Moore

Si on m'avait donné une pièce à chaque fois que je m'étais fais souffrance pour ne pas faire la grasse mat' et ainsi bouger mon cul du lit à une heure raisonnable, je serais milliardaire. J'aimais bien squatter le lit jusqu'à pas d'heure, mais je ne pouvais pas non plus me permettre dans la vie de tous les jours de rester pioncer car mine de rien j'avais une boite à faire tourner. Ici, même si je ne travaillais pas, je ne voulais pas prendre de mauvaises habitudes. Voilà pourquoi, encore ce matin, j'avais mis mon réveil à dix heures afin de pouvoir profiter de ma journée plutôt que de rester couché jusqu'à treize ou quatorze heures. Le problème, quand on se lève à dix heures et quelques, c'est que bien souvent la plupart des autres candidats se lèvent eux aussi à cette heure là. Ces jeunes ont la santé, alors du coup même si ils se couchent deux-trois heures après moi, ils sont toujours frais à l'heure où, très franchement, je n'ai pas les yeux en face des trous. Comme chaque matin depuis le début de l'aventure, je me dirigeai vers la salle de bains en espérant ne pas tomber nez-à-nez avec un autre candidat. Bah oui, j'aimais bien avoir la salle de bains pour moi tout seul le matin, parce que bon y'avait quand même du travail pour ressembler à quelque chose. Mais en entrant dans la salle de bains, j'eus la surprise d'y découvrir une candidate avec qui je ne m'entendais tout simplement plus depuis plusieurs jours, la célèbre Moore. L'aventure avait si bien commencé, pourquoi en étions-nous venus à se jeter des pics à la gueule comme des ennemis jurés ? Allez savoir, les gens changent. La jeune femme était semble-t-il occupée pour un moment dans la salle de bains, mais manque de bol pour elle j'avais moi aussi besoin de me "refaire une beauté". J'avançai donc d'un pas décidé vers elle, et la poussai sans grande violence non plus sur le côté pour accéder au miroir devant lequel Moore était placée. « Pardon, mais j'ai aussi besoin de ce miroir. » Je pouvais avoir l'air un peu austère, mais cela venait surtout du fait que j'avais peu dormi et que je serais bien resté au lit. Je n'étais pas forcément remonté contre elle, quoi que le comportement de la jeune femme m'exaspérait un peu depuis quelques temps. « Tu fais toujours la gueule ou est-ce qu'enfin on va pouvoir parler tous les deux ? » lui dis-je, histoire de prendre un peu la température. J'avais le sentiment d'être rejeté par Moore, d'être le pestiféré de service, le candidat qu'elle ne pouvait tout simplement plus supporter et très franchement ça me faisait chier. Je voulais mettre les choses au clair, ce matin. Alors oui, d'accord, on pouvait faire plus accueillant, mais c'était aussi ma façon d'être.

Je dors mal la nuit, ça toujours été le cas. Je suis du genre angoissé de la vie quand il s'agit de rester couler dans un lit pendant des heures pour récupérer de la journée. Du coup on devrait s'attendre à ce que je me lève tard, non. Enfin ça dépend quand je suis chez moi seule oui. Mais là quand autour de toi y a des tas de personnes qui se lève à pas d'heure et font un tonne de bruit c'est assez difficile. Du coup une fois réveillé, je me lève, je ne tente pas de retrouver le sommeil malgré l'état de fatigue dans lequel je suis. Je me suis donc levé vers 9h30 allant directement sous la douche. J'y reste une bonne demi heure, l'eau chaude sur mon corps me fait un bien fou. Ça réveille tout mes muscles et je me sens un peu moins dans le cirage que tout à l'heure. Je sors de la douche une serviette enroulé autour de mon corps, les cheveux encore bien mouillé me postant devant un des nombreux miroir de la salle de bain. La porte s'ouvre, je regarde un instant la personne qui trouble ma tranquillité. Ruben. On s’était tout de suite très bien entendu lui et moi. Certainement parce que tout ce qu'on voulait c'était couché l'un avec l'autre. Mais les choses se sont gâté quand il s'est comporté de manière totalement déplacé, si encore il s'était seulement arrêté à ça. Non il m'a parlé d'une manière qu'il ne m'a pas plu et en plus il a nominé Syssoï ça lui a valut un bonne claque. C'était surtout la nomination de Syssoï qui m'était resté en travers de la gorge à vrai dire. Il me bouscule pour prendre ma place devant le miroir si bien qu'il fait tombé ma serviette à mes pieds je me retrouve nue. Je rattrape cette serviette que je reviens nouer autour de mon corps. « Crétin, c'est pas comme si y avait pas suffisamment de miroir dans la pièce. » Je le pousse à mon tour reprenant ma place qui m'était du par le faite que j'étais là avant lui. « Tu fais toujours la gueule ou est-ce qu'enfin on va pouvoir parler tous les deux ? » Je ris, un rire jaune. Je me fou clairement de sa gueule. « Sérieux, tu crois que je suis le genre de fille à faire la gueule. Non c'est trop puéril. Je te traite seulement à ta juste valeur, pauvre crétin. » dis-je accentuant sur le dernier mot. Je me doute que c'est pas le genre de chose qu'il veut entendre et alors. C'est pas mon problème. Je vais pas venir la bouche en cœur lui demandant pardon pour la claque. « T'as encore la marque. » dis-je sur un ton désinvolte repensant à ce moment mémorable.

Mince alors. Le dialogue était plus que jamais difficile avec Moore, aujourd'hui. Je voulais plus que jamais briser la glace, revenir aux rapports que tous deux entretenions avant notre accrochage du dernier prime, mais la demoiselle ne semblait pas vraiment prête à faire des efforts de son côté. J'étais peut-être venu un peu brutalement, mais à aucun moment je n'avais cherché à envenimer les choses. Et pourtant, lorsque je poussai Moore sur le côté pour accéder au miroir -ce qui ne manque pas de faire tomber la serviette de la demoiselle, laissant apparaitre son sculptural corps- celle-ci se montra particulièrement froide et insultante. « Crétin, c'est pas comme si y avait pas suffisamment de miroir dans la pièce. » Elle était marrante, elle. Y'avait pas non plus vingt miroirs dans cette salle de bains. Bon, c'est clair que j'aurais très bien pu jeter mon dévolu sur un autre, mais le fait que la demoiselle se pomponnait devant celui-ci m'y avait de suite attiré. Je bloquai tout de même sur le terme "crétin", un terme que Moore utilisait constamment devant moi pour me désigner. Autant dire que ça n'était pas franchement flatteur, et que ça m'énervait quand même un peu. « Bon on va finir par tous le savoir, que je suis un crétin, si tu le répètes sans cesse. » Qu'elle change de refrain, un peu. Je demandai ensuite à Moore si elle était toujours en rogne, si elle me faisait toujours la gueule, et sa réponse fut sans équivoque. « Sérieux, tu crois que je suis le genre de fille à faire la gueule. Non c'est trop puéril. Je te traite seulement à ta juste valeur, pauvre crétin. » Et allez, elle en remettait une couche. Voilà que j'avais eu droit, en l'espace d'une minute et quinze secondes, à un deuxième "crétin". Ma juste valeur ? De toute évidence j'avais perdu beaucoup d'estime à ses yeux. « Ce qui est puéril, vois-tu, c'est de m'en vouloir pour... pour rien. Franchement, y'a pas de quoi se foutre en pétard ! » Pourquoi elle m'en voulait déjà ? Ah oui, c'est vrai, parce que j'avais nominé Syssoi, le grand con. Et aussi parce que, soit-disant, mes paroles ne lui avaient pas plu. Bon d'accord, elle avait surement de quoi m'en vouloir, mais de là à persister dans cette voie et à me traiter comme de la merde plus d'une semaine après... Ce dont je me souvenais, surtout, c'était de la bonne grosse claque que la belle m'avait donnée ce fameux soir. « T'as encore la marque. » Elle fit alors une subtile référence à celle-ci. Je ne savais pas si j'avais vraiment encore la marque de cette gifle, mais j'en gardais vraiment un amère souvenir. Si je détestais me prendre des baignes, de façon générale, en recevoir pour rien me faisait encore plus chier. Car très franchement, la claque on aurait très bien pu s'en passer. « C'est que t'y as pas été de main morte, aussi. Tu t'es fait plaisir, quoi. » J'en connais d'autres qui ont du se faire plaisir, en me voyant me prendre une tarte par Moore. Syssoi, Jackson, Oona, Franckie, Ceasar... Quelques candidats qui me détestaient autant que je les détestaient, et qui avaient du se marrer comme des otaries lors de ce grand moment.

