L'indien avait toujours associé l'eau à l'idée de quiétude, d'unité, de réconfort. Il n'avait plus tellement l'occasion de nager depuis qu'il ne passait plus des heures entières sur la plage située non loin de chez ses parents, mais il gardait de cette époque des souvenirs impérissables. Il se revoyait flotter sur la surface de cette eau trouble et se laisser porter par le courant, entendant au loin la voix de Surinder lui hurler de ne pas s'éloigner. Il revoyait aussi Kareena, qui souvent se cramponnait à son dos de peur de couler, et Abhay, qui plus d'une fois avait feint la noyade dans l'espoir d'attirer l'attention de leurs jolies voisines. Tous ces moments partagés avec ses frères et sœurs l'avaient apaisé à une époque où son père mettait déjà une certaine distance entre ses enfants et lui, et où sa mère semblait tantôt euphorique, tantôt désespérée. Ensuite, il y avait eu le travail, les responsabilités, toutes ces choses qui l'avaient tenu éloigné de cette plage, et l'avaient finalement dissuadé d'y revenir. Peut être qu'il le ferait, lorsqu'il rentrerait voir ses parents pour s'entretenir avec eux. Peut être qu'il en aurait besoin, comme il pouvait à cet instant avoir besoin de détailler la surface de l'eau de la piscine, qui cette semaine lui apparaissait comme un lieu apaisant, après qu'il l'ait pourtant fui durant toute une partie de son aventure. Parce que cette semaine, il se raccrochait à n'importe quels détails susceptibles de calmer sa peine, et que cette après-midi c'est à la plage de Pondichéry qu'il avait repensé, et donc à l'endroit le plus susceptible d'y faire écho qu'il s'était rendu. Mais à peine ses yeux eurent-ils le temps de cajoler l'eau qu'il nota la présence d'Achille, dans le bassin. Cette scène n'était pas sans lui rappeler l'un de leurs premiers échanges. Ou le premier, oui. « Oui, il me semble. » Il souffla alors, dans un fin sourire, en réponse à la supposition de son camarade. Ses capacités de concentration n'étaient pas optimales en ce début de semaine, mais il croyait effectivement se rappeler que c'était ici qu'ils avaient réellement conversé pour la première fois. Quant à savoir s'il avait réappris à nager. « A vrai dire, je … je ne me suis pas souvent attardé par ici depuis ce jour-là, et je n'ai jamais osé demander à Khadija ou à Lawrence de me donner un coup de main ... » Il n'avait donc pas eu l'occasion de pratiquer, pas même auprès des candidats dont il était le plus proche. Il aurait eu honte de demander à Khadija, surfeuse professionnelle, de lui réapprendre les bases de la natation, tout comme il aurait eu honte de réclamer l'aide de Lawrence, aux yeux de qui il n'avait pas forcément envie d’apparaître comme un incapable. Achille reprit la parole, et sa gorge se serra. Son camarade cherchait ses mots, il semblait hésiter sur la façon de qualifier le secret de l'indien. « Démoralisant ? » Celui-ci proposa alors, en affichant une petite moue troublée, et peut être avec une pointe d'auto-dérision. Il croyait deviner que l'opinion d'Achille était positive, mais il était forcé d'admettre que s'il avait aussi mal vécu la révélation de son secret, c'est parce qu'il impliquait un ensemble de choses peu réjouissantes. « Je crois que j'ai un peu plombé l'ambiance, dimanche soir. » Il avait bien vu quels regards s'étaient posés sur lui après qu'il ait pris la parole, et combien certains avaient semblé inquiets, concernés. Lui-même l'avait été pour Enola, Greta et Salvador, dont les révélations n'avaient pas été évidentes non plus. Achille, en tout cas, se montra rassurant, et sa bienveillance fut accueillie par l'indien à travers un sourire un peu plus prononcé. « C'est vrai, c'est … c'est aussi ce que je me dis. Que