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 PLEASE FORGIVE ME~ ft. ruben

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Moore

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MessageSujet: Re: PLEASE FORGIVE ME~ ft. ruben   PLEASE FORGIVE ME~ ft. ruben - Page 2 EmptyJeu 8 Mar 2012 - 19:25

Je ne panique pas facilement, mais il y a des sujets qui me mettent dans une situation de panique. Un petit truc, un petit mot, une expression fait démarrer la peur et tout d'un coup tout semble sur-dimensionné. Le respiration me manque, mes mains trembles, je n'arrive pas à me contrôler je vois le pire, je vois le pire arriver et ça me met dans un état de tétanie. Je ne peux plus bouger, et ça ne fait qu'accentuer l'état de panique dans lequel je me trouve. Mon cœur fait des bonds énormes, mon pouls est d'une rapidité affolante il faut que je me calme immédiatement.« MOOOORE ! » Je n'entend pas, je n'écoute pas. Je suis spectatrice de ma propre angoisse, je suis ailleurs comme sorti de mon propre corps, comme si un voile c'était déposer sur mes oreilles. J'ai l'impression de tout vivre au ralentit. J'ai l'impression de vivre une scène incroyablement chiante d'un film incroyablement chiant. Où la musique s'apparente à du classique ou alors une musique indé chelou. Où les mouvements se font au ralentit où aucun son ne sort de la bouche des protagonistes. Un mauvais film en sois.  « Respire Moore. Respire Moore. » J'essaye, j'essaye.« Gonfle ton ventre et inspire tout l'air que tu peux. Ensuite expire moi tout ça par la bouche, en soufflant fort, fort, fort. » J'entends, j'écoute un peu mieux bine que ses paroles me semble venir d'une autre galaxie. Je m’exécute. J'aurais du le faire automatiquement je sais trop bien ce que je dois faire dans ce genre de moments. Je respire, une respiration forte et bruyante, saccadé, comme sortie de la bouche de Dark Vador. Je m'applique mais tout ça fut directement chamboulé par un geste de Ruben. Il vint se mettre face à moi et déposa ses mains sur mes joues, sensation étrange dans un moment pareille. Sensation à la fois étouffante et rassurante. Puis il m'embrasse, je ne sais pas exactement combien de temps dure le baiser... mais suffisamment pour me laisser en apnée quelque seconde. « Je suis désolé. Je... tu... ça va mieux ? » Je reste confuse, le regard perdu. Je prend une bonne bouffé d'air. Ça va mieux ? Je ne sais pas... Étrangement je crois que oui. Je n'arrive toujours pas à parler ni bouger convenablement mais je peux hocher la tête. Ce que je fais à la positive pour qu'il soit rassurer. Une preuve de plus qui s'accumule pour montrer que je suis loin d'être prête pour ce genre de chose. J'ai toujours évité de revenir une histoire d'amour si bien que je suis toujours à l'état de jeune adolescente qui vit pour la première fois une histoire de cœur, alors qu'elle a 26 années passés... Alors non, je ne veux pas de ça. Je reste dans le silence reprenant petit à petit le contrôle de ma respiration et de mes mouvements. Je suis certaine maintenant, je suis certaine qu'il n'y a pas de mais. Je ne suis pas prête. La bras droit tremblant je viens déposer ma mains sur sa joue. Je le regarde de manière assez intense. La gorge encore bien serré ces quelques mots ont quelques difficulté à sortir. « Je suis désolé Ruben, mais je ne suis pas prête. » mes mots se faisaient doux. J'applique une caresse tranquille sur sa joue. J'espère qu'il comprendra cette fois, j'espère qu'il ne m'en voudra pas d'avoir essayer de le repousser. J'aurais du lui dire tout ce que je ressentais avec franchisse, j'ai tendance à penser que les gens devrait faire l'effort de mieux me comprendre alors que je ne fais aucun effort pour être totalement comprise. Peu être que si j'étais aussi franche lorsqu'il s'agit de parler de ce que je ressens que lorsque je dis tout le bien que je pense d'un candidats les choses auraient été moins compliqué. « Tu me plaît énormément, bien plus que je ne me l'autorise habituellement... Oui moi aussi je ressens quelque chose pour toi. » Cette fois ci il y allait bien avoir un mais. Et cette fois je finirais ma phrase, il fallait que les choses soit claire et net qu'il n'y ai aucune brume, aucun brouillard au dessus de nos tête. « Mais, je ne suis pas prête. Ça fat des années que je vis d'une manière qui exclu toute histoire d'amour dans ma vie je suis pas prête à changer comme ça d'un claquement de doigt. » J'ai déjà bien changé si on avait été en dehors du jeu je me serais foutu royalement de sa gueule et je n’aurais jamais ressenti quoique ce soit pour cet homme. En dehors du jeu je suis encore plus glaciale, encore plus méchante, encore plus salope que ce que j'ai pu laisser voir ici. Ici je me laisse aller à ressentir des choses, à être vulnérable , à pleurer... Je n'avais pas imaginer ce jeux ainsi et bien que j'ai fais la paix avec ça je crois que je regretterais toute ma vie d'être entrer dans le jeux, parce que maintenant je ne serais plus jamais la même. Ma voix est toujours aussi basse aussi délicate et presque insaisissable mais il est assez proche de moi pour que je me permette de parler de la sorte. « Te blesser me semblait plus facile, je foulais te faire fuir, parce que je n'étais pas certaine d'avoir la force de te laisser partir. » dis-je continuant sur la carte de la sincérité. Finis de joueur. « On ne se connaît pas, et une fois que tu me connaîtra suffisamment tu ne voudras plus de ça. Je t'assure... C'est mieux ainsi. » C'était assez invraisemblable de ressentir des choses si forte en si peu de temps pour une personne qu'on ne connaît pas. Je ne sais même pas ce qu'il fait dans la vie, il ne sait pas ce que je fais non plus je crois. Je ne sais pas s'il a un frère, des sœurs, je ne sais rien de lui. Cette pensée finit de me convaincre totalement. Je retire ma main de sa joue. Je reste là assise sur le lit pour des raisons simple, je n'arriverais pas à me lever tout de suite et parce que je veux être certaine qu'il a comprit, et qu'il ne m'en veuille pas.
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MessageSujet: Re: PLEASE FORGIVE ME~ ft. ruben   PLEASE FORGIVE ME~ ft. ruben - Page 2 EmptyJeu 8 Mar 2012 - 20:35

