J'étais parti de bon matin, à la salle de sport, pour me réveiller un peu. J'avais très mal dormi, et j'avais besoin de me défouler un peu. Et ne pas faire de sport tout les jours comme je pouvais le faire à l'extérieur me manquait un peu. J'aimais entretenir ma forme, et ça me permettait de ne penser à rien, et il faut avouer qu'en ce moment, j'avais la tête bien rempli de pensées négatives, ou contradictoires. La seule chose positive de ces dernières semaines était que j'avais retrouvé en partie mon frère, et c'était finalement le plus important. Alors avant de quitter ma chambre, en tenue de sport, j'avais attrapé mon Ipod, et une serviette. En arrivant à la salle, je me dirigeais directement vers le réfrigérateur pour saisir une bouteille de boisson énergétique. J'avais l'intention de me concocter une séance intensif. Je plaçais mes écouteurs sur mes oreilles, et choississait d'écouter un groupe que j'appréciais particulièrement pour me motiver, Linkin Park. Je commençais par quelques minutes de cardio sur un tapis roulant avant de me lancer dans une série d'abdominaux. Tellement à fond dans ce que je faisait, et tournant le dos à la porte, je n'avais pas vu entrer Micah dans la pièce.

Une fois n'était pas coutume, j'avais rejoins la salle de sport dès que j'avais ouvert les yeux ou presque. J'accordais une très grande importance au sport, c'était primordiale pour moi de faire perdurer cette habitude à l'intérieur du nid. C'est pour cela que j'essayais de faire une séance au moins une fois par jour, c'était une excellente façon de s'extérioriser. Vêtu d'un short en coton et d'un t-shirt rouge vif, j'entrais dans la pièce, une serviette sur l'épaule lorsque j'aperçus Caleb en plein effort, la musique hurlant dans ses écouteurs. Elle était tellement forte que je pouvais entendre la voix du chanteur que je ne mis que quelques secondes à reconnaître. « C'est pourri ce que tu écoutes. » Le taquinais-je alors que je me plaçais devant lui, pour qu'il me remarque, bien qu'il y ait de forte chance que je puisse parler dans le vide à l'allure où allait ses écouteurs. Déposant ma serviette sur l'appareil de cardio, je commençais à courir petites foulées sur le tapis de course. Je souriais dans le vide, me remémorant notre première rencontre dans le nid d'amour, je me rappelais à quel point j'avais été odieux avec lui.

Micah venait se placer devant moi pour que je vois qu'il se trouvait là. Je me redressais lorsque j'avais vu qu'il me parlait, sans entendre un traître mot de ce qu'il avait pu raconter. J'enlevais donc mes écouteurs. « Tu disais ? » répondais-je en souriant alors qu'il commençait à courir sur le tapis. « Comment ça va p'tit frère ? Bien dormi ? » demandais-je, content de pouvoir passer un peu de temps avec lui. « Ne vas pas trop vite, hein, tu pourrais te claquer ! » le taquinais-je. Nous étions aussi sportive l'un que l'autre, et nous savions comment nous échauffer, je cherchais donc juste à l'embêter un peu. Puis je le voyais sourire bêtement sur son tapis de course. « Qu'est ce qui te fait sourire comme ça idiot ? » lançais-je en m'approchant de lui et en buvant une gorgée de ma boisson. Son arrivée me permettait de faire une petite pause, ce n'était pas de trop, ça faisait déjà 45 min que je soulevais de la fonte, j'en avais bien besoin. « Alors, ça en est où avec Shannon ? et avec ton amant, il avait l'air vexé Vendredi soir ! » plaisantais-je de nouveau. Le russe s'était énervé après Micah, alors que techniquement, il lui avait fait des compliments.

