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 Lughan, 26 ans.

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Cupidon

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MessageSujet: Lughan, 26 ans.   Lughan, 26 ans. EmptyVen 20 Jan 2012 - 19:39

Lughan, 26 ans. Lughan
» Commençons donc. Peux tu te présenter ? Et nous faire part de ta courte expérience de la vie, de ton peu d'existence ? En somme, qui es tu réellement ? Tes convictions, tes buts dans la vie, les règles à ne jamais transgresser selon toi.. rends nous curieux !
Lughan. Vingt-cinq piges. Irlandais typique, c’est à dire un p’tit branleur un peu alcoolique sur les bords ayant évité de justesse la case ‘prison’. Je n’ai pas quitté mon village natal avant mes dix-huit ans, issu d’une famille de paysans dont le mode de vie ne m’a jamais convenu. Quel enfant rêve de vivre dans une ferme, réveillé par le chant du coq et le cochon qu’on égorge au p’tit matin, avalant son déjeuner bercé par les fragrances de la merde de vache et le cri strident des poules ? Pourtant j’ai arrêté les études après le lycée, les études ce n’était pas vraiment pas mon fort non plus. Je n’ai jamais été doué pour rédiger des dissertations ou calculer le quotient de l’aire du périmètre du delta des complexes. En fait, je n’ai jamais eu le moindre talent pour quoique ce soit. Le Baseball était sans doute mon seul espoir, j’étais plutôt bon mais ma carrière a été particulièrement brève. Je boite de la jambe droite depuis un accident de voiture que j’ai eu il y a trois ans. Autant vous dire que ça a ruiné toutes mes chances. Mes parents ont cru que j’allais reprendre le flambeau après m’être trouvé une petite éleveuse de chèvres, mais je leur ai vite fait comprendre que ça n’arriverait jamais en pliant mes valises, direction Dublin. J’ai une tante un peu foldingue qui lit dans le marc de café qui m’héberge de façon temporaire depuis sept ans. Du temporaire à long terme, si vous voyez ce que je veux dire. Elle m’a affirmé avec véhémence et conviction que je deviendrais très riche grâce à un stylo Sofitel, un beau matin alors que je me réveillais avec la gueule de bois. Je me suis vu en train d’investir dans la chaîne d’hôtels, de balancer un stylo à la tête de la vieille voisine dont j’aurais hérité la fortune cachée, mais j’attends toujours. Mon but dans la vie, je ne sais pas encore ce que c’est. J’ai envie de faire quelque chose de bien, de devenir quelqu’un. C’est juste que je ne sais pas encore quoi, parce que pour l’instant le seul talent que je me suis découvert c’est de savoir lécher mon coude. Je peins parfois quelques croûtes dans le grenier chez ma tante, mais je n’ai jamais éprouvé le désir de les montrer à qui que ce soit. Qui sait, si ça s’trouve je serais un putain d’artiste posthume, incompris de son vivant ? Et au cas où vous vous poseriez la question : non, je ne les ai pas dessinées avec un stylo Sofitel … En attendant de devenir le prochain Picasso j’ai été pistonné pour un job dans une association pour personnes sourdes ou malentendantes. Je les accompagne dans leurs entretiens d’embauche, leurs prises de rendez-vous téléphonique, ou diverses activités. Je dis pistonné parce que je n’ai pas vraiment de formation adéquate, j’ai appris le langage des signes un peu par hasard, et je suis d’ailleurs payé une misère. Mais ça me plaît bien, j’ai toujours aimé les gens en marge de la société. Peut-être parce que j’ai une jambe qui fonctionne mal, allez comprendre. Je pense creuser dans cette voie, si rien d’autre ne se présente.