J'en venais à me demander ce qui m'avait pris de l'embrasser. Ce n'était selon moi pas du tout la meilleure chose à faire dans un tel moment de panique. J'aurais pu lui retirer le peu d'air qui lui restait, mais heureusement il semblait que ce baiser avait, comme qui dirait, réveillé la belle au bois dormant. Elle n'était pas réellement endormie, certes, mais elle était tout de même dans un état second. Alors bon, mon baiser avait au moins servi à quelque chose. Je lui avais demandé si elle allait mieux après ça, pas de réponse. Non, juste un long silence durant lequel elle essaya de retrouver ses esprits et son souffle. Quand enfin elle fut remise de cette crise de tétanie qui l'avait tout de même maintenue dans un état alarmant pendant plusieurs minutes, elle posa sa main sur ma joue. Puis, d'une voix pleine de douceur, elle me parla enfin. « Je suis désolé Ruben, mais je ne suis pas prête. » Je ne voulais pas entendre ces mots, mais elle les avait bel et bien prononcés. Soit. Elle n'était pas prête, mais l'étais-je moi même ? Je n'avais après tout jamais vécu d'histoire d'amour, aucune, de toute ma vie. Elle était la première femme dont j'étais tombé amoureux, la première à qui j'avais avoué mes sentiments, la première qui m'avait fait pleurer et la première que je poursuivais comme ça. Car après plusieurs râteaux, j'aurais pu jeter l'éponge. Mais non, je tenais trop à elle et c'était visiblement trop difficile pour moi de la laisser m'échapper. Je la voulais pour moi, et si je ne pouvais pas la conquérir alors personne ne le devait. Ces pensées étaient tout à fait égoïstes, je vous l'accorde, mais c'était réellement comme cela que je voyais les choses. Je restai muet, la tête baissée de temps en temps, et les larmes aux yeux. Moore continua. « Tu me plaît énormément, bien plus que je ne me l'autorise habituellement... Oui moi aussi je ressens quelque chose pour toi. » Elle avouait donc ressentir quelque chose, elle aussi. Peut-être pas de l'amour, comme je pouvais en ressentir pour elle, mais rien que de savoir qu'elle non plus n'était pas indifférente me soulagea presque. Presque seulement, car forcément il y aurait un "mais" qui viendrait automatiquement s'ajouter à tout ça. Il ne tarda pas à apparaitre, ce connard. « Mais, je ne suis pas prête. Ça fat des années que je vis d'une manière qui exclu toute histoire d'amour dans ma vie je suis pas prête à changer comme ça d'un claquement de doigt. » J'étais bien conscient d'être dans l'incapacité de la faire changer de vie. Je ne voulais de toute manière pas qu'elle change radicalement de façon de vivre pour mes beaux yeux. J'aurais été bien prétentieux d'en rêver. Moi par contre, j'étais réellement prêt à changer de vie pour elle. « Te blesser me semblait plus facile, je foulais te faire fuir, parce que je n'étais pas certaine d'avoir la force de te laisser partir. » C'était à la fois touchant, et dur à entendre. Elle avait préféré me faire souffrir, juste pour que je la délaisse. Je ne voulais pas m'éloigner d'elle. Je ne pouvais pas, plus, me passer d'elle également. « On ne se connaît pas, et une fois que tu me connaîtra suffisamment tu ne voudras plus de ça. Je t'assure... C'est mieux ainsi. » Je n'en étais pas si sur. Je savais que l'on pouvait aimer une personne totalement différente de soi, avec énormément de défauts et un caractère bien trempé. Nous avions tous deux beaucoup de défauts, un fort caractère et un tempérament de feu. Enfin, surtout elle, non ? Bref. Je restais convaincu que si nous apprenions à nous connaitre d'avantage, nous parviendrions à peut-être vouloir la même chose, construire quelque chose l'un avec l'autre. Je laissais s'échapper un long soupire. Devais-je répondre à cela ? Devais-je me lever, prendre la porte sans dire un mot ? Je ne pouvais pas m'en aller comme un voleur, surtout après ce qu'elle venait de me dire. Moore avait retiré sa main de ma joue. Cette dernière se sentit tout de suite très orpheline. La gorge serrée, j'essayai d'articuler quelques mots. « Et moi je... » j'avalai ma salive, avant de m'éclaircir la gorge. « Et moi je n'avais encore jamais connu l'amour, avant de te rencontrer Moore. Je ne savais pas ce que ça faisait de tomber amoureux, d'aimer sincèrement une personne. Avec toi, désormais, je connais. » Si ça pouvait sembler étrange de tomber amoureux de quelqu'un après seulement quelques semaines, je prenais ça pour un réel coup de foudre. Le coup de foudre n'avait pas été immédiat, car au début rien ne me destinait à ressentir ce que je ressentais aujourd'hui pour Moore. Mais elle m'avait touchée, elle avait volé mon cœur, j'en étais maintenant raide dingue. « Je ne veux pas que tu changes, par pour moi. Je t'aime comme tu es. Et puis je m'adapterai, je ferai tout mon possible pour ne pas être encombrant, pour ne pas représenter un fardeau dans ta vie. » Je parlais comme si nous étions sur le point de nous mettre ensemble, ce qui n'était pourtant pas du tout le cas. Au risque de paraitre ridicule, je continuais sur ma lancée. « Tu pouvais aussi ne pas me laisser partir. Au moins, je n'aurais pas souffert. » Si elle n'avait pas été sincère dans ses paroles, tout à l'heure, j'en étais tout de même ressorti meurtri et blessé. Des choses comme ça, quand on vous les balance à la figure, ça ne fait jamais bien plaisir... « Je l'admets, on ne se connait pas. Alors, que dirais-tu si l'on apprenait à se connaitre, toi et moi ? » J'étais parfaitement sérieux. Si ne pas se connaitre représentait un frein à notre éventuelle histoire, je voulais bien lui raconter ma vie en long et en large. Au risque de la faire fuir. « Pose moi les questions que tu veux. Demande moi tout ce que tu veux savoir sur moi. » J'étais prêt à répondre à la moindre de ses questions. Sauf si elle comptait me demander mon secret, là par contre je ne pensais pas pouvoir cracher le morceau. Mais mon passé était bien garni, alors je serais ravi d'éclairer sa lanterne. Il était en effet bien difficile de construire quoi que ce soit avec quelqu'un que l'on connaissait à peine. Et j'avais moi aussi quelques questions à lui poser. Gentleman, je lui laissais tout de même l'occasion de poser les siennes en premier. La galanterie, y'a que ça de vrai. Je n'abandonnais pas, malgré plusieurs refus de sa part. A croire que je n'acceptais pas la triste vérité qui m'était donnée de voir...
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MessageSujet: Re: PLEASE FORGIVE ME~ ft. ruben   PLEASE FORGIVE ME~ ft. ruben - Page 2 EmptyVen 9 Mar 2012 - 0:29

J'avais décidé de faire preuve de sincérité au lieu de chercher la facilité et le faire fuir en l'insultant et disant des choses affreuse à son sujet. Je me suis dis que peu être ça aurait un impact différent sur lui. Peu être qu'il allait respecter mon choix et donc décider de partir pour qu'enfin les choses soit régler... ou presque entre nous. Mais non enfin pour l'instant je sentais qu'il avait tout d'abord des choses à me dire. « Et moi je... » Commençait-il hésitant et tout aussi remués que moi face à cette relation voué à une destruction. « Et moi je n'avais encore jamais connu l'amour, avant de te rencontrer Moore. Je ne savais pas ce que ça faisait de tomber amoureux, d'aimer sincèrement une personne. Avec toi, désormais, je connais. » Mon coeur semble vouloir s’arracher de ma poitrine tellement le bon qu'il faut fut énorme. Je ferme les yeux un instant m’imprégnant de ces paroles persuadé que ce n'est pas de si tôt que je les endenterais de nouveau.  « Je ne veux pas que tu changes, par pour moi. Je t'aime comme tu es. Et puis je m'adapterai, je ferai tout mon possible pour ne pas être encombrant, pour ne pas représenter un fardeau dans ta vie. » C'est pas ça être un couple non ? J'ai pas beaucoup d'expérience mais je suis certaine que les deux parties sont obligés de faire des concession et qu'il ne suffit pas qu'un des deux s'adapte à la personnalité étrange de l'autre il faut que les deux se sentent capable de changer pour l'autre pour ce ça marche non ? Et je ne crois pas pouvoir le faire, ou en tout cas pas pour le moment. Parce que malgré le faite que je me considère pour une personne sans attache, sans routine, spontanée et qui pourrait partir vivre en Afrique du jour au lendemain, j'ai quand même des certaines habitude que je suis pas prête à casser pour une histoire qui me semble sans aucun avenir.« Tu pouvais aussi ne pas me laisser partir. Au moins, je n'aurais pas souffert. » Non il aurait finit par souffrir parce que aussi étrange que je suis j'aurais tout fais pour détruire cette relation parce que j'aurais finis par flipper comme y a pas deux minutes. « Je l'admets, on ne se connaît pas. Alors, que dirais-tu si l'on apprenait à se connaitre, toi et moi ? » J'arque un sourcil... Comme si ça allait changer quelque chose... Pour que ça marche il faudrait que je ne sois plus moi et ça c'est pas vraiment possible non ? Alors oui c'est vrai que peu être ça aurait été légèrement différent si on se connaissait plus que ça mais la finalité n'aurait certainement pas changer pour moi. Mais vous savez j'ai des idées bine faite sur cette histoire et je suis du genre déterminée comme fille.  « Pose moi les questions que tu veux. Demande moi tout ce que tu veux savoir sur moi. » Je soupire légèrement.. Il n'allait pas s'enlever cette idée de la tête hein.. Non il n'allait pas abandonner si vite. Tant qu'il y avait que chose à faire pour nous rapprocher il le ferait. Tant qu'il y avait encore une petite porte ouverte il n'arrêterait pas. Il aurait fallut que je lui dise que je ne serais jamais prête... ça aurait été un mensonge ? Je ne sais pas. Cette pensée me fait réfléchir. Je finis par sortir de mes pensées. « Ruben... je suis pas sûre que ça change quelque chose. » dis-je calmement. Mais face à son regard insistant je finis par fléchir et puis ça n'engage à rien et au pire j'apprendrais seulement à le connaître ça va pas me tuer. Je souris un léger sourire mais tout de même très sincère . Aller pourquoi pas. Je ne connais rien de Ruben à part son goût étrange pour les sous-vêtements les plus étranges. « Tu fais quoi dans la vie ? » C'est une question tout à fait légitime s'il est riche ça pourrait tout changer. Blague. « Tu es barman ? » ouais je l'imaginais bien barman. Je souris un peu plus. Je préférais ce genre de conversation sans aucuns enjeux, juste une conversation simple et sans accrocs. « T'habite où ? De la famille ? Une ex psychopathe qui t'harcelle ? » Je ris légèrement. En gros je voulais tout savoir. Enfin à part son secret quoi que si en parlant de sa. « Ton secret c'est le genre de truc qui pourrais me faire fuir ? » dis-je tout à fait sérieuse. J'avais pensé que ça avait certainement à voir avec la violence. La dernière fois dans la salle de bain malgré tout il m'avait fait peur. Alors si on devait avoir un truc tout les deux je voulais pas me mettre dans un truc encore plus compliqué que ça allait l'être. Je crois que j'avais le droit de savoir dans quoi je pourrais m'engager si je m'engageais.
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MessageSujet: Re: PLEASE FORGIVE ME~ ft. ruben   PLEASE FORGIVE ME~ ft. ruben - Page 2 EmptyVen 9 Mar 2012 - 22:27