Comme j'avais pu le deviner, Caleb n'avait pas entendu ce que j'avais prononcé, si bien qu'il me demanda de répéter, ce que je m'empressais de faire. « J'disais que c'était pourri ce que tu écoutais ... » Un sourire en coin, je courais sur le tapis alors qu'il me demanda si j'avais passé une bonne nuit et surtout si ça allait pour moi. Non, pas vraiment, j'entrais dans une phase d'interrogation, je haussais les épaules. « On va dire que j'ai connu mieux, mais ça va et toi, tu tiens le coup ? » A vrai dire, je me demandais comment il faisait pour supporter tout ce qu'il se déroulait avec Zayne et Andrea. J'étais passé par là, plus ou moins un an plus tôt, et à vrai dire, il était beaucoup trop calme, je ne comprenais rien. « C'est toi que je vais finir par claquer si tu me sous-estime encore, bro' » Regard noir, j'accélérais la cadence, par provocation avant de finalement explorer de rire, ne réussissant plus à garder mon sérieux plus longtemps. Remarquant mon air stupide sur le visage, il ne tarda pas à me demander ce qui pouvait bien me faire sourire comme ça. « toi, nous, enfin notre première vraie confrontation ici, c'était terrible ! » Je pouffais de rire, j'avais fait fort, n'hésitant pas à l'insulter une seule seconde, c'était sûrement, non, c'était à cause de mon aversion pour lui que nous avions été si rapidement découvert tous les deux. Sa question suivante eut le don de me faire perdre mon sourire, j'en fus même tellement décontenancé que j'avais arrêté de courir, ne manquant pas de me rétamer. Je soupirais, éteignant la machine afin de m'installer sur le banc de musculation, le regard grave. « Tu crois qu'un jour, on arrêtera de ma poser cette question ? » Je baissais la tête, à vrai dire, je n'en savais rien. Ça allait, je pensais, mais en même temps comment en être sûr ici ? Le sujet Vadim quant à lui était beaucoup plus délicat. « Après une pipe tout va toujours mieux ! » Avais-je répondu, légèrement sarcastique, c'était faut bien entendu, mais qui m'en voudrait, je passais mon temps à mentir, même le russe me l'avait reproché.

« De la merde ? Je te rappelle que toi aussi tu écoute ce groupe ! » rétorquais-je, moi aussi sur un air moqueur. Puis il avoua qu'il avait connu mieux, et me retourna la question. « C'est pareil, j'essaye juste de ne rien laisser paraître » répondais-je simplement. Je gardais mon calme à l'extérieur, mais à l'intérieur, je bouillais, c'était difficile de faire semblant que tout allait bien, alors que c'était totalement différent. J'étais ravagé par ce que j'avais vu au prime, par ce que j'avais entendu de la bouche d'Andrea. Ensuite, il me provoqua en accélérant le rythme de sa course, puis éclata de rire avant de m'expliquer son air idiot qu'il avait en montant sur le tapis. « Ouais, j'avoue, c'était, comment dire, particulièrement inscructif ! » lançais-je ironiquement. C'est vrai que ça avait été plus que tendu, et presque violent, dans les mots en tout cas. « Tu sais que c'est à cause de toi qu'on s'est fait grillé si vite. Si tu avais été un peu moins désagréable ! » attaquais-je mon frangin, pour le taquiner, il fallait mieux en rire maintenant, c'était la meilleure solution, et c'était le passé. Notre relation évoluait dans le bon sens, ça serait dommage de la gâcher de nouveau. J'avais lancé le sujet de Shannon, et de Vadim, je n'aurais peut-être pas dû Il s'arrêta de courir d'un coup, et s'étala sur le sol. « Rien de cassé ? » demandais-je avant d'éclater de rire, à en pleurer, sa chute avait été sublime. Il arrêta le tapis, et se dirigeais vers un banc de musculation, je le suivais pour m'asseoir à ses côtés. Il semblait totalement perdu à propos de la jeune femme. « Je ne sais pas, mais je suis ton frère, je m'inquiète pour toi. » répondais-je en posant ma main sur son épaule. Je ne voulais pas avoir l'air compatissant, il détestait ça, mais je voulais qu'il comprenne que je serai là pour lui s'il en avait besoin. Il faisait ensuite une petit pointe d'humour, pour répondre à propos de Vadim, un moyen détourné d'éviter de répondre franchement, comme il le faisait souvent. « Tu ne sais pas être sérieux plus de cinq minutes ! » constatais-je un sourire aux lèvres, me doutant qu'il n'était pas sérieux. Mais il avait l'air touché par la réaction du russe.