Rah ce mec me met dans tout mes états, je le déteste. J'ai furieusement envie de lui, tout en aillant envi de lui foutre mon poing dans la tête. A cause de lui j'ai faillit perdre Syssoï dans le jeu et ça je peux pas le supporter. J'ai besoin de lui. Je suis pas de bonne humeur le matin alors si en plus je dois me farcir le Ruben ça risque pas d'être très beau à voir. « Bon on va finir par tous le savoir, que je suis un crétin, si tu le répètes sans cesse. » Hein très drôle. C'est tellement le genre de phrase qui me donne envie d'hurler crétin encore et encore et toujours devant sa face. Puis il me demande comme ça si je lui fais la gueule en gros. Il se croit en maternel ou quoi. Je te fais la gueule bouuh. Non c'est pas ça, je ne fais que le traiter de la façon dont le je vois maintenant il a descendu dans mon estime que je pouvais avoir de lui. Il est rendu pus bas que terre va falloir qu'il fasse un effort considérable s'il veut remonté. Parce que je couche pas avec des gens que je méprise, parce que soyons clair c'est ce qu'il veut de moi non ? Coucher avec moi. C'est tout ce qui l’intéresse il me l'a fait bien souvent comprendre qu'il y a que mon cul qui l'intéresse dans l'histoire. Alors je lui dis que je loin d'être aussi puéril. « Ce qui est puéril, vois-tu, c'est de m'en vouloir pour... pour rien. Franchement, y'a pas de quoi se foutre en pétard ! » Je me retourne vers lui. Et écarquille les yeux. Pour rien ? Il a de la chance que Syssoï ne soit pas partit sinon je lui aurais fait sa faite à ce bolosse. Je soupire et garde pour moi une insulte bien cinglante. Il se fou littéralement de moi. Il était pas là lors de la révélation de mon secret ou quoi ? Il a pas compris que sans lui je ne peux pas tenir dans cette putain de baraque ? Je soupire tout en attrapant ma brosse à cheveux. Lui disant qu'il avait encore la marque de ma main. Bien entendu ce n'était pas le cas mais je voulais juste faire une allusion à ce moment mémorable. Peu être que ça avait été un peu exagère de le frapper là comme ça durant le prime mais sa manière dont il m'a parlé, ce qu'il a fait m'a mis hors de moi. Alors j'ai frappé.« C'est que t'y as pas été de main morte, aussi. Tu t'es fait plaisir, quoi. » A travers le miroir je lui lance un regard glacial. Oui je me suis fait plaisir c'est certain. Je continue de me brosse les cheveux laissant le silence s'installer encore nous. Il a vraiment pas comprit pourquoi je lui en veux ? Il crois vraiment que c'est juste parce qu'il a nominé un de mes chouchou ? Non ce n'est pas ça. « Un partie de mon secret à été révélé. » dis-je d'un ton glacial histoire de lui remettre les pendules à l'heure. Non je ne compte pas en parler avec lui c'est certain, peu être qu'un jour si les choses s'arrange je voudrais lui faire part de tout ça... non je ne crois pas. « T'as toujours pas compris pourquoi je t'en veux ? T'es neurones sont grillés ? » dis-je d'un ton condescendant. Va falloir que je lui explique, et tant qu'on y est je vais lui apprendre à compter jusqu'à 10. Je lève les yeux au ciel et repose ma brosse à cheveux sur le meuble. Je regarde droit dans les yeux Ruben. « Tu m'as fais passé la pire semaine qu'il m'étais possible de passer dans le jeu. Le mec qui a découvert mon secret et avec qui je me sens le plus à l'aise d'en parler librement était sur la selette. J'avais besoin de lui de savoir qu'il allait resté encore longtemps. J'ai flippé, j'ai … ressentis des choses que je déteste. Et puis tu t'es comporté comme un gros naze durant le prime. Tu peux me dire pourquoi tu as nominé Syssoï ? » J'hausse le ton agitant un doigt devant sa tête. « Je ne pense pas que tu l'as fais pour me blesser mais c'est exactement ce que tu as fais. Tu m'as... rrrr... J'ai eu envie de pleurer t'imagine ! Je ne pleure pas. Jamais. » Je lui donne un coup sur le torse et reprend ma brosse à cheveux. « Alors oui c'est rien du tout. Tu as fais resurgir un sentiment d'insécurité que j’essaye de mettre de coté depuis des années, mais ce n'est rien du tout. » Je me retourne de nouveau vers lui brusquement. « Et si tu te comportais moins comme un gros crétin peu être que je changerais d'insulte... CRETIN ! » Voilà tout est dit.

