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 i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48

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Alistair

Alistair
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MessageSujet: Re: i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48   i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48 - Page 2 EmptySam 13 Déc 2014 - 22:52

Quand Gaëtane s’approche, il recule instinctivement. C’est un réflexe chez lui, qu’il a certes un peu effacé depuis qu’il est ici, mais qui est encore bien ancré. Peut-être que maintenant, les gens sont en mesure de comprendre d’où lui vient cette peur du contact physique, parce qu’il associe ceux-ci à une forme de violence, de par son passé. Ceci dit, quand Gaëtane passe ses bras autour de son cou, Alistair se laisse finalement faire. Il est surpris par ce geste, il sait que Gaëtane n’est pas une adepte des contacts et il ne s’attendait pas à ce que ce soit elle qui prenne les devants. Et même si ça ne dure que quelques instants, il doit reconnaître que c’est plus agréable que dans ses souvenirs, il se prend même au jeu, prêt à rendre l’étreinte de Gaëtane, avant de s’abstenir. Finalement, chacun reprend sa place initiale et il préfère garder le silence, ne sachant pas quoi dire, encore un peu surpris. Il finit par changer de sujet, à nouveau, lui demandant si elle pense trouver le sommeil cette nuit-là. Elle l’implique dans la réponse et il ne tarde pas à lui dire qu’elle n’a pas à s’inquiéter pour lui. C’est vrai, ce n’est pas la première fois qu’il réagit ainsi, qu’il s’isole, qu’il se maudit et habituellement, il est toujours seul – du moins, en apparence, puisque ses pensées lui tiennent toujours compagnie – il est en mesure de supporter ce schéma une fois de plus. Alistair ne voudrait donc pas la déranger si elle prévoyait de dormir ou de s’occuper à autre chose, il n’a aucune envie d’être un poids. Elle le rectifie en déclarant qu’il ne la dérange pas. Il ajoute qu’il ne pense pas revenir au nid avant longtemps, pour une raison des plus simples : il a peur du regard des autres. Il sait comment celui-ci change à l’extérieur, quand son passé est découvert. Il sait que les gens le jugent, émettent des hypothèses, mais surtout, se détachent de lui. Et il n’est pas prêt à voir certaines personnes qu’il apprécie agir de la sorte. Gaëtane le rassure malgré tout sur ce point, puisqu’elle n’a pas fui. Pas encore. Il se laisse à nouveau envahir par les pensées peu réjouissantes qui occupent son esprit depuis quelques années. Parfois, il arrive à faire abstraction d’elles l’espace de quelques minutes, mais peu importe le sujet de conversation, léger ou non, elles sont toujours là, dans un coin de sa tête, et peu décidées à le laisser en paix. Il s’en accommode, quand il est seul. Quand il se retrouve en compagnie de quelqu’un, il souhaite juste qu’elles s’évaporent quelques instants, pour ne pas influencer son humeur. Or, c’est exactement l’inverse qui se produit à cet instant, il ne parvient pas à avoir une discussion légère, ses peurs remontent à la surface et il tente une parade, maladroite, en évoquant le monstre du labyrinthe. Il sait bien qu’il s’agit d’une légende pour le moins stupide, il n’y croit pas en temps normal, mais là, il a presque envie d’y croire. Sa tentative d’humour n’est pas un succès, il s’en rend compte lui-même, par le double-tranchant de sa phrase, involontaire sans vraiment l’être non plus. Il relève la tête quand Gaëtane déclare d’une voix décidée que le monstre ne lui fait pas peur non