Je me contentais de sourire haussant les épaules quand il affirmait que je l'écoutais tout autant que lui, voir plus peut être, j'avais juste envie de le taquiner, comme je me complaisais à le faire sans cesse. Comme au bon vieux temps. Il m'avouait ne pas aller mieux mais qu'il essayait de le cacher. « C'est raté pourtant. » Peut être qu'il réussissait à berner les autres mais en ce qui me concerne, ça ne trompait pas. Mais il fallait dire que je le connaissais par coeur, ça devait jouer en sa défaveur en ce qui concerne les sentiments. « Instructif ? Dis surtout que tu flippais que je t'abîmes ta gueule d'ange ! » S'il n'y avait pas cette interdiction concernant la violence au sein du nid, il se serait mangé mon point dans son joli nez c'était indéniable ça me démangeait depuis tellement longtemps que je ne l'aurais certainement pas raté. Il se plaignait ensuite du faite que je n'avais pas pu me contrôler. « Si t'avais gardé ta queue dans ton pantalon aussi ! » Rétorquais-je incisif, presque un peu trop d'ailleurs. Oui bon, cette histoire était encore trop présente pour que je sois à cent pour cent docile. Evidemment, lorsque je m'étais étalé sur le sol, il ne se fit pas prier pour se moquer sans ménagement de moi, riant jusqu'à en pleurer. Je le fusillais du regard, me redressant tant bien que mal, me massant légèrement les fesses. « J'ai incroyablement mal au cul mais ça va ... » Si bien que lorsque je m'étais assis sur le banc, je l'avais fait précautionneusement. Le remerciant d'un sourire lorsqu'il disait s'inquiéter pour moi, j'étais reconnaissant qu'il ne s'apitoie pas sur mon sort, je détestais ça. Inspirant profondément, je plantais mon regard dans le sien. « Je crois qu'elle va avoir besoin de toi bientôt. »Lançais-je au sujet de Shannon bien que cette hypothèse me fasse tressaillir. Il marquait un point, je préférais plaisanter plutôt que de faire face à la réalité. « Désir enfuit sûrement ! Tout ce que je sais c'est que j'ai joué au con avec lui, et il va m'en faire baver j'en suis sûr. » Je secouais la tête de gauche à droite, tout ça pour une stupide histoire d'orgueil déplacé qui plus est, c'était pathétique. Je décidais de ne pas en rajouter, étant conscient qu'il était loin de porter le russe dans son coeur.

Le fait qu'on se taquinait comme on l'avait toujours fait auapravant montrait bien que nous étions sur la bonne voie. Il précisait que ma tentative de faire semblant daller bien était raté avec lui. « Parce que tu me connais trop bien, et avec toi, je n'ai pas besoin de faire semblant, tu es mon frère après tout. » ajoutais-je dans un large sourire. Avec Cassie, c'était la personne qui me comprenait le mieux, voir qui me comprenait tout court. Je ne pouvais rien leur cacher, et la réciproque était vraie aussi. Nous avions une relation fusionnel totu les trois, avant mes connerie. « Peur ? De toi ? J'en ai connu d'autres, et je savais que si on avait été à l'extérieur, on en serait venu au mains, mais tu aurais perdu. » taquinais-je à nouveau mon frangin. Ancien militaire et flic ou pas, il ne me faisait pas peur sur le point physique. Peut-être un peu plus sur le côté psychologique. Puis il rétorquait aussi vite à mon petit pique à propos de notre secret. « Je l'ai mérité celle-là ! » lançais-je en baissant la tête, un peu mal à l'aise. Le sujet était encore trop présent pour qu'on en rigole franchement. Alors qu'il se relevait et que j'essayais de reprendre mon sérieux, il m'avouait avoir mal à l'arrière train. « Un massage peut-être ? De Vadim, pas de moi ! » plaisantais-je de nouveau, espérant ne pas faire une autre gaffe. Après s'être assis, il me disais que Shannon aurait besoin de moi bientôt. « Comment ça, soit plus clair. » questionnais-je Micah, un peu perplexe à propos de cette phrase. Puis nous continuions sur le sujet Vadim, et mon frère se confier un peu cette fois. « Vous êtes deux têtes de cons, il y a des chances. Je ne susi pas fan du personnage, mais je sais que tu l'apprécie et que ce n'est pas évident pour toi. » argumentais-je simplement, lui souriant pour lui montrer que j'étais là pour lui s'il en avait besoin.