Dans le genre obstiné et têtu, on ne faisait pas pire que moi. Peu d'hommes étaient prêts à poursuivre leur bien aimée n'importe où pour obtenir ne serait-ce qu'une toute petite chance de la conquérir. Moi j'en étais capable, et pourtant il y a encore deux mois jamais je n'aurais pu imaginer vivre pareille aventure, et ressentir pareils sentiments. J'avais beaucoup changé, cette aventure m'avait beaucoup changé. Que ce soit au niveau de mon caractère -je m'étais découvert une sensibilité que je ne soupçonnais pas d'exister même au plus profond de moi- sans parler de toutes ses choses que j'avais dites à Moore ses derniers jours, sans n'avoir jamais eu l'occasion de pouvoir les dire à qui que ce soit avant ça. C'était peut-être Moore, en fin de compte, qui m'avait changé. Je n'en savais trop rien, ce devait être un peu des deux, certainement. J'avais proposé à Moore d'apprendre à nous connaitre, en nous posant des questions sur nos vies respectives. D'abord, la belle ne fut pas bien convaincue par ma proposition. Cela se concevait, et puis je devais commencer à légèrement l'agacer avec mes incessantes tentatives de rapprochement. Que voulez-vous, j'étais comme ça. Je ne lâchais jamais l'affaire. « Ruben... je suis pas sûre que ça change quelque chose. » dit-elle alors, dans une voix tout à faire calme. Et bien moi j'étais persuadé du contraire. « Essayons, au moins. Nous n'avons rien à perdre. » Nous étions en contradiction sur beaucoup de choses, alors c'était maintenant à moi de lui prouver qu'en se connaissant mieux, on parviendrait déjà à voir plus clair sur l'éventuel avenir qui nous attendait, un peu plus loin. Finalement, après réflexion, Moore accepta de se prêter au jeu des questions et commença alors à me questionner sur ma vie, ma famille, etc... « Tu fais quoi dans la vie ? » Première question, concernant ma profession. Je ne répondis pas de suite, de toute manière je n'en eus pas franchement le temps. Moore me bombarda de questions. « Tu es barman ? » Ainsi donc j'avais une tête de barman. Soit. Je la laissais languir, restant attentif mais sans répondre. Elle aurais la réponse à sa question dans quelques instants. « T'habite où ? De la famille ? Une ex psychopathe qui t'harcelle ? » Cette question me fit sourire. Que je me remémore un peu ma vie... Une ex (psychopathe) me harcelant ? Non, ça ne risquait pas. Je devais pas leur laisser des souvenirs impérissables... « Ton secret c'est le genre de truc qui pourrais me faire fuir ? » Ah ! Moore osait s'aventurer sur la piste de mon secret. J'aimais son audace. Je pensais qu'elle n'oserait pas me poser de questions sur celui-ci, mais si, elle venait de le faire à l'instant. Cela ne me dérangeait aucunement de lui répondre. Bien au contraire. « Je suis PDG. Président-directeur général, si tu préfères. J'ai ma boite en fait. » Après avoir galéré pendant bien des années -et être même passé par la case prison, mais ça ni la prod' ni Moore ne devaient en être avertis car je n'en étais pas bien fier- j'avais remonté la pente grâce au soutien de ma famille. A force de persévérance, j'avais gravi les échelons de notre société et avais enfin monté ma boite. J'étais passé en quelques années d'une très grande précarité à une situation financière tout à fait confortable. En bref, je n'étais pas -plus- à plaindre. « Je suis né en Irlande, mais je n'ai jamais connu mes parents biologiques. En fait, je suis un enfant de la DASS. J'ai connu l'orphelinat, et ai été balloté de famille d'accueil en famille d'accueil... » Mon enfance n'avait pas été bien heureuse, loin de là. « Ma famille adoptive m'a recueilli quand j'étais gosse, j'ai su que c'était celle qu'il me fallait pour grandir heureux. J'ai une petite sœur, mais je ne vais pas m'étendre à son sujet car elle est loin d'être la fierté de la famille... » Ah ça, c'était le moins que l'on puisse dire. Ma sœur -dont je tairai le nom- avait très mal fini. Cela faisait un petit bout de temps que je ne l'avais pas vue, et très honnêtement elle ne me manquait pas. Après tout le mal qu'elle avait fait à nos parents, c'était encore mieux de ne plus la voir. À coté, je passais presque pour un enfant de cœur. Presque. « Point d'ex psychopathe à mes trousses, non. » Je n'allais pas mentir et me vanter de quelque chose qui n'était pas vrai. Mon égo allait très bien, pas besoin de le flatter merci. « Quant à mon secret... honnêtement je ne pense pas que ce soit le genre de choses susceptibles de te faire fuir. » J'étais tout à fait sincère en disant ça. Je ne prétendais aucunement cela pour qu'elle ne se méfie pas de moi. J'étais loin d'être un menteur, en tout cas pas avec elle. « Bon à moi. Parle-moi un peu de toi, de ce que tu fais dans la vie, de ta famille. » Je voulais en apprendre un maximum sur elle. C'était difficile d'aimer quelqu'un qu'on connaissait encore très peu. Enfin, je savais quand même qu'elle avait vécu des choses terribles. Mais je souhaitais qu'elle m'en dise plus à son sujet. « Des animaux de compagnie ? Un péché mignon ? Une couleur préférée ? » Bon okay, je m'immisçais un peu trop sans vie là. Mais je voulais tant en savoir d'avantage sur elle. Elle était un mystère pour moi. « Et la seconde partie de ton secret, elle est surprenante ? » La première l'était déjà, et relevait du miracle pour moi. Je me demandais ce que pouvait bien être la seconde partie de son secret. Je n'avais aucunement envie de me risquer à la buzzer, c'était juste afin de me donner une petite idée. Mais mon instinct me jouait de sacrés tours en ce moment, alors je ne me fiais pas aux apparences et ne croyais que ce que je voyais. J'aurais alors eu tendance à croire que la seconde partie de son secret était en fin de compte toute bête, mais pouvez-je réellement en être certain ?
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MessageSujet: Re: PLEASE FORGIVE ME~ ft. ruben   PLEASE FORGIVE ME~ ft. ruben - Page 2 EmptySam 10 Mar 2012 - 2:00

