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 no doubt about it ~ 13/01 | 13h05

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Naveen

Naveen
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MessageSujet: no doubt about it ~ 13/01 | 13h05   no doubt about it ~ 13/01 | 13h05 EmptyLun 11 Jan 2016 - 3:27

NO DOUBT ABOUT IT.
W / @greta

Si lors de sa première nomination, l'indien avait pleinement réalisé ce que sa mise en danger impliquait, et tout ce qu'il laisserait derrière lui s'il venait à quitter l'aventure, cette fois il en avait encore un peu plus conscience, peut être parce qu'il avait pris connaissance de sa nomination dès la fin du prime et qu'il avait donc abordé cette semaine en gardant dans un coin de sa tête qu'elle pourrait être la dernière qu'il passait ici. Et tandis qu'il aurait vite fait de se laisser aller à un certain pessimisme s'il se concentrait sur les candidats qu'il affrontait, qui étaient autant des figures emblématiques de cette saison que des candidats qu'il appréciait à différents niveaux, il préférait aujourd'hui profiter de sa situation pour faire des choses qu'il n'aurait pas forcément faites dans d'autres circonstances, comme pour pleinement profiter des jours qui s'annonçaient. Alors tandis qu'il devait être environ treize heures, l'indien avait quitté la cuisine les bras chargés de toutes sortes de mets qu'il avait pris soin de préparer, pendant près d'une heure. Des sandwichs, une salade, des biscuits. De quoi s'offrir un déjeuner digne de ce nom, et en extérieur. Car c'est en direction du jardin qu'il partit bientôt, profitant du fait que le temps soit relativement sec pour s’installer sur l'une des tables à pique-nique. Il faisait plutôt frais à cette heure-ci, mais la simple veste qu'il avait enfilé lui suffisait à supporter des températures bien moins clémentes que celles auxquelles il avait l'habitude de se confronter, chez lui, à la même période. Laissant un instant ses en-cas sur la table tandis qu'il revint sur ses pas pour partir chercher de quoi boire – autrement dit, une simple bouteille d'eau – il croisa sur son chemin plusieurs candidats qu'il invita à se joindre à lui, mais qui pour la plupart lui répondirent qu'ils avaient déjà déjeuné. Un peu déçu mais pas résigné, il emporta tout de même plusieurs verres en plastique, dans l'éventualité où l'un d'eux finirait par le rejoindre. Revenant à l'endroit où s'il était installé, il se déchargea alors à nouveau et finit par s'asseoir, le sourire aux lèvres, se réjouissant réellement d'improviser ce déjeuner à l'air libre, qu'il serait content de se remémorer s'il devait quitter l'aventure dimanche soir. Et tandis qu'il déballa ce qu'il avait pris soin d'emballer dans du film alimentaire, c'est sur la silhouette de Greta que ses yeux se posèrent lorsqu'il releva la tête. « Tu te joins à moi ? » Il lui proposa alors spontanément, n'ayant pas eu l'occasion de le faire plus tôt, mais ayant toujours autant envie de partager ce déjeuner avec quelqu'un, d'autant plus alors qu'il avait tout prévu. « Je sais que ça n'est pas la saison, mais j'avais envie de déjeuner dehors. » Il se sentit obligé d'ajouter, dans un sourire, car il avait conscience que ce qui chez lui paraîtrait normal sous près de vingt degrés, était ici un peu plus surprenant. « J'ai préparé des sandwichs, et d'autres petites choses. Par contre, tout est végétarien, j'espère que ça ne te dérange pas. » Auquel cas il pourrait très bien aller lui chercher un paquet de jambon, et lui laisser le soin de se faire un sandwich avec le pain qu'il avait précédemment ramené. Lui, il n'y toucherait pas, mais ça n'était pas parce qu'il suivait un certain régime que tout le monde devait faire de même.
Greta

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MessageSujet: Re: no doubt about it ~ 13/01 | 13h05   no doubt about it ~ 13/01 | 13h05 EmptyLun 11 Jan 2016 - 18:07


Je ne pensais pas qu’il ferait aussi frais ici, j’aurais pourtant dû m’en douter, le climat n’a rien de surprenant dans le coin. Du moins je suppose, je n’ai rencontré personne qui soit de la région, difficile de se faire une idée des températures habituelles en plein milieu de l’hiver. Tout cela pour dire que je n’ai pas l’habitude d’être soumise à de telles températures et que je n’ai très logiquement rien emporté dans ma valise qui puisse me permettre de ne pas avoir froid lorsque j’abandonne le confort apporté par le chauffage à l’intérieur de la propriété. Je ne suis pas frileuse, heureusement lorsque je vois ô combien j’ai du mal à ne pas frissonner avec mon perfecto en cuir et la grosse écharpe en laine qu’a accepté de me tricoter @Scarlett après beaucoup de supplications de ma part. Je pense être parvenu à l’avoir à l’usure, elle est trop mignonne pour dire non de toute manière, une bonne âme. Il fait frais dehors mais j’ai besoin de faire une petite pause clope et je ne supporte pas lorsque l’on fume à l’intérieur, l’odeur reste imprégnée et j’ai horreur de cela. Je pourrais ne rien en avoir à faire, je ne suis pas celle qui prête le plus attention aux odeurs de cigarettes puisque je suis habituée à en consommer, mais j’ai l’habitude de vivre en communauté et je respecte suffisamment mes camarades pour ne pas leur faire subir cela. Je repère un petit peu plus loin Naveen qui trimballe des bouteilles avec un sourire d’imbécile heureux, je ne sais pas ce qu’il prépare mais je le suis du regard jusqu’à ce qu’il arrive à une table bien garnie, de quoi me mettre en appétit, je n’ai pas encore eu la joie de me sustenter. Je m’approche, ma clope au bec, surprise de ne pas avoir les chaussures plus trempées que cela par l’herbe. Je n’ai pas le temps d’arriver à sa taille que Naveen me propose déjà de me joindre à lui, de quoi me mettre le sourire aux lèvres, j’aime ce garçon. « Avec plaisir, tu as tout préparé toi-même ? » La réponse semble évidente, je m’installe sur le banc face à lui, de l’autre côté de la table. « Merci. » Il me propose de manger à ses côtés et a déjà tout préparé, autant vous dire que je me sens inutile et profiteuse. « Il fait un petit peu frais mais ça change de cadre, c’est sympa je trouve ! » Je réponds alors qu’il tente de justifier sa présence ici, je ne juge pas, j’aime profiter des extérieurs aussi. « Ne t’inquiètes pas pour cela, ils m’iront parfaitement ! Tu as mis quoi à l’intérieur ? Dis-moi tout. » Je le questionne en me léchant les babines, non parce que j’ai clairement faim et encore plus en observant les sandwichs et la salade. « Si j’avais su j’aurais apporté le dessert, j’aurais pu improviser un gâteau au chocolat, il parait que je suis la reine du gâteau ! » Mon fils, malgré son âge déjà avancé, me demande toujours de lui faire ses gâteaux lorsqu’il doit en préparer, peu importe l’occasion, ses amis m’adorent pour cela. « Comment tu vas ? T’es pas trop inquiet pour dimanche ? » J’attaque, pour ouvrir la voie à quelques confidences, Naveen m’intéresse beaucoup, je ne le connais pas beaucoup mais j’ai entendu beaucoup à son sujet, notamment lors des primes et il est de ceux avec qui j’aimerais définitivement pouvoir passer plus de temps.  
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MessageSujet: Re: no doubt about it ~ 13/01 | 13h05   no doubt about it ~ 13/01 | 13h05 EmptyLun 11 Jan 2016 - 20:26