« Je ne risque pas de l'oublier avec la tête que t'as ! » Oui bon, peut être que ça ne sautait pas aux yeux pour tout le monde s'il y avait bien une chose que nous ne pouvions nier c'était la similitude qui nous liait. L'air de rien, j'avais une nouvelle fois détourné la conversation n'étant pas fan des effusions, loin de là même. Bien que finalement nos relations aient toujours été au beau fixe. On aurait pu croire qu'avec ma soeur, notre gémellité nous aurait conduit à snober Caleb, mais ça n'avait jamais été le cas au contraire, même s'il était clair que nous partagions des choses différentes elle et moi. Il m'assurait ensuite ne pas avoir peur de moi, j'affichais un sourire en coin particulièrement provocateur avant de répliquer. « Tu sais très bien que je n'ai pas besoin de te frapper pour te faire mal, mais ce n'est pas une raison de sous-estimer un homme en colère. Tu devrais venir faire un tour au camp d'entrainement, pour te rendre compte que j'suis pas aussi lopette que tu l'imagines. » Je le défiais presque du regard, il est vrai que si nous nous mettions côté à côté, il y avait fort à parier que la majorité des gens miserait sur Caleb, il avait beau être plus baraqué et sûrement plus fort physiquement, j'étais plus agile et plus rapide que lui, ça ne faisait aucun doute. Mais soit, là n'était pas la question. Je n'avais pas mis longtemps à déceler son malaise, face à ma petite pic si bien que je lui souriais, et lançais un léger coup dans ses côtes amicalement. « Fais pas cette tête là, j'vais pas t'en coller une ! » J'ignorais si c'était mon escapade d'hier qui m'avait fait voir les choses d'une autre façon mais si j'avais semblé incisif, je commençais à m'adoucir à ce sujet. Il était temps après tout, avec Caleb du moins. J'eus du mal à croire qu'il évoque Vadim de cette manière, si bien que je m'étais attendu à ce qu'il prononce le prénom de Shannon. D'ailleurs évoquer Vadim et mon postérieur dans la même phrase était particulièrement comique, ou du moins ça me faisait sourire et c'était déjà pas mal ! « C'est gentil de t'inquiéter à ce point de mes fesses mais j'pense que je vais pouvoir gérer. » Je n'avais l'intention de parler de la nuit dernière avec mon frère au risque de le choquer à vie. Plus tard peut être, quoi qu'il risquait de l'apprendre bientôt ou pire encore de voir les images, cette garce de Sydney semblait être du genre à aimer ce type de scène, étrange en y pensant. La conversation vira sur Shannon, prenant un tournant beaucoup plus sérieux d'ailleurs. « C'est ça d'arriver à la bourre aux soirées, on manque les moments les plus croustillants. Pour faire court, Vadim quelque peu éméché m'a avoué ses sentiments, une chose en entraînant une autre, j'avais pas te faire un dessin. Ça va la tuer. » Je demeurais impassible, ne souhaitant pas m'étaler sur le sujet Shannon et ce que ça allait engendrer, je changeais plus ou moins de sujet. « Ca va ça s'est arrangé, j'imagine que tu l'as compris. D'ailleurs j'y pense tu crois que papa nous regarde, enfin te regardes ? Ca va le rendre dingue n'est-ce pas ? T'imagine un peu comment il va se sentir si quelqu'un l'apprenait, son fils avec un autre homme. Il va littéralement péter un plomb. » Un large sourire s'installait sur mon visage à mesure que je parlais, jubilant presque il était clair que je ne le portais pas dans mon coeur, mais Caleb ne pouvait pas m'en blâmer après tout.