 « Essayons, au moins. Nous n'avons rien à perdre. » C'est certain. Pourquoi on faisait les choses dans le désordre hein ? Franchement... On aurait du commencer par ça au lieu de se précipiter à ressentir de la merde. Mais peu être que les choses auraient été différente si je ne lui e n avait pas voulu d'avoir nominé Syssoï. Peut être qu'on aurait continuer à flirté tout en se découvrant l'un et l'autre. Alors que là on est passé de l'attirance à la haine, et de la haine à je ne sais trop quoi. Je commence donc par lui poser des question basiques. Il ne dit rien et attend que j'ai terminé de poser ma tonne de question faut dire que je lui laissait pas trop le temps de faire des commentaires. « Je suis PDG. Président-directeur général, si tu préfères. J'ai ma boite en fait. » Je ne put m'empêcher de rire. Je pensais que c'était une blague... Non sérieux ? Bon ok.. je reprend mon sérieux histoire de pas la froisser. Je l'avais imaginer dans tout sauf dans ce genre de métier. Qu'il soit transformiste aurait presque été plus plausible que ça dans mon esprit. « Désolé. » dis-je dans un souffle bien que je ne l'étais pas vraiment mais je voulais pas le couper dans son élan. Je me concentre de nouveau et le laisse continuer. « Je suis né en Irlande, mais je n'ai jamais connu mes parents biologiques. En fait, je suis un enfant de la DASS. J'ai connu l'orphelinat, et ai été balloté de famille d'accueil en famille d'accueil... » J'ai bien fais d'arrêter de rire parce que la suite était pas très... drôle. Il avait pas eu une enfance facile donc c'est certainement de ça dont il parlait quand il disait avoir eu une vie difficile lui aussi. Je l'écoute attentivement. « Ma famille adoptive m'a recueilli quand j'étais gosse, j'ai su que c'était celle qu'il me fallait pour grandir heureux. J'ai une petite sœur, mais je ne vais pas m'étendre à son sujet car elle est loin d'être la fierté de la famille... » Je souris légèrement, j'étais pas non plus une fierté pour ma famille alors je connais ça.« Point d'ex psychopathe à mes trousses, non. »  Je ris légèrement, cette fois j'avais l'impression d'être autorisé à le faire... Je crois que j'avais déjà eu des psychopathes à mes trousses moi... Un sourcil s'arque sur mon visage pendant que Ruben répond à ma dernière question qui touchait de près son secret. Plus un moyen pour moi de me rassurer sur la chose.  « Quant à mon secret... honnêtement je ne pense pas que ce soit le genre de choses susceptibles de te faire fuir. »  Et bien voilà qui est rassurant. Je souris tranquillement. J'avais l'esprit calme, le cœur calme, l'ambiance était bien moins stressante bien moins angoissante. Et c'était clairement pas pour me déplaire. « Bon à moi. Parle-moi un peu de toi, de ce que tu fais dans la vie, de ta famille. Des animaux de compagnie ? Un péché mignon ? Une couleur préférée ? » Me demandait-il alors. Je souris, bon ok ça finissait partie du jeux. Je pense qu'il en connaît déjà pas mal à mon sujet mais je vais jouer le jeu et m'ouvrir un peu plus. Je suis sur le point de répondre mais monsieur à une autre question à me poser. « Et la seconde partie de ton secret, elle est surprenante ? » Bonne question. Je ferais durer le suspense et y répondrait que lorsque je le souhaite. Capricieuse vous dites ? Non pas tellement... « Je suis... ouvrière dans la bâtiment. Je sais ça semble étrange et pour plusieurs raisons. » dis-je en riant légèrement. De un je suis une femme, de deux je suis assez féminine tout de même de trois je suis une ancienne tétraplégique, alors aller se foutre sur les toits pour réparer des toiture ou poser des ardoises c'est un débile non ? « Je suis couvreuse en faite, je suis sur les toits. » continuais-je pour lui donner plus d'information sur ma profession. La famille on va la zapper un peu pour le moment. Sujet très très sensible. « Je déteste les animaux. Mais à un point... Ça me tape sur le système. » sérieusement je trouve ça con un animal, encore le poisson rouge je tolère mais faut pas compter sur moi pour changer son eau. « Donc non pas d'animaux de compagnie. Péché mignon ? Pas vraiment enfin j'ai certaine habitudes alimentaires ; du genre une bonne clope avec le café si on peut appeler ça comme ça... » dis-je en riant légèrement. Couleur favorite ? Eum... je sais pas. En faite je suis pas sûre d'y avoir réfléchis un jour dans ma vie. « Couleur sombre genre pourpre ou bleu marine, ou encore le noire, le gris... En faite j'en ai pas. » dis-je en haussant les épaules. Je l'aide beaucoup hein... Ben pas ma faute si je suis compliqué. Famille, secret ? Famille secret ? Bon allez un peu de famille comme ça ce sera réglé. « Je suis fille unique, mes parents sont séparé. J'ai un beau père extra qui est aussi mon patron. Hum, mon père ne veut pas entendre parler de moi, ma mère me déteste, sinon ben tout vas bien. » dis-je dans un rire exagère et la limite de la nervosité. « De toute façon c'est une pute qui n'a jamais rien compris de sa vie de merde. » dis-je très crue. Là on me reconnaissait bien. Elle pouvait bine me regarder j'en avait rien à foutre sérieux... elle sait très bine ce que je pense et elle n'en pense pas moins à mon sujet. « Pour la seconde partie de mon secret disons que c'est pas aussi surprenant que la première. » dis-je mystérieuse. J'allais pas lui donner tout crue dans la bouche non plus. Bon à mon tour j'avais un tas de question après ce qu'il venait de me dire. « Comment t'es devenu PDG sérieusement? » dis-je riant légèrement. Sans lui laisser le temps de répondre je continue. « Qu'est ce qu'elle a bien pu faire ta sœur pour que tu dises ce genre de choses ? » Oui j'étais curieuse je ne pouvais pas le cacher j'avais bien parler de ma famille à lui de m'en dire plus sur sa sœur. « Qu'elle est la chose que tu as faite dont tu es le moins fière ? Et la chose dont tu es le plus fière ? » J'en avait à la pelle des questions mais allons y progressivement. En tout cas pour e moment ce que j’apprenais me plaisait. Voyons la suite.
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MessageSujet: Re: PLEASE FORGIVE ME~ ft. ruben   PLEASE FORGIVE ME~ ft. ruben - Page 2 EmptySam 10 Mar 2012 - 18:08