Si l'indien avait vu large au moment de préparer ce déjeuner, c'est parce qu'il avait espéré qu'il n'en profiterait pas en solitaire. Il n'avait rien contre un peu de solitude, de temps en temps, mais ce midi, il aurait tendance à déplorer le fait de s'être donné tant de mal pour finalement se retrouver tout seul. Alors quand Greta entra bientôt dans son champs de vision, il se mit à espérer à nouveau qu'il ne déjeunerait pas seul, raison pour laquelle il ne perdit pas une minute pour lui proposer de se joindre à lui, espérant qu'elle n'était pas encore passée à table. Ce n'était visiblement pas le cas, ainsi c'est un large sourire qu'il lui adressa lorsqu'elle prit place face à lui. « Oui, mais ça ne m'a pas pris autant de temps qu'on pourrait l'imaginer. » Il avait mis un peu plus d'une heure, en tout et pour tout, ce qui à ses yeux restait raisonnable, sans doute parce qu'il lui était arrivé de voir sa mère passer des mâtinés entières à préparer le déjeuner pour ses frères et sœurs et lui. « Je trouve aussi, les énergies que l'on ressent ici sont particulièrement apaisantes. » Il aimait ce jardin parce qu'il lui permettait mieux qu'aucun autre lieu de communier pleinement avec la nature. Là où les stands du parc d'attractions avaient vite fait de le distraire, ici il arrivait toujours pleinement à faire le vide. Informant en tout cas sa camarade que le repas qu'il avait préparé était entièrement végétarien, il esquissa un nouveau sourire face à la curiosité qu'elle manifesta. « Ceux-là sont aux tomates, aux oignons, et à la pomme de terre. » Il désigna un premier tas de sandwichs, en relevant les yeux vers les siens, avant de pointer du doigt un second tas. « Et dans ceux-là, j'ai mis de la laitue, de l'avocat et quelques noix. » A l'inverse des choses qu'il avait cuisiné ici jusqu'à présent, ces recettes n'étaient pas un héritage de sa famille, mais plutôt de sa colocation avec Sunil, car tous les deux  n'avaient pas toujours le temps de manger des plats élaborés. « Dans les deux, j'ai aussi ajouté un peu de cumin, mais à peine une demi cuillère à café. » Il ne la prenait pas en traître, elle l'aurait de toute façon senti. Il en avait ajouté pour relever un peu le goût, mais aussi par habitude, et il aimait autant qu'elle le sache dans l'hypothèse où ce genre d'épices lui déplairaient. Par la suite, il lâcha un léger rire. « Ne t'inquiète pas, j'ai également prévu quelques pâtisseries. Des badam barfi aux amandes, tu verras c'est délicieux. » Un peu gras, certes, mais ça lui permettrait de découvrir des saveurs auxquelles elle n'était sans doute pas habituée. « Mais si on a l'occasion de remettre ça un jour, je serais ravi de goûter à ta recette. » Il ajouta, dans un nouveau sourire, et tout à fait sincèrement. Le chocolat n'était peut être pas ce dont il raffolait le plus, mais il avait eu l'occasion d'en manger à plus d'une reprise ici, et en gardait de bons souvenirs. Et puis, lui-même ne demandait qu'à découvrir des choses qui lui étaient relativement inconnues. Quand Greta reprit la parole, il se pinça les lèvres. « Je ne suis pas du tout serein, à vrai dire. » Parce qu'il voyait l'effectif se réduire de semaine en semaine, et qu'il savait que ça pourrait être à son tour, cette fois, de sortir. « Et me retrouver face à des candidats que j'apprécie ne m'aide pas à relativiser. Parce que je sais que l'issue de ces nominations me fera de toute façon de la peine. » S'il devait quitter l'aventure, il est certain qu'il serait déçu. Mais si des candidats comme Lloyd-Snö, Salomée, Grey ou Cody étaient éliminés et lui non, il savait qu'il le vivrait tout aussi difficilement. « Ton équipe et toi, vous vous en êtes très bien sortis dimanche. Je dois avouer que j'ai su dès la deuxième manche qu'on ne vous rattraperait pas. » Il reprit toutefois d'un ton plus léger, en repensant à la partie de paintball, et au moment où il avait effectivement compris qu'il y avait peu de chances pour que son équipe rattrape son retard. « Tu avais déjà fait ce genre de choses ? Je crois savoir que tu as un enfant, c'est peut être une activité que tu as déjà pratiqué avec lui ? » Lui ne s'était jamais exercé à ce genre de jeux avant dimanche soir, mais il était probable qu'il soit le seul dans ce cas, raison pour laquelle il était curieux de savoir dans quel contexte ses camarades avaient pu s'y essayer, eux, par le passé.
Greta

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MessageSujet: Re: no doubt about it ~ 13/01 | 13h05   no doubt about it ~ 13/01 | 13h05 EmptyLun 11 Jan 2016 - 22:46

Il m’en faut relativement peu pour être heureuse et notre situation en est la parfaite illustration. Quelques sandwichs préparés avec amour, une salade tout ce qu’il y a de plus ordinaire, des boissons et un petit vent frais suffisent à faire mon bonheur. Après vingt années à Broadway, une carrière ponctuée de bas mais surtout de hauts on pourrait s’attendre à ce que je me comporte comme une diva qui n’apprécie rien qui ne rentre pas dans la catégorie du luxe. Beaucoup de personnes ont cette image de moi au départ mais ils se trompent royalement pour deux raisons. La première, je ne suis pas riche comme une star de série télévisée à succès qui a négocié ses contrats de manière à ne plus jamais connaitre la crise. J’ai suffisamment d’argent pour prendre ma retraite et ne pas avoir à m’inquiéter demain en conservant le même quotidien que celui que j’ai actuellement, c’est largement suffisant n’est-ce pas ? Le second, j’ai accordé beaucoup d’importance aux critiques, surement trop d’ailleurs, de sorte à ne jamais prendre la grosse tête. Me perdre dans le showbiz ce n’est pas ce que je veux, je préfère être une personne lambda qui parvient à vivre de son art et qui est heureuse. « Ce jardin est parfait lorsque tu as besoin de réfléchir, de te calmer, il y a quelque chose d’assez spécial ici je trouve. » Je ne fais que répéter différemment les propos de mon camarade mais c’est la vérité, ç’en est presque surnaturel. Je demande, curieuse, de quoi sont composés les sandwichs et Naveen ne tarde pas à me répondre avec un sourire que sa voix trahie. J’apprécie les gens joyeux, les côtoyer ne peut que vous rendre joyeux en retour. « Un sandwich à la pomme de terre ? Je n’ai jamais goûté ! » Il a éveillé ma curiosité, les patates sont-elles cuites à la vapeur ? Revenues dans un peu d’huile d’olive ? Il existe une multitude de manières de consommer une pomme de terre, j’attends donc de voir avec impatience. « D’accord, ça tombe bien, je suis la parfaite représentation de la ménagère qui adore cuisinier et achète toutes les épices qui existent au supermarché pour faire des essais ! » Je n’ai malheureusement pas toujours le temps de cuisiner mais mon fils me considère comme une référence, il n’est pas rare qu’il rentre à la maison quelques jours pour que je lui apprenne à faire quelques plats dont j’ai le secret, secret de famille que je tente de lui transmettre et qui m’a été transmis par ma grand-mère en personne à l’époque. Je m’excuse, j’aurais bien apporté quelque chose moi aussi si j’avais su mais il semble avoir tout prévu, parfait, sauf que j’ignore de quoi il me parle à présent. « Badam quoi ? » Je fronce les sourcils, pas certaine de savoir de quel type de cuisine il s’agit. « En sortant de cette émission j’aurais appris à manger différemment, entre toi et Lloyd-Snö j’ai de quoi apprendre des tas de nouvelles recettes ! » Il me propose de remettre cela si nous en avons l’occasion, ce qui me met d’humeur particulièrement festive. « Avec plaisir, on se retrouvera à cette table et cette fois c’est moi qui me chargerai de la nourriture ! » C’est une promesse que je lui fait, en espérant qu’il ne soit pas éliminé dimanche soir. Ce serait vraiment regrettable, je le considère comme l’un des futurs finalistes, il est tellement emblématique au sein de la maison. Je choisis de pourrir un petit peu l’ambiance en abordant les nominations. Ce n’est pas de ma faute, j’ai envie de casser un peu la coquille, de lui offrir un petit moment pour se confier s’il en a besoin. Il a raison lorsqu’il avoue que les éliminations seront difficiles quoiqu’il arrive. « Je n’ose même pas y penser, il ne reste plus que des gens avec qui je m’entends super bien, ça va être dur ! » A force d’être en permanence les uns avec les autres on s’attache mine de rien. Le paintball fut très amusant, je suis bien contente d’avoir gagné et d’être en sécurité mais au-delà j’ai vraiment passé un bon moment. « Oh tu sais… Je suis contre l’utilisation des armes et j’ai énormément milité à New-York, aux Etats-Unis c’est un débat très virulent. J’évite donc tous les jeux qui ont rapport avec des armes. Je dois admettre que je me suis pris au jeu malgré tout, j’aurais bien essayé de mettre un ou deux headshots supplémentaires si j’en avais eu le temps ! » Je confie, taquin. « Je t’ai loupé à chaque fois ou presque en plus… A charge de revanche ! »
Naveen

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MessageSujet: Re: no doubt about it ~ 13/01 | 13h05   no doubt about it ~ 13/01 | 13h05 EmptyMar 12 Jan 2016 - 4:18