« Une partie de mon secret à été révélé. » En me jetant ça à la figure, Moore pensait peut être m'apprendre quelque chose ? Merde, même si cela pouvait être difficile à comprendre pour la majorité des candidats ici, je faisais moi aussi partie de l'aventure et par conséquent j'étais tout aussi au courant que les autres des grands rebondissements qui avaient lieu en ces murs. Bien sur que je savais qu'une partie du secret de la demoiselle avait été découvert, par Syssoi himself, mais ça ne changeait rien à mon aventure. « Qu'est ce que tu crois, Moore, je le sais ça. » Je n'aimais pas qu'on me prenne pour un abruti, qu'on se donne le droit de me dire les choses comme si je les ignorais. « T'as toujours pas compris pourquoi je t'en veux ? T'es neurones sont grillés ? » Plus les minutes passaient, dans cette salle de bain, et plus je sentais la jeune femme furieuse contre moi. Sur le moment, je trouvais que Moore faisait preuve de beaucoup d'égoïsme. J'écoutais sans répondre. Pour le moment en tout cas. « Tu m'as fais passé la pire semaine qu'il m'étais possible de passer dans le jeu. Le mec qui a découvert mon secret et avec qui je me sens le plus à l'aise d'en parler librement était sur la sellette. J'avais besoin de lui de savoir qu'il allait resté encore longtemps. J'ai flippé, j'ai … ressentis des choses que je déteste. Et puis tu t'es comporté comme un gros naze durant le prime. Tu peux me dire pourquoi tu as nominé Syssoï ? » C'était incroyable. Je passais pour le gros connard qui ne pensait qu'à sa gueule, alors que je n'avais voulu que profiter d'une occasion en or qui m'était donnée. Soyons honnêtes, combien de fois aurais-je l'opportunité de nominer un candidat comme ça, d'un claquement de doigt ? « Je ne pense pas que tu l'as fais pour me blesser mais c'est exactement ce que tu as fais. Tu m'as... rrrr... J'ai eu envie de pleurer t'imagine ! Je ne pleure pas. Jamais. » Jamais je n'avais pensé à faire souffrir Moore. A vrai dire lorsque je pris la décision de soumettre Syssoi à la nomination, je n'avais pas pensé une seconde à elle. Non pas que je me foutais totalement de Moore, pas du tout, mais juste que selon moi la demoiselle n'entrait pas en considération dans ce qui pouvait me pousser, ou non, à nominer Syssoi. « Alors oui c'est rien du tout. Tu as fais resurgir un sentiment d'insécurité que j’essaye de mettre de coté depuis des années, mais ce n'est rien du tout. » Moore continua à s'exprimer, après m'avoir donné un coup sur le torse. Je voyais bien qu'elle m'en voulait atrocement. « Et si tu te comportais moins comme un gros crétin peu être que je changerais d'insulte... CRETIN ! » De toute évidence, la jeune femme avait terminé. J'allais enfin pouvoir reprendre la parole, pour m'exprimer à mon tour. Car j'avais beaucoup de choses à dire, moi aussi. « C'est bon tu as terminé ? Bien. Tout d'abord sache qu'à aucun moment je n'ai cherché à te faire du tord. En nominant Syssoi, j'ai saisis là une occasion qui ne se représentera sans doute jamais dans cette aventure. Sur le moment, je n'ai pas repensé à cette moitié de ton secret qu'il avait découvert. » Étrangement, j'avais comme un nœud dans la gorge qui faisait que ma voix était toute tremblante. J'avalais alors ma salive, puis repris de plus belle. « Mais je crois pas que ce soit une raison pour me traiter comme tu le fais. Une personne très intelligente m'a dit récemment que les amitiés n'avaient pas leur place dans une telle aventure. Je constate à quel point ce qu'elle m'a dit est véridique... » J'essayais de faire comprendre à Moore que je ne pouvais pas agir en me préoccupant des autres constamment. J'avais ma propre aventure à vivre, mon propre secret à défendre. C'était chacun pour soi. « Faut que tu comprennes que c'est pas parce que Syssoi a découvert la moitié de ton secret que je dois m'en préoccuper lorsque je dois prendre une décision à son sujet. Si j'ai voulu le nominer, c'est avant tout parce que je sais très bien que si beaucoup en rêvent ici, personne n'aurait osé le faire tu sais pourquoi ? Parce que Syssoi et Gabrielle, c'est le couple phare de cette aventure et qu'ils ne sont pas prêts d'être nominés, ça je te l'assure. J'ai voulu frapper un grand coup, et franchement je ne m'attendais pas à m'en prendre plein la gueule. » Moore ne semblait pas se rendre compte qu'elle m'accusait de lui avoir fait volontairement du tord, en nominant Syssoi, alors que ce n'était aucunement le but. D'ailleurs, ce fameux but avait été quelque peu atteint, car dimanche soir Syssoi avait été battu dans les votes par Baptiste. Rien que pour ça, je ne regrettais pas de l'avoir soumis à la nomination une semaine plus tôt. « Alors tu peux m'en vouloir, okay, mais ne me fais pas passer pour celui que je ne suis pas. Je ne suis pas un gros con qui ne pense qu'à lui, je ne suis pas un homme malveillant qui a voulu te faire souffrir. Je suis le Ruben avec qui tu t'entendais si bien, il y a encore deux semaines, et que tu traites désormais comme une merde sans nom. » C'était dit, et ça n'était plus à dire. J'étais désormais soulagé d'avoir pu sortir ce que j'avais sur le cœur, et surtout d'avoir pu me défendre face aux accusations plus qu'injustes et cruelles de Moore. Je ne méritais pas tout ce qu'elle venait de me lancer à la figure. Je n'avais rien fait de mal.

Je n'avais pas écouter son commentaire sur comme quoi il était au courant pour mon secret. C'était un cri, qui voulait dire « hé ho regardez moi je suis là je pas suis si inutile que ça. » Non je n'écoutais pas, je n'écoutais que moi comme toujours d'ailleurs. Il est rare que je fasse preuve d'altruisme parce que je considère que les gens de ce monde ne le mérite pas, autant que moi je ne mérite pas d'attention comme celle-ci. Alors ceux avec qui je fais preuve d'altruisme sont la crème de la crème du genre humain. Ici dans cette mini nation il n'y en a pas beaucoup qui mérite ce titre selon moi. Au départ j'aurais volontiers ajouté Ruben à cette liste mais depuis le dernier prime je n'avais plus envie d'entendre parler de lui. Alors je crie, j'hurle et je frappe lui faisant comprendre à quel point il m'a fait du mal à voulant agir de cette façon et que pour une fois j'aurais bine aimé que quelqu'un fasse attention à moi et fasse preuve d'altruiste à mon égare. Mais semblerait-il j'avais surestimé la place que je pouvais avoir dans la petite tête de Ruben. J'osais espéré que je comptais plus qu'une simple envie de baiser. Oui je dois vous l'avouer, je le dirais pas à lui mais pour moi ce n'était pas que ça. Il y a bien longtemps que j'ai cru avoir un coup de cœur pour un homme et sincèrement je pensais que peu être ça allait être réciproque. Je me suis ramolis. Normalement je n'aurais jamais pensé telle chose. Je pense à tout ça tout en le martelant de reproche tous plus méchant les uns des autres. Mais si on va au fond de la chose je crois que ce que je lui reproche le plus c'est de ne pas avoir fait attention plus que ça à ma personne. De ne pas m'avoir préféré à d'autre. Je crois c'est ça qui me fait le plus chier maintenant que Syssoï est de nouveau en sûreté. Je me tais j'ai terminé, mon dernier mot fut crétin. Une rengaine.  « C'est bon tu as terminé ? Bien. Tout d'abord sache qu'à aucun moment je n'ai cherché à te faire du tord. En nominant Syssoi, j'ai saisis là une occasion qui ne se représentera sans doute jamais dans cette aventure. Sur le moment, je n'ai pas repensé à cette moitié de ton secret qu'il avait découvert. » C'est bon il commence à parlé. J'écoute mais je suis prête à lui arraché la jugulaire s'il dit une connerie. Et vu que c'est le genre de mec à dire connerie sur connerie je vous dis il sera mort avant même d'avoir finit ce qu'il voulait dire. . « Mais je crois pas que ce soit une raison pour me traiter comme tu le fais. Une personne très intelligente m'a dit récemment que les amitiés n'avaient pas leur place dans une telle aventure. Je constate à quel point ce qu'elle m'a dit est véridique... » Je sais qui c'est ce putain de génie qui lui a dit ça mais il a du fumer un bon paquet de marie-jeanne avant de lui lancer sa tirade à la Confucius de mes deux. Je suis prête à ouvrir la bouche et lui dire un bon gros mot pour qu'il ferme sa gueule mais il est plus rapide que moi. « Faut que tu comprennes que c'est pas parce que Syssoi a découvert la moitié de ton secret que je dois m'en préoccuper lorsque je dois prendre une décision à son sujet. Si j'ai voulu le nominer, c'est avant tout parce que je sais très bien que si beaucoup en rêvent ici, personne n'aurait osé le faire tu sais pourquoi ? Parce que Syssoi et Gabrielle, c'est le couple phare de cette aventure et qu'ils ne sont pas prêts d'être nominés, ça je te l'assure. J'ai voulu frapper un grand coup, et franchement je ne m'attendais pas à m'en prendre plein la gueule. » S'il voulait frappé un grand coup il aurait mieux fait de s'autonominé il aurait été dans les anals du candidat de télé réalité le plus con de la terre. Quoique.. il a pas besoin de ça pour. Je suis prête à laisser parler ma langue de vipère quand une nouvelle fois il trouve autre chose à dire. Plus long et plus chiant que la bible, je pensais pas que c'était possible, ben si. « Alors tu peux m'en vouloir, okay, mais ne me fais pas passer pour celui que je ne suis pas. Je ne suis pas un gros con qui ne pense qu'à lui, je ne suis pas un homme malveillant qui a voulu te faire souffrir. Je suis le Ruben avec qui tu t'entendais si bien, il y a encore deux semaines, et que tu traites désormais comme une merde sans nom. » Je tique quand il dit ne pas être un gros con qui ne pense qu'à lui. Je rembobine la scène dans ma tête il a pas dit qu'il avait fait ça sans penser à moi, et qu'il l'a nominé pour prouver quelque chose, enfin c'est ce que j'ai compris. Donc quand il a fait ça il a pensé à lui et non au conséquence. Je reviens à la vitesse normal de la scène je plante mon regarda dans le siens et croise les bras contre ma serviette de bain. Mon comportement redeviens calme et c'est là qu'il faut avoir peur pas quand j'hurle et m'égosille dans tout les sens. « Tu es un gros con qui ne pense qu'à lui. Parce que si c'était pas le cas. T'aurais mis ton putain de cerveau en mode on et tu te serais dis que cette décision n'allait pas être bien reçut par tout le monde. » J'ai une voix calme et assez flippante en même temps. Je continue le regardant d'un regard glaciale. « Tu as voulu avoir ton petit moment de gloire parce que ça te fais chier que Syssoï soit un meilleur homme que toi. Tu dis que tu visais la stabilité du couple. Mon cul oui, tout ce que tu voulais c'est essayer de prouver au monde entier que tu valais quelque chose , que t'es pas qu'un gros con. » Je donne une part de moi même dans chacune des phrases que je prononce je m'investit, il doit sentir ça me tient à cœur cette histoire et je risque pas de lâcher de si tôt. « Alors si tu dis être toujours le même Ruben qu'avant qu'il y a pas une mouche exotique qui t'a piqué et rendu totalement idiot lors du prime. Et bien je crois que je me suis trompé. » C'est ses putain de poile qui m'ont hypnotisé. C'est ce que je dirais. J'affiche une mine déçut. Le pire c'est que je suis certaine qu'il s'en contre fiche de ce que je peux penser de lui. Qu'il s'en fou royalement de moi de toute manière. « De toute manière je vois pas en quoi ça te fais chier que je te fasse la gueule. Parce que oui je te fais la gueule maintenant. Tout ce que tu voulais c'était mon cul rien de plus. » Ben Moore Land est fermé faudra revenir plu tard. Ou jamais. Je détourne mon regard et me concentre de nouveau sur ma toilette, je prend un tube de crème et en déverse un peu dans ma main avant de l’étaler sur mon visage. S'il croyait qu'après ça j'allais m'en aller non. J'ai toujours besoin de la salle de bain, lui par contre il peut se tirer.

J'en avais eu des prises de bec avec bon nombre de mes camarades, mais celle-ci resterait à coup sur la plus mythique. Non seulement parce que j'étais prêt à parier que la moitié du nid avait pu profiter de cette magnifique engueulade, mais également parce qu'à mon sens, c'était la seule fois dans cette aventure que quelqu'un était réellement parvenu à me sortir de mes gonds. Lors du prime, lorsque j'avais poussé une gueulante en leur demandant de tous fermer leur gueule, ce n'était encore rien comparé à maintenant. Car même si cela ne se voyait pas forcément à mon attitude face à Moore, j'étais furieux. Mais genre furax, au point que je sentais mon poing me démanger. Rassurez-vous, il n'allait pas partir d'un coup en direction du visage de Moore, car j'avais pour principe de ne pas toucher aux femmes. Macho, peut être un peu, mais tout de même. Par contre, je ne donnais pas long feu au miroir pour lequel nous avions commencé à nous disputer tout à l'heure. J'avais une folle envie de l'exposer ce putain de miroir... Ajoutez à cela le fait que, malgré moi, je voyais le visage de Syssoi me narguer dans ce foutu miroir malgré le fait que le grand con n'était pour une fois pas dans les parages. J'avais tenté de me justifier auprès de Moore, car après tant d'accusations j'estimais que c'était encore mon droit, mais difficile de s'exprimer quand votre interlocuteur est bien décidé à détruire tout ce que vous dites. « Tu es un gros con qui ne pense qu'à lui. Parce que si c'était pas le cas. T'aurais mis ton putain de cerveau en mode on et tu te serais dis que cette décision n'allait pas être bien reçut par tout le monde. » A ce moment précis, je me demandai si la demoiselle avait vraiment pris le temps de m'écouter, ou si elle s'était tournée les pouces pendant que je m'efforçai d'expliquer mon geste. J'avais bien signifié ne pas être un gros con qui ne pensait qu'à lui, en ajoutant cependant que je n'avais pas pensé à elle en prenant la décision que j'avais prise, mais cela faisait-il de moi un mec égoïste pour autant ? A moins que Moore ne représente à elle seule tout le nid, non, point d'égoïsme en vue. De mon côté en tout cas. « Tu as voulu avoir ton petit moment de gloire parce que ça te fais chier que Syssoï soit un meilleur homme que toi. Tu dis que tu visais la stabilité du couple. Mon cul oui, tout ce que tu voulais c'est essayer de prouver au monde entier que tu valais quelque chose , que t'es pas qu'un gros con. » Syssoi, un meilleur homme que moi ? Mais laissez-moi rire une minute s'il vous plait. En entendant les paroles de Moore, je ne pus m'empêcher de pouffer de rire. Ce n'était aucunement une façon de me moquer d'elle, car mine de rien j'étais très attentif à ses paroles depuis le début de notre "conversation", mais bordel ce que c'était drôle ça alors. Comment pouvait-elle prétendre que Syssoi était un homme meilleur que moi, alors qu'elle ne me connaissait même pas ? Elle avait vu de moi mon slip, tout au plus, alors de quel droit Moore se permettait-elle de me juger comme elle le faisait là ? Pour le moment, je laissais la demoiselle s'exprimer. « Alors si tu dis être toujours le