 2014 - 1:37

Les yeux rivées sur ma montre, je compte les minutes qu'il me reste avant de pouvoir songer à sortir de ma tanière. Mon ventre ne crie plus famine non, il hurle au monde à quel point je le maltraite en ne le nourissant pas. J'ai essayé de tenir le plus longtemps possible pour éviter les heures d'affluence dans la cuisine mais je ne peux pas lutter plus longtemps contre mon propre corps. Peut être que ce soir j'allais pouvoir faire un effort pour arriver à manger avec les autres et ne pas laisser mes angoisses prendre le dessus. Ce n'est pourtant pas grand chose que de manger au milieu d'un groupe de gens, c'est devenu un automatisme chez certains mais pas pour les spécimens comme moi qui trouvent cette situation très embarrassante. Les odeurs de nourriture, la viande, les bruits de couverts, les regards et les discussions animées ; autant de détails qui font du repas une source d'angoisse permanente. Je me rend dans la cuisine à reculons, je sais ce qui m'attend là-bas. Pourtant la cuisine est déserte mais dans un état proche du chaos. Je ne préfère pas me tenter à regarder le plan de travail et je me précipite vers le frigo. Je remplis mon assiette de fruits, des aliments qui ne nécessitent pas ma présence plus longtemps dans ce lieu de malheur.Ne pas pouvoir rester plus de cinq minutes dans une cuisine c'était misérable. La meilleure solution de replis reste le jardin dont je connais les moindres recoins après avoir passé ces huits semaines à en immortaliser la moindre forme de vie. Je me pose sur la terrasse pour commencer mon repas sans un bruit, aucun, pour ne pas attirer l'attention. Au loin j'aperçois un candidat étendu le long de la piscine sans bouger d'un iota. Inquiète, je m'approche à pas de loup du bassin avant de découvrir Alistair en pleine contemplation du ciel. Ce que je lui ai dit la semaine dernière ne semble pas avoir quitté son esprit, en particulier le moment où je lui ai avoué que je ne pouvais plus vivre seule et sans point d'ancrage. Est-ce que ça me faisait peur ? « Si, un peu » . Je finis par avouer après quelques instants de réflexion. Une réponse loin d'être suffisante, il doit sûrement en attendre plus. Quelque chose me dit que j'en ai pour un petit moment alors je m'assois au bord de la piscine en ramenant mes genoux contre ma poitrine. « Je sais que ça implique que je sois dépendante de quelqu'un. C'est terrifiant quand on y pense » . Il y avait bien longtemps que je n'avais pas eu à dépendre d'une personne, de ma famille ou même d'une communauté.J'avais beau être entourée d'un petit cercle d'ami au fond j'étais terriblement seule. Alors entre la solitude et la dépendance, j'avais désormais choisi mon camp. « Je l'ai été une fois et pendant très longtemps. Je ne sais plus ce que ça fait que de devoir compter sur quelqu'un pour avancer. Mais j'étais beaucoup plus heureuse dans mon état de dépendance que je ne le suis maintenant ». Je n'étais pas non plus profondément malheureuse mais la solitude de mon existence perforait mon coeur de toute part. Autant de parties de moi jetées comme des bouteilles à la mer et qui ne trouveraient jamais le bon destinataire. Je ne sais même pas pourquoi je fais l'étalage de mes états d'âmes à Alistair parce qu'au final c'est encore plus douloureux de mettre des mots sur cette pensée. « C'est rassurant le ciel, hm ? J'aime me dire que je ne suis qu'un minuscule détail au milieu de cette immensité. » . Que ma vie était insignifiante face cette univers qui n'était que complexité. Alors je comprenais son besoin de se confronter au ciel. Au final nous étions semblables sur certains points sans jamais nous l'avouer.
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MessageSujet: Re: take me back to the start, 14/11 - 21h49   take me back to the start, 14/11 - 21h49 EmptyMar 11 Nov 2014 - 4:20

Il se pensait seul. Pourtant, il devrait avoir l’habitude désormais, d’être toujours confronté à la présence d’un autre candidat même quand il aspire à la solitude. Au début, ça l’emmerdait. Puis il s’est habitué. Et aujourd’hui, ça le dérange à nouveau. Ceci dit, Felice est chanceuse, puisque sa présence à elle ne le dérange pas. Au contraire, il ne tarde pas à entamer la conversation quand il l’aperçoit dans son champ de vision, les paroles de la candidate étant restées dans un coin de sa tête. Il n’hésite d’ailleurs pas à la questionner sur ce qu’elle a pu lui dire, à savoir qu’elle prenait conscience qu’elle ne pouvait pas continuer à vivre seule et sans attache. Il se demande si le fait de ressentir cela ne lui fait pas peur. Parce qu’il est un peu dans la même situation, Alistair, et lui ça l’angoisse. Il s’attache alors qu’il ne devrait pas. Que dehors, il ne pourra pas garder ces liens qu’il a créés ici ni en faire d’autres avec d’illustres inconnus. Felice lui répond par l’affirmative. Si, ça lui fait un peu peur. C’est stupide, mais ça le rassure, alors que ça ne devrait pas, vu que ce n’est pas son histoire à lui, mais bien celle de Felice. Elle ajoute qu’elle sait que ressentir ce besoin d’attache implique qu’elle soit dépendante de quelqu’un et c’est terrifiant à l’en croire. « Je ne sais pas trop. » Enfin, il n’aimerait pas être dépendant de quelqu’un, ce serait plus agaçant que terrifiant à son sens, mais il n’a pas beaucoup d’expérience dans le domaine. « J’ai été dépendant que de mes parents et ça n’a pas duré longtemps. » C’est le moins que l’on puisse dire, quatorze petites années avant qu’ils ne se décident à lui tourner le dos. Mais il ne peut les blâmer, même s’il considère encore cela comme un abandon. Ils sont les seules personnes dont il a été dépendant, mais c’est une dépendance obligatoire dans un sens, puisqu’il s’agit tout de même de ses parents. Il y a bien aussi Emily, il aurait tout fait pour elle. Et puis, il y a eu l’événement qui a brisé à tout jamais l’affection qu’ils pouvaient se porter, passant d’inséparables à ennemis. Il y a Peter, aussi, mais encore une fois, c’est une sorte de dépendance obligatoire, puisqu’il est obligé de veiller sur Alistair. Felice évoque ensuite qu’elle a été dépendante à quelqu’un une seule fois