Si Greta était une candidate avec qui il n'avait pas encore passé énormément de temps depuis le début de l'aventure, sa compagnie était toujours des plus appréciables et l'indien ne demandait qu'à la découvrir davantage, ce dont il devrait justement avoir l'occasion aujourd'hui, à présent qu'elle l'avait rejoint pour déjeuner. Il ne s'était peut être pas donné autant de mal qu'on aurait tendance à le penser, pour autant il appréciait grandement de ne pas déjeuner seul. Et tandis que sa camarade et lui commencèrent à échanger, ils tombèrent rapidement d'accord au sujet du cadre dans lequel ils se trouvaient, à savoir cet apaisant jardin. « Je m'y promène parfois, le soir. Quand il fait nuit noire et qu'on entend le vent souffler contre les feuilles. » C'était le genre de choses qui l'aidaient à se vider l'esprit, et à prendre un maximum de recul, car il n'avait pas nécessairement besoin d'une séance de méditation pour arriver à ces résultats. Détaillant par la suite la composition des sandwichs qu'il avait préparé, il esquissa un sourire à la remarque de sa camarade. « Je n'avais pas prévu d'en ajouter, à vrai dire, mais quelqu'un en avait fait cuire quelques unes. Et comme chez moi on mange parfois des pommes de terre en salade, je me suis dit que ça pourrait ajouter quelque chose. » Il n'avait donc pas pris beaucoup de risques, néanmoins Greta ne semblait pas avoir l'habitude et dans un sens ça tombait plutôt bien, car ainsi elle aurait l'occasion de découvrir des saveurs qui lui étaient jusqu'ici inconnues. A propos de saveurs, il semblerait qu'il ait à faire à une fanatique des épices, ce qui lui valut d'émettre un rire. « Oh, vraiment ? Eh bien ici, tu vois, je déplore que le choix reste assez limité. » Il souffla, en affichant une mine légèrement déçue, avant de reprendre. « Il y a les indispensables, bien sûr, mais par exemple je n'ai pas trouvé de hing ou de massala, alors que ce sont deux épices que j'ai pris l'habitude d'ajouter à tout ce que je cuisine, chez moi. » Parce que sa mère les utilisait depuis toujours, et en grande quantité, si bien qu'il avait lui-même pris ce genre d'habitudes quand il s'était installé chez lui. Et Sunil, qui comptait souvent sur lui pour préparer les repas, y avait pris goût à son tour. Au sujet du dessert, en tout cas, il ne fallait pas que Greta s'inquiète parce qu'il avait également tout prévu. « Badam barfi. Ce sont des gâteaux typiquement indiens. » Il répliqua, d'un ton à nouveau amusé, avant de hocher la tête, se remémorant en effet leur échange avec Lloyd-Snö, dans la cuisine. « C'est vrai qu'il nous a préparé un plat bien de chez lui, l'autre jour. En ce qui me concerne, je peux tout à fait t'écrire quelques recettes que je tiens de ma mère, je suis sûre qu'elle serait ravie que notre culture se répande. » Bon, peut être qu'elle n'apprécierait pas particulièrement qu'il donne ses recettes de famille à une occidentale, mais elle n'avait pas nécessairement besoin de le savoir, après tout. Et lui, même si ça ne lui plaisait pas d'enjoliver la réalité, il aimait autant éviter de mettre Greta mal à l'aise. Tous deux se rejoignaient en tout cas pour dire qu'il faudrait qu'à l'occasion, ce soit la candidate qui lui fasse découvrir quelques recettes. « On fera ça, c'est d'accord. Et si on n'en a pas l'occasion ici, eh bien … on trouvera un moyen de le faire dehors. » Des tables à pique-nique, il devait bien y en avoir un peu partout, ainsi dans l'hypothèse où il quitterait l'aventure dimanche soir, ils pourraient toujours prendre rendez-vous à l'extérieur. « L'une de mes bonnes résolutions de cette année est de voyager un petit peu, notamment parce que j'ai bien l'intention de revoir tous ceux qui en auront envie. » Ainsi, si Greta lui disait qu'elle n'aurait rien contre l'idée de le revoir, il est certain qu'il ne manquerait pas de lui rendre visite, à l'occasion. C'est vrai qu'il ne la connaissait pas aussi bien que d'autres, mais si ça ne tenait qu'à lui, il reverrait l'ensemble des candidats, parce que tous lui étaient sympathiques. Les nominations de cette semaine, en tout cas, lui valaient d'angoisser fortement, notamment parce qu'il se retrouvait face à plusieurs de ses amis, un cas de figure d'autant plus inquiétant. « Et ça ne va pas aller en s'arrangeant, c'est bien ça qui m'inquiète. » Car s'il réintégrait l'aventure à la fin de la semaine, il y aurait par la suite d'autres nominations, et peut être que cette fois il se retrouverait face à Lawrence, ou Khadija. Autrement dit, même en cas de sauvetage, le pire l'attendait peut être. Osant en tout cas interroger Greta quant à la partie de paintball de dimanche, une activité à laquelle elle s'était peut être exercée, c'est une mine admirative qu'il afficha devant ses propos. « Je suis content de te l'entendre dire, parce que les armes me mettent moi-même mal à l'aise, au même titre que tout ce qui se rapporte à la violence. Alors je trouve ça bien qu'il y ait des gens comme toi pour tenter de faire bouger les choses. » Il ne condamnait pas systématiquement les armes, il y avait des cas de figure où il pouvait comprendre que ce soit indispensable. Pour la police, pour l'armée aussi, bien qu'il ait encore un peu de mal avec ce genre d'idées. Lâchant en tout cas un rire à sa prochaine remarque, il se souvint d'un détail en particulier. « Ce n'est pas le cas de tous tes coéquipiers. Colin m'a atteint tellement de fois que j'ai cru qu'il m'en voulait personnellement. » Il est vrai que le candidat avait fait de lui une cible privilégiée, mais en vérité il s'était douté qu'il l'avait choisi parce qu'il supposait – à raison – que le paintball n'était pas sa spécialité. La mine à nouveau amusée, il reprit aussitôt. « Et j'y repense tout à coup, mais … tu me verrais bien à Broadway, si j'ai bien compris ? » Ça aussi, ça l'avait marqué. Que Greta donne son nom à une question pareille, ça l'avait forcément amusé. Peut être qu'elle associait la culture indienne aux comédies bollywoodiennes et à leurs numéros musicaux, ou peut être qu'elle surestimait simplement son talent. Dans un cas comme dans l'autre, il y avait erreur sur la personne, c'est certain.
Greta

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MessageSujet: Re: no doubt about it ~ 13/01 | 13h05   no doubt about it ~ 13/01 | 13h05 EmptyMer 13 Jan 2016 - 0:35

Richesse, neutralité, paix, douceur, protection… Les termes ne manquent pas pour décrire cet endroit que j’apprécie tout particulièrement pour sa capacité à m’apaiser et à me permettre de me recentrer sur mes véritables objectifs lorsque je m’éloigne de ma ligne directrice. Je suis rarement accompagnée lorsque je me rends ici, je préfère la solitude au mouvement, le calme à l’agitation pour pouvoir réfléchir et décompresser. J’en ai eu énormément besoin cette semaine pour combattre la pression, la peur d’être éliminée. J’ai pensé mon heure arrivée après ce rhume qui m’aura empêché d’être présente une bonne partie de la semaine. Le public a répondu présent à ma plus grande surprise, Lino n’aurait pas été sauvé quoiqu’il arrive d’après les résultats et j’aurais donc pu poursuivre l’aventure. Dommage qu’une autre personne soit obligée de quitter le jeu pour que je puisse continuer à m’épanouir ici, j’aimerais que nous puissions tous aller jusqu’au bout ensemble. « Je n’ai jamais essayé de venir ici de nuit, j’essaierais de le faire la semaine prochaine. » J’éviterais ainsi de tomber sur quelqu’un qui pourrait me déranger dans ma recherche de solitude. La composition des sandwichs, à base de patates, m’intrigue et je demande donc davantage de détails à mon camarade qui ne tarde pas à mettre fin au mystère. « Je vois, c’est original, j’ai hâte de goûter pour pouvoir me faire une idée de ce que cela donne. » J’ai peur que le sandwich soit trop sec, qu’il ne soit pas assez goûteux, à voir, il a su attiser ma curiosité. Il me parle d’épices et je m’emballe directement, je prends un malin plaisir à jouer avec ces dernières, à les marier les unes aux autres pour obtenir des résultats assez originaux, parfois ratés mais de plus en plus maitrisés avec la pratique. J’aime particulièrement les plats qui sont relevés, je chasse le fade et jamais je ne proposerais un plat qui ne me paraisse pas un minimum goûteux. Mon excitation soudaine semble beaucoup faire rire Naveen qui en profite pour déplorer la faible quantité d’épices présente dans la cuisine. « Je me doutais qu’ils n’auraient pas grand-chose, c’est pour ça que j’ai prévu un petit stock que j’ai discrètement casé dans ma valise. » Je confie en chuchotant. « Si tu veux je t’en donnerai un petit peu la prochaine fois que tu veux cuisiner ! » Entre cordons bleus on doit s’entraider. « Je n’ai pas de hing mais j’ai apporté un petit flacon de massala ! » Le nom du dessert qu’il a préparé ne me dit rien, je n’en ai jamais mangé et ma curiosité continue de grandir crescendo avec mon appétit. « Je ne connais pas, j’ai hâte de goûter du coup… C’est bien, je vais découvrir beaucoup de choses en l’espace d’un seul repas ! » Et j’aime la découverte, je pourrais uniquement vivre pour cela, pour l’enrichissement que cela apporte d’apprendre quotidiennement et de ne pas se reposer sur ses propres connaissances. Naveen me propose de me transmettre quelques recettes et mes yeux se mettent immédiatement à pétiller. « Tu ferais cela ? J’adorerais avoir quelques recettes indiennes à essayer ! » Il m’accompagnera même après le jeu ainsi, je me souviendrais de lui en cuisinant et en faisant découvrir une culture qui m’est inconnue à mon entourage. Je propose d’instaurer une espèce de tradition, ainsi chaque semaine nous nous retrouverons ici pour partager un repas. L’indien semble aussi emballé que moi, à moins qu’il ne soit éliminé dimanche soir. « Tu ne vas pas partir, tu es trop important pour être éliminé à ce stade du jeu ! » Je ne le connais pas des masses mais c’est une personne tellement humaine qu’on ne peut pas le détester. On ne peut que l’aimer et le soutenir. « Si tu veux découvrir New-York et l’envers du décor à Broadway je serais très heureuse de te recevoir. » A la sortie j’espère pouvoir revoir la plupart des candidats, ce serait bête de ne plus jamais nous revoir sous prétexte que l’aventure est terminée et que nous sommes tous plus ou moins éloignés les uns des autres. Les armes utilisées pour le paintball ne sont peut-être pas de véritables armes mais pour moi elles font quand même la part belle à leur utilisation et c’est ce qui me gêne, il est tellement difficile de faire changer les mentalités aux Etats-Unis sur ce droit constitutionnel, Barack Obama en personne n’ose pas se positionner trop durement sur le sujet. « Le combat est souvent vain mais j’ai espoir qu’un jour des voix comme la mienne parviendront à se faire entendre et que le port d’arme ne sera plus permis à n’importe quel citoyen suffisamment intelligent pour obtenir une autorisation. » En parlant du paintball, je l’ai pris pour cible plusieurs fois et j’ai la plupart du temps loupé mon coup, ce n’est effectivement pas le cas de Colin qui est parvenu à le toucher un tas de fois. Je ris en y repensant. « Il a compris qu’avec toi il avait toutes ses chances, il nous a permis de gagner le petit ! » Et plutôt deux fois qu’une, nous avions une sacrée avance sur leur équipe à la fin de la soirée. Il me parle de Broadway, référence à mon action/vérité. « Pourquoi pas, je ne sais pas si tu sais chanter, danser ou même jouer mais je t’imagine super bien dans une comédie musicale qui s’inspire de Bollywood même si c’est très réducteur et stéréotypé vis-à-vis de ta culture ! » Je marque une pause, en profite pour attaquer un premier sandwich dans lequel je croque, il me faut quelques secondes pour mâcher et me familiariser avec le goût. « Hmm, c’est super bon avec des patates ! » On s’éloigne du sandwich traditionnel à base de viande et de beurre, ce n’est pas plus mal et c’est très bon. « Je peux te poser une question indiscrète ? » Je ne sais pas comment il réagira mais je suis curieuse et certains signes ne trompent pas, les chroniqueurs ont très bien compris qu’il se passait potentiellement quelque chose qui plus est. « Tu es très proche de Lawrence… Tu es attiré par lui ? » J’ignore s’il voudra en parler avec moi, mais je me dis que ce sera peut-être plus facile de le faire avec une quasi-inconnue qu’avec des candidats qu’il connait déjà un petit peu. Tout semble toujours plus facile avec des gens que l’on ne connait pas plus que cela.
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MessageSujet: Re: no doubt about it ~ 13/01 | 13h05   no doubt about it ~ 13/01 | 13h05 EmptyMer 13 Jan 2016 - 20:23