» Maintenant, passe à une auto description. Qu'est-ce qui aux yeux des autres te rend unique ? En quoi peuvent-ils t'aimer ou te détester ? Quels défauts te reproche-t-on le plus souvent ? Essaie de t'imaginer au travers du regard des autres. N'hésite d'ailleurs pas à nous faire part de ton opinion face à tout ça.
Branleur. Fainéant. Drogué. Bon à rien. Déchet de la société. On a utilisé pas mal de noms d’oiseaux pour me décrire, et ils se rapportent tous plus ou moins aux mêmes traits de ma personnalité. Laissez-moi vous dire une chose Messieurs Dames, je ne suis pas un paresseux, je suis simplement un homme oisif. On m’a appris au lycée que la différence se trouve dans le profit que retire le second par rapport au premier. Ce n’est pas par simple flemme, mais par désir de jouir de la vie. Je ne suis pas certain de l’exactitude de cette information, mais bon, je m’y accroche comme je peux … Je ne bénéficie d’aucune aide sociale, je ne suis donc même pas un fléau pour la société. On me répète toujours de faire les petites annonces au lieu d’enfumer mon cerveau avec mes cochonneries … Du tabac hein, bien entendu. Hm. Bref. Si j’aime ne rien faire, ou plutôt faire des choses qui ne se rapportent pas à un travail barbant, c’est mon problème. Mais je crois qu’une part de vérité se cache dans ces propos, parce que je me suis souvent fait virer pour mes absences répétées. Je me demande qui a décidé qu’on devait se lever à sept heures pour aller bosser. C’est pas de la torture ça ? Surtout quand on a pris une bonne cuite la veille et qu’on a fumé un bon paquet de péta… attendez, ça passera à la télé ce que j’dis ? C’est clair que je ne suis pas du genre à bondir de mon lit au chant du coq (sans coq), à enfiler une paire de gants en plastique et me mettre à récurer la baraque de fond en comble jusqu’à ce qu’épuisement s’ensuive, à passer prendre le pain, mon costume chez le teinturier, à appeler le plombier parce qu’il y a une fuite, à rapporter le DVD que j’ai emprunté la veille. WOH, mais c’est horrible, vous ne trouvez pas ? D’être aussi speed ? Faut se détendre dans la vie, c’est prouvé que le stress, un ça fait mal vieillir, et deux ça raccourcit la vie. Et j’ai envie de vivre vieux. Cela ne signifie pas que je sois une limace, j’adore flâner dans les rues, voyager, sauter en parachute, plonger à trente mètres dans des grottes sous-marines. Je suis simplement quelqu’un de cool, qui aime prendre son temps. Qui refuse qu’on le bouscule trop violemment et surtout, qui n’aime pas bosser pour devoir vivre. Y’a pas de quoi en faire une montagne. C’est sûr que ça peut énerver, on a envie de me secouer comme un prunier, mais ce n’est pas de cette façon qu’on me changera. C’est ça ma conception de l’existence. De la passer détendu, zen, en profitant un maximum des plaisirs et en taffant un minimum. J’aurais aimé connaître les ‘sixties’, au moins personne ne faisait chier les hippies parce qu’ils fumaient des joints en partouzant dans tous les combis Volkswagen du coin. Ben moi c’est pareil, je veux juste la paix dans le monde et qu’on me laisse vivre tranquille. Peace and love mes frères.


» Que représente l'amour à tes yeux ? Une triste description de sentiments inexistants et utopiques, un partage que tu n'as encore vécu, trouvé ou encore un souvenir malheureux que tu ne souhaites pas revivre ?
L’amour, c’est un chouette sentiment. Y’a rien de mieux pour te faire planer, pour te transporter. Surtout au début d’une relation, quand la vrai passion se mêle à l’amour. Je me sens vibrer, connecté à quelqu’un d’autre du matin jusqu’au soir, prêt à tout. Le seul truc emmerdant c’est que je peux potentiellement tomber amoureux toutes les heures et que ça ne dure jamais éternellement. Je sais tout de suite que c’est elle et je fais tout pour l’avoir. Chanter sous son balcon, provoquer quelqu’un en duel, apprendre le langage des signes. Et puis un beau matin, ça s’envole. Je me rends compte que ce n’est plus comme avant, que ses chaussettes commencent à puer, que ce qu’elle bouffe est dégueulasse, que ses ongles sont mal vernis, que ses yeux sont trop petits. Bref. Y’a plus rien quoi. Alors j’arrête tout, et je tombe amoureux à nouveau. Certains m’affirment que ce n’est pas ça, que c’est juste un élan éphémère de tendre passion, mais j’vous assure que c’est plus que ça. Je serais prêt à l’épouser et lui faire des enfants, vraiment. Heureusement je ne l’ai jamais fait, Dieu m’en préserve. Et à chaque fois j’y crois, de tout mon cœur. Je sais pas, j’ai peut-être un défaut de fabrication, une date de péremption de l’amour que je peux éprouver envers une seule personne. Attention, ne pas conserver plus de trois mois. Ou alors c’est une maladie mentale, allez savoir ! Pour les mecs c’est différent, c’est toujours purement physique et je n’ai jamais eu envie de faire des gosses à l’un d’entre eux. Mais qui sait.


» Penses tu connaître ce sentiment dans l'émission ? Pourquoi Fake Lover plutôt qu'une autre télé-réalité ?
C’est possible, je n’en ai pas la moindre idée. Comment je pourrais savoir si là-dedans, quelqu’un retiendra suffisamment mon attention pour que je déclare l’aimer ? Vous verrez bien. Sinon j’ai choisi FAKE LOVER parce que ça combine ‘possibilité de gagner beaucoup d’argent’ avec ‘possibilité de passer du bon temps’. Et dans cette matière, je suis à priori compétent. Je ne sais ni jouer au golf, ni danser, ni chanter, je ne suis pas non plus prêt à manger des araignées vivantes et perdre vingt kilos. Les autres émissions de télé-réalité n’offrent pas vraiment la même vision que FAKE LOVER. Y’a vraiment moyen de passer un bon moment et vivre une expérience enrichissante, en plus de pouvoir atteindre quelques milliers de dollars en se prélassant sur une île.