et pendant très longtemps. Elle déclare aussi qu’elle était plus heureuse quand elle s’accrochait à quelqu’un qu’elle ne l’est maintenant, plus seule qu’avant. « Tu étais dépendante à qui, toi ? » Il finit par lui demandant, référence à la première partie de ses paroles. Lui, c’était ses parents, mais par obligation. Autrement, il n’y a personne pour qui il a véritablement compté, c’est triste à faire comme constat. Mais peut-être que Felice c’est différent, peut-être qu’il ne s’agit pas de quelqu’un de sa famille. Il a conscience de peut-être trop curieux, il l’est probablement, mais il ne peut s’en empêcher. Il a besoin d’avoir une telle discussion avec quelqu’un qui est en mesure de le comprendre. « Ça veut dire que tu ne penses pas que l’on puisse être véritablement heureux en étant seul ? » Il déclare en tournant la tête en direction de la tatouée. Il est stupide. Il ne devrait pas poser cette question, tout simplement parce qu’il connait la réponse. Et Felice aussi. L’entendre à voix haute va juste lui faire réaliser qu’il est stupide de s’être lancé dans cette aventure, de s’être donné autant d’espoirs pour qu’ils finissent par être anéantis à la minute même où il mettra les pieds dehors de ce nid. Il reporte ensuite son attention sur le ciel quand Felice évoque ce dernier. « Oui. » Il répond dans un premier temps, quant au fait que le ciel soit rassurant. C’est un fait, plonger son regard dans celui-ci l’apaise rapidement. « Mais je n’ai pas vraiment besoin du ciel pour me dire la même chose. » Le Alistair des bons jours revient en force, pauvre Felice. Mais c’est la vérité, il n’a pas besoin du ciel pour se penser totalement insignifiant. La société l’aide bien assez de ce côté-là.
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MessageSujet: Re: take me back to the start, 14/11 - 21h49   take me back to the start, 14/11 - 21h49 EmptyMer 12 Nov 2014 - 3:25

Je ne voulais pas interrompre Alistair en pleine contemplation, il avait certainement envie d'être seul sans avoir à supporter ma présence. Je n'étais même pas venue pour engager la conversation avec lui, je voulais juste m'assurer qu'il allait bien. En voyant un candidat étendu sans bouger près de la piscine, je n'ai pas pu m'empêcher d'approcher pour m'assurer que tout allait pour le mieux. C'était stupide de toujours s'imaginer le pire dans ce genre de situation et voilà qu'en prime Alistair venait de sentir ma présence et il en profitait pour engager la conversation. Quelque chose que je lui avais dit la semaine dernière semblait le tracasser, il souhaitait en savoir plus. Il est vrai que depuis que je suis ici, j'ai ce besoin de renouer avec ceux que j'avais abandonné il y a déjà plusieurs années. À l'extérieur, c'était pourtant bien différent puisque je n'avais encore jamais été confronté à de tels élans de nostalgie. L'enfermement y était forcément pour quelque chose. Je me sentais coupable d'avoir envie de dépendre quelqu'un surtout que mes motivations étaient liées à un simple désir égoïste de ne plus être aussi seule. J'en avais terriblement envie, oui, mais tout cela me terrifiait et me glacait le sang. Le brun ne sait pas trop quoi en penser puisqu'il n'a été dépendant qu'une seule fois dans sa vie. De ses parents même s'il affirme que ça n'a pas duré très longtemps. « Parce que tu es parti ? » . J'aimerai qu'il puisse me répondre positivement, qu'il m'affirme avoir quitté le cocon familial pour affronter le monde extérieur comme je l'avais fait il y a déjà plus 8 ans. Je n'étais qu'une enfant mais j'avais été largement influencée par la seule personne à laquelle j'avais été dépendante. « Celui qui m'a convaincu de tout plaquer pour aller vivre à Seattle » . À vrai dire, il était beaucoup plus que ça. Il m'avait montré le monde tel qu'il est réellement, c'était le genre de rencontre qui n'arrive jamais par hasard et qui ne laisse jamais indemne. Je n'aimais pas repenser à la seule personne qui avait su me rendre heureuse pendant une si courte éternité pour mieux me briser à la fin. Le temps avait effacé les blessures causées par son abandon, j'en avais même oublié la douceur de ses traits. Je n'avais jamais éprouvé aucun désir pour lui mais nous nous aimions aussi fort qu'un couple. Je ne savais toujours pas comment nous définir même après toutes ces années. « L'amour ça rend dépendant mais c'est beaucoup trop facile. Tu es déjà tombé dans ce genre de facilité, toi ? » . Une bien jolie façon de lui demander s'il s'était déjà investi corps et âme dans une relation. J'ai conscience que je lui en demande un peu trop alors que ce qu'il voulait c'était juste passer une soirée en tête à tête avec le ciel. J'en veux plus, toujours plus et parfois beaucoup trop pour mon propre bien. Je ne veux pas le mettre à l'aise avec mes questions incessantes qui ne riment à rien. Pourtant le mal est fait depuis longtemps. J'ai toujours eu du mal à associer le bonheur avec la solitude et ce petit détail semble attirer l'attention d'Alistair. Je sens son regard pesé sur moi me suppliant presque d'être honnête même si ça faisait terriblement mal à entendre. « On est heureux pendant un temps et puis il y a un moment où ça ne suffit plus » . Je lui réponds désolée de lui jeter cette odieuse vérité en pleine figure. Il fallait se rendre à l'evidence, il n'y avait jamais de fins heureuses pour les gens seuls qui devaient affronter des tourments bien trop grands. C'est pour cela que j'aime tant me confronter à la grandeur de la nature ou du ciel, pour me sentir petite, insignifiante et banale. Je savais qu'il pensait la même chose parce qu'il devait avoir ses propres démons et qu'ils disparaissent à la seconde où ses yeux se perdent dans l'immensité du ciel. Il n'avait pas besoin du ciel pour lui rappeller qu'il n'était qu'un minuscule détail, quelque chose d'insignifiant. « Il y a des gens qui tiennent à toi ici et peut être même dehors, je ne sais pas, ce n'est pas ce que j'appelle être insignifiant » . Il avait beau être le candidat le plus difficile à aborder au début, il avait laissé son empreinte dans le coeur de certains candidats depuis. Qu'il le veuille ou non.