Ce n'était pas les lieux apaisants qui manquaient, au sein du nid. Le patio offrait un cadre enchanteur, la salle de détente portait bien son nom, et le bus 142 baignait dans toutes sortes d'énergies qui l'aidaient toujours à faire le vide. Mais le jardin, ça restait incontestablement le lieu qu'il privilégiait quand il avait besoin de faire le point, car tout y semblait démesurément grand, et pourtant il avait toujours l'impression d'y marcher comme dans une petite bulle qui le protégerait de ses pensées les plus négatives. Et le soir, l'endroit valait d'autant plus le détour que atmosphère y était encore plus particulière, ainsi l'indien esquissa un sourire lorsque Greta parla de faire l'expérience d'une ballade nocturne, à l'occasion. « Tu devrais, oui. Mais je préfère te prévenir, on a tendance à ne pas voir le temps passer et à y laisser quelques heures de sommeil. » Mais il n'avait absolument pas l'intention de la dissuader d'improviser ce genre de promenades, bien au contraire. Lui précisant par la suite la composition des sandwichs qu'il avait préparé, il put constater que Greta n'avait pas l'habitude de consommer des pommes de terre de cette façon, bien qu'elle semble enthousiaste à l'idée de faire ce genre de découvertes. Son sourire s'étendit encore un peu plus suite à sa remarque, avant qu'il n'apprenne que sa camarade était férue d'épices, une heureuse coïncidence quand on sait l'importance qu'elles avaient dans la culture gastronomique indienne. Pour autant, à ce niveau-là, la production s'était contentée de l'essentiel et n'avait pas pensé à des choses plus orientales. Mais il semblerait que Greta ait tout prévu, ainsi la mine de Naveen ne tarda pas à s'éclairer à nouveau. « Un petit stock, vraiment ? Moi, je n'y aurais jamais pensé ! » Peut être parce qu'il aurait craint de s'attirer les foudres de la production, ou d'être soupçonné de vouloir à tout prix importer sa culture en Europe. « Volontiers, en tout cas, ça pourrait m'être d'un grand secours. » Il reprit, dans un nouveau sourire, lorsque Greta l'informa qu'elle avait notamment apporté du massala et qu'elle ne verrait aucun inconvénient à lui en faire profiter. Il avait fait sans jusqu'ici, mais avec ce genre d'épices il aurait presque autant de libertés que chez lui. Dans l'hypothèse où il resterait dimanche, bien sûr. Quant aux desserts qu'il avait préparé, il semblerait qu'ils intriguent sa camarade. « Et tu verras, c'est beaucoup plus digeste que ça en a l'air. J'ai cru comprendre que vous, les occidentaux, vous aviez quelques a prioris sur la cuisine indienne, mais je peux t'assurer que dans le sud du pays, là où j'ai toujours vécu, les plats sont le plus souvent diététiques. » Il admettait sans mal que ces badam barfi étaient gras dans leur genre, tout comme quelques autres spécialités typiquement indiennes, pour autant les plats méridionaux étaient pour la plupart équilibrés, et c'était d'autant plus vrai avec la cuisine végétarienne. « Alors c'est promis, je te préparerai ça dès ce soir, comme ça je suis sûr de ne pas oublier. » Il reprit ensuite, quant à l'idée de lui noter quelques recettes qu'il tenait de sa mère, car il serait ravi qu'elles puissent profiter à Greta, qui semblait si curieuse vis à vis de sa culture. Il était tout cas certain que dans l'hypothèse où il quitterait l'aventure dimanche soir, il apprécierait de reprogrammer ce genre de déjeuners à l'extérieur. Mais d'après sa camarade, son élimination n'aurait pas lieu. « « Important », tu crois ? » Il l'interrogea alors, pas certain de pouvoir parler de lui comme de quelqu'un d'« important », ici comme ailleurs. « Tu sais, je ne suis pas sûr que mon départ ferait une grande différence. La cuisine ne sentirait plus le thé quatre fois par jour et il n'y aurait plus personne pour arborer des sherwanis sur les primes, mais … c'est à peu près tout, je pense. » Ses lèvres esquissèrent un sourire légèrement amusé, car il n'était pas totalement sérieux, bien sûr. Il aimait évidemment se dire qu'on le regretterait un minimum s'il devait rentrer chez lui, et qu'on ne l'oublierait pas en l'espace d'une seule soirée. « Oh oui, j'adorerais. New York est une sorte de mythe, pour nous, les indiens. On en a tant entendu parler, et pourtant on en sait si peu de choses. » Ce qu'il savait de New York se résumait à des événements pas forcément réjouissants. Il avait entendu parler du 11 septembre parce que la communauté musulmane de son pays en avait fait les frais, mais c'était à peu près tout. Revenir sur la partie de paintball lui apprit en tout cas que Greta militait contre les armes à feu utilisées aux États-Unis, et c'est un regard réellement admiratif qu'il posa sur la jeune femme. « J'espère qu'ils te donneront raison un jour, parce que c'est une cause noble et importante. » Quelqu'un comme lui, que les armes avaient toujours mis mal à l'aise et qui défendait l'idée de paix universelle ne pouvait qu'apporter son soutien à ce genre de combats, et Greta lui apparaissait à présent comme une femme d'une sagesse incroyable. Mais si sa camarade l'avait visiblement manqué à plus d'une reprise durant la partie de paintball, ce n'était pas le cas de Colin, qui avait fait de lui sa cible privilégiée. « C'était donc marqué sur mon visage que je n'avais jamais fait ça de ma vie ? » Il s'amusa, dans un rire, suite à sa remarque, de toute façon conscient de n'avoir pas le profil de quelqu'un qui s'exerçait souvent à ce genre de choses, ce dont Colin s'était probablement douté. Quant au fait qu'elle ait donné son nom lorsque Rowan lui avait demandé quel candidat elle verrait bien à Broadway, il est certain que ça l'avait surpris, mais surtout amusé. « Je ne sais rien faire de tout ça, à vrai dire. Tu pourras demander à Enola ce que je vaux en chant, et pour le reste … j'espère pour toi que tu n'en auras jamais la moindre démonstration. » Il était la preuve que tous les indiens n'étaient pas forcément de bons danseurs, parce qu'il était probable que beaucoup se laissent influencer par l'image que renvoyait Bollywood, auquel Greta fit justement allusion. « Tu as déjà vu des productions bollywoodiennes ? Je crois avoir vu le dvd de Kabhi Khushi Kabhie Gham, dans la salle de détente. Tu devrais peut être le regarder, à l'occasion. » Lui, ça n'était peut être pas le film qu'il recommanderait à tout prix à un occidental qui pourrait vouloir découvrir ce genre de productions, pour autant il y avait certaines choses dans cette histoire qui le touchaient personnellement. Et puis, ça restait de toute façon un classique, ainsi il n'était pas étonné qu'il se soit un peu exporté. Finalement, Greta sembla apprécier la présence de pommes de terre dans son sandwich, ce qui valut à l'indien d'afficher un nouveau sourire, avant qu'elle ne le prenne de court en parlant d'une question indiscrète qu'elle souhaiterait lui poser. « Bien sûr. » Il se demanda un court instant s'il était censé s’inquiéter, et lorsque sa camarade finit par l'interroger et qu'elle fit référence à Lawrence et à ce qu'il pouvait lui inspirer, il sentit une boule naître au fond de son ventre, tandis qu'il se pinça les lèvres. « Oui. » Il souffla d'abord, reposant le sandwich qu'il avait entamé, avant d'ajouter. « Même si ça n'est peut être pas le mot que j'aurais utilisé, comme je n'aurais pas nécessairement dit qu'il me « branchait », quelques semaines plus tôt. » A l'époque, il avait trouvé ce terme un peu réducteur, et avait surtout mis un peu de temps à le comprendre. « D'abord parce que ces termes ne veulent pas dire grand chose pour moi, et ensuite … parce que mon intérêt pour Lawrence ne se résume pas à une attraction physique. » La semaine dernière, Lloyd-Snö avait supposé que c'était surtout ce qui l'intéressait chez Lawrence, que comme tout le monde il se laissait influencer par le charme que dégageait l'américain, mais c'était si loin de la vérité. « C'est quelqu'un de troublant, bien sûr, et il l'est d'autant plus pour moi que je n'avais jamais vu un homme comme lui avant, mais … il est aussi tellement plus que ça. Et le fait qu'il n'en ait même pas conscience, ça ne fait qu'ajouter à la beauté de son âme, à mes yeux. » Lawrence était un être d'une bonté véritable, et quelqu'un qui portait le poids de plusieurs échecs. C'était une personne touchante, attachante, et qui pour mille raisons ne pouvait pas le laisser indifférent. « Est-ce qu'il y a quelqu'un, ici, qui occupe chacune de tes pensées et sans qui tu ne penses pas pouvoir reprendre le cours de ta vie, une fois dehors ? » Peut être que Greta comprenait ce qu'il pouvait ressentir, peut être qu'elle s'était elle-même profondément attachée à quelqu'un, qu'elle avait développé des sentiments semblables aux siens. Elle lui semblait indépendante, mais il avait déjà pu constater qu'ils se ressemblaient plus qu'on aurait tendance à le penser, et tendait à penser que c'était peut être aussi le cas à ce niveau-là.
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MessageSujet: Re: no doubt about it ~ 13/01 | 13h05   no doubt about it ~ 13/01 | 13h05 EmptyMer 13 Jan 2016 - 23:53

