Eh oui, Cassidy l'avait enfin embrassé de son propre chef. La façon dont Ambrosia le fit remarquer lui tira un rire. Elle semblait presque réellement surprise qu'il fasse le premier pas vers elle. C'était sûrement qu'il était plus raisonnable qu'elle, la plupart du temps. Mais puisque ces contacts ne semblaient guère l'embêter, il allait sûrement céder davantage à la tentation. Quoi qu'il en soit, le jeune homme avait lancé une conversation, elle portait sur ce qui se trouvait à l'extérieur, et plus précisément ce qui leur manquait le plus. D'après ce qu'elle disait, elle n'avait pas laissé grand chose derrière elle, rien qui lui manquait suffisamment pour en parler, toujours. Il acquiesça à sa réponse, un mince sourire dessiné sur son visage. Elle lui retourna la question, levant le regard vers lui, si bien qu'il se perdit quelques secondes dans le sien avant de finalement répondre. « La liberté. Pouvoir aller où je désire, quand je le souhaite. » avoua-t-il d'une voix suave. L'enfermement, ce n'était pas pour lui, il aimait les grands espaces, pouvoir voyager, découvrir des choses. Il le supportait, bien sûr, mais une fois à l'extérieur, il allait passer des semaines à voyager, c'était certain. « Mes proches. Entendre ma sœur geindre sur ses histoires d'amour, écouter mon cousin parler de ses jeux vidéos. » ajouta-t-il en un sourire. Oui, ses proches, c'était ça qui lui manquait le plus. Il était vraiment proche de sa sœur et avait toujours été là pour elle et s'entendait bien avec ses cousins bien qu'il disait souvent le contraire. Forcément, il pensait à eux de temps en temps. « Et les choses qui te manquent vraiment pas? » rigola-t-il alors. C'était une bonne question aussi, de quoi se défouler un peu sur les ennuis de la vie, les petites choses qu'on aimerait changer.

Ambrosia appréçiait que se soit Cassidy qui l'embrassait, et non l'inverse, pour changer. Car l'hispanique avait toujours l'impression de faire le premier pas, c'était bien que cela change, enfin de temps en temps quoi.
Comme elle l'avait dit, la jeune femme n'avait pas de famille, seulement des amis, mais elle pouvait survivre sans eux, bien qu'ils commençaient un peu à lui manquer, c'était tenable. Puis Cassidy lui répondit que sa famille lui manquait spécialement sa soeur, au fond d'elle, Ambrosia l'enviait, elle avait toujours rêvé d'avoir une soeur, ou un frère peut-importe. Elle avait envie elle aussi d'avoir une famille, une vraie famille. « J'imagine la scène, toi écoutant ta soeur. T'as de la chance Cassidy. Moi j'ai tout laissé en Espagne, à croire que j'ai commencé une nouvelle vie en Angleterre. » lâcha t-elle en souriant. « Hum..payer le loyer. Non sérieusement, je dirai les cours, ça ne me manquent pas, en plus ils sont en anglais, c'est galère. Et mon studio en fait, je dois en prendre un plus grand, il est trop petit. J'ai l'impression de vivre dans une cage à lapins. » se plaigna la jeune femme. « Je devrais arrêter de me plaindre. De tout façon on n'est jamais content de ce qu'on a. » dit-elle en riant. « Et toi? Dis-moi tout. » l'interrogea t-elle en souriant.

La chance n'avait pas toujours suivi Cassidy, mais c'était bien vrai, il avait de la chance, une chance inestimable d'avoir une sœur telle que la sienne. Ils avaient toujours été soudé, malgré les cris, malgré les disputes, ils étaient frères et sœurs et comprenaient que c'était tout. Les liens du sang, rien de plus important. Elle était un beau cadeau, même si parfois, l'entendre parler de ses petites histoires n'avaient rien de reluisant. A croire que c'était de famille, de se mettre dans des situations impossibles. Enfin, maintenant, sa petite sœur était casée, mais bon, peu importait. « C'est l'avantage des nouvelles technologies: on peut discuter avec quelqu'un qui est à l'autre bout du monde. » dit-il. Puisqu'il supposait qu'elle avait gardé le contact avec sa famille et ses proches d'une quelconque manière.
Les petits soucis de la vie. Il y en avait, des trucs ridicules qui étaient réellement trois fois rien, mais qui, pourtant, rendaient la vie un peu plus contraignante. Les cours, l'appartement trop petit, étaient de bons exemples. Et elle avait bien raison, c'était dans la nature des hommes de n'être jamais content. Il y avait toujours quelque chose à changer. « Je dirais plus ou moins comme toi. Si ce n'est que je n'ai plus de cours depuis longtemps et que mon studio est bien assez grand pour moi. Il est petit hein, mais c'est l'avantage: tout est à porté de mains. » rigola-t-il. Il trouvait du bon, même quand il cherchait le mauvais, il n'y a pas à dire, il était quelqu'un de positif dans la vie. « Le boulot, ça, ça me manque vraiment pas. Si seulement on avait pas besoin d'argent pour vivre, on aurait pas besoin de travail et de patrons constamment sur ton dos et ça serait bien. » ajouta le jeune homme. Le travail, c'était bien la seule zone d'ombre dans sa vie. Et encore, c'était une toute petite zone, le boulot n'occupait pas toutes ses pensées non plus.