« Arrête de te plaindre, au moins tu ressemble à quelque chose ! » rétorquais-je amusé. Même si tout le monde ne le remarquait pas, nous nous ressemblions physiquement, et parfois mentalement, sauf que j'avais toujours été un peu plus diplomate que Micah, son boulot peut-être ! Je n'avais jamais été à l'écart malgré qu'ils soit jumeaux, nous étions soudés, et nous partagions presque tout ensemble, trop surement. « Je ne te sous-estime pas p'tit frère, loin de là, je dis juste que tu ne fais pas le poids ! » narguais-je à mon tour Micah, le défiant à mon tour du regard. C'était un jeu, évidemment. Même si nous n'avions jamais eu l'occasion de nous battre, je savais que Micah pouvait être violent lorsqu'il était en colère. Malgré la différence de carrure, il était vif, moi aussi, déformation professionnel, en tant qu'ancien Quaterback, je n'avais pas le choix. Apparemment, il commençait à être moins remonté quand nous évoquions ma relation avec Shannon, et j'ignorais pourquoi. Je me contentais de lui sourire, un peu mesquinement, pour me moquer de lui. « J'espère pour toi ! » rétorquais-je toujours le sourire aux lèvres, me repassant sa chute dans ma tête. Je restais bouche bée quand il m'avoua ce qu'il s'était passé avec Vadim lors de la soirée. « Non, je m'en passerai, mais qu'est ce qu'il t'arrive, sérieux, toi ? Le mec le plus macho que je connaisse. » répondais-je, sous le choc de sa confession. Puis changeant de sujet pour parler de la réaction de notre père Micah, exultait presque de lui faire subir ça. « Lui aussi tu vas le tuer. Que tu le veuille ou non, vous vous ressemblez tout les deux, plus que tu ne veux te l'avouer. » commentais-je simplement. « C'est ta façon de te venger de lui ? » ajoutais-je, vraiment perplexe quant à la tournure que prenait les évènements, et les relations de mon frère avec Vadim et Shannon.

« A un mec qui commence à se dégarnir à trente balais, quelle chance ! » Rétorquais-je ironiquement, assortissant mon geste d'un poing levé, me moquant d'avantage de mon frère qui n'était pas si moche. Mais à vrai dire, il était hors de question de lui avouer, j'avais ma fierté. Je levais les yeux au ciel, face à sa réplique, bien que j'étais conscient qu'il plaisantait. Un sourire en coin, je le fixais sans cesse. « J'suis d'accord avec toi, t'es clairement plus gras que moi. » Le taquinais-je encore, bien que pour le coup c'était la vérité. A la différence de moi qui n'avait quasiment pas besoin de faire d'exercice pour garder la ligne, un seul écart de sa part et il avait tendance à s'empâter. Pas de chance. Je le toisais presque lorsqu'il me menaça plus ou moins. « Oh pourquoi ? Tu comptes te venger peut être ? » Dorénavant installé sur le banc de musculation, je me levais afin t'attraper une boisson énergétique dans le petit réfrigérateur. Lorsque je revins à ma place, après lui avoir avoué ce qu'il avait manqué, il semblait choqué, si bien que je ne pouvais m'empêcher de rire bêtement. « Oh parce que selon toi, être avec Vadim, m'ôte toute la virilité ? Que de clichés, pas toi je t'en prie ! » Je roulais des yeux, je n'en revenais pas. Je finis par boire une gorgée de ma boisson avant de reposer mon regard sur Caleb qui affirmait que je ressemblais à mon père. « On a tous les deux tuer des gens, ça ne fait pas de nous des êtres semblables. Je ne pourrais jamais renier un enfant, tu m'entends, jamais. » Lançais-je, particulièrement énervé, avant de me reprendre, je me passais la main dernière la nuque, exaspéré. « t'es pas sérieux ? Tu sous entends que je me sers de Vadim ? Non, tu surestimes l'importance qu'il a à mes yeux Caleb ! » La dernière partie concernant bien évidemment notre géniteur. Plus, le sujet avançait et moins je ne reconnaissais mon frère, j'avais vraiment le sentiment qu'il n'approuvait guère mes choix, pire encore qu'il se mettait à me juger outrageusement.