« Je ne dors pas beaucoup de toute manière, je devrais survivre à ce retournement des plus fortuits ! » Je réponds avec humour en lui adressant un petit clin d’œil lorsqu’il me met en garde. Nous aurions donc tendance à ne pas voir le temps passer le soir en s’arrêtant ici pour réfléchir, je m’en souviendrais. A la fois, je risque de ne pas trop faire cette erreur puisque je me vois très bien sortir sans veste, comme d’habitude, et être forcée de retourner à l’intérieur parce que j’ai froid. Du Greta tout craché, une Greta qui aura ensuite la flemme de retourner dehors alors qu’elle est bien au chaud. Après toutes ces années je me connais pas cœur, j’aurais même tendance à me disputer moi-même lorsque je répète une très mauvaise habitude que je condamne à chaque fois mais que je vais répéter éternellement parce que je suis comme ça, trop impulsive dans chacune de mes actions et surement pas assez réfléchie pour faire attention aux petits détails qui me simplifieraient la tâche au quotidien. La cuisine, l’un des sujets de discussion sur lequel je pourrais papoter pendant des heures et des heures sans jamais avoir de blanc, il y a tellement de choses à dire, tellement de types de cuisine et j’en ignore surement une infinité. Les épices sont très importantes, elles sont incorporées dans chacun des plats que je cuisine ici au quotidien, jusqu’à maintenant j’ai très peu tapé dans ce que j’ai emporté avec moi parce que j’ai toujours su me servir des bases proposées par la production à quelques exceptions près. Si Naveen éprouve le besoin d’utiliser quelques épices précieusement cachées dans ma valise je peux faire un petit effort et lui en offrir, entre fins gourmets nous devons nous serrer les coudes après tout, surtout s’il me fait goûter les plats indiens qu’il prépare, je ne dis jamais non à de nouvelles découvertes gustatives. « Je n’y avais pas pensé non plus, c’est mon fils qui m’a fait remarquer que je risquais de finir dépressive si je ne pouvais pas cuisiner dans des conditions optimales… Il est intelligent ce petit ! » Je conclue, nous avons passé deux semaines à préparer ma valise à deux, ce doit être la raison pour laquelle je n’ai rien oublié, mon fils a compensé mes oublis en me faisant les bonnes réflexions quand il le fallait. « Parfait, tu sais où me trouver le jour où tu en as besoin ! » Il n’existe pas trente mille lieux aux alentours, il n’en aura pas pour longtemps avant de me mettre la main dessus. Il me rassure sur les aspects diététiques de certains plats indiens, pour éviter le stéréotype et j’acquiesce bien sagement. « J’imagine, on aurait tendance à stéréotyper certaines cuisines, surtout les orientales. » Je pense notamment aux musulmans dont la cuisine parait super grasse avec les gâteaux et autres plats typiques mais on oublie souvent les spécialités moins mises en lumières et plus abordables en cas de régime. « Génial, merci beaucoup Naveen, je t’enverrais des photos à chaque fois que j’essaierai l’une de tes recettes et quand tu viendras me voir je te concocterais l’un de tes plats, tu pourras me donner des conseils pour m’améliorer comme ça ! » Je suis très emballée à l’idée de pouvoir échanger à ce sujet avec le candidat, il est toujours très enrichissant de tester de nouvelles recettes, de les perfectionner avant de se les approprier avec de petites nuances sympathiques. Je n’imagine pas l’élimination de Naveen à l’issue du prime, je me trompe peut-être mais j’ai vraiment beaucoup de mal à y croire. « Tu es quelqu’un de très attachant, de sensible, de sensé… Tu as un profil qui ne peut que plaire au public, j’espère vraiment qu’ils te soutiendront ! » Je n’ai pas envie qu’il s’en aille, il me faut un peu plus de temps pour apprendre à le connaitre, pour le découvrir davantage. Sa remarque sur le thé et ce qui manquerait ici me fait sourire, j’esquisse même un léger rire. « Ne dis pas cela, je suis sûr que ton absence laisserait un vide ! » Peut-être pas pour moi mais pour les candidats avec qui il a noué une amitié profonde. Je me fiche de le connaitre beaucoup ou non pour le moment, je serais on ne peut plus heureuse de le recevoir à New-York et de lui faire découvrir cette magnifique ville. « New-York est une ville très dense, je vis là-bas depuis plus de vingt ans et je pourrais toujours m’y perdre. » Elle change au quotidien, se transforme, j’ai mes repères dans les principaux quartiers mais j’ai un sens de l’orientation catastrophique qui m’a plus d’une fois valu de me perdre comme une débutante. Un sourire étire mes lèvres, un sourire ému lorsque nous abordons les armes et mon combat pour leur interdiction à la population. « J’espère aussi, je suis peut-être naïve de penser que cela suffira à réduire les fusillades et autres drames liés au port d’arme mais il faut bien commencer quelque part. » Il est très important de diminuer les risques et de ne pas exposer la population de la sorte. Le danger vient de là et personne ne se bouge pour changer les choses, il y a de quoi être énervé et en vouloir à notre gouvernement. Colin a assuré lors de l’activité organisée par Cupidon, j’ignore s’il a volontairement pris Naveen pour cible ou non mais il était clair à sa manière de viser qu’il n’avait jamais tenu une arme de sa vie lui non plus. Je me contente d’acquiescer en riant pour confirmer ses propos en cédant à mon impatience pour attraper l’un des petits sandwichs préparés par mon camarade. « Je suis persuadée que tu ne t’en sors pas si mal, vous les mecs vous pensez toujours être des piètres danseurs alors que pas du tout ! » Je trouverais bien une occasion de le voir à l’œuvre, à défaut je forcerais le destin pour qu’une telle occasion se présente. « Je ne saurais pas te dire le nom du spectacle mais ma mère m’emmenait toujours avec elle lorsqu’elle allait au théâtre et très jeune c’est justement un Bollywood qui m’a donné envie de faire ce métier, il y avait une passion qui se dégageait des acteurs et une synchronisation impeccable dans les mouvements, dans la chorégraphie… C’était tout simplement magnifique ! » J’ai toujours voulu apprendre quelques mouvements, me lancer dans un spectacle proche de l’univers indien, dommage qu’un tel projet ne m’ait encore jamais botté à deux cent pourcent pour que je tente les castings. « J’irais voir cela à l’occasion, si tu veux venir avec moi pour le regarder n’hésites pas hein. » Avoir les commentaires d’un natif devant le film ce serait forcément intéressant, à voir s’il a envie de le voir à nouveau puisqu’il semble déjà l’avoir visionné. Je profite de ce moment pour poser la question qui me brûle les lèvres depuis un petit moment. Pas parce que je suis curieuse, pas uniquement en tout cas, mais parce que j’ai toujours été passionnée par les histoires d’amour, par la passion et j’ai trouvé une certaine tension sexuelle, une alchimie qui saute aux yeux entre les deux garçons. Voir naitre une éventuelle histoire ici serait vraiment énorme, émouvant, c’est quelque chose que je trouverais vraiment magnifique et inspirant. Je préfère ne pas prendre de pincettes et jouer franc jeu, Naveen pose son sandwich et se lance, je l’écoute attentivement, je bois ses paroles sans broncher, je n’envisage pas une seule seconde de le couper alors qu’il me confirme cette impression que j’avais, il ne s’agit pas seulement d’attraction, cette affaire est bien plus complexe, intense. J’acquiesce parfois pour confirmer que je suis bien son raisonnement et me décide à prendre la parole. « Lawrence le sait ? Tu en as parlé avec lui ? » Il me retourne la question et je me retrouve à mon tour dans une position assez délicate, parce que je n’aime pas trop discuter de mes sentiments, je suis étrangement pudique à ce propos. « Tu sais… Je suis très compliquée en amour, j’ai un passé assez chaotique en la matière et j’ai beaucoup de mal à faire confiance, à m’abandonner lorsque je suis amoureuse. » J’aimerais en être capable, j’aimerais avoir la force de me plonger dans une histoire mais le doute s’installe toujours au mauvais moment. « Je suis malheureusement tombée sur les mauvais hommes et j’en ai énormément souffert, aujourd’hui je ne sais pas si je serais capable d’aimer à nouveau. » Triste réalité. « Et puis… Qui ici s’intéresserait à une femme comme moi ? Ils me considèrent tous comme un dinosaure ! » Je termine avec un petit sourire de façade. Je n’en attendais pas davantage de mes petits camarades en posant mes valises ici mais il est toujours assez triste de se rendre compte qu’on ne suscite plus un tel intérêt. C’est peut-être mieux comme cela.
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MessageSujet: Re: no doubt about it ~ 13/01 | 13h05   no doubt about it ~ 13/01 | 13h05 EmptyVen 15 Jan 2016 - 2:55