même Ruben qu'avant qu'il y a pas une mouche exotique qui t'a piqué et rendu totalement idiot lors du prime. Et bien je crois que je me suis trompé. » Je n'avais pas l'impression d'avoir changé. Pour tout dire, mes nerfs avaient peut être lâché lors du prime, ce qui avait fait de moi, par la suite, la risée de tout le nid. J'étais impulsif, je n'allais pas dire le contraire, mais je n'avais vraiment pas l'impression d'avoir changé. Non, Moore avait bel et bien le même Ruben que celui qui avait bien failli lui faire un strip tease dans le chapelle, mais ça elle ne semblait pas vouloir le croire. Dans sa tête j'étais devenu un monstre, et tant qu'elle se refusait à admettre que j'étais toujours le même, cette discussion serait sans fin. « De toute manière je vois pas en quoi ça te fais chier que je te fasse la gueule. Parce que oui je te fais la gueule maintenant. Tout ce que tu voulais c'était mon cul rien de plus. » Alors ça, c'était vraiment très mal me connaitre. Il y avait en effet eu plusieurs jeux de séduction entre nous, mais à aucun moment je n'avais voulu faire de Moore qu'une simple conquête de plus. J'avais tout de même beaucoup de respect pour les femmes, pour elle comme pour une autre, et même s'il était vrai qu'elle me plaisait beaucoup, je ne voyais pas en elle qu'un morceau de viande. Merde quoi, c'était donc l'image que je véhiculais depuis plusieurs semaines de jeu ? Ou était-ce là le simple point de vue de Moore ? Dans tous les cas, ça n'était pas bien flatteur, c'était également tout à fait mensonger. Moore ayant fini de s'exprimer, je repris la parole. Une fois encore, cette prise de parole risquait d'être longue. « Comme je te l'ai dis, j'avais autre chose à foutre que de ne penser aux autres. Mais très franchement, Moore, les autres ici c'est toi en fait. Si je te suis bien, j'aurais du me soucier de toi en prenant cette décision. Je ne l'ai pas fais, c'est vrai, mais cela signifie-t-il pour autant que je n'ai pensé qu'à moi ? Tiens, j'ai pensé à Syssoi et me suis dis que ça ne lui ferait aucun mal d'être nominé. J'ai zappé le fait qu'il avait découvert la moitié de ton secret, tout simplement parce que tu n'occupes pas mes pensées comme tu te l'imagines peut être. TU N'ES PAS LE CENTRE DU MONDE, MOORE. » J'avais haussé quelque peu la voix, sur ma dernière phrase. Je voulais lui faire comprendre qu'il n'y avait pas qu'elle ici, et que par conséquent j'étais libre de ne pas la prendre en considération dans les décisions que j'étais amené à prendre, que cela concerne Syssoi ou quelqu'un d'autre. « Avant de continuer, laisse moi faire quelque chose. Je vais verrouiller cette porte à clef, et ranger la clef dans ma poche. Si ton abruti de mentor a la soudaine envie de nous rejoindre, il est niqué. Ce n'est aucunement de la séquestration, juste l'assurance que nous pourrons parler sans être emmerdés cette fois. » Je fermai alors la porte de la salle de bains à triple tours, et rangeai ensuite la clef dans l'une de mes poches. Je faisais peut être un peu peur, là tout de suite, mais je voulais avant tout être sur que Syssoi n'aurait pas l'envie de voler au secours de Moore. Mais de toute manière, comme elle le disait si bien, elle était assez grande pour régler seule ses affaires. Donc à priori nous étions à l'abri d'un Super Syssoi à cape qui traverserait les murs de la salle de bains. « Donc reprenons. Je n'ai pas cherché mon moment de gloire, comme tu le dis, car je pense sans prétention ne pas avoir besoin de nominer d'office un candidat pour briller dans cette aventure. Si j'avais nominé Lukas, par exemple, dirais-tu toujours que j'ai cherché à attirer tous les projecteurs sur moi ? » lui dis-je, d'un air blasé, avant de continuer « Et de quel droit te permets-tu de sous-entendre que Syssoi est un meilleur homme de moi ? Tu ne me connais que depuis un mois, et tu ne sais rien de moi. Tu ne sais pas qui je suis, ce que j'ai fais avant d'en arriver là, alors épargne moi s'il te plait ce genre de formulations tout à fait mal venues. Je ne t'ai pas jugée sur ta personne, car visiblement tu as souffert dans la vie. Mais tu ne sais pas à quel point j'ai souffert, moi aussi. » Syssoi n'était rien de plus qu'un grand machin sans intérêt. Ce que Moore venait de sous-entendre me mit hors de moi. A tel point que je dus prendre quelques instants pour prendre une grande respiration, avant de continuer. « Je suis le même Ruben que celui à qui tu as ordonné un strip tease dans la chapelle, le même Ruben que tu as fougueusement embrassé sur le comptoir de la cuisine. Je n'ai pas changé. » Ruben était resté Ruben. Qu'il y avait-il de plus à ajouter là dessus ? De toute manière, vu qu'elle me semblait particulièrement bornée, mes paroles rentreraient probablement par une oreille et sortiraient par une autre. « Ce qui me fait chier, ce n'est pas seulement que tu me fasses la gueule. C'est aussi que tu aies eu une mauvaise opinion de moi, que tu aies été influencée par les dires de tous ses petits cons autour de toi, que tu refuses de comprendre pourquoi j'ai agis de la sorte. Et pour ta gouverne, quand je te vois je vois bien plus qu'une paire de nibards et qu'un cul. Tu vaux mieux que ça, Moore. Et je t'apprécie pour bien plus que ton physique. Il me semble te l'avoir déjà dis, une fois, mais tu sembles l'avoir oublié. » Il y avait pas mal de choses que la demoiselle semblait avoir oublié, aujourd'hui. J'avais l'impression de m'égosiller pour rien. Moore était décidée à me donner tord, aujourd'hui, et tout ce que je lui dirais ne changerait sans doute rien. Nous étions en tout cas tranquilles pour parler, puisqu'aucune intrusion ne pourrait avoir lieu dans l'heure. Et oui, le Ruben était peut être con, mais il était surtout très prévoyant. Avis aux incrusteurs professionnels, passez votre chemin. Cette porte est et restera fermée jusqu'à ce que réconciliation s'en suive.

Ça avait bien commencé. Mais comme dans toute 'relation' ou j'entre en jeu il finit toujours par y avoir une grosse merde, une embrouille de malade. J'aurais pu passer à coté puisqu'il est toujours là, Syssoï. Puisque je peux de nouveau respirer. Mais non je suis rancunière c'est quelque chose de viscérale chez moi. Je suis rancunière ça peu durer des jours comme des années, et de temps en temps ça ne s'arrête pas. Et là j'ai l'impression qu'à moins qu'il dise une formule magique je ne pense pas pouvoir oublier ce qu'il a fait de si tôt. Je suis bornée comme fille, légèrement centré sur moi même et quand une chose ne me plaît pas, m'a fait du mal je le dis haut et fort. Et il aura beau utiliser tout les arguments du monde pour me montrer qu'il a raison et que j'ai tord je trouverais toujours quelque chose à dire pour lui faire ravaler son orgueil à ce blaireau. Oui là pour moi il n'était rien d'autre qu'on pauvre naze, un blaireau, une ordure, quelqu'un à qui je donnerais des coups s'il continue à se comporter comme ça. Oui, je dois avoir raison. Je ne ferais pas de concession et lui non plus alors je crois qu'on va directement droit dans un mur non ? J'ai terminé de dire ce que j'ai a lui dire et je ne rêve que d'une seule chose qu'il se tire et claquant la porte comme un malade finissant de réveiller le reste du château. Je veux plus voir sa face de con, j'ai envie de lui arracher tout ses poiles et de les lui faire bouffer. Je m'applique à mettre de la crème sur mon visage quand il reprend la parole, je peux voir qu'il est peu être plus énervé que moi. Je vois ses poings se serrer à mesure qu'il parle. Je vais rester prudente après tout je ne le connais pas assez pour savoir si c'est pas le genre de type à frapper tout ce qui peu le contrarier même une femme. Parce que en général les hommes sont... très à cheval sur ce truc de ne pas frapper une femme. Mais lui je ne sais pas. Je le regarde en biais légèrement inquiète l'écoutant comme je pouvais, prête à bondir pour me protéger s'il se mettait à vouloir me frapper.  « Comme je te l'ai dis, j'avais autre chose à foutre que de ne penser aux autres. Mais très franchement, Moore, les autres ici c'est toi en fait. Si je te suis bien, j'aurais du me soucier de toi en prenant cette décision. Je ne l'ai pas fais, c'est vrai, mais cela signifie-t-il pour autant que je n'ai pensé qu'à moi ? Tiens, j'ai pensé à Syssoi et me suis dis que ça ne lui ferait aucun mal d'être nominé. J'ai zappé le fait qu'il avait découvert la moitié de ton secret, tout simplement parce que tu n'occupes pas mes pensées comme tu te l'imagines peut être. TU N'ES PAS LE CENTRE DU MONDE, MOORE. » Je me plante devant lui. Je rêve ou quoi ? Il croit que c'est moi l’égoïste dans l'histoire moi qui me suis mise à angoissé à cause de la sortie d'un autre candidat. Oui bien entendu, je pense être le centre du monde, je centre de ce jeu aussi tant qu'on y ai. J'avoue être parfois égoïste et égocentrique, mais là ce n'est pas le cas et s'il avait prit le temps d'essayer de savoir ce que je suis vraiment il saurait que je ne fais pas souvent preuve d'altruisme et que là, là en ce moment même en m’égosillant devant lui il n'y a pas que moi que je défends, Syssoï reste là près de moi dans mes pensés c'est aussi pour lui que je crie. Alors qu'il ne vienne pas me faire des leçons de ce genre je pense que dans ce cas présent je suis bien moins égoïste que lui. Je ravale un commentaire.  « Avant de continuer, laisse moi faire quelque chose. Je vais verrouiller cette porte à clef, et ranger la clef dans ma poche. Si ton abruti de mentor a la soudaine envie de nous rejoindre, il est niqué. Ce n'est aucunement de la séquestration, juste l'assurance que nous pourrons parler sans être emmerdés cette fois. » Quoi ? J'affiche une mine à la fois surprise et furieuse. Quoi il va nous enfermer dans cette putain de salle de bain ou je me trouve nue sous une serviette en compagnie du type que je ne peux pas voir en peinture. « Tu te fous de moi ? » dis-je rapidement avant qu'il zappe ma réplique pour continuer son laïus. « Donc reprenons. Je n'ai pas cherché mon moment de gloire, comme tu le dis, car je pense sans prétention ne pas avoir besoin de nominer d'office un candidat pour briller dans cette aventure. Si j'avais nominé Lukas, par exemple, dirais-tu toujours que j'ai cherché à attirer tous les projecteurs sur moi ? » Si tu avais nominé Lukas mon vieux je t'aurais autant fais la gueule alors prend pas cette exemple. Il commence à me faire flippé il nous enferme y a la veine de front qui bat de plus en plus vite. Je me saisis de ma brosse à cheveux, au cas où... Je dis rien je reste sur la défensive.  « Et de quel droit te permets-tu de sous-entendre que Syssoi est un meilleur homme de moi ? Tu ne me connais que depuis un mois, et tu ne sais rien de moi. Tu ne sais pas qui je suis, ce que j'ai fais avant d'en arriver là, alors épargne moi s'il te plait ce genre de formulations tout à fait mal venues. Je ne t'ai pas jugée sur ta personne, car visiblement tu as souffert dans la vie. Mais tu ne sais pas à quel point j'ai souffert, moi aussi. » Y a pas photo, Syssoï n'aurait jamais nominé quelqu'un comme ça d'office ou alors il aurait prit tout en considération il aurait fait un choix judicieux et réfléchit ce qui fait de lui un homme cent fois meilleure que toi. Je suis prête à lui répondre ça mais il continue. Bon sang il va nous écrire un autre volume à Guerre et Paix s'il continue. Il recommence à me dire qu'il est le même Ruben que j'ai connu. Blabla bla. Je garde ma brosse à cheveux bien entre mes mains je continue d'écouter. « Ce qui me fait chier, ce n'est pas seulement que tu me fasses la gueule. C'est aussi que tu aies eu une mauvaise opinion de moi, que tu aies été influencée par les dires de tous ses petits cons autour de toi, que tu refuses de comprendre pourquoi j'ai agis de la sorte. Et pour ta gouverne, quand je te vois je vois bien plus qu'une paire de nibards et qu'un cul. Tu vaux mieux que ça, Moore. Et je t'apprécie pour bien plus que ton physique. Il me semble te l'avoir déjà dis, une fois, mais tu sembles l'avoir oublié. » Je tique, personne ne m'influence. J'ai mes propres opinions et ce depuis bien longtemps. Il a finit. Je suis tout de même touché parce qu'il a dit en dernier, enfin en parti. Je reste silencieuse, je le scrutte d'un regard inquiet. C'est à ce moment là qu'il frappe ? Hum je sais pas. Mais ça me met mal à l'aise d'être enfermé avec lui et si jamais il devient violent face à ce que je vais lui dire qu'est ce que je fais ? Peut être que je devrais lui parlé plus gentiment. Non... je vais la récupérer cette putain de clef. « Tu me crois égoïste. Je le suis c'est vrai. Mais là pas en ce moment. Mais ça c'est trop subtile pour toi pour que tu l'ai capté. Et ce qui est compliqué pour toi c'est d'admettre que tu t'es comporté comme un con. Non ça jamais le grand Ruben n'admettra avoir fait une erreur. J’admets que la claque était peu être pas nécessaire... J’admets mais tu la méritais. » dis-je d'une voix qui se voulais calme le regard sur lui faisant attention au moindre de ses mouvements. Je décide ne pas répondre sur son truc sur Lukas. Il a tord de toute manière je vais le lui dire assez souvent pour passer cette étape et puis si on se met aussi à parler de Lukas y aura bientôt plein d'objets qui vont voler à travers la pièce. « Il me suffit d'une seule chose pour savoir que Syssoï est un bien meilleure homme que toi. Je ne te connais peu être pas assez, certe. Mais je sais ce dont tu es capable lorsque tu as du pouvoir entre les mains, ça te monte grave à la tête et tu prend des décision stupide. Syssoï n'aurait pas fait ça. Il me suffit de ça. Sinon je pense qu'on a tous des moment où ma vie nous fait pas de cadeau tous, alors n'essaye pas de me dire que tu as souffert juste pour qu'on rejoigne le club des âmes en peines. » Ouais s'il croyait qu'il allait me faire flancher et devenir mon best juste parce qu'il a une histoire difficile non... Si c'était le cas j'aurais 1millions d'ami sur facebook gros con. Je commence à gronder intérieurement. « ET ! JE NE SUIS INFLUENCER PAR PERSONNE ! METS TOI CA DANS LE CRANE ! » dis-je agitant ma brosse à cheveux telle une massue. « Je suis capable de penser par moi même si tu crois qu'on ma dit qu'il fallait que je te déteste ah ça non. Et ce n'est pas vrai, tu es comme tout les autres. N'essayes pas de me faire croire que tu vois quelque chose en plus chez moi. Si ça avait été le cas, j'ose espérer alors que tu serais capable de prendre des décision sans me mettre en dommage collatérale. » Dis-je le sang chaud m'approchant de lui. « Maintenant tu vas me rendre cette putain de clef. »J'arrive vers lui et le pousse le frappant de mes poing pour obtenir ce que je veux, il se protège je n'arrive pas à obtenir ce que je veux. Je frappe avec ma brosse à cheveux sur sa tête, un peu trop fort peu être. Je m'en fou je suis en colère je continue de pousser, de frapper de le malmener pour sortir de cet endroit. « Tu n'es qu'un pauvre idiot. Et moi je suis une idiote d'avoir pensé une seule seconde que tu valait mieux que tout ces pauvres type que j'ai pu rencontrer jusqu'alors... UNE IDIOTE ! DONNE MOI CETTE PUTAIN DE CLEF! »