Certes je n'avais pas franchement la tête d'un PDG, mais en avouant ma profession à Moore j'étais bien loin de me douter qu'elle en rirait. Je n'avais pas le physique de l'emploi, c'était certain, et pourtant j'étais tout de même parvenu à m'imposer dans le milieu. Ce n'était pas donné à tout le monde de monter sa propre entreprise et d'avoir à ses ordres des dizaines d'employés. La route pour arriver à ce statut avait été longue et houleuse, mais j'avais réalisé mon rêve. Après avoir explosé de rire, Moore se reprit et s'excusa. « Désolé. » Oh ce n'était pas bien grave si apprendre ma profession l'avait faite rire. Je préférais la voir rire que pleurer, donc ce n'était pas quelque chose qui allait me déranger. Et puis venant d'elle, c'était plus du à un effet de surprise qu'à de la pure moquerie. Je m'étais un peu étalé sur ma vie, ma famille, mon enfance difficile. Je n'avais rien épargné à Moore, car elle avait cherché à en apprendre d'avantage sur moi et il me semblait logique de me confier, sans rien lui cacher. Je n'avais honte de rien. Mon enfance difficile, je ne la devais qu'à un mauvais coup du sort. Aujourd'hui ma vie était quand même bien plus belle, avec certes encore quelques défauts par ci par là, mais ça n'avait plus rien à avoir avec la vie que j'avais menée autrefois. C'était à mon tour de questionner Moore sur sa vie. Je lui avais avoir demandé de me parler d'elle, de ce qu'elle faisait dans la vie, de sa famille, de ses préférences, et aussi de son secret. Elle commença par me révéler sa profession, que j'ignorais jusqu'à aujourd'hui. « Je suis... ouvrière dans la bâtiment. Je sais ça semble étrange et pour plusieurs raisons. » Je ne pus m'empêcher de bouffer de rire tant c'était incroyable. Elle ? Dans le bâtiment ? Je peinais à le croire mais elle semblait tout à fait sérieuse, en fait. « Je suis couvreuse en faite, je suis sur les toits. » J'en conlus donc qu'elle ne se foutait pas de moi, qu'elle travaillait réellement dans le bâtiment. Je ne m'attendais absolument pas à ça. J'aurais pu tout entendre, mais alors là, je devais bien reconnaitre que Moore avait été totalement imprévisible. Elle n'avait rien d'une ouvrière dans le bâtiment. Comme je n'avais rien d'un PDG. « Je déteste les animaux. Mais à un point... Ça me tape sur le système. » Je n'étais pas très friand des boules de poil et des sacs à puces moi non plus. Je ne les détestais pas au point que cela puisse me mettre dans tous mes états que de me retrouver à côté d'un chien ou d'un chat, mais je supportais tout de même très moyennement leur présence. « Donc non pas d'animaux de compagnie. Péché mignon ? Pas vraiment enfin j'ai certaine habitudes alimentaires ; du genre une bonne clope avec le café si on peut appeler ça comme ça... » Moi c'était le chocolat. Chacun ses goûts. Je lui avais également demandé quelle était sa couleur préférée. « Couleur sombre genre pourpre ou bleu marine, ou encore le noire, le gris... En faite j'en ai pas. » Je n'avais pas non plus de véritable couleur favorite, mais j'étais comme elle plus porté sur le sombre que le criard, flashi ou clair. Moore en vint ensuite à se confier concernant sa famille. Je savais le sujet délicat, j'espèrais ne pas la mettre mal à l'aise. « Je suis fille unique, mes parents sont séparé. J'ai un beau père extra qui est aussi mon patron. Hum, mon père ne veut pas entendre parler de moi, ma mère me déteste, sinon ben tout vas bien. » Après réflexion, j'aurais peut-être du évité de la questionner là-dessus. Surtout avec la réplique qui suivit ensuite, concernant sa mère. « De toute façon c'est une pute qui n'a jamais rien compris de sa vie de merde. » Ce n'était visiblement pas trop la joie à la maison. Je n'avais plus trop à me plaindre, d'un coup. Je sentais Moore un peu stressée. « Pour la seconde partie de mon secret disons que c'est pas aussi surprenant que la première. » Allons bon, ça ne m'aiguillait pas vers quelque chose de très précis, mais soit. Moore semblait avoir encore quelques questions à me poser. « Comment t'es devenu PDG sérieusement? » Mon parcours avait été assez atypique. Rien à la base ne me destinait à monter ma boite, mais j'en avais décidé ainsi, en faisant quelques sacrifices en prime. Je n'eus le temps de répondre, ses questions étaient débitées les unes à la suite des autres. « Qu'est ce qu'elle a bien pu faire ta sœur pour que tu dises ce genre de choses ? » Sujet très délicat, très sensible, qui pouvait vite me foutre le moral en l'air. Mais j'allais lui répondre, car je ne voulais plus rien lui cacher de ma vie, de mon passé, même les choses les moins glorieuses. « Qu'elle est la chose que tu as faite dont tu es le moins fière ? Et la chose dont tu es le plus fière ? » La chose que j'avais faite et dont j'étais le moins fier ? J'avais comme une vague idée, mais je me demandais si j'allais avoir le courage de le lui avouer car c'était le genre de choses qui pourraient la faire partir en courant. Quant à la chose que j'avais faite et dont j'étais le plus fier à l'heure d'aujourd'hui, c'était assez difficile de répondre car je n'étais jamais vraiment satisfait de moi-même et ce que je venais à entreprendre. « Un jour, j'ai décidé de changer radicalement de vie. Ce devait être il y a six-sept ans, je ne sais plus trop, mais bref j'avais toujours eu le rêve de monter un jour ma propre boite. J'ai mis le peu d'argent qu'il me restait de côté, je me suis retrouvé à dormir dans un piteux appartement pendant plusieurs années, et à force de persévérence et avec quelques bons contacts, je suis parvenu à la monter, cette foutue boite. Comme quoi, quand on a un rêve, il ne faut jamais y renoncer. » J'étais passé du mec galérien qui ne parvenait pas à payer son loyer en temps et en heure, au mec plein d'ambition qui avait fondé une boite désormais en pleine ascension, qui lui rapportait pas mal de fric. De rien, à tout quoi. « Ma soeur... ouh, longue histoire. » Allez Ruben, tu n'allais tout de même pas la laisser sur sa faim. Elle voulait tout savoir, elle voulait comprendre pourquoi je dénigrais à ce point ma petite soeur. Et bien elle allait le savoir, alors. « Tara, c'est son prénom, est une vraie fille à problèmes. Elle a ruiné ma famille avec ses conneries. Vols, drogue, alcool... elle ne nous a rien épargné et nous avons tous payé pour réparer tout les dégâts qu'elle avait causés. Elle a claqué la porte de la maison y'a genre dix ans, tout juste majeure, et depuis je crois bien n'avoir plus eu aucune nouvelle d'elle. » Je pouvais passer pour un vrai ingrât de frère, mais si vous saviez à quel point elle avait fait souffrir nos parents avec ses conneries. Je ne cherchais même plus à savoir comment elle allait. J'avais essayé, pendant des mois, de la joindre, mais sans succès. Je me disais qu'elle devait être bien là où elle était. Qu'elle était enfin heureuse, ou qu'elle pourrisait d'autres vies que les notres. Je m'éclaircis alors la gorge, un peu retourné après ça. Je changeai de sujet. « La chose dont je suis le moins fier... hum. Bon au point où j'en suis, je peux bien te l'avouer. J'ai fait de la taule. Une erreur de jeunesse que j'ai payée très cher. » Ouais, un an et demi derrière les barreaux, ça calme quand même. C'était arrivé juste après le départ de Tara, une douloureuse période dont j'étais sorti différent. Et dont je gardais encore quelques séquelles, malgré le fait que ma vie avait considérablement changé depuis. « La chose dont je suis le plus fier... avoir eu le courage de passer les castings pour cette émission, peut-être. Cela m'aura permis de te rencontrer, et ça c'est pas rien. » J'étais fier d'avoir fait la connaissance de cette charmante demoiselle qu'était Moore. Elle était bien plus que ça à mes yeux, mais je n'allais pas recommencer avec ma petite voix mielleuse, cela ne servirait à rien. Nous parlions tranquillement, faisions connaissance, ce n'était pas le moment de tout gâcher. « Et toi alors... qu'est ce que tu supportes le moins chez un homme ? » Ce fut plus fort que moi, je ne pus m'empêcher de la sortir cette question-là. Je préférais enchainer directement, ayant peur de me reconnaitre dans le profil du mec tue-l'amour par excellence. « Penses-tu que l'on ait droit à une seconde chance, dans la vie ? » Je faisais notamment référence à mes années de prison, une nouvelle qui ne l'avait sans doute pas franchement ravie. J'avais changé depuis cette époque, j'espèrais qu'elle ne m'en tiendrait pas rigueur et surtout qu'elle ne me verrait pas autrement en apprenant ça. Certaines personnes s'étaient totalement désintéressées de ma personne en sachant que j'avais fait de la taule. Peut-être aurais-je mieux fait de ne jamais le lui révéler, mais je voulais être sincère, honnête. « Et enfin même question que la tienne : la chose que tu aies accompli et dont tu sois la moins fière ? Et celle dont tu sois la plus fière ? » En attendant ses réponses, je restais tout de même un peu gêné pour tout ce que je venais de lui révéler sur moi. Si seulement elle pouvait ne pas me voir différemment à présent. Je n'avais déjà pas beaucoup d'éclat à ses yeux, alors le conserver était tout ce que je souhaitais.
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MessageSujet: Re: PLEASE FORGIVE ME~ ft. ruben   PLEASE FORGIVE ME~ ft. ruben - Page 2 EmptyDim 11 Mar 2012 - 0:20