plus. Il reste bloqué sur ces derniers mots. Malgré ce qu’il a laissé échapper auparavant, elle n’a toujours pas peur de lui. Elle est restée, aussi, ça aurait dû l’aiguiller, mais l’entendre de vive voix a un certain impact que les gestes n’ont pas. Et il se contente de sourire bêtement pendant une fraction de secondes, parce qu’il prend conscience qu’il n’a pas tout gâché par une simple phrase et c’est rassurant. Elle lui avoue ensuite qu’elle voulait juste faire quelque chose pour l’aider, même si elle sait qu’elle ne peut pas faire grand-chose. C’est vrai. Il lui l’a déjà dit, tout comme il l’a déjà dit aux rares qui se sont proposés pour l’aider, ils ne le peuvent pas, c’est un fait. Ils ne peuvent pas effacer sa mémoire, ils ne peuvent pas l’aider à remonter le temps, ils ne peuvent pas l’empêcher de se détester. Elle ajoute que s’il préfère qu’elle s’en aille, elle ne compte pas s’imposer et elle s’en ira. Elle commence même à se relever et il marque un instant d’hésitation. Il voulait être seul, au départ, et il s’est finalement accommodé de la compagnie de Gaëtane, ce qui n’a rien d’étonnant. Et puisqu’à priori il ne la dérange pas, il n’y a aucune raison pour qu’il la laisse repartir tout de suite. « Non, reste. » Il finit par dire, avant qu’elle ne disparaisse entre les buissons et qu’il se retrouve totalement seul avec ses pensées. Il ne peut pas les empêcher d’exister, mais la présence de Gaëtane lui permet de les apaiser quelque peu. « Comme je ne te dérange pas… Et puis, je te promets que je ne resterais pas ici toute la nuit, si tu es avec moi. » Il avait surtout peur de la déranger, de l’empêcher de vaquer à ses occupations juste pour s’assurer qu’il supporte l’après-prime, mais puisqu’il n’a pas l’air d’être une contrainte, il se décide à accepter sa présence, mettant un terme à son désir de solitude. Il a cru aussi comprendre que l’idée qu’il reste ici toute la nuit de l’enchantait pas des masses, pour une raison qu’il ignore, alors si elle reste avec lui, il fera un effort et ne lui imposera pas une nuit complète à la belle étoile. « C’est ainsi que tu peux m’aider, juste avec ta présence. » Il ajoute, baissant légèrement la tête. Oui, lui qui recherchait la solitude en entrant dans ce labyrinthe, il doit bien s’avouer vaincu. Il a brièvement pesé le pour et le contre dans son esprit, il vaut mieux qu’elle reste avec lui. Même dans le silence, même pour se raconter des banalités, ça suffit. Et il a l’impression – peut-être qu’il se trompe – qu’elle tient à l’aider, puisque ce n’est pas la première fois qu’elle lui le dit. Ainsi, il peut enfin la mettre à contribution. « À part les candidats, qu’est-ce qu’il va te manquer ici ? » À part les candidats, parce qu’il se doute que certains risquent de, peut-être, lui manquer. Même lui qui ne pensait pas ressentir ce manque, il doit s’avouer vaincu. Mais ce nid ne se résume pas qu’aux candidats qui l’abritent,  il faut aussi compter sur les divers lieux et autres activités qui les ont occupés durant plusieurs semaines. « On va sûrement devoir faire un discours dimanche, tu sais déjà ce que tu vas dire ? » Deux questions à la suite, pas vraiment de rapport l’une à l’autre, Alistair dans toute sa splendeur quand il essaie encore et toujours de rendre l’atmosphère plus légère. Et comme à chaque fois qu’il s’essaie, c’est plutôt maladroit. Mais dans l’immédiat, c’est la seule chose qui lui ait passée par la tête pour que Gaëtane reste à ses côtés et surtout, pour ne pas que ses propos finissent tôt ou tard par se rapporter à son secret.
Spoiler:
Gaëtane