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MessageSujet: Re: take me back to the start, 14/11 - 21h49   take me back to the start, 14/11 - 21h49 EmptyMer 12 Nov 2014 - 4:33

Il ne peut pas vraiment lui certifier que c’est terrifiant, de se savoir dépendant à quelqu’un. Elle lui demande pas son avis pourtant, mais il l’émet malgré tout. Il n’a jamais ressenti cela, excepté avec ses parents, comme tous les enfants. Malheureusement, ça n’a pas duré longtemps. Il y a bien eu Peter, entre temps, mais ça reste dans un cadre professionnel bien qu’il s’imagine malgré tout que le lien qu’ils ont n’est pas purement intéressé et reste un minimum sincère. Mais pour en revenir à ses parents, les seules personnes qui ont vraiment compté pour lui, le fait qu’il ait été dépendant d’eux pendant peu d’années n’est pas dû en fait qu’il soit parti, comme le suppose Felice. Pourtant, ce serait une solution qu’il aurait aimé, une solution bien plus acceptable que la vérité. Mais si les choses avaient été différentes, pas sûr qu’il aurait eu le courage de les quitter à peine la majorité atteinte, il garde malgré tout de bons souvenirs d’eux. Ils ont été des parents aimants, à une époque. « Non. » C’est tout ce qu’il peut répondre dans un premier temps. Parce qu’il ne peut pas en dire plus, ce serait révéler une part de lui-même qu’il n’a jamais révélé à personne ici et encore moins à l’extérieur, excepté à Peter qui connait les moindres détails de sa vie. Mais ici, même s’il ne s’est jamais épanché sur ses rapports avec ses parents, il a laissé entendre qu’ils n’étaient pas au beau fixe. Mais jamais au point d’avouer la façon dont il les a perdus de vue. « Parce qu’ils m’ont abandonné. » Il finit par répondre, résigné, une pointe d’amertume dans la voix. Il le dit à Felice, parce qu’elle s’est ouverte à lui la semaine précédente et qu’on ne peut pas dire qu’il en ait fait de même. Ni la semaine dernière, ni les précédentes. Il a toujours gardé une part de mystère sur son passé et ce n’est pas pour rien, c’est parce que celui-ci est douloureux. Il ne dit rien de plus, bien qu’il devrait tenter de dédramatiser la situation, expliquer qu’il les comprend, qu’il ne leur en veut pas. Mais la vérité, c’est qu’il leur en veut de l’avoir laissé quand il avait le plus besoin d’eux. Alors il préfère se concentrer sur Felice et sur la personne à laquelle elle était dépendante. Un homme, celui qui l’a convaincu de tout plaquer pour vivre à Seattle. « C’était ton copain ? » ça ne le regarde pas vraiment à vrai dire, mais on ne peut pas dire qu’il s’y connaisse beaucoup en relations amoureuses. Alors il est vrai qu’il a de la peine à comprendre qu’on puisse radicalement changer ou tout quitter sous l’influence d’une seule personne. « Tu regrettes de l’avoir suivi ? » Qu’il finit par lui demander. Leur conversation n’est pas des plus réjouissantes, mais elle lui fait du bien à lui. Peut-être pas à Felice et dans ce cas-là, il est un égoïste. Mais ça lui fait du bien de voir qu’il n’est pas le seul à avoir des regrets un cran au-dessus de ceux que certains peuvent avoir. Elle finit par lui poser une question, de façon détournée, sur ses relations. Ça le fait doucement sourire, un bref instant. « Non. » C’est aussi simple que cela. Il ne s’est jamais investi à corps et âme dans une relation, tout simplement parce qu’il n’a pas l’occasion d’avoir des relations privilégiées, autant amoureuses qu’amicales, avec qui que ce soit. « Pas à ce point, en tout cas. » Il nuance. Il y a Emily pour laquelle il aurait tout fait, mais ça ne compte pas vraiment, ils étaient des gosses. Il était fou d’elle, mais on n’a cessé de lui répéter qu’il n’avait pas conscience de ses sentiments, étant bien trop jeune. Alors il l’a enregistré. Et leur relation n’ayant jamais perduré à l’âge adulte pour des raisons évidentes à ses yeux, il n’a pas eu l’occasion de vivre ce genre de choses. Il finit par lui demander des précisions à la suite de ses propos. Est-ce qu’elle pense vraiment que l’on ne peut pas être heureux en étant seul ? Et la réponse de la jeune femme va effectivement dans ce sens. « Merci. » Il rétorque, un peu sorti de nulle part, avant d’ajouter « J’avais besoin de l’entendre à voix haute. » C’est stupide. C’est irrationnel. Mais c’est Alistair. Des fois, il n’a pas besoin des autres pour se faire du mal et enfoncer le clou tout seul. La conversation dérive ensuite sur le ciel et sur le fait que leur présence parait insignifiante face à l’immensité de celui-ci. Alistair, lui, n’a pas besoin de contempler les étoiles pour réaliser qu’il est insignifiant. Les paroles de Felice lui provoquent un léger rictus. C’est gentil d’essayer de le rassurer, dans