Si les balades nocturnes que l'indien avait improvisé à plus d'une reprise avaient toutes eu des effets salvateurs sur lui, elles ne l'avaient pas moins privé de quelques heures de sommeil. Car chaque fois qu'il arpentait ce jardin avec des questionnements plein la tête, à la recherche de réponses que la quiétude des lieux l’aidait le plus souvent à trouver, il finissait toujours par passer des heures dehors, et à ne réaliser qu'un peu tard qu'il s'était peut être légèrement éternisé hors de son lit. Greta disait cependant avoir l'habitude de dormir relativement peu, ce qui valut à l'indien d'esquisser un sourire amusé, tandis qu'il résistait à cet instant à l'envie de lui demander si c'était réellement un choix ou bien s'il y avait une explication au fait qu'elle ne profite pas de nuits particulièrement longues. Il estimait ne pas la connaître encore assez pour l'interroger sur ses potentiels tracas, raison pour laquelle il préféra passer à la suite. Et la suite concernait cette passion qu'ils semblaient avoir en commun pour les épices, car si du coté de l'indien c'était principalement l'héritage de sa culture qui lui valait de les utiliser fréquemment, du coté de sa camarade ça semblait être un goût qu'elle avait développé à force de s'intéresser à ce genre de cuisine. Et tandis qu'au sein du nid le choix en matière d'épices demeurait réduit, Greta ne tarda pas à parler d'un petit stock personnel, ce qui ne manqua pas d'intéresser l'indien. « C'est génial qu'il t'ait aidé à préparer ton départ. Il doit être sacrément fier de voir sa maman à la télévision. » Un sourire radieux – et légèrement mélancolique – gagna ses lèvres tandis qu'il formula ces mots, car c'est toujours avec une émotion particulière qu'il pensait aux enfants qui attendaient certains de ses camarades à leur sortie. La fille de Lawrence, celle de Lloyd-Snö, et maintenant le fils de Greta. Trois êtres qui représentaient le plus grand bonheur qui soit, y compris à ses yeux, alors qu'il ne l'avait jamais connu. « Oui, merci. J'espère simplement que je ne te solliciterai pas au point de te faire regretter de m'avoir confié ton petit secret, sinon il ne faudra pas hésiter à me le dire. » Parce qu'il était probable qu'il vienne souvent la trouver maintenant qu'il savait que Greta avait tout un stock d'épices, et qu'elle possédait notamment l'une des plus importantes dans la culture de l'indien. Il était toutefois probable que sa peur d'ennuyer les autres lui évite de se montrer trop importunant. « Peut être que les restaurants indiens implantés dans vos villes ne rendent pas justice à notre cuisine. Il faudrait que je me rende dans l'un d'eux, à l'occasion, pour voir s'ils ont leur part de responsabilité là-dedans. » Il ne s'y rendrait pas avec la ferme intention de démasquer des imposteurs qui prétendraient servir de la cuisine indienne et saliraient en vérité sa culture, simplement il est vrai qu'il serait curieux de voir de quelle façon les plats qu'il connaissait si bien pouvaient être servis, ici. « C'est d'accord ! Et je suis certain que tu ne mettras pas longtemps à te débrouiller encore mieux que moi, car je suis loin d'avoir atteint le niveau de ma mère ou de certaines de mes sœurs. » Sa mère était une cuisinière de talent, en raison du nombre incalculable d'heures qu'elle avait pu passer derrière des fourneaux, à cuisiner pour une quinzaine de personnes. Il n'y avait rien qu'elle ne maîtrise pas, alors lui en comparaison il était tout juste un novice. Greta se montra par la suite incroyablement rassurante, lorsqu'ils évoquèrent son possible départ de l'aventure. Sa camarade semblait penser qu'il était à sa place dans le jeu, et cette idée lui valut d'esquisser un sourire teinté d'une vive émotion. « C'est vrai, tu trouves ? » Il n'avait pas l'habitude d'entendre de si belles choses de la bouche de quelqu'un d'autre que sa mère, qui n'était jamais tout à fait objective à son sujet. « Ça me fait très plaisir. J'espère que les autres sont du même avis. » Les autres, c'était tout autant leurs camarades, et plus particulièrement ceux de qui il se sentait le plus proche, que les téléspectateurs, qu'il espérait avoir convaincus. « La votre en tout cas, elle me pèserait beaucoup. » Il ajouta ensuite, quant au fait que son absence puisse laisser un vide derrière lui. Il n'était pas certain d'avoir marqué les esprits et portait sur lui-même un regard un peu sévère, parce qu'on avait longtemps eu toutes sortes d'attentes à son sujet et qu'il avait conscience d'avoir déçu certaines personnes, comme son père. Greta et lui évoquèrent ensuite l'idée qu'il puisse lui rendre visite à New York, et il est vrai que c'était une ville qui fascinait facilement un peuple comme le sien. « Lorsque j'étais à l'université, j'ai rencontré une jeune femme qui y avait passé quelques mois, et elle m'a dit qu'il y avait plusieurs îles à New York, et que le Statue de la Liberté se trouvait sur l'une d'entre elles. » Katrina, c'était son nom, était une étudiante sri-lankaise qui avait eu la chance de visiter toutes sortes d'endroits où l'indien rêvait lui-même de mettre les pieds. « Est-ce que c'est vrai ? » Il la questionna toutefois, loin d'avoir l'intention de remettre en cause ce que cette jeune femme lui avait dit, mais pensant que sa camarade ici présente restait la mieux placée pour lui confirmer ce genre de détails. Le combat que menait Greta, en tout cas, le laissa béat d'admiration. Les gens qui osaient élever leur voix pour faire bouger les choses méritaient tout son respect, ainsi il tint à la rassurer lorsqu'elle manifesta quelques doutes. « Tu sais, c'est aussi ce que je me suis dit, lorsque j'ai fondé un site matrimonial avec l'espoir de lutter contre la pratique du mariage arrangé. Que ça n'était pas ça qui bousculerait des siècles de traditions et qui changerait la face du monde. » Il avait cru dès le départ en ce projet, mais plus d'une fois il avait été découragé par des retours négatifs que Sunil et lui avaient eu. Par certaines unes de journaux, aussi. Par des menaces, surtout. « Mais je pense que ce sont les petits combats qui, une fois mis bout à bout, finissent par faire la différence. » Sinon il ne continuerait pas lui-même à faire ce qu'il faisait. Les idées qu'il pouvait défendre lui avaient été inspirées par de grands hommes, et principalement par Mahatma Gandhi, qu'il avait pris pour modèle sur bien des plans. Sa camarade et lui revinrent par la suite sur la partie de paintball, mais aussi sur cette troublante réponse que Greta avait donné à Rowan, quant à la personne qu'elle verrait bien à Broadway. « Ah oui, c'est une chose que les hommes disent souvent ? Car moi, je serais fier d'avoir ce genre de talents, mais je t'assure que ça n'est pas le cas. » Il ne dansait pas assez souvent pour savoir ce qu'il valait précisément à ce niveau-là, mais il était certain de ne pas avoir le rythme dans la peau. « Et est-ce que tu sais danser ce genre de choses ? Tu as déjà porté une tenue traditionnelle indienne ? » Il demanda ensuite, quand Greta l'informa que c'était un spectacle aux couleurs de Bollywood qui lui avait donné envie de devenir danseuse. Il ne savait pas exactement en quoi consistait le fait de danser à Broadway, alors peut être qu'elle en avait fait l'une de ses spécialités. Il l’imagina même un court instant dans un sari, avant de faire allusion à un film qu'il lui conseillait de regarder. « Oui, ce serait avec plaisir. Je ne l'ai vu que tout récemment, moi-même, parce que je suis resté longtemps sans vraiment m'intéresser au cinéma. Mais mon colocataire semble s'être donné pour mission de m'instruire un petit peu, à ce niveau-là. » Depuis qu'il avait emménagé avec Sunil, ce dernier ne laissait jamais passer une occasion de lui faire découvrir un film, et l'indien acceptait toujours de bon cœur, toujours attendri par ce genre d'initiatives. « Il croit que je l'ignore, mais si ce film l'intéresse c'est surtout parce que l'une des actrices est … à son goût, disons. » Sunil devait penser qu'il n'était pas prêt à entendre que Kareena Kapoor était la seule raison de sa passion pour ce film, mais l'indien le connaissait mieux qu'il ne le pensait. Greta suscita d'autant plus son intérêt lorsque par la suite, elle parla d'une question indiscrète qu'elle souhaitait lui poser. Une question que l'indien appréhenda légèrement, et qui lui valut d'afficher un certain embarras, lorsqu'il l'entendit faire allusion à Lawrence, et à leur relation qui peut être laissait planer quelques doutes. Ainsi tenta-t-il de lui expliquer ce que Lawrence lui inspirait précisément, à savoir un sincère attachement, bien différent d'une simple attraction physique. « Il le sait, oui. » Il souffla suite à sa question, avant de se pincer la lèvre. « La rubrique d'Akela a fait état de mes sentiments avant que je ne trouve le courage de le faire, et je n'arrive pas à savoir si c'est une bonne chose ou non. » Parce que lui, peut être qu'il aurait attendu pour en parler à Lawrence, par crainte que ça change quoi que ce soit à ce qu'ils partageaient aujourd'hui. « Oui, on en a un peu discuté, lui et moi. Et à ce sujet-là aussi, je suis un peu perdu. » Il leur faudrait encore se dire toutes sortes de choses, car un seul échange ne suffirait pas à ce que l’indien confie tout ce qu'il avait sur le cœur, et qu'il rassure Lawrence sur certains points surtout. Interrogeant sa camarade en retour, c'est une mine un peu attristée qu'il afficha lorsqu'il reconnut en ses propos un fatalisme qui lui rappelait précisément Lawrence. « Dans ce cas, je vais te dire ce que je lui ai dit : aucun échec ne doit nous empêcher de croire que le meilleur reste à venir. Parce que l'espoir, c'est ce qu'il y a de plus important. » L'espoir, c'était ce qui le tenait en vie, lui, depuis des mois. Et c'était ce qui aujourd'hui lui permettait de croire à des retournements favorables, à des miracles. Finalement, Greta reprit la parole et ce qu'elle laissa entendre lui valut de mouver la tête, avant que sa main ne glisse sur la table pour venir trouver la sienne. « Tu dis ça parce que tu as quelques années de plus que nous ? » L'âge n'avait pourtant aucune importance, et surtout pas en amour. Son père était plus âgé que sa mère, c'était le cas de plusieurs de ses frères avec leur épouse, de certaines de ses sœurs aussi, alors vraiment ça n'était pas un détail qui devait compter. « Tu es une très belle femme, Greta, et je suis certain que personne ici ne s'arrête à ton âge ou à quoi que ce soit d'aussi superficiel. Ce qui compte, c'est ce que tu es. » Quelqu'un d'attachant, de lumineux, qui ne pouvait décemment laisser personne indifférent. Hésitant à poursuivre, il mit quelques instants à se décider à lui poser une question qui le rendait curieux. « Tu as embrassé Salvador suite au gage que t'as donné Rowan … Est-ce qu'il t'intéresse ? » Il employait le terme « intéresser » parce qu'il n'oserait pas employer des mots qui lui le gênaient lorsqu'on l'interrogeait sur ses relations. Porter de l'intérêt à quelqu'un, ça restait vague et en même temps c'était plus symbolique que d'être simplement attiré par un physique. Ce n'était peut être pas un terme suffisamment fort pour faire état de certaines affections – de celle qu'il éprouvait par exemple pour Lawrence, lui – mais c'était un peu moins réducteur que certains autres, à ses yeux.
Greta

