SíomhaMESSAGES : 788 AGE : 37 EMPLOI : ANIMATRICE. CITATION : NOT YOURS. NEVER WAS. POINTS : 66
LOVER'S LIFE CAGNOTTE: RELATIONS: PARTENAIRE:
| Sujet: Re: Everytime I close my eyes, it's like a dark paradise. ₪ 2 fév, 20h50 Ven 3 Fév 2012 - 20:39 | |
| A croire qu'elle accordait une confiance aveugle aux gens. C'était une réflexion pertinente puisqu'elle confia sa main à Syssoï sans en demander la raison. Elle aurait pu prendre une seconde pour s'interroger, une seconde pour hésiter. Elle ne le fit pas et tendit sa main sans crainte. Qu'aurait-elle pu appréhender, de toute façon? Quoi qu'il ait décidé de faire de ses doigts, cela ne pourrait pas être si terrible. Et s'il voulait honorer la réputation de grand malade que tout le monde lui donnait, elle n'aurait qu'à se défendre, chose dont elle était parfaitement capable. Alors, vraiment, elle ne voyait pas pourquoi elle aurait hésité. Elle sentit ses doigts emprisonner sa main. Suivant des yeux le trajet que leurs mains dessinaient, elle comprit bien vite une partie de ses intentions. Ses doigts froids pouvaient sentir la douceur agréable de la boule de poils. Habilement, il fit passer la petite bête de son cou à la main de belle. Le chaton s'accrocha à elle comme à une bouée de sauvetage, enfonçant ses griffes aiguisées dans ce qu'il trouvait. Sa peau, la manche de sa veste. Pour l'empêcher de chuter jusqu'au sol, elle dût ramener son autre main sous son poids léger. Et ainsi, elle garda la chose dans ses paumes, sans savoir quoi en faire. Pendant ce temps, Syssoï sortit son paquet de clopes. Oh alors, il lui passait la bestiole pendant qu'il se fumait une cigarette? Et bien sûr, il n'allait probablement pas proposer à la belle de l'accompagner dans cette addiction à la nicotine. Je vous jure, la générosité, ça se perd. Très mauvais argument venant de Síomha, certes. « Et je suis censée faire quoi avec ça? » qu'elle demanda, arquant légèrement un sourcil. Parce que bon, sa vocation n'était pas tellement de s'occuper de chatons égarés. Elle baissa son regard vide sur la boule de poils. Síomha s'interrogea rapidement sur sa présence ici. Pourquoi était-il ici, seul? Sa mère l'avait-il abandonné comme une merde en courant le plus rapidement pour sa vie? Et si oui, comment avait-elle fait une chose pareille? L'instinct maternel étant déjà très clairement surestimé chez les humains, c'était presque décevant de voir que ça en était de même avec les animaux.
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