un sens, mais il est du genre têtu et quand il a une idée en tête, c’est difficile de le faire changer d’avis. « Pas dehors, non. » Il précise en premier lieu. Parce que c’est important qu’elle le sache, afin de ne pas évoquer des gens qui pourraient l’attendre ou qui tiennent à lui en dehors de ces murs, il n’y en a pas. En dehors de Peter, mais lui, c’est par obligation. « Et ici, je vais tous finir par vous décevoir. » Et c’est bien ça le problème à l’heure actuelle. Le fait qu’il sait pertinemment que son heure est comptée, que les liens qu’il a créés ici voleront en éclat dès la révélation de son secret. « Je suis désolé de jeter un froid. » Il émet un léger rire nerveux, l’espace d’une fraction de secondes. Ce n’est pas son truc de rire. Mais entre l’histoire de ses parents, le fait qu’il est insignifiant ou le fait qu’il va décevoir ses colocataires, on ne peut pas dire qu’il fasse d’efforts pour paraître agréable et sympathique, c’est tout l’inverse, le Alistair des castings revient en force. « C’est pas vraiment ma semaine. » Il termine, comme une ultime tentative de se justifier pour le froid qu’il a lancé. Ouais, c’est pas sa semaine, c’est certain.
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MessageSujet: Re: take me back to the start, 14/11 - 21h49   take me back to the start, 14/11 - 21h49 EmptyJeu 13 Nov 2014 - 2:37

La dépendance m'effraie autant qu'elle me fascine et ce, même si je n'ai plus aucun souvenir d'avoir ressenti une telle émotion. Peut être que je ne loupais rien ou alors peut être que je passais à côté de quelque chose. Je n'en savais rien, je ne savais plus. Tout était confu dans ma tête, plus Alistair me parlait et plus je le rendais compte que je n'aurai peut être jamais le droit à une seconde chance. J'avais fait un choix il y a quelques années, une décision qui avait changé du tout au tout mes perspectives d'avenir. Je n'aurai pas eu tous ces tatouages, j'aurai mené une vie tout ce qu'il y a de plus banale avec un mari et de beaux enfants entourée de ma famille et de toute notre petite communauté. La question se posait encore : est-ce que j'avais envie de vivre cette vie-là ? Non, c'était la seule réponse. Alors j'étais parti et je supposais qu'Alistair avait fait de même. Pourtant ce qu'il me confie est bien plus douloureux que ce que j'aurai pu imaginer. Il évoque l'abandon de ses parents et dans un coin de mon esprit je me maudis de l'avoir obligé à partager ce souvenir avec moi. « Désolée, j'aurai jamais dû te demander ça » . C'est tout ce que je pouvais faire à défaut de pouvoir poser une main rassurante sur son épaule qui voulait dire bien plus que de simples mots. Sauf que je ne permettrai jamais autant de familiarité avec lui. Alors je préfère parler de l'homme qui m'a convaincu de partir pour Seattle, c'est peut être plus facile pour lui quand je suis celle qu'on questionne. Alors je le laisse me poser toutes ces questions même si des bribes de souvenirs me reviennent de cette époque et que ça me touche plus que je ne le laisse paraître. Il aimerait savoir si cet homme était mon petit-ami ce qui m'arrache un semblant de sourire. « Non » . Je n'avais jamais songé à lui en tant que tel, pourtant il n'était pas un simple ami non plus. Et s'il n'existait pas de mot pour désigner cette zone très particulière entre l'amour et l'amitié, nous savions pertinemment que nous étions en plein dedans. Alistair ne tarde pas à me poser la question à laquelle je m'attendais. « Non, c'était nécessaire. Je devais partir mais je ne pouvais pas le faire seule » . Je l'aurai refait des centaines de fois s'il le fallait. Nous en avions besoin autant l'un que l'autre. Je ne regrette pas la façon dont toute cette histoire à commencé, juste la manière dont elle s'est achevé. Parce que nous avions tous les deux envie de plus sans jamais nous l'avouer. Ce qu'on pouvait être con. Ce que nous avions entre nous ressemblait de près ou de loin à de l'amour même si je n'en savais trop rien. Peut être qu'Alistair en savait quelque chose et que c'était ce genre de tourment qui l'avait brisé à l'intérieur. Pourtant je me trompe, comme toujours avec lui. « C'est peut être mieux comme ça » . Je souffle plus pour moi que pour lui. Voilà que je me remets à douter de mes internions. J'oscille en permanence entre la peur et l'envie pour au final rester paralysée par mon inconstance. Je sais que les gens seuls ne finissent jamais heureux et pourtant je ne me l'étais jamais dit à voix haute. Il me remercie parce qu'il avait besoin de l'entendre. Sa réaction me surprend, cette vérité devrair le blesser autant qu'elle me blesse moi. Il ressemblait à un de ces condamnés à mort heureux de s'asseoir sur