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MessageSujet: Re: no doubt about it ~ 13/01 | 13h05   no doubt about it ~ 13/01 | 13h05 EmptyVen 15 Jan 2016 - 16:13

Le sommeil est une perte de temps, combien de précieuses sacrifions nous au quotidien pour dormir un petit peu plus ? On a cette idée reçue selon laquelle plus les heures de sommeil sont nombreuses et plus le corps sera en forme, plus l’esprit sera vif et prêt à affronter les nombreuses activités de la journée. Laissez-moi vous dire qu’il s’agit d’un joli petit ramassis de conneries, j’ignore si la science le prouve mais je n’ai jamais dormi plus de cinq, parfois six heures et je suis au sommet de ma forme. J’aurais même eu tendance à éprouver un sentiment de fatigue plus important les rares fois où j’ai dormi plus que cela, à croire que le corps s’habitue et supporte ce que tu lui impose. Mon rythme de vie ne me permet de toute manière pas d’aller plus haut quantitativement, je passe mes soirées à danser à Broadway, il est rare que nous célébrions pas le succès de notre nuit en improvisant un after dans le voisinage qui ne se termine jamais très tôt. De ce constat, impossible de se livrer à d’énormes grasses matinées comme celles de mon fils quand on sait que je dois être repartie en début de matinée pour faire un petit peu de promotion à mes spectacles, pour écrire la comédie musicale que je prépare discrètement, lentement mais surement et pour répéter quelques chorégraphies imparfaites en rapport avec le rendu de la précédente représentation. J’ai toujours une importante dose de pain sur la planche et je suis heureuse ainsi, je pense que je m’ennuierais sans toute cette quantité de travail, sans cette sensation de toujours être occupée et d’avoir un emploi du temps de ministre. Je me demande bien comment les gens qui ne font rien de leurs journées arrivent à s’occuper, à ne pas avoir l’impression de ne rien faire. Peut-être qu’un jour j’expérimenterais cela, que j’obtiendrais réponse à mes questions, je ne suis pas pressée d’en arriver là en tout cas. Tout cela pour dire que je n’aurais pas trop de difficultés à supporter de longues heures pendant la nuit à réfléchir ici. Naveen et moi sommes beaucoup plus semblables que je l’aurais imaginé, plus le temps passe et plus je me rends compte que nous multiplions les points communs. Nous sommes regroupés autour de passions communes, la cuisine en tête de liste puisque nous apprécions tous les deux d’élaborer des recettes en utilisant toutes sortes d’épices qui, bien entendu, ne sont pas présentes à l’intérieur de la maison. Heureusement pour nous deux j’ai prévu le coup. Je peux surtout remercier mon fils pour m’avoir donné un énorme coup de main, sans lui je n’aurais jamais été capable de prévoir autant de petites choses qui se sont avérées plus qu’utiles ici. Mes lèvres continuent de resplendir en un fin sourire et j’acquiesce tout simplement aux propos de Naveen. « Je ne sais pas s’il est fier mais il a été très présent pour moi lorsqu’il a appris que je partais pour une télé-réalité. » A ma plus grande surprise il ne m’a d’ailleurs pas fait la moindre réflexion qui aurait pu me blesser, il ne l’aurait pas fait volontairement mais nous avons tous cette opinion assez négative sur les candidats de télé-réalité. Il connait les raisons de ma présence ici, ce doit être la raison pour laquelle il m’a soutenu dès la première minute, il a conscience que je n’ai pas choisi de participer à Fake Lover pour m’exhiber mais parce que j’ai un objectif bien précis à accomplir. « Sans lui il y a beaucoup de choses que je n’aurais pas été capable de faire. » Je réponds, surprise par une émotion qui me noue la gorge et me fait monter un bref instant les larmes aux yeux. Je ravale mes larmes, beaucoup trop forte pour me mettre à pleurer de la sorte pour un oui ou pour un non. Cette affirmation fonctionne pour beaucoup de choses et pas uniquement concernant Fake Lover. Il m’a sauvé la vie, il n’en a pas conscience mais sans lui je ne serais peut-être plus là aujourd’hui, je ne serais certainement pas la même en tout cas. Je n’aurais pas pu réaliser mes rêves ni choisir de me battre pour mon indépendance. Son père ne lui a étrangement jamais manqué, il ne m’en a jamais parlé ou ne serait-ce que montré le moindre signe penchant vers l’inverse en tout cas. A croire qu’il n’a pas eu besoin de moi pour comprendre que c’était un salop ! « Ta famille sait que tu participes ? Tu as des enfants ? » Je me réveille, pas certaine de connaitre un tel pan de sa vie. Peut-être bien qu’il a des enfants, il a l’âge d’être père alors pourquoi pas ? Si Naveen est père alors j’envie ses enfants, ils ont beaucoup de chance d’avoir un père comme lui, je l’imagine très intentionné, présent et concerné, un père comme chaque enfant devrait en avoir. Dommage que ce ne soit pas le cas pour tout le monde. Il m’amuse et me décroche d’ailleurs un rire franc et attendri, il s’inquiète beaucoup trop le petit, il n’y a pourtant pas de raisons. « Tu ne m’embêteras jamais, c’est promis, je serais plus qu’heureuse d’écouler mes stocks, je ne vais pas repartir avec mes épices après tout ! » Je termine en lui adressant un petit clin d’œil, j’en ai largement chez moi, je peux donc bien me permettre d’utiliser dans leur intégralité les pots que j’ai ramené ici pour pouvoir cuisiner comme à la maison. Et puis j’ai bon espoir qu’il m’en fasse profiter, qu’il cuisine et qu’il me fasse découvrir de nouveaux mets que je goûterais avec grand plaisir. « Je ne suis pas très branchée restaurants indiens, je préfère cuisiner moi-même les produits mais j’ai toujours entendu beaucoup de bien de certains d’entre eux, je n’ai pas été déçue les rares fois où j’y suis allée en tout cas. Il faut juste faire le tri parmi les adresses, certains restaurant spécialisés sont de grosses blagues et n’ont d’indien que le nom ! » Sans parler de spécialités indiennes je pense que cela vaut pour tous les restaurants spécialisés, le chinois, le mexicain et autres grosses enseignes qui ne rendent pas hommage comme ils le devraient aux spécialités locales qu’ils présentent. Naveen a cette habilité à se descendre plus bas que terre qui m’agace déjà, parce qu’il est loin d’être un mauvais cuisinier. Un exemple ? Regardez les sandwichs qu’il a préparé, il est peut-être simple de se concocter un sandwich mais le goût et là et l’originalité est également de mise avec les pommes de terre incorporées au sandwich. « Ne dis pas cela, pourquoi serais-tu moins bon qu’elles ? Tu as appris des meilleurs, tu ne peux qu’être un bon cuisiner ! » Du moins, dans sa spécialité, on ne peut pas être bon partout et sans un minimum de pratique. Je profite également de mon petit remontage de bretelles pour tenter de le rassurer quant aux nominations de la semaine, il me parait impossible dans un monde logique qu’il soit éliminé dimanche soir. Ce serait vraiment injuste et incompréhensible, je ne crois pas en cette probabilité en tout cas, elle a été exclue d’entrée lorsque j’ai découvert le banc des nominés. D’autres candidats me paraissent bien plus en danger à vrai dire, des candidats avec qui j’ai tout