J'aimais particulièrement le ton léger qu'avais pris la conversation loin des déclaration à l'eau de rose loin de moments d'angoisse loin de toutes ces choses qui rende cette aventure plus difficile que ce que je pensais. On parlait couleur animaux de compagnie. On riait légèrement surtout à l’entente de nos profession respectives... c'est vrai que l'un comme l'autre on avait pas la gueule de l'emploi. Alors je ne fut pas vraiment surprise de l'entendre rire quand je lui dis que je suis ouvrière dans la bâtiment et non c'est pas une blague je sais ça en fait rire plus d'un. Puis je lui pose de nouvelles questions lui demandant ce qui c'était passé avec sa sœur, comment il était devenu PDG etc. « Un jour, j'ai décidé de changer radicalement de vie. Ce devait être il y a six-sept ans, je ne sais plus trop, mais bref j'avais toujours eu le rêve de monter un jour ma propre boite. J'ai mis le peu d'argent qu'il me restait de côté, je me suis retrouvé à dormir dans un piteux appartement pendant plusieurs années, et à force de persévérance et avec quelques bons contacts, je suis parvenu à la monter, cette foutue boite. Comme quoi, quand on a un rêve, il ne faut jamais y renoncer. » Il avait eu du courage. De partir de rien pour devenir maintenant chef d'entreprise. Il avait du mérite ce qui mettait en avant une qualité chez lui que j'avais très bine remarqué déjà. La détermination, qui peut d'ailleurs être prise comme un défaut... que j'aurais pu prendre pour un défaut dans la situation actuelle mais non. J'admire la détermination chez les gens. Passons à sa sœur maintenant, je sentais que c'était un sujet sensible. « Tara, c'est son prénom, est une vraie fille à problèmes. Elle a ruiné ma famille avec ses conneries. Vols, drogue, alcool... elle ne nous a rien épargné et nous avons tous payé pour réparer tout les dégâts qu'elle avait causés. Elle a claqué la porte de la maison y'a genre dix ans, tout juste majeure, et depuis je crois bien n'avoir plus eu aucune nouvelle d'elle. » Sa me conforte dans l'idée que je suis pas une fille pour lui. Bien que je ne suis pas aussi extrême que la petite Tara je suis dans mon cas une fille à problème, j'ai fais n'importe quoi et il m'arrive encore de faire n'importe quoi sans réfléchir aux conséquences. Cet aveux en sois m'éloigne un peu plus de lui face à d'autres bien moins évident comme le prochain.« La chose dont je suis le moins fier... hum. Bon au point où j'en suis, je peux bien te l'avouer. J'ai fait de la taule. Une erreur de jeunesse que j'ai payée très cher. » Ça, ça me passait au dessus de la tête tant qu'il m'annonçait pas avoir tué sa dernière petite amie... ce n'était pas très important moins que la révélation sur sa sœur à mes yeux. Je lui souris tranquillement pour lui montrer que c'est pas parce qu'il a fait de la taule que je vais définitivement m'éloigner de lui... Ça ne rentre pas en compte ce n'est pas important. « La chose dont je suis le plus fier... avoir eu le courage de passer les castings pour cette émission, peut-être. Cela m'aura permis de te rencontrer, et ça c'est pas rien. » Je souris, je suis pas certaine que ce soit vraiment une chance pour lui puisque je lui ai brisé le cœur et plutôt deux fois qu'une... donc... Mais bon ça marche quand même. Ça va être à mon tour de répondre à un certain nombre de questions je n'ai pas eu le temps de faire de commentaire sur ce qu'il me dit qu'il me pose déjà des questions. Peu être ne veut-il pas que je dise quelque chose ? Sur la taule ou sur sa sœur ?« Et toi alors... qu'est ce que tu supportes le moins chez un homme ? » Je ris légèrement il veut s'engager là dessus ? Et bien il est courageux... ou pas puisqu’il ne me laisse pas le temps de répondre et enchaîne sur d'autres questions.« Penses-tu que l'on ait droit à une seconde chance, dans la vie ? Et enfin même question que la tienne : la chose que tu aies accompli et dont tu sois la moins fière ? Et celle dont tu sois la plus fière ? » Ah je vais pouvoir répondre cette fois. Je viens m'installer un peu mieux sur le lit et lui attrape le bras pour qu'il s’allonge à mes cotés. Je prend un sourire tranquille. « Il y a plein de choses que je déteste chez un homme, mais le fait qu'il a fait de la taule je m'en contre fou enfin.. à moins que ce soit pour meurtre. » Je ris légèrement j'étais persuadé que c'était pas pour ça qu'il avait fais de al taule et d'ailleurs je lui demandais pas pourquoi s'il voulait me le dire j'écouterais sinon je ne demanderais rien. « Mais ce que je déteste le plus chez un homme c'est la passivité. Un mec qui va pas prendre la peine de bouger son cul pour rendre les choses plus fun, c'est pas pour moi. » Et je savais bien qu'il ne faisait pas partie de cette catégorie d'homme alors il pouvait respirer de nouveau. Pour le seconde chance... oui bien entendu. Je vois le faite que j'ai remarché comme une seconde chance bien que je l'ai dépensé d'une manière assez douteuse vous allez me dire.. quoi que j'ai pris ça pour une nouveau départ un moyen pour moi de profiter enfin de la vie et c'est exactement ce que j'ai fais. « Bien entendu que je crois aux secondes chances, bien que certaines personnes ne le mérite pas... Par contre il est très rare que j'accorde de seconde chance à quelqu'un. Je suis très rancunière. » Et pourtant je pense lui avoir donné une seconde chance non ? Après le truc avec Syssoï bien qu'après ça c'était pus moi qui méritait une seconde troisième et voir quatrième chance... Pour celle dont je suis la plus fière c'est pas difficile maintenant... mais pour la moins fière j'ai fais tellement de connerie que... il me fallait un temps de réflexion. « Quand j'avais 19 ans, en colère contre ma mère j'ai mis le feu à la maison..Tout le salon à brûlé... je suis pas très fière de ça.. » dis-je d'une petite voix. J'en ai fais des conneries celle là fait partie des pires quoi que... non. Mais je suis pas pyromane je vous assure. « La chose dont je suis la plus fière... » Je me redresse et me retrouve à genoux sur le lit. Je déboutonne mon short. Non je vais pas lui montrer ce que vous pensez... quoique.. c'est presque ça. Je lui montre un tatouage qui se trouve sur l'aine. XV-VI-LXX, c'est une date en chiffre romain. « C'est la date du jour où on m'a annoncé que je remarcherais. » Pas besoin d'en dire plus il comprend que la chose donc je suis la plus fière c'est d'avoir pu remarché de nouveau. Je referme mon short après lui avoir laissé admiré ce tatouage et un bout de mon shorty. Puis beaucoup plus à l'aise qu'il y a quelques minutes je viens m'allonger délicatement sur lui. Oh, je vous arrête pas de sexe qui tienne. « Maintenant dis moi combien de défaut que j'ai que tu ne peux pas supporter chez une femme ? » Je suis sûre je tape des records. Je souris tranquillement. « Attends réponds pas maintenant! » Ben oui sinon c'est pas drôle. « Quelle est la chose la plus délirante que tu ai jamais faite !? Oh et est-ce que c'est la prison qui t'as donné goût... aux bananes ? » Ne pas comprendre banane, comprendre sexe d'homme. Je ris légèrement. Je me suis toujours demandé si vraiment dans une prison pour homme les deviennent tous complètement gays à cause d'être en manque. Je pose mes coudes sur son torse sans non plus y mettre tout mon poid juste pour donner un équilibre à ma charmante tête qui le regarde un sourire aux lèvres.
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MessageSujet: Re: PLEASE FORGIVE ME~ ft. ruben   PLEASE FORGIVE ME~ ft. ruben - Page 2 EmptyDim 11 Mar 2012 - 4:10