la chaise électrique, il se savait condamné à la solitude quoiqu'il arrive et sans espoir de retour. « C'est parce que tu penses qu'il n'y a pas d'espoir pour les gens comme nous que tu l'acceptes aussi facilement ? Ou juste qu'il n'y a pas d'espoirs pour toi ? » . Peut être que je me voilais la face, que je me berçais d'illusions pour ne pas affronter cette vérité qui était sous mes yeux pendant tout ce temps. Je ne pense pas qu'il n'y a aucun espoir pour lui parce qu'il a réussi à prouver qu'il n'était pas un handicapé des sentiments. Les gens s'attachaient à lui et il devait bien en faire de même. Pourtant ça le fait rire nerveusement, il n'a pas l'air d'en croire un traître mot. « Ne te moque pas, ce que je dis est vrai » . Il ne pouvait pas empêcher les gens de s'attacher à lui. Non, il n'en avait pas le pouvoir. Il en aurait pourtant bien besoin parce que tôt ou tard il finirait par nous décevoir. « À cause de ton secret ? » . Il devait être difficile à porter pour avoir si peur d'en parler. Le mien ne m'effrayait pas, c'était une partie de moi que j'avais fini par accepter. Ce n'était peut être pas le cas de tout le monde. « Et tu ne te sentirais pas plus soulagé si tout le monde le savait ? » . Parfois le poids de ce secret pouvait être trop lourd à supporter et le besoin d'en parler à quelqu'un devenait plus fort que le jeu. Il finit par s'excuser d'avoir jeté un froid parce que ce n'est pas sa semaine. « Oh ça arrive à tout le monde, mais ne détruit pas tout ce que tu as pu construire ici » . C'était l'enferment qui.voulait ça, j'en savais un rayon. J'avais passé les deux dernières semaines à me demander ce que ke pouvait bien encore faire ici, au milieu de ces gens qui ne le voulaient pas que du bien
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MessageSujet: Re: take me back to the start, 14/11 - 21h49   take me back to the start, 14/11 - 21h49 EmptyJeu 13 Nov 2014 - 14:24

Dans un sens, il aurait pu effectivement dire à Felice que si la dépendance qui le liait à ses parents n’a pas duré longtemps, c’est parce qu’il est parti. Cela dépend de la façon de voir les choses. Il est parti avant qu’ils ne l’abandonnent, mais ce n’était pas par choix ou par envie de s’émanciper, il y a été forcé. C’est par la suite, alors qu’il n’avait déjà plus sa place dans la maison familiale depuis un an, que ses parents l’ont laissé tomber. Parce qu’ils ne pouvaient plus, tout simplement. Plus supporter de l’avoir comme fils. Quoi qu’il en soit, il aurait pu mieux formuler ses propos, car il a le don pour couper court à une conversation. Il se rend bien compte de la façon dont il a déclaré ça n’est pas forcément la meilleure, il n’y a qu’à voir l’embarras de Felice qui s’excuse. « Tu pouvais pas savoir. » Ce n’est pas écrit sur son front qu’il a été abandonné par ses parents. D’autant plus qu’il n’agit pas non plus comme si ceux-ci n’existaient pas à ses yeux, alors qu’il devrait. Il n’y a qu’à voir la façon dont il a recadré Lou quand celui-ci a évoqué ses parents. « Et puis, leurs raisons étaient … valables. » Il termine, histoire de ne pas casser totalement l’ambiance et de terminer sur une note positive, dirons-nous. Ce n’est pas un énorme drame, il s’est habitué depuis le temps. C’est juste que la relation qu’il entretient avec eux est particulière. Il ne leur parle plus, il leur en veut sans pour autant leur en vouloir, ne sait pas où ils habitent et n’a qu’une case postale pour leur envoyer un chèque chaque mois. Ceci dit, il est vrai qu’il préfère qu’elle évoque sa vie à elle, pas forcément pour oublier ce souvenir douloureux qui vient d’être remis sur le tapis, mais aussi parce qu’il a toujours préféré écouter les autres parler d’eux plutôt que de se confier lui-même. Felice a connu un parcours un peu similaire au sien, bien que moins brutal, il pense. C’est elle qui a décidé de tout quitter et pas un malheureux incident qui l’a tenue éloignée des siens. Elle n’a été dépendante qu’à une seule personne, celle pour laquelle elle a tout plaqué et elle est partie vivre à Seattle. Il lui demande si c’était son copain, mais ce n’est pas le cas. Et quant à savoir si elle le regrette, la réponse est non. C’était nécessaire, elle le devait. Ses propos ne manquent pas d’attiser la curiosité d’Alistair.  « Pourquoi tu devais partir ? » Et il insiste bien sur devais, car si sa vie se résume actuellement une fuite continue, il n’aurait jamais pu penser partir de lui-même si les circonstances ne l’avaient pas obligé. « Enfin, non, oublie, t’es pas obligée de répondre. » Il se rétracte rapidement, parce qu’il est curieux. Trop curieux, il s’en rend compte. Il agit avec Felice un peu de la même manière que Paloma agit avec lui, en appuyant là où ça fait mal, et ça lui déplait d’être dans le rôle de celui qui heurte les autres, bien qu’il y soit habitué. Quoi qu’il en soit, lui n’a jamais été dépendant de quelqu’un par amour, quel que soit cette sorte d’amour. Ou du moins, il n’a pas été aussi loin que Felice. Elle lui dit que c’est peut-être mieux ainsi. « J’en suis pas si sûr. » Même si ça peut être destructeur, il aurait aimé s’investir corps et âme dans une relation, aussi amicale qu’amoureuse. Peut-être qu’ainsi, il aurait pu se reconstruire comme il l’aurait voulu à sa majorité, mais ça n’a pas été le cas. Peut-être qu’il n’arborerait pas ces cicatrices sur ses poignets si quelqu’un avait réellement compté pour lui. Peut-être qu’il ne se comporterait pas comme un type qui attend son heure avec une impatience non dissimulée. Ouais, c’est pas mieux ainsi. Ils évoquent ensuite le fait que les personnes comme eux, seuls, ne peuvent pas vraiment être heureuses. Ou du moins, c’est Felice qui s’en charge, dans une réponse pleine d’honnêteté pour laquelle Alistair la remercie, aussi surprenant que cela puisse paraitre. Mais oui, il avait besoin d’entendre cela à voix haute. Est-ce qu’ils parlent de façon générale ou juste pour lui ? « Qu’il n’y a pas d’espoir pour moi. » Enfin, peut-être que d’autres sont dans sa situation, à l’extérieur, loin des caméras. Mais là, dans l’immédiat, il pense qu’il n’y a pas d’espoir pour lui, contrairement à Felice. « Mais j’ai été conditionné pour penser cela, alors ce n’est pas si grave. » Parce qu’il est habitué, aussi emmerdant que cela soit. Il a toujours été vu comme une raclure de la société, ce qu’elle a pu faire de pire, alors, au fil des années, il s’est habitué à l’idée que si les autres peuvent être heureux, lui ne le peux pas. Son passé le rattrape toujours. Il finit par avoir un rire nerveux, et Felice lui ordonne de ne pas se moquer, car c’est vrai ce qu’elle dit. « Je me moque de moi-même. » Et pas d’elle, non. C’est juste qu’il s’est lui-même enfermé dans une case en venant ici, et qu’il s’aperçoit qu’il ne peut pas en sortir. C’est ironique, vu que c’est exactement ce qu’il voulait éviter. Quoi qu’il en soit, il finira forcément par décevoir les gens. Felice évoque son secret. « Oui. » Pas besoin d’en dire plus, ça suffit amplement. Est-ce qu’il se sentirait plus soulagé si tout le monde le savait ? « Oh non, surtout pas. À vrai dire, je regrette de plus en plus d’avoir jugé utile de venir ici avec ce secret. » Il est mitigé. D’un côté, il sait que son secret va forcément lui porter préjudice, que ce soit ici ou à l’extérieur. Mais si c’est ici, peut-être que certains arriveront à passer outre celui-ci s’ils s’en tiennent à l’intitulé et pas aux explications. Mais s’il doit donner des explications, il est certain de voir les autres s’éloigner et le tapage médiatique à sa sortie n’aura rien de positif. C’est pas pour rien qu’il prévoit déjà de s’exiler au Népal, hm. « Enfin, ce n’est plus comme si j’avais le choix de le garder pour moi, maintenant. » C’est trop tard pour regretter. Et puis, certains sont sur la piste de son secret, Mallaury et Paloma, par exemple. Il sait que ce n’est plus qu’une question de temps avant que quelqu’un émette l’hypothèse correcte. Et même si ce n’est pas le cas, qu’il parvient à conserver son secret, il devra bien le révéler à un moment donné, sur la fin de l’aventure. Peut-être qu’il ne sera plus là pour le faire, peut-être que si, mais dans tous les cas, sa présence physique n’est pas requise, la production se chargera de révéler ce qu’il a caché durant toutes ces semaines. Ce serait presque plus simple, d’ailleurs, de laisser la production s’en chargé. Il ne sait pas s’il a les épaules pour avouer la vérité. D’habitude, ce n’est pas à lui d’avouer son secret, il se contente de confirmer les rumeurs qui ont circulé sur lui. Sauf que là, il devrait se montrer plus bavard, plus précis. Il admet par la suite que ce n’est pas sa semaine et s’il est vrai que cela arrive à tout le monde, il n’est pas certain de partager l’opinion de Felice quand il s’agit de ne pas détruire tout ce qu’il a pu construire ici. « J’en viens à me dire que ce serait plus facile. » Il admet, accompagné d’un léger soupir. Oui, ce serait sûrement plus facile de se renfermer à nouveau sur lui-même, de se couper des autres, la déception n’en sera que moins violente pour les autres. « Il est lourd à porter le tien, de secret ? » Il préfère revenir sur le sujet de conversation précédent plutôt que de donner plus de précisions quant au fait que ce serait plus facile de détruire tout ce qu’il a construit ici. Non, il préfère se reconcentrer sur Felice, c’est bien plus facile.