« Tu te fous de moi ? » avait interrompu Moore, abasourdie par ma soudaine envie de fermer cette porte à triple tour. Ce que je voulais, avant tout, c'est que nous soyons tranquilles et que nous puissions parler, régler nos comptes, sans craindre d'être à tout moment dérangés. Parce que mine de rien, des individus ici avaient une certaine tendance à l'intrusion, que ce soit dans la chapelle ou la cuisine. Alors bon, je surveillais mes arrières. J'avais donc pris soin de ranger la petite clef dans ma poche. Au moins là, elle me semblait en sécurité. J'avais sous entendu à la demoiselle qu'elle faisait preuve d'égoïsme, et qu'elle pensait être le centre du monde. Oui, à mon sens c'était comme cela que Moore pensait. Elle semblait avoir du mal à admettre que j'ai pu agir sans prendre le temps de me soucier d'elle. Elle n'occupait pas constamment mes pensées. « Tu me crois égoïste. Je le suis c'est vrai. Mais là pas en ce moment. Mais ça c'est trop subtile pour toi pour que tu l'ai capté. Et ce qui est compliqué pour toi c'est d'admettre que tu t'es comporté comme un con. Non ça jamais le grand Ruben n'admettra avoir fait une erreur. J’admets que la claque était peu être pas nécessaire... J’admets mais tu la méritais. » Elle venait au moins d'admettre que la claque, on aurait très bien pu s'en passer. Ce n'était pas trop tôt ! Je laissais la jeune femme s'exprimer, tout en me montrant très attentif. Oui, j'écoutais avec attention ses paroles. Notamment son explication quant à l'insinuation qu'elle avait faite quelques minutes plus tôt, à savoir que Syssoi était un bien meilleur homme que moi. Insinuation que je n'avais pas comprise, et qui selon moi était ridicule. « Il me suffit d'une seule chose pour savoir que Syssoï est un bien meilleure homme que toi. Je ne te connais peu être pas assez, certe. Mais je sais ce dont tu es capable lorsque tu as du pouvoir entre les mains, ça te monte grave à la tête et tu prend des décision stupide. Syssoï n'aurait pas fait ça. Il me suffit de ça. Sinon je pense qu'on a tous des moment où ma vie nous fait pas de cadeau tous, alors n'essaye pas de me dire que tu as souffert juste pour qu'on rejoigne le club des âmes en peines. » Je n'essayais aucunement de m'attirer quelque pitié que ce soit. C'était un fait, ma vie n'avait pas toujours été bien rose, mais pour autant je n'espérais la pitié de personne. « ET ! JE NE SUIS INFLUENCER PAR PERSONNE ! METS TOI ÇA DANS LE CRANE ! » S'écria-t-elle alors. Ce n'était pas vraiment mon avis, mais bon. Moore ne semblait pas apprécier que j'ai pu insinué qu'elle avait pu être influencée par ses petits camarades. Cela pouvait se comprendre, pour une fille de caractère comme elle. Elle qui disait sans cesse n'avoir besoin de l'aide de personne. Son égo venait sans doute d'en prendre un coup. Et malgré ça elle refusait toujours d'ouvrir les yeux. Dommage. « Je suis capable de penser par moi même si tu crois qu'on ma dit qu'il fallait que je te déteste ah ça non. Et ce n'est pas vrai, tu es comme tout les autres. N'essayes pas de me faire croire que tu vois quelque chose en plus chez moi. Si ça avait été le cas, j'ose espérer alors que tu serais capable de prendre des décision sans me mettre en dommage collatérale. » Moore s'approcha alors de moi. « Maintenant tu vas me rendre cette putain de clef. » Elle se mit à me ruer de coups de poings, que je tentai tant bien que mal d'esquiver en me protégeant avec mes avant-bras. Ma parole ça faisait mal ce truc, là, sa brosse à cheveux. En plein sur le crâne quoi ! Elle ne pouvait plus s'arrêter et se déchainait littéralement sur moi. « Tu n'es qu'un pauvre idiot. Et moi je suis une idiote d'avoir pensé une seule seconde que tu valait mieux que tout ces pauvres type que j'ai pu rencontrer jusqu'alors... UNE IDIOTE ! DONNE MOI CETTE PUTAIN DE CLEF! » Mince alors, elle la voulait vraiment, c'te clef. Devais-je la lui donner dans l'espoir de la calmer ? Non, je n'avais pas terminé de m'exprimer. Je décidai alors de laisser sortir le côté brute qui sommeillait en moi. J'agrippai alors Moore de toutes mes forces afin de la maintenir la plus immobile possible. L'idée était de ne plus me recevoir de coups par la demoiselle, qui était devenue quasi-incontrôlable. Je me mis alors derrière elle et passai mon bras autour de son cou, sans violence bien sur. J'avais vu ça dans un film. Parait que ça calme, apaise. Mouais. Au moins là je pouvais parler sans m'en prendre une nouvelle fois plein la gueule. Rassurant. « Tu es calmée, c'est bon ?! Je vais pas te tenir comme ça très longtemps, ne t'en fais pas. Je veux juste que tu retrouves ton calme. On arrivera à rien si tu deviens une furie. » Je lâchai ensuite prise sur la demoiselle, et me plaçai en face d'elle. Si je l'avais maintenue comme ça plus longtemps, elle aurait sans doute appelé au secours et c'était à tout prix ce que je voulais éviter. Passer pour un fou, en somme. « Tu admets que la claque était peut être de trop, okay. C'est tout en ton honneur. Et moi j'admets que j'ai du mal à reconnaitre avoir tord. Enfin là, je suis désolé, mais je pense n'avoir commis aucune erreur. » Selon moi, il n'y avait aucune erreur à nominer Syssoi. J'avais pris un risque, mais absolument pas commis d'erreur. La seule erreur que j'avais faite était peut être d'avoir réagi à toutes ses critiques qui s'en suivirent. Là, franchement, j'avais été un peu con. « Évidement qu'il n'aurait jamais fait ça, le Syssoi ! Et tu sais pourquoi ? Parce qu'il n'aurait jamais pris le risque que j'ai pris. Je savais que je risquais de me mettre pas mal de monde à dos, mais je l'ai fait. Lui, il ne mettrait jamais sa réputation en jeu. Il faut du cran pour préférer nominer un candidat plutôt que de prendre l'indice ou l'argent. Et du cran, Syssoi n'en a pas. » J'étais réellement convaincu d'avoir plus de mérite parce que j'avais mis de côté la chasse aux secrets, pour prendre un risque que jusqu'à présent aucun candidat n'avait pris. « Je suis tout à fait capable de prendre une décision qui ne te foutrait pas dans la merde. Ce n'est pas parce que je n'ai pas su le faire une fois que j'en suis incapable. » Je sortis alors la clef de ma poche. Je n'allais pas la rendre à Moore, non. Je voulais juste lui faire comprendre qu'avec moi elle était en sécurité et qu'elle ne risquait rien. Pas la peine, donc, de se mettre dans tous ses états et de me frapper pour avoir cette clef. La dernière phrase de Moore attira particulièrement mon attention. Elle avait donc vu en moi quelqu'un de différent, et avait cru que je valais mieux que tous les types qu'elle avait un jour rencontré ? Voilà qui me donna le sourire. Que devais-je comprendre là ? Moore avait-elle eu, à un moment donné, quelques sentiments pour moi ? Quoi qu'il en soit, je voulais en avoir le cœur net. « Je te donnerai cette clef à une condition : dis-moi quels sont, à l'heure actuelle, tes sentiments pour moi. » Si elle désirait sortir de cette salle de bain et mettre fin à cette conversation, Moore allait devoir passer aux aveux. C'était donnant-donnant. Si elle se refusait à me répondre, cette clef resterait dans ma main. Et à en juger la force avec laquelle je serrais le poing, elle n'aurait aucune chance de la récupérer et ce, même s'il lui venait l'envie soudaine de me planter ses ongles dans la main. J'en avais vu d'autres, de toute manière.