j'ai eu tort de penser qu'il n'y avait rien pour moi ici, parce que toutes ces rencontres m'ont prouvé le contraire. » Il avait fait la connaissance d'âmes pures et attachantes, de personnalités fascinantes, d'êtres inoubliables. Ce qu'il avait pu dire à Lloyd-Snö quelques semaines plus tôt, il l'avait laissé entendre sous le coup de la déception, de l'abattement. Tous ses camarades avaient joué un rôle déterminant dans sa façon de vivre son aventure, et si celle-ci avait été si belle, c'est parce qu'ils avaient été là. Lorsque le britannique évoqua l'oracle, celui à qui il devait sa présence ici – et ses désillusions – l'indien baissa la tête, mélancolique. « Il l'aurait sûrement fait si je lui avais posé la question. » Mais quelques mois plus tôt, l'indien ignorait presque tout de l'endroit où il atterrirait, de ce qu'était précisément cette émission. Et cette question lui avait d'autant moins effleuré l'esprit qu'il ne pensait à ce moment-là qu'à Amita, et à récolter des informations susceptibles de l'aider à la retrouver. « Va savoir quel nom il m'aurait donné, et si ça n'aurait pas été une invention de plus ... » Sa voix, teintée d'une certaine amertume, laissa place à un profond silence. S'il s'en voulait de n'avoir jamais remis la parole de cet homme en doute, il en voulait surtout à ce dernier d'avoir probablement profité de sa détresse pour lui faire perdre son temps, son argent, et ses espoirs. Il lui avait inspiré une profonde bienfaisance, dès leur rencontre, mais aujourd'hui il ne pouvait pas repenser à leurs échanges sans se sentir stupide, et aveugle. Finalement son camarade évoqua la finale, et sa mine se fit un peu moins morose. « Je crois, oui … même si c'est très impressionnant de se dire qu'on fait partie des quatre derniers ... » Il se sentait à la fois honoré et complètement pris de court, parce qu'il n'aurait jamais pensé qu'on lui offrirait la chance d'intégrer ce quatuor final, de prétendre à une victoire qu'il n'avait même jamais fantasmée. « ... Et de partager cette affiche avec Enola, Lloyd-Snö et toi. » Il ajouta, dans un sourire sincère, peinant par ailleurs à voir ses camarades comme des adversaires, autant parce qu'il n'avait pris le jeu tellement à cœur, que parce qu'ils étaient ses amis avant tout. « Tu sais, la chance finit toujours par tourner au profit des autres. » L'indien nuança par la suite, en référence au classement de popularité, qui d'après lui ne voulait pas dire grand chose, si ce n'est que son affection pour ses camarades avait été réciproque. « Je serais heureux que l'un de vous gagne. Vous êtes tous les trois de belles personnes, et … des joueurs à part entière, surtout. » Parce qu'il ne se voyait pas comme un joueur, lui. Il avait conscience d'avoir privilégié l'émotionnel et le relationnel à d'autres aspects de l'aventure. Il n'avait jamais buzzé parce qu'il n'avait pas eu assez confiance en ses idées, et avait souffert d'avoir pris certaines décisions qui pour d'autres auraient semblé évidentes. Repensant à son tour au prime de dimanche, c'est après quelques secondes qu'il reprit la parole. « C'est donc le mouvement religieux que tu as rejoint qui … qui te contraint au célibat ? » Il avait déjà discuté avec Achille du fait qu'il ne puisse pas tomber amoureux, et même s'il ne connaissait pas la religion en question, il croyait avoir assemblé certaines pièces. « Chez moi, il y a des hommes que l'on appelle Sâdhu et qui renoncent à toute une partie de leur vie, à leur famille, à l'amour, pour se lancer dans une quête spirituelle … et je me suis toujours demandé si ces gens-là étaient heureux. » Parce que lui qui consacrait beaucoup de son temps à ses rituels et prières ne pourrait pas pour autant se couper du monde, et des siens, pour débuter une quête qui le priverait des plus grands bonheurs de l'existence. Il admirait ces hommes qui faisaient de tels sacrifices pour atteindre un idéal, mais serait incapable de les égaler.