autant d’affinités et dont le départ me fait tout autant de mal. « Bien-sûr que oui, tu es une personne incroyable Naveen, n’en doute jamais ! » Je précise plus ferme, pour qu’il comprenne bien le message. Il a beaucoup d’humanité, il est apaisant, rassurant, profondément gentil. Je ne le sens pas capable d’être méchant, pas volontairement en tout cas et je le trouve diablement attachant. La preuve, son départ me rendrait vraiment très triste alors que je ne connais quasiment rien de lui. Imaginez ceux qui ont la chance de passer plus de temps à ses côtés, ceux qui partagent son quotidien, quelle chance ont-ils ! J’en suis presque jalouse, envieuse parce qu’ils peuvent en prendre de la graine et s’enrichir à ses côtés. Je le trouve d’autant plus touchant lorsqu’il avoue que notre absence lui pèserait beaucoup s’il venait à partir. Est-ce le temps ou moi qui me ramollis mais je trouve cela super émouvant, à tel point que je me lève pour aller m’asseoir à côté de lui et le prends dans mes bras, just like that, j’ignore comment il va réagir mais je m’en fiche. « Désolée c’était… J’en avais envie ! » Je m’excuse en reculant légèrement, terriblement gênée et amusée à la fois. On ne peut guère être plus spontanée et stupide que moi. Je retourne bien sagement à ma place et retrouve mon parfait petit sandwich que je déguste lentement pour en apprécier toutes les saveurs. Lorsque nous partons sur New-York je me sens à nouveau dans mon élément, cette ville a une signification particulière pour moi, je n’ai cessé d’y vivre depuis que j’ai quitté tout ce qui me retenait sans me retourner, mes valises sous un bras et mon fils sous l’autre. « New-York est un regroupement d’îles, c’est assez marrant d’ailleurs parce que tu as l’impression de changer de destination à chaque fois alors que tu restes quand même au sein du même État. » Je trouve cela très insolite, notamment lorsque tu vas à Manhattan. « La Statue de la Liberté se trouve bien sur l’une d’entre elles, Liberty Island. C’est l’un des endroits phares de New-York pour les touristes, il faut dire que c’est un énorme symbole pour les Etats-Unis mais également pour le monde entier. » Qui ne connait pas la Statue de la Liberté ? Personne. Nous dévions naturellement sur l’un des fondements de la Constitution Américaine contre laquelle je lutte chaque jour au point de l’aborder assez vivement dans l’un des actes de ma comédie musicale en cours d’écriture. Difficile de croire que mon combat va permettre de changer les choses mais si on ne se contentait que de se battre pour ce qui était acquis alors personne ne l’ouvrirait et rien n’irait en s’améliorant. Un détail retient mon attention parmi les propos de Naveen. « Tu tiens une agence matrimoniale ? » De quoi retenir mon attention et de créer de nouvelles questions à lui poser suivant sa réponse et les détails qu’il me donnera pour que je puisse me faire une idée plus précise de ce qu’il est. Nous passons du coq à l’âne, avec une certaine logique puisqu’en lien avec les armes lorsque nous repartons sur le Paintball et les capacités de Naveen en matière de danse. « Tous les garçons ici me l’ont dit et j’ai rencontré d’excellents danseurs à Broadway qui n’ont pas du tout confiance en leur art, je trouve cela dramatique ! » Certains sont tellement talentueux et ratent tellement de bonnes occasions par peur de ne pas être assez bon, de quoi rendre triste n’importe qui et de forcer à se poser les bonnes questions. Je n’ai jamais été persuadée de mes qualités en danse mais j’ai tout de même suffisamment confiance en moi pour affirmer le contraire lorsqu’on me met au défi, c’est ce qui permet d’avancer et je déplore le manque de confiance et de poigne de certains autres danseurs. Le succès d’une carrière artistique repose rarement véritablement sur le talent, elle repose sur ce que l’on est prêt à affirmer pour aller plus loin et se dépasser. « J’ai quelques notions mais je n’ai ni la tenue traditionnelle ni le bagage nécessaire pour affirmer être capable de t’improviser une petite chorégraphie sans un minimum d’entrainement. » J’aime la rigueur, d’autant plus lorsque je me frotte à quelque chose que j’admire et que j’ai conscience de ne pas totalement maitriser. Découvrir un film indien conseillé par un indien me parait déjà être un gage de qualité, je suis d’autant plus heureuse qu’il soit prêt à le regarder à nouveau à mes côtés. « Parfait ! » Je ne peux que me mettre à rire lorsqu’il me parle de son colocataire qui apprécie ce film en partie parce qu’il a un crush pour l’une des actrices. Puisque l’on parle d’attirance et même si j’ai conscience qu’il n’est pas seulement question d’une notion aussi limitée et physique je pose une question qui me brûle les lèvres depuis un certain temps concernant Lawrence et lui. « Il a compris ce que tu ressentais ? » Je demande calmement, à la recherche des dernières pièces manquantes pour compléter le puzzle. « Le principal c’est qu’il sache, peu importe ce qu’il se passera ensuite… Tu dois te sentir libéré d’un poids non ? L’honnêteté fait beaucoup de bien, elle soulage l’âme d’un poids considérable. » Il me retourne la question et la situation devient vraiment délicate pour moi. J’ai énormément de mal à me confier là-dessus parce que les cicatrices sont à vif, pas vraiment cicatrisées et loin d’être résorbées. Il s’est passé tellement de choses dans ma vie qui ont détruit cette illusion qui nous berce tous, cette impression que l’amour et la passion sont la réponse à un mal-être que nous sommes tous amenés à ressentir à un moment ou un autre. « Je pense avoir perdu espoir depuis un long moment, je ne suis pourtant pas défaitiste au quotidien, je me suis toujours battue pour ce que je voulais mais… » Mais quoi ? Je ne peux malheureusement pas en dire plus, pas pour le moment, il est trop tôt et cela pourrait me nuire dans le jeu. « Mon âge n’a jamais été une barrière jusqu’à maintenant, mais je n’ai paradoxalement jamais eu l’impression d’être aussi vieille qu’aujourd’hui, depuis que j’ai intégré le jeu. » Peut-être parce qu’on me l’a fait ressentir dès la première seconde ? Je n’y ai pourtant jamais prêté attention au point d’être frappée et touchée en plein cœur par une remarque faite à mon sujet mais c’est une sensation qui se glisse parfois bien malgré moi et que je n’arrive pas à réprimer. Naveen me parle ensuite de Salvador et je me retrouve à nouveau dans une situation désagréable, je ne peux néanmoins pas jouer la sourde oreille alors qu’il a été honnête avec moi, je ne suis pas comme cela. « Je pense que j’aurais préféré une autre occasion pour l’embrasser ! » Je commente en riant, référence au fromage coulant et puant que j’ai été forcée d’avaler avant et qui n’aurait certainement pas joué en ma faveur. « Salvador est un garçon charmant, je ne peux pas le nier… Mais je ne l’intéresse clairement pas et il l’a fait savoir assez explicitement. De ce constat je n’ai pas envie de me poser les questions qui pourraient m’amener à me dire qu’il m’intéresse plus que je n’ose me l’avouer… Ce serait me faire du mal pour rien n’est-ce pas ? »

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