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MessageSujet: Re: take me back to the start, 14/11 - 21h49   take me back to the start, 14/11 - 21h49 EmptyVen 14 Nov 2014 - 2:07

C'était une erreur de ma part d'évoquer sa situation avec ses parents. J'étais si confuse à l'idée de raviver des souvenirs douloureux d'autant plus que ce n'était pas volontaire. Ma curiosité avait eu raison de moi, encore et je me sentais coupable de lui avoir forcé la main pour qu'il se confit à moi. Il n'avait pas pris la décision de partir de son plein grès comme j'aurai pu le penser, ses géniteurs ont tout simplement décidé de l'abandonner après toutes ces années. Il ne devait pas y avoir de plus horrible sensation que celle d'avoir été abandonné par ses propres parents. J'avais beau avoir quitté toute ma famille, je savais pertinemment qu'ils m'accueilleraient à bras ouverts si je revenais vers eux. Le pardon et l'amour faisaient partis intégrantes de nos valeurs familiales. Lui, il n'avait peut être pas de possibilités de faire peau neuve et de tout recommencer avec eux. J'étais profondément désolée qu'il se sente obligé de m'en parler, tout était ma faute. C'est vrai, je ne pouvais pas savoir. Pourtant il avait l'air de penser que c'était normal de l'avoir abandonné, lui, celui dont personne ne semblait vouloir. C'était aussi désolant que tragique de voir qu'il avait une si basse opinion de lui-même au point d'excuser le comportement de ses parents. « Alors tu leur pardonne ? » . Si c'était le cas, je pourrai trouver ça courageux et noble. À sa place je n'en ferai pas autant. Je ne devrai pas continuer à le questionner mais j'ai besoin d'un moment de répis dans mes confessions nocturnes pour me concentrer sur quelque chose d'autres que mes propres tourments. Ça ne me gêne pas tant que ça qu'il me pose toutes ces questions puisqu'au final je me sens plus soulagée qu'affligée. Je ne pouvais pas nier que je regrettais amèrement l'époque où Raphael et moi tentions de reconstruire notre vie quelque part dans le Nord-Ouest des États-Unis. Tout était plus triste depuis qu'il avait mis les voiles sans ne plus jamais donner de nouvelles. J'étais partie avec lui sans hésitation parce qu'il avait vécu la même chose que moi et qu'il était le plus à même de me rassurer pendant mes moments de doutes. Quant à la raison de mon départ, elle était restée secrète jusqu'à maintenant mais je voyais bien que le brun avait envie d'en savoir plus. « Parce qu'il fallait que je recommence tout à zéro dans un endroit qui ne me rappellerait aucun souvenir » . Ce n'était là qu'une partie des raisons de mon départ mais il allait devoir se contenter du peu que je voulais bien lui offrir. J'avais traversé les États-Unis pour trouver un endroit qui aurait enfin grâce à nos yeux. Nous avions essayé de vivre dans plusieurs grandes villes du pays mais aucune n'avaient eu ce petit plus. Toutes sauf Seattle, la cité émeraude qui nous avait ébloui dès les premiers instants. Nous étions tombés amoureux de cette ville à défaut de pouvoir s'aimer l'un l'autre. Pendant un bref instant j'avais pu entrapercevoir les premiers symptomes mais je n'en avais plus aucun souvenirs maintenant. Je laisse mon regard couler vers Alistair alors qu'il m'avoue n'avoir jamais vécu une relation basée sur des sentiments amoureux. Ce n'est peut être pas si mal comme ça même s'il émet quelques réserves concernant mes paroles. « C'est ce dont tu as envie ? » . Cela ne devrait même pas m'étonner étant donnée qu'il a cette facheue tendance à faire passer les autres avant sa propre personne. Il n'a pas grande opinion de lui-même n'en témoigne le peu d'estime qu'il a encore pour sa personne. Il n'a plus d'espoirs pour lui mais il semble l'accepter aussi bien que l'histoire avec ses parents, du moins en apparence. « C'est que tu ne veux plus ou alors tu es simplement fatigué de te battre ? » . Parce que ces deux réponses ne voulaient sensiblement pas dire la même chose. Un homme qui ne s'est jamais battu est plus facile à motiver qu'un autre qui a perdu toute volonté. Bien que je ne tenais pas à m'evertuer à vouloir changer quoique ce soit de sa personne. Tout devait partir de lui et seulement de lui. Alistair était un fataliste aussi bien pour ses relations à l'extérieur que celles qu'il a construite en venant ici. Il redevient peu à peu celui que j'ai rencontré dans ce gymnase au tout début de l'aventure. C'était tellement bête d'avoir fait tout ce chemin pour retourner à la case départ huit semaines plus tard. Alors j'évoque son secret et ce que provoquerait la révélation dans le nid. Il ne souhaite pas le partager avec les autres habitants et regrette presque d'être venu ici avec ce poids sur les épaules. « Tu penses que les gens se détourneront de toi quand ils apprendront ? » . Peut être qu'il s'était finalement laissé prendre à son propre jeu et qu'il ne voulais pas que les relations qu'il avait tissé dans le nid disparaissent en un claquement de doigt. À ce stade de l'aventure, il n'avait plus d'autres choix que d'assumer son secret. Il semblait avoir perdu le goût de l'aventure même s'il prétendait que ce n'était que l'histoire d'une petite semaine. J'avais beau le mettre en garde, l'idée de détruire tout ce qu'il avait entrepris dans ce nid. « C'est rarement.le.bon choix la facilité » . Je finis par ajouter en laissant mes doigts caresser la surface de l'eau. Sauf qu'il n'en a pas fini avec cette histoire de secret, c'est le mien qui est au centre de la conversation. « Non » . Je n'ai aucun mal à vivre avec une partie de mon passé, j'avais fini par l'accepter après toutes ces années.