Dans l'absolu, réapprendre à nager – ou plutôt, à se débrouiller comme il avait pu le faire à une époque – n'était pas un besoin impératif pour l'indien, qui avait de toute façon peu d'occasions de pratiquer la natation à ce jour. Il avait déménagé de chez ses parents voilà quelques mois pour prendre un appartement en plein centre de Bangalore, où il ne pourrait pas se baigner même s'il le voulait, parce qu'à l'inverse de Pondichéry, il ne s'y trouvait aucune plage naturelle. Et à la fin de l'aventure, il n'était pas impossible qu'il soit amené à vivre auprès de Lawrence, dans un endroit dont il ignorait tout mais où il était tout aussi peu probable qu'il ait le temps et l'occasion de se baigner. Alors en soit, il pourrait sans doute rester quelques années de plus sans faire le moindre progrès. Pour autant, l'indien se sentit un brin nostalgique lorsqu'Achille revint sur leur premier véritable échange, dans cette même piscine. Il réalisa en effet qu'il avait peut être perdu un peu de temps en évitant cet endroit pendant plusieurs semaines – par pudeur, principalement. Alors, avouant dans un premier temps qu'il n'avait pas osé demander aux candidats dont il était le plus proche de lui réapprendre certaines bases, c'est un sourire un peu timide qu'il esquissa à la proposition du britannique. « Tu ferais ça ? » Il demanda, comme pour lui offrir une occasion de se rétracter s'il venait déjà à regretter de lui avoir proposé de lui servir de coach. « Parce que ça risque de prendre un petit peu de temps, et ça m'ennuierait de te faire perdre une partie de ton après-midi. Tu as peut être envie … je ne sais pas, de profiter du nid un maximum ? » C'était sans doute le cas de tous ceux qui s'y trouvaient encore, qu'ils soient finalistes ou qu'ils aient désiré rester à l'issue du dernier prime. Cet endroit, comme le reste, appartiendrait bientôt au passé, il était donc légitime que chacun cherche à en profiter un maximum. « C'est un nageur, j'imagine ? Je suis sûr que l'émission t'aura permis de te faire repérer, et pourquoi pas par quelques personnalités, oui. » Il releva ensuite, en esquissant un sourire plus détendu, supposant qu'un coach tel qu'Achille, que les téléspectateurs avaient du voir à l’œuvre à plus d'une reprise, ne manquerait pas de recevoir quelques propositions à l'extérieur. Et puis, son camarade revint sur la révélation de son secret, et l'indien se sentit envahi d'une certaine fébrilité. Le prime lui semblait encore si proche qu'il peinait à prendre le recul nécessaire pour se soulager d'une peine encore bien présente, et s'il qualifia spontanément son secret de « démoralisant », c'est parce qu'il avait conscience d'avoir probablement plombé l'ambiance au moment de le révéler. Achille n'avait toutefois pas tort, celle-ci se trouvait déjà quelques peu alourdie. « C'est vrai, plusieurs secrets étaient particulièrement lourds, et certaines révélations m'ont moi-même bouleversé. » Il avait été touché – et parfois révolté – par le vécu de Salvador, ainsi que par ceux de Greta et Enola, qui tous étaient passés par des drames, et toutes sortes de souffrances. Il y avait eu la révélation de Lawrence, aussi, qui l'avait atteint en plein cœur. Parce que même en connaissant son secret, il avait pris conscience de l'ampleur de certaines choses, et notamment du sentiment d'abandon qu'il avait pu ressentir à cause de personnes cupides, intéressées. « Mais je trouve ça bien que d'autres secrets, comme le tien ou celui de Lloyd-Snö, aient