En révélant à Moore mon passé de taulard, je pensais bien avoir ruiné définitivement toutes mes chances avec elle. Je m'étais dit qu'un mec qui avait fait de la taule, ça ne pouvait rassurer aucune demoiselle. Je savais néanmoins que certaines filles aimaient les "bad boys", les mecs pleins de tatouages et de piercings qui étaient bien souvent passés par la case prison. Je n'étais pas ce genre de mec. Point de tatouage, point de piercing. Juste une boucle d'oreille. Moore ne semblait pas plus étonnée que ça par mon terrible aveu. Et moi qui croyais qu'elle sortirait de la pièce en courant. De toute manière s'il était vrai que j'avais fait de la taule il y a plusieurs années maintenant, je n'avais pas commis un crime odieux et impardonable. J'avais juste fait de mauvaises rencontres. Voilà tout. « Il y a plein de choses que je déteste chez un homme, mais le fait qu'il a fait de la taule je m'en contre fou enfin.. à moins que ce soit pour meurtre. » Moore pouvait d'emblée se rassurer là-dessus, je n'étais pas un meurtrier et cela faisait des années que je n'avais plus recourru à la violence. Ado, c'était autre chose par contre. Et puis bon je pouvais critiquer Tara d'être tombée dans l'enfer de l'alcool et la drogue... je n'étais pas mieux. Heureusement ces démons là étaient derrière moi depuis un bout de temps, ce qui ne devait pas être le cas de ma petite soeur. « Mais ce que je déteste le plus chez un homme c'est la passivité. Un mec qui va pas prendre la peine de bouger son cul pour rendre les choses plus fun, c'est pas pour moi. » Je ne m'estimais pas concerné par la passivité masculine que détestait Moore. Je ne me trouvais pas franchement passif, je savais m'amuser quand j'en avais l'occasion, je n'étais ni un blasé de la vie ni un éternel insatisfait. « Bien entendu que je crois aux secondes chances, bien que certaines personnes ne le mérite pas... Par contre il est très rare que j'accorde de seconde chance à quelqu'un. Je suis très rancunière. » Je m'étais estimé plus que chanceux d'avoir pu bénéficier de toute sa patience et de toute sa clémence. D'autres nanas auraient pu m'envoyer chier une bonne fois pour toute, mais pas elle. Alors si elle était réellement rancunière, ce dont je ne doutais pas la connaissant, elle s'était montrée plutôt indulgente avec moi et j'appréciais. Moore était une fille à problèmes, je l'avais bien compris. Comme moi, elle avait eu une vie compliquée. Voilà sans doute pourquoi elle mis un certain temps avant de me révéler ce qui était, pour elle, la chose dont elle était la moins fière à l'heure d'aujourd'hui. « Quand j'avais 19 ans, en colère contre ma mère j'ai mis le feu à la maison..Tout le salon à brûlé... je suis pas très fière de ça.. » Ah oui quand même... Je ne m'attendais pas à ça, mais je n'étais pas plus étonné que ça à vrai dire. Sa mère, elle ne la portait pas dans son coeur. J'aurais été capable de ça moi aussi au même âge, car à l'époque j'étais en conflit avec tout mon entourage, et la vie m'insupportait. Je ne pouvais que la comprendre. « La chose dont je suis la plus fière... » Sur ces mots, Moore se mit à genoux sur le lit et déboutonna alors son short. Pendant un moment je crus que... non laissez tomber, vous avez très bien compris. Bref. Elle me montra un tatouage placé très au sud. Sur l'aine quoi. « C'est la date du jour où on m'a annoncé que je remarcherais. » Je pouvais lire des chiffres romains, XV-VI-LXX. Pour moi c'était du chinois, mais en effet cela semblait être une date. Celle-ci avait beaucoup d'importance à ses yeux, et c'était compréhensible. Il s'agissait d'un jour particulièrement important de sa vie, le jour où elle avait retrouvé la capacité de marcher. Un acte banal pour nous tous, mais pour elle cela avait du être comme une seconde naissance. Elle avait eu sa seconde chance, elle aussi. Moore finit par s'allonger sur moi. Je fus surpris au début, mais ce n'était pas pour me déplaire. « Maintenant dis moi combien de défaut que j'ai que tu ne peux pas supporter chez une femme ? » Je n'eus le temps d'ouvrir la bouche, Moore reprit aussitôt la parole. « Attends réponds pas maintenant! » Une nouvelle question m'attendait, probablement. « Quelle est la chose la plus délirante que tu ai jamais faite !? Oh et est-ce que c'est la prison qui t'as donné goût... aux bananes ? » Elle semblait avoir terminé, cette fois-ci. Elle était très bavarde, je ne m'en rendais compte que maintenant mais c'était un fait. J'aimais les femmes qui avaient sans cesse besoin de parler. Je trouvais ça charmant de ne jamais pouvoir en placer une. « Y'a un truc que je m'explique pas. En faisant mon casting pour cette émission, j'ai dis ne pas supporter les femmes vulgaires, un peu superficielles, grande gueule... tout ça je n'en voulais pas. Puis je t'ai rencontré, et je suis tombé am... sous le charme. Tes défauts font tout ton charme, en fin de compte. » Ceux qui n'appréciaient pas Moore en ces lieux ne comprennaient pas quelle fille épatante elle était. Ils n'en voyaient que l'apparence extérieure, se disaient qu'elle était peut-être narcissique, imbue d'elle même ou je ne sais quoi. Mais pas du tout, en tout cas pas plus qu'une autre. Elle avait des défauts, certes, mais elle les rendait beaux. « La chose la plus délirante que j'ai faite... incontestablement t'avouer mes sentiments devant des millions et des millions d'Irlandais. » Je n'avais pe le souvenir de m'être plus surpris moi-même que ce jour-là. C'était tellement inconcevable venant de moi, tellement impensable. Et pourtant je l'avait fait, j'avais franchi le pas. Je n'en étais pas si mécontent que ça, en fin de compte, car cela m'avait permis de me soulager d'un sacré poids. La dernière question de Moore me fit exploser de rire. J'avais saisi toute la subtilité du terme "bananes". « Bon alors déjà sois sure d'une chose, je suis parfaitement hétéro. Je veux dire il est pas prévu que je change de bord, du moins pas pour le moment. » Donc bon, le coming out, ce ne serait pas pour tout de suite. Désolé messieurs. « C'est clair qu'un an et demi sans femme, c'est très très long. Mais je n'étais pas désespéré au point de faire des conquêtes dans les douches communes. Ma libido était plus forte que ça. » Voilà que nous en venions maintenant à parler de libido, alors que Moore était allongée sur moi. Ce n'était pas une situation des plus confortables, car assez gênante tout de même, mais rien que de voir Moore à nouveau sourire était pour moi le signe qu'il était possible que nous parvenions à parler tous les deux sans se disputer, sans pleurer. Une belle victoire. « En toute honneteté, quelle est la chose qui t'insupporte le plus chez moi Moore ? » Question piège. Elle allait devoir se montrer honnête, j'étais de toute manière prêt à tout entendre. Il y a avait forcément beaucoup de choses qui devaient lui déplaire chez moi, alors elle avait sans doute le choix.
Moore

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MessageSujet: Re: PLEASE FORGIVE ME~ ft. ruben   PLEASE FORGIVE ME~ ft. ruben - Page 2 EmptyDim 11 Mar 2012 - 13:47

J'ai pu voir sur son visage que pendant quelques secondes il s'est attendu à autre chose que de voir un tatouage. Ce qui m'amusa réellement. Après ça j'étais venu m'allonger sur lui. Geste assez étonnant compte tenu de toute l'histoire vous ne trouvez pas ? Mais là je me sens à l'aise alors je ne réfléchis pas je fais les choses comme elle me viennent et c'est bine plus agréable que de me provoquer une migraine de dingue à force de réfléchir à des choses qui à mon sens n'ont jamais eu aucun intérêt dans ma petite vie. Des choses comme les sentiments, l'amour et toutes ces conneries. A son tour de répondre à mes questions. « Y'a un truc que je m'explique pas. En faisant mon casting pour cette émission, j'ai dis ne pas supporter les femmes vulgaires, un peu superficielles, grande gueule... tout ça je n'en voulais pas. Puis je t'ai rencontré, et je suis tombé am... sous le charme. Tes défauts font tout ton charme, en fin de compte. » Je souris, et je roule sur le coté quittant son corps mais tout en restant très proche de celui-ci. Je me doutais bien qu'à la base je n'étais pas son type de femme, je ne suis la type de personne. Enfin je n'ai rencontré personne jusqu'ici qui m'a affirmé le contraire. « La chose la plus délirante que j'ai faite... incontestablement t'avouer mes sentiments devant des millions et des millions d'Irlandais. » Ça pour être délirant... Je plisse mes lèvres légèrement. Je me revois le rembarrer comme une vieille chaussette.. Et maintenant.. et maintenant après ce petit moment avec lui je me rend compte que je ne veux pas renoncer à ça. Mais je crois qu'il le faudra bien, j'ai renoncer à beaucoup de choses une de plus ne me tuera pas. A l'entente de ma dernière question, mutine et coquine mon cher Ruben se met à rire. Je ris avec lui tout de même impatiente de connaître la réponse. « Bon alors déjà sois sure d'une chose, je suis parfaitement hétéro. Je veux dire il est pas prévu que je change de bord, du moins pas pour le moment. » Me dit-il. Hum ok je pensais qu'il était bi vu son truc bizarre avec Baptiste mais passons c'est d'autant mieux. C'est plus facile à repousser une femme en chaleur qu'un mec bodybuildé. Non mais écoutez moi voilà que je commence à penser à marquer mon territoire.. sérieusement.. « C'est clair qu'un an et demi sans femme, c'est très très long. Mais je n'étais pas désespéré au point de faire des conquêtes dans les douches communes. Ma libido était plus forte que ça. » dit-il pour continuer. Un an et demi tout de même, tu m'étonnes... Depuis que je couche ma plus longue période d'abstinence à du être de deux ou trois mois au début après il ne s'est pas passé une semaine sans que je baise... enfin c'était avant ce jeu. « On sait tous ce qu'il se passe quand un mec ramasse le savon dans les douches... » dis-je amusé et légèrement moqueuse. Je le croyais bien entendu mais ça ne m'empêche pas de la taquiner à ce sujet.« En toute honneteté, quelle est la chose qui t'insupporte le plus chez moi Moore ? » Ah... et ben il y va fort le petit Ruben. Je me redresse venant me mettre en tailleur sur le lit une main se baladant sur le torse de Ruben. Je suis sûre qu'il s'attend à ce que je sorte un tas de choses, ne pouvait me résoudre à choisir une seule chose que je n'aime pas chez lui... Mais ce n'est pas le cas au final il n'y a pas grand chose que je n'aime pas pour l'instant chez lui. Il y a bien une chose mais j'hésite à le dire. Alors je l'imagine déjà se dire que ce silence est un silence de réflexion intense ayant pour but de choisir parmi tout un tas de défauts. J'aime autant ses défauts, son caractère brute que lui aime mes défauts. Je finis par me résoudre à prendre la parole. « Le faite que tu.. m'aime. » Voilà la bombe était lâchée je ne sais pas comment il allait le prendre. Mais c'est la réalité et même si pour bon nombre de fille ça va sembler totalement stupide de détesté le faite qu'un homme vous aime.. Mais je ne pense pas être comme n'importe quelle fille, la preuve. Bien entendu après ça je lui devait des explications. « Je crois que j'aurais préféré de l’indifférence à de l'amour... Je peux gérer l’indifférence, mais je n'arrive pas à gérer l'amour. » Ça semble toujours aussi stupide dit comme ça non ? « Je crois.. que je n'arrive pas à accepter, à concevoir le faite même que l'on puisse m'aimer... J'ai longtemps eu du mal avec le fait qu'on m'apprécie alors... l'amour ça me semble... irrationnel. » voilà ça semblait plus clair maintenant. J'ai peur de sa réaction. Je sais pas s'il va vouloir composer avec ça.. si c'est pas le cas au final j'aurais eu ce que je voulais. Mais je n'étais pas prête pour ça alors avant qu'il n'ai le temps de faire un commentaire je lance une nouvelle question priant pour qu'il oublie toutes les paroles que je viens de dire. « Tu as voyagé ? Ton cocktail favoris ? Film préféré ? » Je revenais sur une base plus sereine et plus légère bien consciente qu'il n'allait pas pouvoir ne pas faire de commentaire sur mes précédentes paroles.
Ruben