Cassidy lui répondit qu'elle devait bien avoir un moyen de communiquer avec sa famille espagnole, pas faux, la jeune femme hocha les épaules. « Oui y a toujours le téléphone, mais tu me connais, je suis pas très technologie, je préfère les cartes postales. » dit-elle en riant, bien que cela ne soit pas faux, elle envoyait de temps en temps des cartes postales à ses parents. Une fois dans l'année, c'était déjà bien trop. Cassidy répondit à son tour, c'était à peu près la même chose qu'elle, le boulot, et l'appartement. Rien de nouveau. « Sauf si tu deviens ton propore patron, cela serait plus agréable. En tout cas moi ça me plait d'être masseuse, sans avoir un patron. Etre indépendante quoi. » dit-elle très sérieusement, bien qu'elle oublait des détails importants, elle ne gagnait pas des masses, et vivait à deux dans un appartement minuscule, et qu'elle faisait toujours des économies. C'était un peu la galère pour Ambrosia. « Bon arrêtons de penser à dehors, on n'est pas encore sortit, profitons du moment présent, veux-tu. » demanda la jeune femme avec un fin sourire.

Ah, la nouvelle technologie. Tout le monde en était accro, personne ne pouvait plus s'en séparer, ça en devenait presque vital pour certains. Ce qui était particulièrement agaçant, selon Cassidy, puisque ce n'était qu'un objet. Le sien, de téléphone, ne lui manquait pas spécialement, mais là n'était pas la question. « Les cartes postales ont quelque chose de plus authentiques. » sourit-il. Parfois, il faut savoir ranger son portable et ressortir ses stylos, eh oui. Et quant à cette histoire de patron... « Je ne doute pas que ça serait plus simple, cela dit, pour y arriver, ça doit être d'autant plus compliqué. » Pas qu'il n'aimait pas les responsabilités et tout, mais ça devait être assez énorme d'avoir sa propre boutique quand même. Au moins, lorsqu'il était un simple employé, l'avenir de la boite n'était pas sur son dos, il était juste là pour quelques mois. « D'ailleurs, maintenant que tu en parles, j'espère avoir droit à un massage, un de ces jours. » sourit-il. Autant en profiter, non? Et justement, elle soulignait le fait qu'ils étaient dans le jeu et non pas ailleurs et que le mieux serait de profiter du moment présent. Il aimait cet état d'esprit. « Même si je voulais, je pourrais pas te contredire sur ce point. » ria le jeune homme avant de lui voler un nouveau baiser passionné.

Cassidy partageait son avis sur la technologie. Bien que la brunette trouvait que le portable avait quelquechose de pratique, elle préferait écrire. Chacun son avis. « Je ne suis pas la seule à penser cela, c'est rassurant. » dit-elle en le regardant.
Cassidy avait raison. Enfin, pour Ambrosia s'était le cas, la brunette arrivait souvent à se mettre la pression, niveau travail, car si la jeune femme ne travaillait pas assez, n'allait pas voir assez de clients pour ses massages, la jolie hispanique n'arriverait jamais à payer son loyer. C'était sûr déjà qu'elle avait un minuscule budget..Cette discussion amèna Ambrosia à se questionner sur son avenir en sortant du jeu. Comment allait-elle faire pour son appartement. La brunette était presque inquiète. Mais la remarque du candidat la fit changer de sujet. « C'est quand tu veux. Je me ferai un plaisir de te masser. » dit-elle en souriant. « J'avais remarqué que tu avais du mal à me contredire. » plaisanta t-elle en riant. Puis Cassidy l'embrassa à nouveau. Et vous saviez quoi, la brunette adorait cela. Ambrosia prolongea leur baiser, passant ses bras autour de la nuque de Cassidy.

C'était, en effet, plutôt rassurant qu'il pense comme elle, cela leur faisait un point commun – comme s'ils n'avaient pas réussi à en trouver d'autres – si bien que si vraiment ils ne savaient plus de quoi parler, ils pourraient toujours se dire comme cette société matérialiste pouvait être agaçante, de temps en temps. Mais heureusement, même s'ils ne parlaient pas, ils avaient mieux à faire, et c'était de s'embrasser. Oui, c'était toujours un peu étrange. Puisqu'elle était Ambrosia et qu'il était Cassidy. La semaine d'avant, ça semblait impensable et maintenant, ils s'embrassaient à pleine bouche. Dur de résister à la tentation lorsque vous êtes attiré par quelqu'un, c'est bien vrai. Et surtout maintenant qu'ils avaient un moment seule à seul, c'était même dur de se contrôler. Bien que c'était un peu étrange. Mais Cassidy ne disait pas non. Il disait jamais non. Ce qui n'était pas spécialement une qualité, mais soit. « Génial. » sourit-il lorsqu'elle accepta de le masser, un de ces jours. Tiens et pourquoi pas maintenant? Pourquoi repousser à un autre jour? « Tu as besoin de beaucoup de place pour masser quelqu'un? Ou bien, l'espace d'un jacuzzi suffit? » ajouta-t-il alors, la malice dans le regard. Si elle était disponible dans l'immédiat, il se ferait un plaisir de sentir ses mains sur lui... en un bon petit massage décontractant, bien sûr. « N'en profite pas trop non plus. » rigola-t-il. Il pouvait la contredire si elle le souhaitait vraiment. Mais l'heure était aux baisers, ils ne pouvaient décidément ne plus se détacher l'un de l'autre. Ça avait déjà été le cas avant. Les baisers en moins quoi.