détendu un peu l'atmosphère et ... apporté une note un peu plus optimiste. » Parce qu'ainsi, la soirée n'avait pas complètement souffert d'une ambiance pesante et dramatique. Apprendre qu'Achille avait trouvé un sens à sa vie en rejoignant un mouvement religieux, ou que Lloyd-Snö avait permis à une cinquantaine de famille d'accueillir un enfant, ça avait réchauffé son cœur. « Je suis content de te l'entendre dire, parce que … je pense aussi que c'est à travers certains drames qu'on apprend vraiment à connaître les autres. Et moi, je … je me suis efforcé d'être moi-même durant toute l'aventure, mais il m'est parfois arrivé de sourire alors que je n'en avais pas toujours envie. » Ainsi, il était aujourd'hui soulagé de ne plus avoir à masquer une peine qu'il n'avait laissé s'exprimer qu'à de rares occasions. Elle l'avait pourtant rarement quitté, durant son aventure, tout comme elle l'avait tenu éveillé durant bien des nuits. « Je suis sûr que c'est pareil pour Enola, ou pour Greta. » Parce qu'il savait, pour avoir régulièrement discuté avec les deux jeunes femmes, qu'elles n'avaient elles-mêmes pas souvent laissé transparaître leur mal-être, peut être pour donner l'illusion que tout allait bien mieux qu'en réalité. Son aventure, en tout cas, aura mis sur son chemin des êtres extraordinaires, qu'il n'aurait pas rencontrés s'il ne s'était pas laissé convaincre de faire ce voyage. Cette idée l'aidait alors à relativiser, parce qu'il savait qu'il avait eu un peu de chance, tout de même, dans son malheur. « Imaginaire, ce … ce n'est pas le mot que j'aurais utilisé. » Il souffla néanmoins, en esquissant un sourire un peu plus triste, à la remarque d'Achille. Sa sœur n'était pas « imaginaire » dans la mesure où elle existait bel et bien, quelque part, il en était certain. Elle l'était peut être à l'échelle du jeu, dans un sens, mais ce terme le blessait un peu. « Mais oui, je ... je me console effectivement en me disant que cette aventure aura été enrichissante malgré tout. » Malgré sa peine, sa déception, et l'idée d'y avoir participé sous les conseils d'une personne qui sans doute ne pensait pas qu'il mettrait tant de temps à réaliser qu'il avait sûrement été berné. La prochaine réflexion d'Achille valut ensuite à ses lèvres de dessiner un sourire plus amusé. « Très bien, tu n'as plus qu'à dissuader Enola et Lloyd-Snö de te le dérober, et il sera à toi. » Et connaissant le suédois, il n'était pas dit qu'il se laisse impressionner par leur camarade. Enola lui donnait l'impression d'être une force tranquille, comme lui l'était sans doute. Mais Achille et Lloyd-Snö étaient deux joueurs qui l'impressionnaient de par leur détermination respective. Il ignorait à quel point le britannique pouvait se souhaiter de gagner, mais il trouvait ça bien qu'il ait confiance en lui, ce qui n'était pas forcément son cas. « Est-ce que tu sais déjà ce que tu feras de l'argent promis au vainqueur ? Je ne sais plus à combien s'élève exactement cette somme, mais ça doit représenter énormément d'argent. » Et si l'on avait des projets concrets, ce serait assurément un énorme coup de pouce. Alors peut être Achille avait-il déjà réfléchi à la façon dont il dépenserait – ou épargnerait – cet argent. Peut être avait-il des priorités, ou des envies de longue date. Peut être aussi qu'il voudrait gâter certaines personnes, comme l'indien le ferait sans doute si une telle chance lui était offerte. L'oracle à qui il devait sa présence ici, en tout cas, ne lui inspirait à présent que des sentiments mitigés, voire légèrement négatifs. Il avait toujours du mal à blâmer les autres, même quand ils lui faisaient du tort, mais il était forcé d'admettre que cet homme l'avait déçu comme peu