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MessageSujet: Re: PLEASE FORGIVE ME~ ft. ruben   PLEASE FORGIVE ME~ ft. ruben - Page 2 EmptyDim 11 Mar 2012 - 18:55

J'en étais resté à sa fameuse allusion à la taule, et à ce qu'elle s'imaginait les prisonniers faire lorsqu'ils étaient en manque. Je ne me sentais pas du tout concerné, car ce n'était pas du tout mon genre de changer de bord comme ça. Enfin, pas en prison en tout cas, car les mecs avec qui j'étais incarcéré étaient loin d'être de gentils bonhommes. Quand t'es en taule pour ce que j'ai fais, ça ne rigole pas et t'as parfois à faire à de sacrés gros durs. On ne m'a pas fait mener la vie dure, tout simplement parce que j'étais soit disant grand et effrayant. Oui, il parait que j'ai un regard de meurtrier. Dixit l'un de mes compagnons de cellule. Donc non, je n'avais jamais tenté quoi que ce soit dans les douches. « On sait tous ce qu'il se passe quand un mec ramasse le savon dans les douches... » Alors là, pas du tout. Peut-être d'autres prisonniers, mais certainement pas moi. Un an et demi d'abstinence, certes au début c'était difficile, mais après j'ai fini par m'y habituer... et puis je me suis bien rattrapé en dehors il faut dire. Il m'avait ensuite tardé de savoir quelle était la chose qui l'insupportait le plus chez moi. « Le faite que tu.. m'aime. » Je baissai alors la tête. Je ne savais pas si je devais être déçu, blessé par ses paroles. Ce qu'elle détestait chez moi, c'était donc tout l'amour que je lui portais. C'était quand même dur à entendre, venant d'elle tout particulièrement. « Je crois que j'aurais préféré de l’indifférence à de l'amour... Je peux gérer l’indifférence, mais je n'arrive pas à gérer l'amour. » Hélas je ne pouvais me montrer indifférent face à elle. Elle n'était pas le genre de femmes qui vous laissent indifférent, déjà au premier abord, et encore moins lorsque vous commencez à la connaitre. Tout ce qu'elle m'avait révélé sur elle ne m'avait aucunement poussé à laisser tomber. Je gardais encore et toujours l'espoir qu'elle change d'avis. « Je crois.. que je n'arrive pas à accepter, à concevoir le faite même que l'on puisse m'aimer... J'ai longtemps eu du mal avec le fait qu'on m'apprécie alors... l'amour ça me semble... irrationnel. » Ce n'était pas irrationnel, puisque je l'aimais moi. Après peut-être n'en voulait-elle pas de mon amour, peut-être que c'était aussi simple que ça. Allez savoir. Devais-je renoncer à elle parce qu'elle venait de me dire ça ? Non, je n'en avais pas l'intention. Si je devais lui faire changer d'avis sur l'amour, alors je m'y emploierais. Je n'avais absolument aucune expérience dans ce domaine, mais selon moi elle n'en avait pas beaucoup non plus. Nous étions plus abonnés aux histoires sans lendemain. Fallait se l'avouer. Mais tout le monde pouvait changer. Je préférais ne pas répondre, ne sachant trop quoi dire. Je ne voulais pas qu'elle entende dans ma voix toute la déception qui venait de me prendre. Elle me posa de nouvelle questions. « Tu as voyagé ? Ton cocktail favoris ? Film préféré ? » Je n'étais pas le genre de mec à sortir de son pays natal. L'Irlande c'était tout ma vie, le reste du monde ne m'intéressait pas. Et puis je n'avais jamais trouvé personne pour voyager avec moi, éternel solitaire que j'étais. Les cocktails, ah ça par contre, je connaissais déjà un peu plus. Quant à mon film préféré, si elle espérait que je sorte "King Kong", c'était perdu d'avance. « J'ai jamais quitté l'Irlande, en fait. J'ai jamais fait de voyages d'affaires, je crois que si je venais à quitter l'Irlande, je serais très vite pris du mal du pays. » C'était ici que j'étais né, ici que j'avais grandi, tous les autres pays du monde importaient peu à mes yeux. Je n'affirmais aucunement n'avoir jamais l'intention de voyager, mais j'avais bien d'autres choses en tête pour prévoir quelque voyage que ce soit actuellement. « En cocktails je suis pas bien difficile. Du moment qu'il y a de la vodka et une olive verte... » Un cocktail basique par excellence, quoi. J'étais finalement un mec plutôt simple, en fin de compte. Ravi de le constater, un peu tard peut-être. « Mon film préféré... Je pense que cela se jouerait entre Bagdad Café et La vie est belle. » Les films étrangers me plaisaient bien. Le premier était Allemand, le second Italien, et tous deux étaient selon moi de vrais chefs d'œuvre cinématographiques. Les grands blockbusters de notre époque, très peu pour moi. Je vivais ça à l'ancienne, privilégiant les grands classiques. Puis je décidai finalement de revenir sur les paroles qu'avait tenues Moore quelques instants plus tôt. Elle ne voulait pas, ou semblait avoir peur d'être aimée. Je pouvais le comprendre, mais devait-elle pour autant refuser de croire en l'amour ? et refuser que l'on puisse l'aimer ? « Excuse moi mais je ne peux m'empêcher de revenir sur ce que tu as dit... » Loin de moi l'envie de créer une polémique, que ce soit bien clair. « Tu dis ne pas pouvoir accepter le fait que l'on puisse t'aimer. Pourtant c'est le cas, je te le dis une fois encore, je t'aime. Cela te semble donc irrationnel que je puisse tomber amoureux de toi ? » Irrationnel, c'était son propre mot que je n'avais fait que reprendre et réadapter à ma sauce. « C'est plus que de l'affection ici, c'est l'amour avec un grand A. Et toi tu n'en veux pas. » Je voulais lui offrir bien plus qu'une simple affection. Je voulais lui montrer que je tenais à elle, lui prouver que j'étais prêt à tous les sacrifices pour exister à ces yeux. Mais cela semblait être peine perdue. Elle n'en voulait pas, de mes sentiments, visiblement. Elle ne voulait pas que je l'aime, alors comment partir sur quelque chose avec ça ? « Je crois que... je crois que j'ai compris maintenant. Je devrais peut-être arrêter de me battre, je vois bien que je vais totalement dans le mur. Tu ne veux rien construire avec moi, dieu que je te comprends. » Je la poussai alors doucement sur le côté pour pouvoir me lever. « Il me semble que je ne suis pas un homme pour toi. Tu mérites mieux, en fin de compte. » Ce n'était pas une façon de lui dire que je renonçais à elle, mais bel et bien ma manière de lui expliquer que je renonçais à me battre pour rien. Limite je crois bien que Jackson ou Syssoi avaient plus de chances que moi de conquérir la demoiselle. Pourquoi se battre quand il n'y a plus d'espoir, et qu'on ne vous laisse aucune chance ? « Je vais... prendre l'air. J'ai un putain de mal de crâne d'un coup... » Je pris la direction de la porte, mais avant de sortir je me retournai une dernière fois vers Moore. « Mais ça ne change rien au fait que je t'aime. » Je sortis finalement de la chambre. Derrière la porte, je me laissai glisser contre celle-ci et portai mes deux mains à mon visage. Je me retins de chialer, j'avais déjà trop pleuré pour elle. Si je voulais paraitre comme non affecté par tout ça, il me fallait me contenir. Mais j'allais sans doute avoir du mal à me relever de tout ça. J'avais quand même pris un gros coup au moral. Mon orgueil en avait également pas mal pâti. Bref, le pire était encore à venir.

    Sujet terminé pour Ruben.

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