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MessageSujet: Re: take me back to the start, 14/11 - 21h49   take me back to the start, 14/11 - 21h49 EmptySam 15 Nov 2014 - 3:09

S’il leur pardonne ? C’est difficile à dire. Si on fait abstraction des conditions dans lesquels l’abandon s’est fait, alors non, il n’est pas en mesure de leur pardonner. Ils restent des parents ayant abandonné leur propre enfant, leur seul enfant, pour fuir très loin de lui. Ils restent aussi des opportunistes, qui acceptent bien volontiers le chèque qu’il leur envoie à chaque fin de mois et qui le ruine, par la même occasion. Ils ont commis un acte impardonnable, probablement l’un des plus atroces qu’un parent puisse faire à son enfant. Mais si les conditions entrent en jeu, alors oui, il lui arrive de leur pardonner, parce qu’il ne sait pas comment il aurait réagi si les rôles avaient été inversés. Peut-être que lui aussi aurait préféré la fuite à l’acceptation. Avec les années, il y a eu le temps de comprendre leurs raisons. Pour autant, ça n’excuse pas tout. « Ça dépend des jours. » Il finit par répondre. Oui, ça représente plutôt bien son état d’esprit. Des jours, il oublie qu’ils ont fait partie de sa vie un jour, et c’est plus facile. Et puis d’autres, la réalité de la situation lui revient en plein visage, et c’est beaucoup plus douloureux. Ce n’est pas un sujet qu’il a abordé avec quiconque jusqu’ici, ou du moins, s’il a parlé de ses parents, il n’a jamais laissé entendre que ceux-ci l’avait abandonné, simplement que le contact avait été rompu. Et bien que ce soit douloureux d’avouer cet épisode de sa vie non-négligeable quant à la personne qu’il est devenue, il est également soulagé dans un sens, de poser enfin des mots de vive voix sur un événement qu’il avait toujours tenu à garder secret. C’est ensuite à Felice de s’épancher un peu plus sur sa vie et si le sujet de ses parents n’est pas d’actualité, c’est celui de la fuite qu’elle a entreprise avec quelqu’un de visiblement très cher à ses yeux, au point où Alistair se demande si c’était son copain, ou plutôt, son grand amour. Mais ce n’est pas le cas. Et quant à savoir pourquoi elle devait partir, c’est parce qu’elle devait recommencer tout à zéro, dans un endroit qui ne lui rappelait aucun souvenir. « D’accord. » Il répond simplement, parce qu’il a conscience qu’il n’aura pas des explications plus détaillées. Il faut dire qu’elle a piqué sa curiosité, et que même en ayant répondu à sa question, il n’est pas pleinement satisfait. Pour autant, il peut comprendre qu’elle ne souhaite pas en dire plus et il respecte totalement cela. Felice en vient à dire que l’amour rend dépendant, mais il ne peut pas vraiment partager son avis, puisqu’il n’a pas eu l’occasion d’expérimenter une forme d’amour aussi forte. Elle dit que c’est peut-être mieux, il n’est pas du même avis et quand elle lui demande si ce dont il a envie, il hoche la tête silencieusement dans un premier temps avant de répondre, plus clairement. « J’aimerais bien, oui. » Oh, il en a vécu des histoires, mais jamais plus de quelques semaines, avant que la vérité sur sa véritable personnalité n’éclate au grand jour. Et puis, il ne parvient pas à accorder sa confiance à qui que ce soit, ça entrave déjà beaucoup cette idée d’être dépendant à quelqu’un. Mais oui, il aimerait bien vivre ce genre de relations, destructrice peut-être, mais qui le fait se sentir vivant. « Ça te surprend ? » Il finit par dire, avec un léger rictus. Ça l’étonnerait pas qu’elle réponde par l’affirmative, entre les questions de Zoey la semaine dernière et la conversation qu’il a eue avec Percy au milieu de semaine, il a l’impression que ça parait inenvisageable aux yeux des autres qu’il puisse avoir eu des copines, qu’il puisse avoir des relations ou même qu’il ait simplement envie d’avoir quelqu’un qui compte pour lui. La conversation dérive sur les gens comme eux, seuls, et Alistair persiste à croire qu’il n’y a plus d’espoir pour lui. Il s’y est habitué depuis le temps. Il n’hésite pas longtemps avant de répondre à la question de Felice, tant la réponse lui semble évidente. « Je suis fatigué de me battre. » Oh, sûrement que Peter dirait qu’il ne se bat pas assez, justement, mais Alistair pense le contraire. Il a baissé les bras depuis quelques années, certes, mais peu après sa majorité, il a fait des efforts par centaine, avec toujours le même résultat : un lamentable échec. Ils en viennent ensuite à parler de son secret à lui et il ne se sentirait pas plus soulagé s’il était dévoilé aux autres. C’est une issue inévitable, qu’il aimerait malgré tout repousser le plus longtemps possible, ça lui évitera d’avoir à s’expliquer dessus ou à subir le jugement des autres trop longtemps. Est-ce qu’il pense que les gens se détourneront de lui quand ils l’apprendront ? « Oui. » ça a le mérite d’être honnête. « Ça me parait être la seule solution envisageable. » Il ajoute sans tarder. Enfin, encore une fois, ça dépend des autres, aussi, s’ils veulent chercher à avoir des explications ou s’ils se contenteront d’un intitulé. Si c’est le cas, ils sauront peut-être passer au-dessus de cela, et s’ils cherchent à fouiller, ils seront déçus. Elle le met ensuite en garde sur le fait que ce serait dommage de détruire tout ce qu’il a construit depuis qu’il est ici et il est bien forcé d’admettre que ce serait plus facile, même si elle ne semble pas du même avis. « Je sais. Mais j’ai toujours tendance à préférer la facilité. » Aussi surprenant que cela puisse paraître puisqu’à première vue, il est plutôt compliqué comme garçon. Mais il est vrai qu’il opte toujours pour la solution de facilité et ça ne lui réussit pas toujours, mais il s’adapte. « Je crois que je t’ai jamais demandé pourquoi tu participes à Fake Lover, c’est le moment de réparer cette erreur. » Ce n’est pas vraiment une question à proprement parlé, mais l’idée est là. Et puis aborder un sujet plus léger l’arrange aussi. Lui, il l’a déjà dit à qui il veut l’entendre pourquoi il est là et ça se voit sûrement sur son visage qu’il s’inflige cette émission pour se convaincre qu’il est capable de renouer avec les autres. Mais quant à Felice, il ne saurait pas dire pourquoi elle est ici, et à moins d’avoir une mémoire de poisson rouge, il ne croit pas avoir abordé le sujet avec elle.

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