Gaëtane
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MessageSujet: Re: i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48   i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48 - Page 2 EmptyDim 14 Déc 2014 - 0:49

    Elle en a sans doute déjà assez fait pour la soirée, finalement, entre son geste d'affection plus embarrassant et maladroit qu'efficace, et le simple fait de l'avoir suivi pour s'assurer que tout allait bien. Gaëtane voit bien qu'elle est un indésirable dans l'équation, que s'il est venu ici, à cette heure, c'est bien pour être seul, et qu'elle s'impose ne serait-ce qu'en restant une seule seconde ici. Elle n'aime pas ça du tout, s'imposer, même si parfois, c'est contradictoire avec son envie de venir en aide aux autres, surtout à ceux qui suscitent le plus son inquiétude, comme Alistair. Il vient un moment où elle perçoit les limites de son champ d'action et elle finit par abdiquer, ne répondant qu'aux ordres, le plus pragmatique des échanges. Ca lui coûte, de s'avouer vaincue, et elle ne veut surtout pas aggraver les choses, alors elle commence à se relever pour s'en aller, puisque tous les signaux étaient là pour lui faire comprendre qu'elle est de trop. Gaëtane se redresse et n'a pas le temps de faire un pas quand la voix d'Alistair lui ordonne le contraire. Elle n'a pas grand chose à répondre, elle exécute. Honnêtement, ça l'arrange et ça la rassure un peu, de voir qu'elle n'a pas non plus eu tout faux et qu'elle n'a pas trop dérangé, même si les chances sont grandes pour qu'il ne lui dise de rester que par politesse. Elle hoche la tête. « D'accord. » Et Gaëtane se rassoit près du candidat, genoux repliés contre elle. Elle s'enroule presque dans sa veste en laine, les mains se perdant dans les manches, enveloppant ses jambes dans les deux pans de chaque côté. L'une des raisons pour laquelle elle s'inquiète aussi quand il dit vouloir rester ici toute la nuit. C'est l'été, en Australie, mais une fois la nuit tombée, la température baisse sensiblement et elle ne voudrait pas qu'il tombe malade. Avec tout ça, ça serait le bouquet. Ca, et aussi la solitude, et le manque de sommeil, parce que même s'il est l'un des candidats qui dort le moins, si la fatigue le rattrapait, ça l'embêterait de voir Alistair dormir ici même. Alors quand il évoque une promesse, le visage de Gaëtane se fend d'un léger sourire, à mi-chemin entre la petite victoire, l'espoir et l'air rassuré. « Promis... ? » répète-t-elle en se tournant en direction d'Alistair, se penchant légèrement pour que ses yeux atteignent le visage du candidat, de derrière ses lunettes. Il y a du mieux, c'est déjà ça. Rester quelques minutes, une ou deux heures, pourquoi pas, mais il faudrait rentrer tôt ou tard. Au moins, si elle reste, elle veillera sur lui, c'est pour ça qu'elle est venue. Gaëtane a un sourire et hoche la tête d'un air franc quand Alistair dit qu'elle aide en étant présente. On lui dit qu'elle aide en restant là, ça lui va, c'est déjà ça. Même si ça ne l'empêche pas de ne pas trop comprendre comment elle aide en restant simplement assise à côté d'Alistair sans trop rien dire. Non pas qu'elle soit du genre à combler les vides avec des idioties, mais elle a juste du mal à comprendre. Cela dit, en matière de relations sociales, elle a encore beaucoup de chemin à faire. Il y a un silence, elle se met à triturer l'extrémité de ses baskets machinalement, un peu nerveusement. Silence brisé par Alistair qui lui pose une question sur ce qui lui manquera en sortant... hormis les candidats. Honnêtement, elle ne sait vraiment pas, alors elle a un regard perplexe pendant une demi-seconde, clignant des yeux derrière ses verres, et elle réfléchit à quoi dire. « Je... je ne sais pas trop... je suis venue pour ça, les autres candidats... pour essayer de me ré-habituer à vivre... normalement ? » commence-t-elle en hésitant, trébuchant sur les mots. Après tout, elle n'est venue que pour ça. Les prime, les activités, le cadre, ce n'est que du bonus, et elle ne se voit pas faire ça toute sa vie. Mais les autres, c'est différent. Alors en dehors des candidats... c'est une question à laquelle il lui est difficile de répondre. « Alors tout ça... vivre avec tout le monde, même si ce n'était pas toujours facile... c'était bien. » Une réponse qui n'en n'est pas trop une, mais Gaëtane ne sait pas trop quoi dire. L'ambiance lui manquera, mais ce qui manquerait le plus, c'est quand même les personnages principaux de son aventure à elle, finalement. Des candidats comme Adnan, Mallaury déjà parti, Pia ou Felice, et puis Alistair, surtout, parce qu'elle l'a dit plus tôt et qu'il reste en tête de liste pour beaucoup de raisons. Mais le reste, ce n'est que de la décoration. Quand Alistair évoque un discours pour la finale, elle ouvre la bouche et la referme plusieurs fois sans rien dire, comme un pauvre poisson rouge, parce que ça ne lui plaît pas vraiment, cette idée. « Un discours... ? » répète-t-elle, abasourdie et déjà un peu stressée d'avance. Pas du tout son truc. « Oh je... je ne sais pas, je n'aime pas trop ça, les discours... » ajoute-t-elle en baissant les yeux vers ses mains couvertes par les manches trop longues de sa veste en laine. Rien qu'à penser à tous ces yeux braqués sur elle analysant le moindre de ses mots, ça la fait flipper, parce qu'elle va devoir être encore plus précise et concise que d'habitude, et ça l'angoisse. « Mais je... je crois que je dirai merci à tout le monde d'abord et puis... je dirai qu'il ne faut pas voter pour moi... » poursuit-elle en essayant de définir des priorités pour le discours en question. Elle ne s'étalerait pas sur tout et n'importe quoi, non. La finale aussi, c'est un bonus. Elle n'est pas là pour cet argent dont elle n'a pas besoin et si elle doit en gagner, il partirait dans quelque chose de désintéressés. Des associations, notamment, et elle a clairement décidé laquelle en venant, même si quelques mots d'Alistair peuvent simplement faire changer les chiffres sur le chèque qui irait dans leur trésorerie. « Cet argent ne me reviendra pas alors... si le public veut voter pour le parcours d'un candidat, ce n'est pas pour moi. » Ca, elle en est sûre. Gagner, elle s'en fiche. Pour elle, la victoire ne veut dire que plus de zéros sur le chèque qu'elle donnera en rentrant en France, finalement. C'est le plus important. « Et puis je crois que je souhaiterai bon retour à tout le monde et... et voilà... » conclue-t-elle, pragmatique au possible. Ils repartiront tous dans les premiers avions dès le lundi matin, alors autant leur souhaiter tout ça. Bonne continuation, adieu à ceux qu'elle ne reverrait jamais, et ils sont sans doute très nombreux, même si tous ceux qui souhaitent un jour faire un tour en Bretagne seront les bienvenus chez elle. Evoquer le retour à la maison, ça la rend même un peu triste, et ça doit sans doute s'entendre quand elle termine son résumé de discours.


    (moi, inspirée, jamais de la vie i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48 - Page 2 4792 Arrow)
 

i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48

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