J'étais en colère et ça s’entendait dans tout le château. J'hurlais, je cognais et je disais des choses pas réfléchis que je n'aurais jamais sorti dans un état normal. Tout ce que je voulais à l'instant présent c'est retrouver ma liberté la prendre cette putain de clef et me sortir de cette pièce. Vu comment j'étais agité c'était un miracle que ma serviette tienne encore autour de mon corps, un miracle je vous dit ! Je le frappais, fort pour certain coup, mais la plus part c'était rien tout ce que je voulais c'est qu'il en ai marre de mes coups et qu'il se décide à me rendre cette putain de clef. Alors qu'il avait adopté une position de défense pour le moment le voilà qui passe à l'attaque il m'agrippe de toute ses forces. Il a pas le droit. « Lâche moi sale brute! » dis-tout en continuant de l'agiter. Mais pas pour longtemps il me fit une espèce de prise de yoga ou je ne sais quoi. Son bras se trouvait autour de mon cou, il exerçait une pression sur ma gorge. J'arrête de bouger. Il veut faire quoi me tuer ? « Tu es calmée, c'est bon ?! Je vais pas te tenir comme ça très longtemps, ne t'en fais pas. Je veux juste que tu retrouves ton calme. On arrivera à rien si tu deviens une furie. » Merdeux. Il finit par me lâcher je lui donne un dernier coup sur le bras. « T'es fou ! Refais plus jamais ça! » Plus jamais. J'étais à deux doigt d'appeler à l'aide. Deux doigts.  «Tu admets que la claque était peut être de trop, okay. C'est tout en ton honneur. Et moi j'admets que j'ai du mal à reconnaitre avoir tord. Enfin là, je suis désolé, mais je pense n'avoir commis aucune erreur. » Ma lèvre inférieur bouge frénétiquement j'ai encore envie de l'insulter mais je me dois de rester calme je voudrais pas qu'il recommence ses connerie no pour moi ni pour lui parce que la prochaine fois c'est un bon coup là où je pense. Il est toujours persuadé n'avoir commis aucune erreur non mais sérieusement c'est moi qui va devoir dire que j'ai eu tord de réagir comme ça pour que le conflit ce calme ? C'est mort. Je sais que je peux être excessive mais là je ne crois pas que je le suis. La claque, c'était excessif. Lui en vouloir pour s'être comporté comme un total idiot ça non.  « Évidement qu'il n'aurait jamais fait ça, le Syssoi ! Et tu sais pourquoi ? Parce qu'il n'aurait jamais pris le risque que j'ai pris. Je savais que je risquais de me mettre pas mal de monde à dos, mais je l'ai fait. Lui, il ne mettrait jamais sa réputation en jeu. Il faut du cran pour préférer nominer un candidat plutôt que de prendre l'indice ou l'argent. Et du cran, Syssoi n'en a pas. » Sérieusement ? J'écarquille les yeux. Il ose me balancer ça au visage il ose prétendre être meilleur que Syssoï parce que monsieur à des corones, parce que monsieur à eu le cran de nominer quelqu'un ? Il a pas comprit que le jeu ici c'était de découvrir les secret hein... Il pas de cran Syssoï ? Il pas de cran. Mais qu'il arrête de me sortir toute ces merdes de sa bouche de gorille pour voir !?  « Je suis tout à fait capable de prendre une décision qui ne te foutrait pas dans la merde. Ce n'est pas parce que je n'ai pas su le faire une fois que j'en suis incapable. »  Vas-y essaye de te rattraper cause toujours. Gros naze. Il sort la clef de sa poche il veut me narguer ou quoi. J'affiche une surprise et dégoûtée à la fois. « Je te donnerai cette clef à une condition : dis-moi quels sont, à l'heure actuelle, tes sentiments pour moi. » J'écarquille les yeux. Alors monsieur essaye de mettre à plat les choses en me mettant dans une situation bancale, le genre de situation que je déteste. S'il croit que je vais lui avouer quelque chose il se met le doigt dans l'oeil. Je reste avec cette moue surprise, la bouche entre ouverte. Je regarde le sol carrelé quelque seconde avant de retourner vers son regard. « On va reprendre depuis le début. Je suis gentille je te laisse un répit avant de prendre le plus gros râteau de ta vie. » je souris, un sourire de mépris. « Tu penses avoir commis aucune erreur ? Et bien réfléchis un peu deux seconde elle est peu être là ton erreur. » Je pose enfin cette brosse à cheveux qui me servait d'arme et croise les bras en dessous de ma poitrine. Je m'avance un peu vers lui. « T'as pas de cran tu es stupide. Tu penses être meilleure que lui parce que tu as 'oser' faire ça ? Non tu n'as pas oser tu t'es juste contenter de comporter en gros connard il semblerait que ce soit ta marque de fabrique. Et tu penses qu'il n'a pas de cran ? Un erreur de plus, tu les accumules mon gars. » Je restais calme, il voulait du calme il en aurait et du glaciale. « Peu être, je dis bien peu être que ton cerveau à assez de neurone pour apprendre de ses erreurs, peu être.. hein ça reste à vérifier. » Je faisais allusion à son avant dernière réplique. Où il me disait être capable de ne pas me foutre dans la merde. J'en doute, et d'ailleurs sa se prouve avec sa dernière réplique. Je suis ne suis pas le genre de fille à révéler avoir une attirance plus prononcé pour une personne que pour une autre. Je suis pas le genre de fille à dire qu'elle a oser penser que ça pouvait être différent peu être. A oser penser que ce ne serait pas qu'une histoire de cul. Là se fut ma plus grosse erreur. « Je crois qu'on va rester coincé très longtemps ici. Si tu t'attends à ce que je te dise les mots magiques. » Je laisse un rire jaune s'échapper de ma bouche. Puis j'ajoute. « Tu veux que je te dise quelles sont les sentiments actuelle que j'éprouve pour toi ? Allons-y ça va pas être beau à voir : dégoût, déception, colère, envie de meurtre, dégoût, à ça je l'ai déjà dit. Mais bon ça à peu près tout rien de positif en tout cas. » Je me détourne de lui et plonge mon regard dans le miroir. Après tout ce temps à battre de l'air mes cheveux sont presque secs. Miracle. Je reste à me regarder, un tout autre regard que j'avais pu montrer à Ruben. Un regard presque perdu. Je ne pense pas qu'il l'a vu il est trop occupé à compter le nombre de poil qu'il a sur le torse. Je me retourne de nouveau vers lui. « Maintenant si tu veux bien m'excuser mais j'aimerais aller m'habiller. » dis-je tendant ma main vers lui pour qu'il me donne cette putain de clef. Je doute que ce que j'ai dis à pu le convaincre, je ne me suis pas convaincu moi même. Parce que y a cette putain de petite voix en moi qui me dit de lui pardonner et d'arrêter de faire ma chieuse. D'oublier tout ça. Mais je peux pas, je ne crois pas.