» Que choisis-tu entre amour ou argent ? Quelle est ta ligne directrice ? Pourquoi ?
Je suis ici pour l’argent, depuis le début. C’est mon but, parce que j’ai vraiment envie de me payer un appartement décent et repartir pour quelques années de formation. Et puis c’est surtout que sinon mon frangin risque de clamser mais bon, c’est un détail. Oui parce que vous voyez, c’est pas seulement que je me retrouve à sec et que j’ai pas envie de rester bon à rien toute ma vie. Une bonne femme m’a arrêté dans la rue la semaine dernière, et elle a commencé à gueuler que mon frère allait mourir, que le cancer allait revenir. Je suis resté sur le cul. Je pense aussi qu’elle m’a piqué mon portefeuille parce qu’après ça impossible de le retrouver, mais bon. Toujours est-il que mon frangin a eu cette foutue maladie y’a trois ans, et qu’après tous les frais médicaux à débourser il est aussi riche que moi. Il est allé s’exiler aux Etats-Unis lui aussi, couverture de santé merdique, c’est bien connu pourtant ! Depuis ce jour je flippe que ce truc revienne, parce que le surnaturel comme ça, ça m’a toujours angoissé. Je suis très superstitieux. Trop. Quand j’ai vu cette annonce pour les castings de FAKE LOVER collée à mon pare-brise, je me suis dit que c’était un signe. Vous allez dire que je suis complètement à l’ouest, cinglé, naïf, que je me fais avoir par les petites bonnes femmes qui utilisent la technique de la médium pour fouiller les poches des pauvres gens. C’est possible, j’vous avoue que je suis de votre avis. Mais je préfèrerais repartir avec une somme d’argent, juste au cas où. Ce serait doublement gagner.


» Que ne saurais-tu supporter chez ton futur partenaire ? Certains défauts t'horripilent forcément. la passivité, la domination, le machisme ou féminisme, etc.
Je dis elle, parce qu’à priori je commencerai avec une fille. C’est clairement qu’elle me bouscule, qu’elle me speede, qu’elle attende de moi que je sois rapide, efficace, partout à la fois. Je n’ai rien contre le fait qu’elle vive à cent à l’heure, même si ce genre de personne dégage des mauvaises ondes, c’est juste que si elle essaie de me contaminer ça va me fatiguer. Sinon il ne faudrait pas qu’elle ait une voix insupportable. Très aigüe, ou qui porte trop. A part ça je suis du genre tolérant, donc si de son côté rien ne la dérange, je ne vois pas pourquoi ça ne roulerait pas. Vaut mieux partir optimiste hein.


» Quel serait le fantasme, homme ou femme, idéal à ton regard ? Physiquement et psychologiquement.
Je crois que j’ai déjà tout essayé. Les blondes, les brunes, les rousses, les teintes étranges. Même les chauves. Je n’ai pas de type arrêté, et d’autres qui me feraient fuir en courant. Les gens trop poilus peut-être, c’est pas trop mon trip. Les bûcherons mal rasés avec les chemises à carreaux et les bouclettes qui fleurissent autour du col. Les femmes vulgaires, je n’aime pas ça non plus. Physiquement je veux dire, parce que dans le langage ça ne me dérange pas plus que ça. Je préfère un beau tailleur moulant à une mini-jupe et t-shirt taille douze ans qui laisse entrevoir le nombril. En revanche les yeux clairs me fascinent, c’est sans doute un plus. Des yeux envoûtants par leur couleur unique. Un bleu très clair qui donne un regard étrange, limite psychopathe, vous voyez. Ou un jaune flippant, j’ai déjà vu ça et je n’arrivais pas à m’en détacher. J’aime aussi les longs doigts fins, et puis les corps sveltes. Sportifs, bien foutus quoi. Normal, j’imagine. Pour le plan psychologique je dirais qu’il faut un minimum de sens de l’humour, de la spontanéité, et surtout une grande dose de patience. Après je serais capable de m’enticher d’un barbu en kilt maigrichon trop morose, rien n’est certain dans ce domaine !
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MessageSujet: Re: Lughan, 26 ans.   Lughan, 26 ans. EmptySam 28 Jan 2012 - 17:09

Lughan, Cupidon n'est pas content, il t'a vu faire preuve de violence envers un handicapé. Pour cet acte, tu seras sévèrement punis. Si tu ne te rachète pas une conduite, tu pourras faire tes valises et quitter le nid. Tu as donc jusqu'au prime pour être aux petits soins avec Lukas.
 

Lughan, 26 ans.

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