l'avaient fait avant lui. Pour autant, il ne se permettrait pas de généraliser. « Mais je … je crois à la voyance, en règle générale. C'est pour ça que je me suis tourné vers cet homme au départ, et que j'ai accordé un tel crédit à ses prédictions. » Parce qu'il croyait au fait que certains êtres soient dotés de dons divinatoires, ça faisait partie de sa culture et des choses qu'on lui avait inculqué. C'était aussi rassurant, dans un sens, de savoir qu'on pouvait se tourner vers ce genre de personnes quand on en ressentait le besoin. « Le fait d'avoir été berné, ça ne remet pas mes croyances en question, et je ne veux pas condamner tous ceux qui font ce genre d'activités simplement parce que je n'ai pas eu de chance. Je crois simplement que … que si je dois poursuivre mes recherches, je le ferai seul. » « Seul » sous-entendait qu'il n'aurait plus recours à ce genre de choses, qu'il ne se tournerait plus vers aucun voyant. Pas parce que sa foi avait disparu, mais parce que cette histoire lui avait appris que son cœur le guiderait peut être mieux que n'importe quelle prédiction. Ainsi peut être qu'il poursuivrait cette quête, un jour, s'il en avait la force. Son camarade et lui en vinrent finalement à évoquer la finale, et le fait qu'il soit impressionnant de se dire qu'ils se retrouvaient à quatre, alors qu'ils étaient plus d'une vingtaine au départ. « Je ne pensais pas dire ça un jour, mais la prison me manque. L'atmosphère y était particulière, mais à l'époque on avait encore toute l'aventure devant nous. » Il se revoyait se demander s'il aurait ou non la chance d'intégrer le jeu, puis y retrouver tous ceux avec qui il avait sympathisé pendant les abysses. D'autres personnes, aussi, qu'il avait appris à connaître à ce moment-là. C'était le début de tout, de l'aventure en elle-même mais aussi de tous ces liens qui s'étaient développés au fil des semaines. Il était ainsi inévitablement nostalgique, parce que tout prendrait fin d'ici quelques jours et qu'aucun d'eux n'aurait plus l'occasion de vivre une pareille expérience. Esquissant un nouveau sourire à la prochaine remarque de son camarade, l'indien finit par l'interroger sur son secret, à son tour, désireux de savoir si le mouvement religieux qu'il avait rejoint était directement lié à ses choix de vie, et notamment à son célibat. Il semblerait alors que oui. « Et tu n'as pas peur d'avoir un jour des regrets ? De réaliser que tu aurais peut être pu faire ta vie avec quelqu'un, fonder une famille ? » Il se doutait qu'Achille savait parfaitement ce qu'il faisait, mais tout le monde finissait par repenser aux choses qu'il avait faites, et aux occasions qu'il avait pu laisser passer. « Je suis désolé que ça n'ait pas été évident pour toi, avec ta mère et … son problème. Je sais ce que c'est que d'avoir très tôt certaines responsabilités, et combien on peut avoir l'impression de s'être fait voler une partie de sa vie. » Il le savait, bien qu'il n'ait pas vécu exactement la même enfance qu'Achille. Parce que là où l'indien avait commencé à travailler pour soulager ses parents, alors à la tête d'une très grande famille, son camarade avait quant à lui été forcé de parer au fait que sa mère soit inapte à gérer son foyer. « Si j'étais toi, je pense que je me dirais qu'être ici et prétendre aujourd'hui à la victoire, c'est un peu comme une revanche sur la vie. » Parce qu'il avait bien entendu, durant la révélation de son camarade, qu'on lui avait souvent répété qu'il n'arriverait jamais à rien. Alors arriver à ce stade de l'aventure et avoir une chance sur quatre d'être sacré, ça prouvait bien qu'il avait un énorme potentiel, et qu'il était capable d'accomplir des exploits, quoi qu'on ait pu lui dire à une époque.