Cassidy semblait heureux qu'elle accepte de le masser. Pauvre Ambrosia, à l'extérieur, toutes ses amies la tannait pour avoir un massage, et elle se retrouvait souvent le samedi soir à toutes les masser.« Cela aurait été plus pratique sur une table, mais puisse que tu sembles impatience de passer sous mes mains expertes, on va faire ça ici. » déclara t-elle un brin taquine. « Je te fais un massage du dos, vu l'espace qu'on a c'est le plus simpe, il faut que tu te mettes dos à moi. » dit-elle sérieuse, Ambrosia allait un peu galérer, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas massé quelqu'un. En plus il s'agissait de Cassidy, et non pas d'un simple client qu'elle ne pourrait peut-être ne jamais revoir, c'était un peu différent. « Hum, si, j'adore profiter. Tu le sais. » répondit-elle en déposant ses lèvres sur les siennes, lui donnant un doux baiser, avant de se reculer juste après. Elle se doutait que Cassidy n'hésiterait pas à le contredidre, mais la jeune femme aimait bien avoir raison. Ambrosia aimait bien ces petits conflits -gentillets- tant qu'elle gagnait, évidemment. Cassidy devait bien la connaître à force.

Le jeune homme n'avait pas eu la chance d'être souvent massé dans sa vie. La raison principale étant qu'il n'avait jamais trouvé ça indispensable et que, n'ayant pas de quoi se permettre une séance, cela rendait les choses bien plus faciles. Et là, ce n'était pas une simple masseuse, c'était la jolie Ambrosia qui allait s'occuper de son cas. Elle lui signalait d'ailleurs qu'être sur une table serait bien plus arrangeant pour elle. Optimiste, il pensa que cela devrait aussi être possible dans un jacuzzi. Après tout, pourquoi pas? Ça ajouterait un peu de challenge dans tout ça. Et massage du dos, ça sera. « Je peux toujours m'allonger, mais je risque de me noyer si je passe plus de trente secondes sous l'eau. Mes capacités en apnée ne sont pas très évoluées. » plaisanta le jeune homme. Ah, son humour pas drôle était toujours là, c'était bon à savoir. Ouais et s'allonger sur le ventre dans un jacuzzi, il avait le moral. Il se contentera de se mettre dos à la belle.
Visiblement, elle adorait pouvoir avoir raison, gagner, avoir l'avantage quoi. La plupart du temps, il l'a laissé avoir « le dessus », cela dit, c'était plus inconscient qu'autre chose, il ne se disait pas qu'il allait lui accorder un point juste pour lui faire plaisir. Bref. « J'ai cru comprendre, oui. Et le pire, c'est que je te laisse gagner à chaque fois. Ma bonté me perdra. » fit-il avant de lâcher un fin rire. Après cet énième baiser, il se décida à se tourner pour commencer ce fameux massage. Et finalement, il se rendait que c'était une mauvaise idée parce que s'installer autrement que dans les places prédéfinies n'avait rien de simple.


Je te ponds vraiment des réponses nulles à chier, je suis désolée. :lol:

Cassidy proposa de se plonger dans l'eau, comme cela elle pourrait se masser à l'horiziontale. La jeune femme leva les yeux au ciel, en souriant tendrement. L'idée de voir Cassidy noyé ne la réjouissait pas. Elle ne préférait même pas y penser. C'était inpensable à vrai. Ambrosia préférait chasser cette sombre idée de sa jolie tête. « Tu sais quoi, vaudrais mieux que tu ne fasses pas cela. C'est pour ton bien bien sûr, après tu es libres de faire ce que tu veux. En plus je pourrai pas te faire un masse digne de son nom en trente secondes. » dit-elle mi-amusée, mi-sérieuse. Cassidy se retourna, et la jeune femme eut son dos. « Avoue que tu aimes me laisser gagner. » dit-elle d'un air taquin avant de poser ses mains sur le haut du dos du Cassidy. La brunette commença son masseuse en douceurn de un, car c'était juste le début, et de deux, sa position était galère, comme pour Ambrosia, et comme pour Cassidy. Les mains de la candidat parcourèrent le dos du jeune homme.

mais non.
moi c'est pourri, parcontre.